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Violence conjugale: les nouveaux chiffres confirment les mensonges

Depuis 2003 la France a mis en place l’Office National de la Délinquance (OND) afin de réaliser un tableau annuel des crimes et délits. Notons que les statistiques criminelles existent depuis environ 40 ans aux Etats-Unis, 30 ans en Angleterre et 20 ans au Canada.

VioConj082.gifL’OND travaille sur deux sources: d’une part sur les statistiques de la police et de la gendarmerie, d’autre part sur une enquête de victimisation réalisée par l’INSEE. L’enquête de victimisation est un questionnaire posé à un échantillon de la population de 11’200 personnes de 18 à 60 ans.

Il ressort des chiffres de l’enquête de victimisation (donc du questionnaire, pas des chiffres de police) que 4,8% de la population française se dit avoir été victime d’agression. Les violences conjugales représentent 46% des agressions, ce qui amène à 2,4%, hommes et femmes confondus. L’enquête établit qu’environ un homme est victime pour deux femmes, ce qui amènerait à 0,8% d’hommes victimes et 1,6% de femmes victimes. Et ceci est l'estimation haute puisque l'enquête rapporte plus de cas que la police.

Il faut noter que la police ne comptabilise pas les plaintes déposées par les hommes, mais seulement la gendarmerie, alors que les plaintes déposées par les femmes sont comptabilisées par les deux corps. Il manque donc un nombre conséquent de plaintes d’hommes. Quand on sait que ceux-ci rechignent généralement à déposer plainte (culture masculine oblige) on peut se demander quelle est la réalité, certainement beaucoup plus élevée.

La réalité de la violence conjugale est donc au pire de 1,6% de femmes et 0,8% d’hommes victimes. Le différentiel entre les chiffres de la police et de la gendarmerie d’une part, et ceux de l’enquête d’autre part, est d’environ 75%. Il y a beaucoup moins de plaintes déposées que de personnes qui se déclarent victimes. Ce qui signifierait qu’environ une personne sur 4 seulement dépose plainte.
VioConj081.jpg
Pourquoi cette différence? On estime que trop peu de victimes se plaignent. Mais se plaignent de quoi? Certaines questions de l’enquête apportent un éclairage:

“En 2004 ou en 2005, avez-vous été personnellement victime d'agressions ou d'actes de violence même verbaux, y compris de la part de personnes que vous connaissiez ? "


Les violences verbales sont incluses dans la violence conjugale, de même que la violence psychologique, la jalousie, etc. Le questionnaire d’Amnesty International est sur ce point très édifiant. Voici quelques-unes des questions (le questionnaire ne contient que “il”, j’ai rajouté “elle” entre parenthèses):

- Il (elle) fait pression sur vous en vous culpabilisant
- Il (elle) prend des décisions importantes sans vous consulter
- Il (elle) vous tourne en ridicule devant d’autres personnes
- Il (elle) ment
- Il (elle) est excessivement jaloux
- Il (elle) ne respecte pas ce qui a été décidé
- Il (elle) n’assume pas sa part de responsabilité
- Il (elle) vous reproche vos dépenses
- Il (elle) arrive à l’improviste ou vous appelle sans cesse au téléphone
- Il (elle) vous surveille
- Il (elle) crie
- Il (elle) conduit la voiture brutalement


Il y a donc nombre de critères inclus dans la notion de violence conjugale qui font partie de la vie courante de nombreux couples, mais qui ne méritent aucune plainte, bien évidement. Personne ne va déposer plainte quand son conjoint ou sa conjointe fait une critique ou une dispute.

De même que personne ne dépose plainte pour une tentative de vol de voiture qui n’aurait pas abouti. Or l’INSEE pose ce genre de questions: “En 2003 ou 2004, votre ménage a-t-il été victime du vol de voiture(s) appartenant au ménage (y compris tentative de vol) ?”

Cela fait gonfler les chiffres de l’enquête et éclaire la différence entre les vraies plaintes déposées et les résultats de questionnaires. Il faut noter ici que le directeur de l’OND, Alain Bauer, est également directeur d’une société privée de sécurité. A ce titre nombre de chercheurs le soupçonnent de vouloir gonfler les chiffres de l’insécurité pour ses intérêts privés. Il est vrai que les questions posées, comme citées ci-dessus, ont tendance à être extensives.

VioConj083.jpgDe plus, il n’y a pas d’approche de la co-valence de la violence: les deux partenaires d’un couple sont souvent co-auteurs des actes de violence verbale ou physique, un partenaire entraînant l’autre. La violence féminine reste un tabou. Rappelons-nous de la présentatrice Evelyne Thomas. Elle a reconnu avoir donné une gifle à son compagnon, et comme celui-ci la lui aurait rendue, elle s’est déclarée publiquement victime de violence conjugale! Rappelons-nous aussi que Ségolène Royal, surfant sur la vague féministe, voulait durcir les lois contre les hommes concernant les violences conjugales, et qu'au Québec ce thème est une véritable entreprise de démolition des hommes et de ponction de l'argent public.

Quel constat peut-on faire de ces nouveaux chiffres?

1. La réalité de la violence conjugale est bien moindre que ce que les groupements féministes ou l’enquête de l’ENVEFF de 2000 avancent. Le site sosfemmes (lien ci-dessous) mentionnait des études annonçant jusqu’à 43% de femmes battues!

2. La violence conjugale contre les hommes est une réalité presque aussi importante que celle contre les femmes. Cela bat en brèche l’argument qui prétend que 90% des victimes sont des femmes, et que la violence est essentiellement masculine.

3. Les enquêtes devraient être analysées avec soin, car la manière de formuler et de poser les questions peut induire les réponses. De plus certaines questions sont manifestement extensives et ne relèvent pas vraiment de la violence conjugale.

