(Fiction de poisson)
Les faits sont anciens. Je m’étais enhardi à un trekking à travers les Alpes. C’était l’été. Un été assez chaud pour prendre un sac à dos léger et éviter les sueurs intempestives. Trois jours passés sur les arêtes du côté du Briançonnais avaient bien entamé mes maigres réserves. Les buissons de myrtilles se faisaient rares. Au troisième soir il ne me restait que quelques biscuits secs et un quart de litre de thé. Et pas de cabane en vue: j’avais délibérément pris des chemins de traverse.
briançonnais
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Le cyprin doré