Trois infos: une amusante, une moche, une grinçante. Et un clin d'oeil.

Crise et sexualité

Vendredi Le Matin relatait les résultats financiers de l’industrie de l’érotisme. Qui semble dopée par la crise. Sex toys, dessous sexy, salons de massages, films X: toute l’activité prend l’ascenseur.

“Laurence Dispaux, psychothérapeute FSP et sexologue à Morges, confirme: «Il n'y a rien d'étonnant à ce que la libido ne connaisse pas la crise. La sexualité permet d'évacuer la tension.» Ah, ça fait du bien de le lire. Les gens ne sont pas entièrement contaminés par la morosité ambiante. On sait que trop de stress perturbe ou ralentit la libido. On sait aussi maintenant que plus de sexe est une réponse au stress. Vive la crise!...


Adolescente menacée de viol par sms

Dans une école privée, une bataille de boules de neige se termine en injures et menaces de viol par des garçons de 13-14 ans. Putain, il leur passe quoi dans la tronche à ces mômes?! Ca va pas la tête? Ca me met assez la rage.

L’école a réagi fort, la police est intervenue, les garçons interrogés et mis devant la gravité de la chose. Bien, indispensable. Mais qu’est-ce qu’on lit en fin d’article:

«Un processus pédagogique a été initié avec ces élèves, pour les orienter sur un chemin de prise de conscience des actes commis, de réparation et d’excuses sincères envers la jeune fille», ajoute la direction. En revanche, une partie des garçons impliqués ne reverra plus les bancs de cette école. «Certaines familles, qui n’étaient pas en accord sur ce processus mis en place, ont préféré retirer leurs enfants de notre établissement.»

Des parents ont estimé qu’un processus d’excuses était inacceptable pour leurs garçons et les ont retirés? Craignaient-ils qu’ils soient humiliés publiquement? Trop marqués durablement par cela? Je n’en sais rien, il faut en effet voir de quelle manière les choses ont été faites. Mais la fille, elle, a été humiliée et menacée. Des excuses sincères me semblent être une réparation logique, et elles n’auraient fait que grandir leurs auteurs.


Valérie Garbani: suite et fin

Elle a recommencé. Intolérance au mélange alcool-médicaments, dit-elle. Soit, mais personne ne l’obligeait à le faire ce mélange. Et de là à sortir des injures racistes, casser du matériel, faire de l’abus de pouvoir, baffer un policier... Si son compagnon l’avait vraiment giflée comme elle l’affirmait, ils se valent. C’est un aspect souvent passé sous silence dans la violence domestique: la co-valence, les deux partenaires en sont co-responsables. Mais bon, à voir son comportement, elle n’a rien d’une pôvre victime.

Elle a démissionné. Mais la voici à jouer la victime: “Ma situation est celle d’une femme célibataire aimant la vie, je n’ai pas de cocon familial où cacher mes problèmes”. Imaginez un homme célibataire disant la même chose, il ferait doucement rire. Et puis si tous les célibataires femmes et hommes pétaient pas qu’un plomb, mais tout leur réseau électrique, cela ferait un sacré court-circuit. Mieux que le feu d’artifice des Fêtes: le lâchage des célibataires! Mais c'est quand-même dommage de gâcher sa carrière de cette manière.

Un détail encore: Maria Roth-Bernasconi, vous savez, celle qui est assez dérangée par l’autorité parentale conjointe, avait il y a un an porté Valérie Garbani comme une icône des femmes battues. Bon, là ça ne le fait plus vraiment. Mais elle trouve encore le moyen de la victimiser: “La charge de politicienne est lourde”. Fichtre, on devrait faire une soirée célibataires-politiciens: là ça foutrait complètement le feu à la rade!


Une femme, une pipe, un pull

Trouvé cette pub amusante (je crois qu’elle a déjà été mentionnée ailleurs). Fallait oser! Vous pouvez agrandir l’image. Mais pour ceux qui n’ont pas leurs lunettes: la pipe est dans sa main, et la pub est pour le pull!

Détournement d’images malicieux: la famille, le couple et l’enfant, tout cela posé, calme, dans un environnement Ikéa. Famille classique. Sauf que... le titre est suggestif à première lecture, la femme est nue, l’homme aussi sauf son pull. Et un enfant nu aussi.

Pas si classique la famille! J’aime ce choc des mots, des images et de l’ambiance bon enfant globale. Digne d’un peintre surréaliste.