4. La réalité finale des chiffres est entre 1 et 2%, hommes compris. Cela confirme d’autres enquêtes:

“Dans le monde francophone, plusieurs enquêtes de victimation vont dans le sens de l'équivalence quantitative des violences conjugales. Il s'agit par exemple de l’Enquête sociale générale du Canada, 1999, puis de la même enquête menée en 2004, et d'une enquête d'enseignants de l'Institut de la famille de Fribourg, Guy Bodenmann et Barbara Gabriel, en 2002. Elles aboutissent à des chiffrages analogues : de 1 à 2% de victimes pour chaque sexe durant l'année précédent l'enquête. (source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Violence_conjugale )”.

Ces chiffres toutefois ne sont pas ceux des condamnations en justices, dont le nombre est beaucoup moins élevé mais n’est pas communiqué pour l’ensemble du territoire (seuls certains départements en citent).

5. Les chiffres exagérés, et le fait de ne considérer que les femmes victimes, est un biais manifeste intentionnel de la part des mouvements féministes. C’est même une escroquerie à vaste échelle, impliquant des gouvernements, une manipulation publique d’envergure. L’enjeu idéologique et financier dans la course aux subventions en est le probable moteur.

A final, je rappelle ici que la violence n’a pas de sexe, que toute violence est de trop, qu’il faut soutenir les femmes ET les hommes victimes, et que les campagnes contre cette forme de violence doivent désormais être faites sur le thème:

“Non à la violence contre les femmes et contre les hommes”.



http://www.francesoir.fr/enquete/2007/11/09/hommes-battus-les-oublies-des-violences-conjugales.html

http://www.inhes.interieur.gouv.fr/Bulletin-mensuel-65.html

http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&id=446

http://sosfemmes.com/violences/violences_chiffres.htm

http://fr.news.yahoo.com/3/20081118/tfr-delinquance-rapport-ond-342d366.html



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Catégories : société 30 commentaires

Commentaires

  • A propos de cette question: "En 2004 ou en 2005, avez-vous été personnellement victime d'agressions ou d'actes de violence même verbaux, y compris de la part de personnes que vous connaissiez ?", je soulignais que la violence verbale est assimilée à la violence conjugale. Encore faudrait-il savoir précisément de quelle violence verbale il s'agit. Quand un homme ou une femme dit à son conjoint: "Tu me fais chier", est-ce déjà inclus dans la violence?

    Il y a un autre aspect de cette question qu'il faut souligner: le "... y compris de la part de personne que vous connaissiez?". Le chiffre final inclut donc ceux que la personne connaît plus ceux qu'elle ne connaît pas!


    Comment faire monter les chiffres...

  • Si la chose peut vous rassurer, les féministes intégristes européennes ne possèdent pas le monopole de la connerie lorsqu'il est question de gonfler les chiffres aux stéroïdes. La manœuvre s'avère fort lucrative. De plus, personne n'ose s'élever contre la vertu...

    Voir Petite histoire d'un gros mensonge pour découvrir la version Québécoise du phénomène

    http://bisbille101.blogspot.com/2007/09/petite-histoire-dun-gros-mensonge.html#links

  • Cela dit, Hermil, et pour faire la part des choses, il y a aussi des mecs qui sont graves... : http://www.frontmacho.over-blog.com/.

    J'ai reçu ce lien il y a 2 jours, et je trouve cela inacceptable. En tant qu'homme je ne saurais cautionner une connerie pareille

  • "- Il (elle) fait pression sur vous en vous culpabilisant
    -(...)
    - Il (elle) conduit la voiture brutalement"

    Et ces timbrés ont oublié : Il (elle) affame le canari, le poisson rouge, le chien, le chat, le hamster, la tortue, le perroquet, le cochon d'inde, le boa, la tarentule, le putois, la vache, le cochon*

    Rayez la ou les mentions inutiles.

  • "En tant qu'homme je ne saurais cautionner une connerie pareille"

    C'est le coup de gueule sans suite, d'un type qui a momentanément pété les plombs... Et qui n'a aucun talent...

  • Le questionnaire d'Amnesty est hallucinant. Et ne m'étonne guère de la part de cette ONG dont j'ai pu en d'autres occasions constater les partis-pris et les manipulations.
    Si on le met au féminin, quel homme marié peut prétendre ne pas avoir été victime d'au moins une de ces "violences" de la part de son épouse, même la plus aimante?
    Le problème est justement d'appeler ce genre d'incidents "violences". C'est du très grand délire, et cela explique que l'on puisse trouver 48% de victimes...
    Je suis et reste féministe, mais il faut savoir raison garder.

  • @ Scipion: C'est pour dire qu'il y a aussi des types qui dérapent.

    @ Philippe: Et ce n'est qu'une portion du questionnaire d'Amnesty. Il y a 2 ans, Amnesty Belgique parlait sur son site de 60% de femmes battues! Et amnesty a influencé le Conseil de l'Europe, etc. Donc c'est loin d'être anodin cette question de la violence conjugale. Mais autre chose me tarabuste Philippe: vous vous dites féministe? Mais n'est-ce pas aux femmes de l'être? Moi je ne demanderais pas à une femme d'être hoministe ou quoi que ce soit... Mais bon, c'est vrai qu'on peut se soutenir mutuellement, et je connais beaucoup de femmes qui me soutiennent, comme je les soutiens aussi.

  • Bonjour,
    Voici un sujet bien difficile, la violence est effectivement aussi bien pour les femmes que pour les hommes. La société à toujours tendance à avoir de la compassion pour la femme, l’homme est trop souvent bafoué. Il ne faut pas oublier que nous les femmes, nous sommes manipulatrices et par notre statut de faiblesse nous arrivons à tirer la couverture pour nous, plus facilement qu’un homme.
    La femme est souvent victime de situation de violence mais, il y a bien des hommes qui se retrouvent dépouillés et sans aucun soutien parce qu’ils sont des hommes.

