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  • La deuxième mort de l’ours ( nouveaux éléments )

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    Ce nouvel article est signé Christophe Passer et est paru en page Chroniques (image 3, cliquer pour agrandir). Ce n’est pas une reconnaissance formelle de la précipitation, du manque de réflexion et de prudence du journaliste auteur du premier article et de sa une (image 1), mais c’est quand-même un recul.

    Christophe Passer recadre sans ménagement. Et avec raison: « Est-ce un problème de propagande ou de journalisme? Toujours est-il que cette histoire est un ramassis de contre-vérités. La propagande: (…) rien ne prouve que celui-là soit dans cet état à cause du réchauffement. »

    On revient à l’hypothèse d’une mort naturelle, ou d’une maladie grave et invalidante: « Mais toujours selon les scientifiques, il semble que ce soit juste un vieil ours. Il est peut-être blessé. Il est sans doute et avant tout très malade. Il semble avoir des symptômes non pas de famine (il serait secoué de spasmes), mais d’un cancer des os. Il n’arrive donc plus à chasser. »

    Notons que cette hypothèse n’est pas davantage vérifiable, faute d’analyses sur l’ours en question. Mais au moins elle relativise l’information initiale catastrophiste.

    Je note que le journaliste croit devoir donner des gages aux tenants du réchauffement carbocentriste: « Hé, je n’entends pas un instant contester le réchauffement climatique et ses conséquences. »

     

     

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    Moi non plus je ne conteste pas l’élévation de la température. Pourquoi a-t-il besoin de le préciser? Ce n’est pas la question. Cette forme d’excuse par avance, d’allégeance aux maîtres invisibles de l’opinion publique montre malheureusement que les esprits sont profondément contaminés et pris en otages par le Camp du bien.

    N’est-il plus possible d’émettre un avis sans avoir à s’en excuser par avance? Le langage moderne est-il à ce point piégé par le politique?

    Où est la liberté intellectuelle?

    Christophe Passer invoque ensuite la difficulté du métier de journaliste: « Il faut plusieurs jours, des téléphones aux scientifiques, pour expliquer cela, nuancer ce qui est une fake news de plus. C’est un métier, et ça va moins vite qu’Internet où les gens partagent en pleurnichant des images qui les trompent en leur montrant ce qu’ils ont envie de croire. »

    On ne saurait mieux dire! Sauf que…

    Sauf que l’info sur l’ours diffusée par le photographe Paul Nicklen pour National Geographic pouvait être vérifiée avant la publication du premier article. Cette image a été mise en ligne sur Internet dans la première semaine de décembre, le 7 précisément, juste avant le One Planet Summit parisien de Macron (une manière de faire pression sur les délégués?).

    J’ai publié mon premier billet sur cette image le 9 décembre. J’y posais déjà les questions qui aujourd’hui semblent enfin trouver la faveur des médias. Du 9 au 13 décembre, date du premier article du matin, il y a quatre jours. Insuffisant pour se poser des questions et vérifier? Pas pour moi. Ses collègues qui démentaient la dramatisation dès le 15 (image 2), et encore une fois hier (image 3), ont su se montrer plus rapides dans leurs vérifications.

     

     

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    Au fond, la difficulté du journaliste serait de vérifier ses infos et ses sources? Mais c’est justement ce que l’on attend de lui. Pour autant que ses propres croyances n’aient pas dès le début biaisé son traitement de l’info et fait perdre sa prudence professionnelle, ce qui semble ici le cas comme je l’ai rappelé.

    Un autre élément s’ajoute encore, qui démonte un peu plus la version catastrophiste: celui de la glace de mer. Selon le catastrophisme climatique, les ours blancs disparaîtront avec la fin supposée de la banquise arctique. Or cette banquise a déjà connu des extensions plus basses qu’aujourd’hui. De plus les modèles n’expliquent pas correctement le présent:

    «  En outre, la diminution récente de la glace de mer semble être plus rapide que prévu par les modèles climatiques, indiquant que les processus responsables de ces changements climatiques rapides récents ne sont pas entièrement compris et font l’objet d’un débat scientifique et sociétal intense. »

     

     

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    D’après les marqueurs climatiques des carottes de glaces prélevées dans diverses régions arctiques, la température moyenne au maximum de l’Holocène précoce (HTM) était supérieure à la moyenne actuelle. La reconstitution simulée du climat du passé laisse penser que l’arctique a déjà connu des étés libres de glace. La glace est ensuite revenue et les ours polaires n’ont pas disparu.

