Son rêve était intense, de ceux que l’on prend pour réels. Il se réveilla, étonné d’être dans sa chambre. Les images du rêve se mélangeaient aux murs, à la fenêtre. Il cherchait encore la main qu’il tenait, le visage si près du sien. Peu à peu les images se séparèrent et les chiffres du radio-réveil apparurent: 3 heures. La nuit était encore longue. Mais rien à faire: il ne retrouvait pas le sommeil. La douceur presque palpable du rêve habitait encore son corps.