    L’égalité dans les divorces me fait rire, on a instauré l’égalité des sexes mais, elle n’est pas respectée par les vieux renards de juges.

    J’ai été moi-même témoin par la mauvaise foi d’une femme et de la compassion et le soutien que cette femme a eu gratuitement par un organiste religieux, alors qu’elle avait 70'000 fr de fortune. L’homme lui n’a eu que méprise et culpabilité.

    C’est une histoire qui s’est passée à Genève, un homme honnête loyal et qui n’avait qu’une chose en tête nourrir sa petite famille, la femme et l’enfant, il était prêt à tout pour arriver à donner tout le confort à sa petite famille.
    En effet, à la naissance de leur petite fille, la femme a arrêté de travailler pour s’occuper de la petite, normal et légitime jusque là !
    La femme manipulatrice à commencer par sortir toutes les nuits en laissant la petite à son père qui résolvait les problèmes informatique pour son travail du lendemain.
    Par la suite, Elle dénigrait son mari, elle racontait aux amis et la famille que sont mari est devenu indifférent, absent de la vie du couple. Jusque là tout le monde a eu de la compassion pour cette pauvre femme.
    Les mois passent et tout à coup nous avons vu l’homme se dégrader maigrir de 17 kg en 1 mois, impressionnant et incroyable à la foi. L’entourage commençait vraiment à se poser des questions. Les mois qui ont suivis, nous avons vu cet homme avec les bras déchiquetés comme attaqué par un chat enragé.
    Nous avons posé des questions à ce pauvre homme qui a enfin avoué que son couple n’allait plus que sa femme le trompait depuis le début du mariage et qu’il vient de le découvrir grâce à une amie qui lui a laissé sous entendre quelque chose.
    Il a piégé la maison avec caméra et son qui arrivait sur son ordinateur au travail afin d’en avoir le cœur net.
    Effectivement, à 11 heure, cette femme prenait le téléphone et appelait son mari pour lui dire, chéri, j’ai la petit qui n’est pas bien ne rentre pas manger car je n’aurai pas le temps pour le déjeuner ! Et voici que le mari toujours devant son écran voit arriver l’amant et ami de la femme avant le mariage et devenu ami du couple.
    Le premier jour le mari a cru à une coïncidence, les jours suivants n’étaient plus une pure coïncidence mais bien une réalité avec toutes les preuves à l’appui. Le mari non violent et voulant sauver son couple a simplement donné un ultimatum à sa femme d’arrêter ses agissements.
    Là, la manipulatrice s’est réveillée, elle lui a simplement rétorque qu’elle voulait l’amant et lui pour subvenir à ses besoins financier et amoureux.
    Le pauvre mari s’est réfugié au bistro pendant une année de 19h à 22h30. Heureusement cet homme bien dans tous les sens n’est jamais tombé dans l’alcoolisme, il buvait que des cafés et de l’eau. Au bout de 18 mois, il a quitté le domicile en laissant derrière lui sa fille chérie pour qui, il avait supporté toutes les humiliations. La manipulatrice avait tout prévu, le mari a reçu un ordre de quitter le domicile conjugal alors qu’il n’y était plus. Depuis ce jour tout s’est enchainé l’homme a tout perdu, son travail, son logement, ses amis les moins intelligents bien entendu, et, condamné à lui verser 3200 fr par mois pendant 2 ans puisqu’elle refusait le divorce.
    La moralité de cette histoire le mari a disparu sans laisser de trace, la petite fille se retrouve sans papa et tout le monde est malheureux. Si seulement la justice n’avait pas soutenu la femme dans son délire, la petite fille aurait toujours son papa qu’elle aimait très fort. Le pire dans l’histoire c’est que cette petite fille n’a plus de contacte avec ses grands-parents paternels et maternelles, plus personne ne peut ou ne veut avoir un contact avec une femme manipulatrice qui pourrait un jour les conduire en justice.

    La justice a tout brisée entre les êtres, la confiance et l’amour.
    Depuis cette histoire qui n’est pas la seule d’un homme anéanti, je ne crois plus en la justice et à l’égalité. Je crois que le monde appartient aux menteurs et aux tordus.

    Les statistiques sont bien entendu faussées, je ne pense pas qu’il y a plus de femmes victimes que d’hommes, il y a que des femmes et des hommes malheureux par la connerie humaine et par les mauvais jugements.

  • Féministe pour moi, John, cela signifie que les femmes doivent avoir les mêmes droits que nous. Pas moins... Ni davantage, of course.
    Ce n'est certainement pas le seul combat que j'estime juste que je suis prêt à mener, même s'il n'st pas le mien au départ.
    L'harmonie est dans l'intérêt de tous. Et je préfère vivre avec une femme indépendante, sûre d'elle et autonome qui va m'aimer pour moi, plutôt qu'avec une soumise, prisonnière de mes revenus ou des chaînes que je lui mettrais... Rien ne vaut l'amour d'une femme aimante qui se donne toute entière, pas par nécessité, mais par choix. Ou plutôt par goût.
    Et réciproquement, j'imagine, pour une femme. C'est pour cela aussi je crois, qu'un certain nombre de couples capotent aujourd'hui, parce que l'homme se laisse enfermer dans une routine confortable et qu'il reste au foyer par commodité.
    La femme a besoin de se sentir aimée pour elle-même, pas par convention. L'homme de même. Evidemment, ceux et celles qui y parviennent encore après 7 ans de mariage sont rarissimes. A chacun d'inventer les stratagèmes qui permettront de raviver la flamme.

  • Je partage votre vision de la relation de couple. Par chance je ne me suis jamais enfermé dans la routine. Mais être choisi pour soi-même, tant l'un que l'autre, me paraît être la juste manière d'être ensemble dans le couple.