    Enfin un relevé du service canadien des glaces a été publié par un blogueur (image 4). Il concerne le 14 août 2017, jour où l’ours a été filmé. Une étoile jaune citron montre l’emplacement du tournage. Il se trouve assez proche de la mer, à l’ouest de l’île Somerset.

    On constate qu’au 14 août il reste une grande étendue gelée, faite de glace d’un an et de vieille glace. Il est donc faux d’affirmer que l’ours est mort de faim faute de glace de mer pour chasser. L’affirmer tient de la fausse information délibérée.

    « Le National Geographic a forgé un faux (hoax) parce que la présence de glace de mer pleine autour de l’île Somerset semble être en contradiction flagrante avec la principale affirmation fallacieuse Manque de glace de mer: c’est un mensonge fabriqué délibérément pour falsifier la vérité, mensonge qui ne peut pas résulter d’erreurs d’observation ou de jugement: c’est une faute grave pour les journalistes du National Geographic qui ont déjà un long dossier de canular climatique publié depuis des années. »

    On peut s’arrêter là pour cette affaire. Si l’ours est bien mort de vieillesse ou de maladie, le journaliste auteur de l’article catastrophiste l’a tué une deuxième fois à des fins politiques. On peut aussi considérer qu’il faut vérifier autant que possible tout ce que l’on nous dit.

    Quant au Matin, que par provocation je conseillais de voler plus que de l’acheter car il se faisait propagandiste (le journaliste d’hier semble avoir lu mon billet), on peut aujourd’hui reconnaître son recul sur l’ours, et l’acheter à nouveau.

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Catégories : Environnement-Climat, Philosophie 5 commentaires
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    Catégories : Art et culture 4 commentaires
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    Catégories : Divers 5 commentaires
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    Catégories : Humour 4 commentaires
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    Catégories : Divers, Poésie 3 commentaires
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    Paul Valéry

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    Catégories : Poésie 6 commentaires
  • Laisse-moi pleurer, bord de mer

    Reçu un courriel de Belgique ce matin. Du bord de la Mer du nord. Un courriel dans lequel est cité ce bout d’article de la Tribune:

    «Quand Juan Luis de Góngora, poète espagnol du XVIIe, dit: «Laisse-moi pleurer, bord de la mer», le fait de ne pas se situer géographiquement et de demander à la mer de le laisser pleurer, ça donne une dimension incommensurable. C’est un grand voyage dans l’infini. C’est ça, la poésie. Des mots les uns à côté des autres qui partent pour le tour du monde.»

    L’article du 2 septembre dernier est une interview de Paco Ibanez réalisée par Fabrice Gottraux.

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    Catégories : Poésie 4 commentaires
  • Un dimanche fantôme à New-York

    Un dimanche pas comme les autres. La ville est déserte hors du personnel de secours prêt à intervenir. New-York, ville-fantôme en ce 28 août 2011. Des quartiers sont évacués. Des millions d’habitants restent enfermés chez eux, volets clos, réserve de nourriture à la cuisine.

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    Catégories : Météo 0 commentaire
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    Catégories : Poésie 2 commentaires
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    Il y avait ce piano, sur une langue de sable. On ne savait d’où il venait. Il a fait rêver une partie du monde. On pouvait imaginer les hypothèses les plus poétiques ou les plus loufoques. On aurait presque pu, certains soirs, entendre une musique portée par une brise de mer. Le rêve s’est achevé. On sait d’où vient le piano, et où il est parti.

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    Catégories : Poésie 3 commentaires
  • Le piano sur la mer

    Il est arrivé là, personne ne sait comment.

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    Un piano à queue. Ou un piano aqueux. Mouillé, quoi.

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    Catégories : Poésie 17 commentaires
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    Catégories : Humour 0 commentaire
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    Catégories : Environnement-Climat 0 commentaire
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    Catégories : Poésie 2 commentaires
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    Le soleil… chaud, chaud… passer la journée à rien faire, regarder les rares nuages qui ne donnent même pas d’ombre…

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    Catégories : Divers 2 commentaires
  • Regarder la mer

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    Catégories : Divers 4 commentaires
  • Voyager au fil du blog

    Parfois, on lance un billet et rien ne semble se passer. Calme plat sur la toile. No comment, no crisis. C’est comme ça. Rien à dire. Pareil à lire le billet d’un autre blogueur: parfois rien ne vient, ça va comme ça.

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    Catégories : société 28 commentaires