C’est comme ça, la météo. Ça bouge. Ça vient, ça va. Les écarts de températures sont amples dans la même saison. Cette fois, 16° de chute en 48 heures. Et un record de froid vieux comme les relevés battu d’un dixième.
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C’est comme ça, la météo. Ça bouge. Ça vient, ça va. Les écarts de températures sont amples dans la même saison. Cette fois, 16° de chute en 48 heures. Et un record de froid vieux comme les relevés battu d’un dixième.
Il n’y a pas que les pêcheurs qui s’appellent Martin. Celui-ci est né un 11 novembre dans les plaines du Danube au IVe siècle. Son père, militaire de haut rang, le destinait à la même carrière. Il finira évêque.
Canicule? Fraîcheur? Que sera l’été? MétéoSuisse a son idée. Et là, miracle ou scoop, on apprend qu’Einstein n’avait pas encore tout découvert de la relativité. La Tribune de Genève fait le point et relaie MétéoSuisse, sous la plume de Jean-François Mabut.
L’orage est venu sur un grand quart sud-est. Il a débordé sur la Suisse et l’Italie. A Genève nous avons perdu plus de 10 degrés. Pas la peine de les chercher : ils reviendront tout seuls. En attendant, les descendants de l’orage nous ont rafraîchis. L’air monte d’abord, comme un fou, jusqu’à environ 10’000 mètres, se refroidit, et redescend à toute vitesse.
L’été 2014 se transforme-t-il en saison des pluies? Beau soleil, ciel bleu, bourgeonnement, cellules orageuses, pluie et tonnerre, et ciel bleu derrière. Le tout avec une température de plus de 25°, sauf lorsque les vents d’orages descendants, plus frais, accompagnent ou précèdent les averses.
(Fiction de poisson)
Les faits sont anciens. Je m’étais enhardi à un trekking à travers les Alpes. C’était l’été. Un été assez chaud pour prendre un sac à dos léger et éviter les sueurs intempestives. Trois jours passés sur les arêtes du côté du Briançonnais avaient bien entamé mes maigres réserves. Les buissons de myrtilles se faisaient rares. Au troisième soir il ne me restait que quelques biscuits secs et un quart de litre de thé. Et pas de cabane en vue: j’avais délibérément pris des chemins de traverse.
L’été de l’automne est aisément reconnaissable.
La lumière est feutrinée, elle se couche, oblique. Les particules d’humide et de poussière n’étincèlent plus comme en pleine juillettude.
Encore quelques jours à contempler les champs d’or jaune et blanc.
Les moissons ont commencé. Des rouleaux de paille reposent en ordre aléatoire sur les chaumes dressés. La terre est chaude.
Depuis ce matin c’est l’été. Peu importe la pluie: dans l’hémisphère nord c’est le temps de la douceur de vivre, de la séduction à fleur de peau, des terrasses bavardes et des soirées interminables.
C’est l’été.
Pas l’été astronomique. Pas encore.
Mais ça a les parfums d’été, la douceur d’été, la lumière d’été.
C’est comme l’été.
Ce n’est rien 49 minutes. Sur une vie c’est un météore. La traversée d'une ville moyenne. La durée d’une série télévisée. Une heure de classe. L’écoulement d’un album de musique. Quoi encore? Le trajet Cluses-Bellegarde. La lecture d’un magazine.
Il y a la lumière.
Un peu plus mouillée. Oh, à peine! Une trace d’aquarelle sur les feuilles fléchissantes.
La vague de chaleur actuelle a des antécédents. Les fortes températures estivales, de juin à septembre, sont régulières. On trouve ainsi un rythme de plus ou moins 30 ans où l’on constate un épisode de très forte chaleur accompagné le plus souvent de sécheresse.
Ce matin un banc de brume septembruaire était posé sur Annemasse. Le soleil montant lui faisait des tuyaux d’orgue avec ses rayons, ou des pieds de travers, en éventail. L’air était presque frais.
C’est un jour d’été. Un jour de juin fleurant bon les herbes folles et les fleurs généreuses. Deux hommes, employés de commune, fauchent un pré près d’une route. Le soleil flambe et la sueur perle. Ils vont de ce mouvement ample et régulier; une trace les suit au milieu des gerbes de tiges.
C’est beau les lundis de septembre. Sauf qu’on est le 2 juillet. Et normalement en juillet c’est l’été. C’est écrit sur le calendrier. Si c’est écrit c’est que c’est vrai. Ceux qui font les calendriers ne sont pas spécialement des humoristes. Imaginez qu’ils sautent des jours. Ou qu’ils en rajoutent. Ça se peut pas.
Le temps des tilleuls bat son plein.
Le vent baille et jubile.
«Buvez, buvez, crient les abeilles bariolées, buvez ce nectar parfait!»
On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans. Après non plus. Pourquoi le serait-on? Ah oui: il faut prendre sa vie par les épaules, la regarder en face et lui dire «Maintenant c’est moi qui décide». Et sa vie elle doit l’entendre. Elle doit s’incliner en même temps qu’elle se redresse.
Ils sont de retour. Une ballade à vélo dans la nature, au couchant, et j’en ai les oreilles remplies. Chaque année ils annoncent l’été. Et même si la météo prévoit un front froid et une chute des températures de 15° ce week-end, c’est quand-même l’été.
La vie des grillons est charmante et leur galanterie n’a d’égale que la douceur des soirs d’été. Pensez: ils ont des prairies entières pour eux tous seuls. Pas de crise du logement. La nourriture est autour de la maison et elle pousse sans effort. Il paraît qu’en élevage ils apprécient aussi des granulés pour lapins la nourriture pour poissons rouge. Mais en liberté les graminées et quelques feuilles ou morceaux de fruits leur conviennent bien.