  • Je tiens juste à remercier Philippe Souaille pour son post... voilà ma vision du féminisme... tout comme dans les religions, pour moi les femmes qui beuglent dans la rue en invectivant les hommes et en cherchant à s'imposer plus qu'eux ont tout faux et font partie d'un extrêmisme ridicule... de mon côté du moins (et pour les modérées...) on recherche juste une égalité... mais peut-être qu'à l'époque ces mêmes femmes qui beuglent maintenant le faisaient pour avoir le droit de vote et on en parlait avec tout autant d'irrespect que maintenant... peut-être est-ce les mêmes qui vont nous donner le droit de bénéficier enfin d'un salaire égal pour un trvail égal :)

    Autre point important... le post de M. Souaille nous rappelle que les hommes peuvent également être "féministes" :)

    Bonne soirée et bon week-end

  • Boo, nous sommes les trois d'accord sur la manière dont nous désirons être en relation, cool. Par contre - mais c'est un détail sémantique - je ne me déclare pas féministe. Pour autant je soutiens aussi les femmes, je marche avec elles. (Hum... mais dans la main, si possible (:o)...) Bon w-e à vous.

  • Je soutiens le point de vue de Philippe Souaille, à fond. Je me sens et je suis profondèment féministe, pour exactement les mêmes raisons que lui. Ayant vécu en Afrique récemment, j'ai du expliquer à une très jeune dame très jolie que la relation vieux mâle puissant - jeune et jolie qui demande protection ne plaît pas à tout le monde. Cela peut faire fantasmer certains, mais bonjour la réalité...
    Je me sens féministe parce que j'attends des femmes une relation basée sur l'égalité. Et je passe pour un sale macho parce que je ne veux pas de la prise du pouvoir par les femmes...

  • Bonjour à tous, les féministes c’est une chose, être féministe c’est encore autre chose, à mon avis le premier est une vue politique, le deuxième est une vision personnelle. Personnellement, je suis féministe mais je ne dépends pas d’un groupe de féministes. Une femme doit être égale à l’homme sans aucune restriction si non ça ne changera jamais. Le fait d’être plus faible corporellement ne justifie pas une faiblesse. Un homme de petite corpulence, on ne dit pas de lui qu’il est plus faible. A mon avis, il faut que les femmes arrêtent de minauder et de se porter comme victime. Personnellement, je suis mariée depuis 36 ans et nous sommes sans histoire. Nous avons toujours eu notre liberté de faire et de décider chacun de son coté et sans l’accord de l’autre. Nous sommes au courant tous les deux de ce que l’autre veut ou ne veut pas. Pendant un certain temps, je me suis occupée des enfants et de la maison, mon mari travaillait et n’avait pas d’autres soucis lorsqu’il arrivait à la maison, je n’ai jamais eu l’impression d’être à la charge ni plus faible que mon mari car il était normal une famille partage tout et sans condition. Par la suite, j’ai repris une activité et j’ai continué de m’occuper de la maison et des enfants ce qui était normal. L’égalité est une harmonie, cette harmonie on l’acquière lorsque tout le monde aura admis qu’une femme n’est pas plus faible ni plus fragile. Je me demande juste si se n’est pas le fait que la femme veut rester dans ce rôle qui peut être confortable. Pour ma part, je n’ai pas besoin d’un homme et je n’ai jamais eu besoin par commodité mais bien par amour. Mon mari préférait faire à manger et moi faire de la maisonnerie, c’est normal ! Je faisais de la plomberie et mon mari préférait de la peinture. C’est ça l’égalité et la liberté, nous n’avons jamais eu de rôle, les rôles appartiennent aux deux. Celui qui peut intervenir ne doit pas attendre l’avis ou la permission de l’autre. Maintenant, je n’ai plus 20 ans et rien n’a changé, nous entreprenons tout ensemble, nous sommes égaux et libres. Si seulement les jeunes gens pouvaient comprendre qu’il faut arrêter de faire endosser un rôle à la femme et un autre aux hommes tout irait mieux et il y aurait sûrement moins de divorce.
    Bravo Philippe Souaille, à mon avis, vous allez vous attirer des admiratrices. Vous representez l'homme d'aujourd'hui et vous méritez vraiment de trouver une femme à la hauteur.






    Philippe Souaille

  • La femme n' est pas égale à l' homme et elle ne le sera jamais.
    Seul une ignorante peut croire ca. Pathetique

  • Bonjour,
    J'ai pris du temps à répondre à ce post qui me touche et me concerne personnellement.
    J'ai été très surprise par certains commentaires au sujet du questionnaire mentionné par Hommelibre, et que certains ont l'air de considérer comme la routine de certaines relations.
    Je reprends ce questionnaire:

    - Il (elle) fait pression sur vous en vous culpabilisant
    - Il (elle) prend des décisions importantes sans vous consulter
    - Il (elle) vous tourne en ridicule devant d’autres personnes
    - Il (elle) ment
    - Il (elle) est excessivement jaloux
    - Il (elle) ne respecte pas ce qui a été décidé
    - Il (elle) n’assume pas sa part de responsabilité
    - Il (elle) vous reproche vos dépenses
    - Il (elle) arrive à l’improviste ou vous appelle sans cesse au téléphone
    - Il (elle) vous surveille
    - Il (elle) crie
    - Il (elle) conduit la voiture brutalement

    Vous trouvez cela normal? et le lot de tous les couples? ces choses rendent une vie de couple insupportable, voir dangereuse (pour ma part, mon ex a une fois démarrer pendant que je montais dans la voiture, et s'amusait à passer sans ralentir sur les dos d'âne alors que j'étais enceinte de 8-9 mois)

    Donc ceux qui trouvent ce questionnaire exagéré, et le lot de tous les couples, doivent avoir un problème de compréhension, ou un problème de comportement!

    Il y a des couples qui n'entrent JAMAIS dans cette logique! Quand on en vient à crier, c'est que la communication ne passe plus et que l'un essaie déjà de faire entendre "raison" (sa raison, bien sûr) à l'autre de manière violente.

    Mentir, cela dépend complètement du degré et du motif de mensonge, mais cela peut pourrir un couple pareillement, et si c'est répété, cela dénote un sacré trouble...

    Faire pression en culpabilisant, cela démolit l'autre au point qu'il ne peut plus réagir correctement, et s'imagine encore que si le conjoint violent (qui se décrit constamment comme "supérieur, normal" n'avait pas la grande bonté de t'accepter comme partenaire, tu ne serais plus rien et personne ne voudrait d'une personne aussi minable que toi.

    "Il ne respecte pas ce qui a été décidé" rend toute organisation de couple impossible. L'un fait ce qu'il veut, malgré ses dires, et l'autre assume le reste, les enfants, par sens de la responsabilité.

    Il aurait fallu ajouter "évite ou refuse toute discussion constructive" et minimise les problèmes, même très graves.

    Quand au mépris constant que certaines personnes ont pour leur partenaire, cela va jusqu'au déni de soins lors d'épisodes ayant pu mettre la vie en danger.

    Je sais, cela sent le vécu. Et c'est une sacré violence psychologique de vivre ça au quotidien.

    Hommelibre, s'il y a des hommes injustement accusés, à mon avis il y a bien plus d'hommes coupables qui ne seront jamais inquiétés. Mon ex ne sera jamais inquiété car les choses qui se passent la plupart dans l'intimité ne sont que paroles contre paroles...
    Pourtant les dégâts psychologiques peuvent être énormes.

    Et si les couples sont plus équilibrés aujourd'hui (le divorce aidant)dans nos sociétés, ailleurs, le chemin est très long jusqu'à l'égalité homme-femme...

    Dans la société, les femmes n'ont toujours pas un salaire égal à travail égal...
    les féministes ont encore du pain sur la planche...

    Déjà dans le monde musulman, donc une bonne partie du monde, l'homme est supposé frapper sa femme si elle ne lui obéit pas...

    Le chemin est encore long, très long, jusqu'à l'égalité, et même si cela ne justifie en aucun cas que l'on profite de cet état de fait comme le font certaines femmes (et hommes aussi d'ailleurs) pour mentir sur l'autre afin d'obtenir des avantages, on ne peut néanmoins utiliser ces phénomènes isolés, en faire des généralités, et en profiter pour dénigrer le combat des femmes pour l'égalité.

  • Luce, aucune des questions du questionnaire n'est anodine et chacune dénote à l'évidence un problème dans le couple. Ou dans le comportement intrinsèque de la personne. Mais ce que voulait souligner Hommelibre et que j'approuve entièrement, c'est que ce questionnaire est aussi valable pour les femmes que pour les hommes, ce qui n'était pas le cas dans l'enquête d'Amnesty.
    Or les hommes sont assez systématiquement désavantagé dans les procédures judiciaires, car ils sont présupposés plus violents et disposant de davantage de pouvoir que les femmes.
    C'est sans doute vrai pour la violence physique, encore qu'il y ait des exceptions, ou que certaines femmes fassent tout pour provoquer cette violence (je parle d'un cas dramatique de violences à répétions que j'ai connu de près en tant qu'observateur).
    C'est certainement faux pour les autres types de violence . Si l'on peut appeler cela violence, mais c'est bien le sens de la démarche d'Amnesty et des féministes en ce moment, de ratisser le plus large possible dans la dénonciation des rapports de domination.
    Domination qui, soit dit-en passant peuvent conduire certaines femmes au divorce si, pour x raisons, l'homme lui laisse un rôle dominant quelques mois. Parce qu'elles ont besoin d'aimer un vrai mec. Idéalement égal, mais en tout cas pas dominé.
    Au même titre que les femmes sont soumises à toutes sortes d'images sociales, bonnes ou mauvaises (mamans, putains, madones etc... ) les hommes ont les leurs. La notion de gentleman, par exemple, est un atout de séduction, mais elle peut aussi être utilisée contre l'homme par une femme habile pour le manipuler. Et si une femme prend une décision importante sans en parler à son homme, j'en connais peu qui vont demander le divorce. Elle a droit à son jardin secret...
    Même une femme apeurée sur le siège passager peut avoir une conduite saccadée, rapide ou dangereuse derrière le volant. Cela étant, un type qui passe exprès des dos d'ânes brutalement, avec une femme enceinte de 8 mois à côté de lui est un salopard, un goujat et un abruti. Surtout s'il le fait vraiment exprès.

  • @Philippe Souaille-
    Là où je suis d'accord avec Hommelibre, c'est de faire ce questionnaire pour les deux genres (il et elle)-
    -Là où je ne suis pas d'accord avec vous, c'est le stéréotype "parcequ'elles ont besoin d'aimer un vrai mec"...qu'entendez-vous par là? -Qu'un vrai mec est dominateur? -Que c'est la conception qu'en ont la majorité des femmes? -Que c'est ce qu'elles désirent? quel stéréotype!

    Je trouve que dans ces débats menés par Hommelibre,- qui je le comprends, semble parler de son vécu-, on nage néanmoins en noir et blanc, à l'emporte pièce, et dans le déni d'une certaine violence génétiquement masculine.
    -J'y ajouterai que je pense que la défense (ou l'attaque, j'en conviens) par la manigance est plus féminine.

    En tous les cas, peu objectif et constructif, ces litanies continuelles sur une sorte de conspiration féminine pour faire tomber les pauvres hommes innocents.

    A mon sens, cela ne fait pas avancer le débat, qui devrait être celui de la justice sans à priori du sexe de la victime-ou de l'accusé. Hors, là, on tombe dans des stéréotypes du genre "tout le monde ment", il faut se méfier de la parole des femmes. Cela ressemble plus à un réglement de compte qu'à une analyse objective.

    Bonne journée-Luce

  • Luce, j'ai parlé de certaines femmes, pas de toutes. Il y en a qui aiment bien materner. Et puis en théorie, il y en a qui aiment bien être égales. Mais entre la théorie et la pratique, les sentiments, les instincts (ce que vous appelez des stéréotypes), il y aune marge.
    Du coup, la plupart des femmes de ma connaissance préfèreront un mec sûr de lui à un looser. Au même titre que la plupart des hommes préfèreront une femme sexy à un déménageur. Et c'est normal.
    Des amis à moi ont divorcé entre autres parce que le mari gagnait nettement moins que son épouse, ce qui les perturbait tous les deux. Le mari s'est arrangé par galanterie pour ne recevoir aucune compensation et qu'il n'y ait pas de partage du 2ème pilier. Ni les juges (femmes), ni les avocats n'y ont trouvé à redire. La situation eut été inverse, d'abord, cela n'aurait perturbé personne et si un mari riche avait évité de partager, il serait passé pour un salopard...
    Il est facile de parler d'emporte-pièce, de noir et blanc, et je l'ai dit à Hommelibre, on sent souvent le poids de son affaire dans ses propos, mais là-dite affaire est tout de même très lourde.
    Vous-mêmes vous parlez de violence génétiquement masculine. Il est évident que les hommes sont généralement plus costauds et qu'ils ont davantage de testostérone. Sans compter l'éducation, qui n'est pas génétique. Mais il y a des hommes très doux et des femmes très dures. Des fortes femmes et des mecs mous. Ou simplement gentils. Et des garces méchantes. Cela ne doit pas faire oublier que la majorité des coups sont portés par des hommes sur des femmes plutôt que l'inverse, mais Hommelibre a raison de toujours rappeler qu'il existe aussi des exceptions nombreuses

  • Monsieur Souaille,-
    Je ne sais pas si un homme riche aurait passé pour un salopard si sa femme avait elle-même demandé de ne rien recevoir (dans mon cas, j'ai refusé une pension pour moi-même lors du divorce, alors que j'y avais droit. Ceci pour n'avoir rien à devoir à quelqu'un avec qui je préférais couper les ponts)-

    Une femme peut être gentille ET sexy, un homme peut être gentil sans être mou, et je ne crois pas que la plupart des femmes préfèrent les mecs costauds-machos. Juste des hommes qui assument leurs responsabilités au sein du couple, comme les femmes doivent le faire d'ailleurs.-

    La question de la violence vient souvent du fait de la volonté de "posséder l'autre", -d'avoir une domination sur son conjoint (n'oublions pas que l'homme a été considéré longtemps comme le chef de famille).

    Il y a des mères abusives (horreur, j'en connais) et des pères aussi. -Et si j'admets que la violence est partagée, -les chiffres même que cite Hommelibre montrent que la violence est 2 fois plus masculine que féminine. Comme vous le dites, la majorité des coups sont portés par des hommes et la gravité est plus grande du fait de leur force physique.-

    Mais pour ma part, dans mon couple, c'est la violence psychologique qui a dominé, et celle-là est beaucoup plus difficile à cerner, à décrire et à prouver.-

    Je crois qu'il n'y a que le concept d'égalité totale homme-femme qui fera avancer le débat d'une part.-et s'éloigner des stéréotypes. Veiller à juste titre que la justice soit impartiale aussi.
    - Mais d'essayer de faire croire que l'ensemble des femmes manipulent le débat pour profiter des pauvres hommes me semble tellement exagéré qu'il est difficile de soutenir pareille opinion.-

    Bon w-e!
    Luce

  • Mais Luce, vous déformez mes propos, avec vos propres clichés, alors que fondamentalement nous sommes d'accord, il me semble. Lorsque je parle d'une gêne de la femme (et peut-être aussi de l'homme qui entraîne une gêne de la femme etc...) lorsqu'elle se retrouve à devoir assumer le leadership dans un couple (ou pense devoir l'assumer) cela peut être baucoup plus subtil que d'avoir besoin d'un gros macho poilu.
    L'idéal étant qu'il n'y ait pas de leadership du tout, mais la vie n'est pas idéale, il peut y avoir du chômage, un accident, des évènements même extérieurs à la famille, toutes sortes de drames qui en enclenchent d'autres et affaiblissent davantage l'un des partenaires. L'autre va dès lors se montrer solidaire... Ou non.
    Il y a des femmes qui prétendent tout régenter mais qui ont besoin de sentir malgré tout cette épaule protectrice et de gros nounours placides qui sont des rocs. Il n'y a simplement pas de règles, il n'y a qu'une infinité de cas de figures.
    Personne ne dit que l'ensemble des femmes manipule le débat. Il y a des femmes, tendance féministes radicales et quelques hommes avec elles, qui pour différentes raisons, notamment financières - émettent des revendications excessives et manipulent les chiffres. Par exemple pour obtenir davantage de subventions, comme au Québec. Chiffres manipulés qui sont ensuite repris en Europe.
    Il y a aussi des préjugés dans la société qui ont la vie dure. Certains sont en défaveur des hommes. Par exemple en Suisse la garde des enfants. Ayant moi-même divorcé en France où j'ai obtenu la garde de mon fils, d'un commun accord avec sa mère (qui le voit tous les 15 jours et qui hier m'a remercié chaleureusement pour la manière dont je l'élevais), j'ai été très étonné de voir combien les gens, à Genève, étaient étonnés. Ils imaginaient pis que pendre sur la mère, ce qui n'a pas lieu d'être.
    Il y a des hommes qui élèvent leurs enfants et qui font cela très bien et des femmes qui ont simplement l'esprit ailleurs. Apparemment, cette éventualité ne vient à l'idée de personne dans les Tribunaux helvétiques. On m'a raconté le cas d'une juge qui insistait pour donner des droits de visite à une belle-mère... qui trois ans après, ne les a toujours pas honorés...
    La manière dont certaines femmes s'arrangent pour dérober complètement leurs enfants aux pères est un autre exemple. Il y a des pères qui s'en fichent et d'autres pour qui c'est un drame monstrueux. Mais la justice ne les traite pas équitablement. Toujours ces préjugés.
    Cela ne veut pas dire que les hommes ne sont pas aussi coupables. Généralement dans un couple, je crois qu'il y a des responsabilités des deux côtés. Que ça marche bien ou que ça dérape. Je crois surtout qu'au moment de la rupture chacun et chacune fait et dit des choses qui dépassent sa pensée rationnelle et qu'il le regrette. Ou que comme dans les films romantiques, certains enchaînements de circonstances sont si rapides que les gens réagissent sur de mauvaises données.
    Dans la plupart des cas, la rupture transforme l'amour en haine et en combat. C'est grand dommage. C'est pour cela que la justice s'en mêle, et elle ne peut malheureusement le faire qu'avec ses gros sabots.
    La violence psychologique peut être très destructrice. Mais j'ai tendance à penser que cette violence là doit être assez également répartie, et peut-être même majoritairement féminine. Car c'est l'arme dont elles disposent plus facilement que la force brute justement. Violence pure de certains mecs qui est juste inadmissible. Même lorsqu'ils subissent de la violence psychologique.
    J'ai un très bon copain qui a été ruiné par son divorce (condamné en France à une pension astronomique, non renégociable alors qu'il connaissait des revers de fortune)la juge ayant clairement voulu le punir d'avoir délaissé son épouse pour une nettement plus jeune. Sauf que la première était devenue alcoolique et proprement insupportable. Il ne l'avait quitté qu'à la xième rechute. Gentleman, et par respect pour leur fille, il n'en avait pas parlé au procès. Peut-être aurait-il du...

  • "La femme n' est pas égale à l' homme et elle ne le sera jamais.
    Seul une ignorante peut croire ca. Pathetique"

    Ca c'est bien vrai! La femme n'est pas égale à l'homme, je confirme.


    Elle est supérieure.

    Et c'est facile de le prouver.

  • Philippe Ssouaille, tout à fait d'accord avec votre analyse!-
    Merci et bonne soirée!

  • @ Luce: Merci pour votre participation au débat. Mes billets sur le sujet des relations hommes-femmes, et ma critique du féminisme radical, est certes en partie fondée sur mon expérience personnelle - ce qui me semble légitime. Mais je ne cherche pas à dépeindre un univers en noir et blanc. Le fait de démontrer que la violence conjugale est d'une part nettement moindre que les chiffres astronomiques entendus depuis des années, et qu'elle est bien plus réciproque que le cliché homme bourreau-femme victime le laisse entendre, a pour but justement de sortir de ce cliché et de tenter de voir les choses de façon plus objective.

    Quand vous écrivez: "Je trouve que dans ces débats menés par Hommelibre,- qui je le comprends, semble parler de son vécu-, on nage néanmoins en noir et blanc, à l'emporte pièce, et dans le déni d'une certaine violence génétiquement masculine.", vous alimentez ce cliché, ce clivage. En quoi la violence serait-elle génétiquement plus masculine? Les statistiques ne permettent pas de tirer une telle conclusion. Qu'en Suisse il y ait 2 femmes assassinées par leur conjoint pour un homme assassiné par sa conjointe n'est pas une preuve d'une génétique masculine à la violence.

    De plus, on voit dans les chiffres que je cite que le rapport dans la violence physique est d'environ 60-40, sans compter les hommes qui culturellement ne se voient jamais en victimes et ne dénonceront jamais par crainte de passer pour des mauviettes.

    Je dénonce le féminisme radical qui a biaisé les chiffres de la violence depuis des années, et qui en criminalisant les hommes à outrance a influencé les tribunaux et se fait largement subventionner. Il y a là une entreprise de guerre des sexes.

    Je constate régulièrement que quand je cite des chiffres plus réalistes sur la violence, je suis pris à partie - avec violence parfois - par les féministes radicales (je ne parle pas de vous qui ici argumentez et parlez de manière ouverte). Il semble insupportable pour le dogme féministe (je précise encore une fois: féministe radical, idéologique) que la femme puisse être violente. C'en est au point où je citais il y a quelques temps cette étude de genre qui déclarait que même la violence dans les couples lesbiens est assimilé à la violence comme masculine par nature et par définition.

    Je ne pense pas déconsidérer les femmes en parlant de leur violence, en tous cas je n'en ai pas l'intention. Mais en parler a pour objectif de rééquilibrer la vision que l'on a des deux genres, et par la suite de faire une analyse moins clivée des choses. Et comme depuis au moins 15 ans on parle de la violence comme étant quasi uniquement masculine, un biais s'est installé, et il faudra encore et encore rééquilibrer. J'en parlerai donc encore. J'admets que ma façon peut être polémiste, mais bon, je dis les choses haut et fort. Mais dans mes relations directes avec les femmes, je suis loin d'être aussi tranché!

    Je pense donc que la violence féminine doit être dévoilée, dans tous les domaines où l'on parle de celle des hommes: couple, pédophilie et inceste, maltraitance aux enfants, infanticides, fausses accusations.

    Je suis d'accord avec vous que dans la violence conjugale physique les femmes en subissent des lésions plus graves. Cela dit j'ai eu une fois une côte fissurée par une ex-compagne. Mais je l'avais aussi poussée à bout avec mes mots, et ma foi nous en avons rigolé par la suite. Pourtant une côte fissurée c'est plusieurs semaines de handicap!

    Concernant le questionnaire: en effet il y a des couples qui n'entrent pas dans ces critères, et c'est tant mieux. Mais ce que je veux dire est ceci: les disputes de couples sont souvent des ajustements. Elles sont loin d'avoir automatiquement la gravité d'une volonté de détruire l'autre. Tout dépend ensuite de la manière de revenir au calme. La surveillance de l'autre est très répandue chez des femmes que je connais: surveillance des sms, exigeance de savoir où l'autre était quand il rentre plus tard, recherche d'odeur de parfum sur ses vêtements, etc. C'est cela qui fait partie - qu'on le veuille ou non - du quotidien de bien des couples. Pour moi ce n'est pas de la violence psychologique, c'est l'expression d'une fragilité ou d'une insécurité. Personnellement je ne supporte pas cela, ma liberté est trop importante, même si je reconnais à ma partenaire le droit de se sentir en sécurité et d'avoir besoin de vérifier si notre contrat tient toujours.

    Tout est question d'intention et de gradation dans ces comportements.

    Je ne pense donc pas que la violence psychologique soit automatiquement une volonté de dominer l'autre. C'est bien plus souvent l'expression malhabile de cette insécurité. Et il faut savoir que malgré les stéréotypes sur l'homme fort, il a bien plus d'insécurités que l'on n'imagine. Mais je rencontre très peu de femmes qui acceptent que leur homme ait ses fragilités et ses insécurités. Je dénonce dans le questionnaire d'Amnesty la criminalisation automatique de comportement qui dans la majorité des cas sont plutôt bénins et ne sont pas une volonté de pouvoir sur l'autre.

    La grande majorité des hommes que je connais sont plutôt sympas en couples. Ils ont des défauts, ne sont jamais parfaits (hélas Mesdames, il faut accepter de faire avec leurs imperfections), mais ils ne sont ni violents qui abuseurs. Ils ne se reconnaissent pas dans les schémas des études de genres sur les hommes - études réalisées par des féministes professionnelles sur la base du schéma marxiste homme patron-femme prolétaire.

    De plus je suis issu d'une famille où les femmes sont dominantes depuis 4 générations. Au 19e siècle, une arrière grand-mère commerçante et indépendante à jeté son mari en lui disant: Ne reviens même pas à mon enterrement sinon je me lèverai de mon cercueil pour te chasser! Bref, tout sauf de pauvres femmes victimes et dominées! Le rôle de chef de famille était une forme de répartition qui n'a plus cours, mais elle n'était pas automatiquement signe de volonté de dominer les femmes. Il y a beaucoup à dire sur la supposée domination masculine multi-millénaire.

    Bon, je suis un peu long, mais je tenais à vous répondre correctement, et encore une fois j'apprécie que vous interveniez y compris en apportant la contradiction.


    @ sphinx: j'apprécie comment votre couple fonctionne, et j'y souscris entièrement!

  • "Il y a beaucoup à dire sur la supposée domination masculine multi-millénaire."

    Allons, allons, pas de révisionnisme quand même. Les anecdotes familiales ne remplacent pas le fait que les femmes ont été plus des servantes que des capitaines d'industries... Allez faire un tour dans n'importe quelle Migros et voyez le sexe des personnes assises aux caisses. Aucun homme avec une charge de famille n'accepterait de travailler 42h par semaine pour leur salaire...

  • A la une d'aujourd'hui chez Bluewin:

    25 femmes meurent chaque année de violence domestique
    La Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes se déroule ce mardi. En moyenne, 25 femmes meurent chaque année en Suisse de violence domestique, a rappelé à cette occasion la Conférence romande de l'égalité.


    Le symbole de la femme

    Chaque jour, des femmes sont victimes de violence physique, sexuelle et psychique dans le monde entier. La Suisse ne fait pas exception. L'an dernier, les services d'aide aux victimes ont prodigué 29'300 consultations. Dans plus de la moitié des cas, les victimes avaient un lien familial avec l'auteur des violences.

    Des progrès ont néanmoins été réalisés en Suisse ces dernières années. La violence domestique a par exemple cessé d'être considérée comme une affaire privée. Elle constitue une infraction punissable d'office. Et depuis juillet 2007, les tribunaux peuvent ordonner à la personne violente de quitter le logement commun afin de protéger la victime.

  • Bluewin a raison de parler de cela. Bluewin a tort de ne pas parler des hommes victimes. Dans les meurtres conjugaux 2/3 des victimes sont des femmes, 1/3 sont des hommes. Ce n'est pas rien, 1/3.

    Les chiffres des consultations sont présentés comme s'il ne s'agissait que de femmes. Or 26% des consultations sont faites par des hommes victimes de violence conjugale:

    - En 2007, sur 29’311 consultations, 15’543 supposaient une relation familiale auteur-victime, donc pouvant inclure la violence conjugale subie par les femmes.

    - On sait par ailleurs que 26% des consultants sont des hommes. Il reste 11’657 femmes, chiffre arrondi à 12’000.

    Voir mon billet: http://hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2008/10/07/chiffres-de-la-violence-conjugale-precisions-sur-le-delire-f.html

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    Donc c'est loin d'être anodin cette question de la violence conjugale.
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    Ce printemps, François Paychère en avait fait son fonds de commerce.
    On l'a échappé belle, nous les hommes.
    Dieu sait ce qu'il aurait pu nous pondre comme législation.
    Basée encore sur du mensonge institutionnalisé.

  • Manquez pas ça...


    LE SCANDALE DES FAUSSES STATISTIQUES

    DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES

    SOCIAUX DU QUÉBEC SUR LA VIOLENCE CONJUGALE

    http://lapresrupture.qc.ca/recherche.html

  • Les chiffres sont affligeant une femme sur 10 subit des violences conjugales, c'est énorme. A l'heure ou les femmes deviennent de plus en plus autonomes, j'espère que ce chiffre va pouvoir considérablement baisser car ce n'est absolument pas normal que des femmes subissent physiquement et/ou moralement les humeurs de leur conjoint. Sans oublier que souvent les enfants sont témoins de ces violences et se construisent avec ces valeurs.

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