J’y pensais depuis deux semaines, j’essayais de construire un billet assez théorique avec des références, des suppositions: l’humain est-il fidèle ou non? Il y a des exemples d’espèces animales fidèles, d’autres infidèles. Il y a des humains fidèles, d’autres non. J’avançais dans ce sens mais j’étais dans l’impasse. Je trouvais ma tentative assez difficile à étayer sans laisser une montagne d’arguments et de contre-arguments de côté. Alors j’ai changé de point de départ: je vais simplement parler de mon expérience et de ma vision de la fidélité.
Quand j’étais adolescent, être amoureux d’une fille me faisait les aimer toutes. Je ne veux pas dire que je les voulais toutes, mais l’état amoureux m’ouvrait à plus d’échanges et de fun avec d’autres filles. Ce n’était pas simple à gérer.
Plus tard, la fidélité était un questionnement. Quand on commence une relation ou que l’on se met en couple, dans la plupart des cas la fidélité va de soi. Mais pour moi peu de choses vont de soi, j’ai besoin d’en comprendre le fondement. De plus aimer n’est pas seulement un sentiment, c’est aussi un choix d’être avec quelqu’un plutôt qu’avec quelqu’un d’autre. Donc cela devait se discuter ensemble, en tentant de comprendre le pourquoi de la fidélité.
Fidélité sans doute moins facile à tenir à une époque où les relations hommes-femmes se sont libérées de certains carcans, où les sollicitations sont plus fréquentes, l’ouverture plus facile, boostée par le grand besoin de liberté qui a marqué la seconde moitié du 20e siècle.
Un jour, avec ma compagne, j’ai compris le sens que pouvait avoir la fidélité pour moi. J’avais une fois fait un écart. Je l’ai caché un certain temps, puis un jour une exigence de vérité m’a fait le lui dire. Sa blessure a été très profonde, j’avais touché quelque chose de très fragile en elle. Elle n’a jamais vraiment guéri de cette blessure, même si elle m’a avoué plus tard avoir aussi fait une fois un écart.
La blessure infligée me touche, bien sûr. Mais ce qui m’a dérangé également avec elle, avec qui je cherchais une transparence, était de devenir opaque, de me priver d’une part de ma liberté (puisque que cachais) et de la priver d’un bout de moi. J’ai compris avec elle que la fidélité c’est mettre les deux énergies dans la même direction. Tromper est une dissociation de l’énergie du couple. C’est du moins ma vision. Depuis lors j’accepte la fidélité sans plus me poser trop de questions car je lui ai trouvé un fondement personnel.
Alors, chacun son choix de vie. On peut tromper et s’arranger avec. Ou bien tenter une liberté à deux, assumée, partagée. Cela suppose un gros travail sur soi et beaucoup de complicité pour le vivre sereinement. Et de savoir ce qui se passe quand on fait des enfants (en particulier être certain de qui est l’enfant).
Pour moi il importe de pouvoir être clair face à l’autre, de pouvoir la regarder dans les yeux sans ombre à l’intérieur de moi. C’est une condition pour être bien et aller plus loin en couple.
Ils sont fidèles: à eux-mêmes, à l'autre...
Commentaires
Vaste question que la notion de fidélité. Au risque de paraître immoral, pour ma part, je dissocie la fidélité sentimentale de la fidélité charnelle.
Si l'on s'appuie sur le fait qu'aujourd'hui, l'espérance de vie moyenne en Europe est de 70/80 ans, l'être humain s'achemine vers une vie sentimentale d'environ 50 ou 60 ans. Ce qui pose une question de fond: quand bien même on aurait décidé de vouloir aimer qu'une seule personne durant tant d'années, est-il possible de résister à la tentation d'un écart voluptueux quand il se présente?
Et si tel n'est pas le cas, est-il nécessaire d'en parler à son conjoint?
En tous les cas, la notion de temps est fondamentale pour cette question.
Jacques Brel en parle magnifiquement dans sa chanson des vieux amants...
Moi, je sais tous tes sortilèges
Tu sais tous mes envoûtements
Tu m'as gardé de pièges en pièges
Je t'ai perdue de temps en temps
Bien sûr tu pris quelques amants
Il fallait bien passer le temps
Il faut bien que le corps exulte
Finalement, finalement
Il nous fallut bien du talent
Pour être vieux sans être adultes
J'ajouterais encore que mon expérience personnelle m'a démontré qu'il n'y a aucun avantage à tirer d'un aveu d'infidélité, si ce n'est le soulagement de sa propre conscience. Pour le reste, ce n'est que déception et souffrance pour l'autre. Et rupture de confiance irréversible.
@ un passant:
Je comprends bien, je l'ai constaté aussi. Mais c'était un besoin d'honnêteté à son égard, de clarté. Mais il en est résulté plus de souffrance que de lumière. Cela pose question. mais aurais-je pu vivre l'air de rien en gardant ce secret? Pas certain.
C'est la rançon de l'infidélité. Ce secret doit le demeurer, quel que soit son poids.
Pour ma part, je ne voudrais pas de cette "honnêteté" (si c'en est une) de la part de celle que j'aime. Si elle m'a trompé charnellement (et non sentimentalement), qu'elle assume son acte en m'épargnant la connaissance de son existence, surtout si elle est sans lendemain.
Bien sûr que la fidélité est réaliste. Mais je crois que l’on ne devient pas fidèle parce qu’on le veut mais parce que cela fait partie de notre caractère.
La notion même de fidélité varie, selon que l’on est un homme ou une femme. Pour preuve, Un passant dissocie le sentiment et la chair. En tant que femme je n’y souscris pas, s’envoyer en l’air juste pour le fun … bin non, il faut qu’il y ait des sentiments pour p-e s’abandonner à d’autres bras, et trahir ! (enfin c’est ce que je crois de ce que pensent la majorité des femmes !).
Et même cela, ça dépend de pleins de facteurs inhérents à la personne, son parcours de vie, son âge, une lassitude, des envies (nouvelles ou refoulées). Mais ce qu’il faut se demander, avant de «passer à l’acte », c’est : sera-t-on capable de faire comme si de rien n’était ? Ou sommes-nous prêts à en payer le prix ?
Si une infidélité est faite, de la part d’une femme, je crois que c’est plus un moyen pour mettre un terme à la relation existante que pour mettre du piment dans son lit. A moins que le conjoint ne nous fasse bénéficier d’un train de vie auquel nous ne voulons pas renoncer … mais là c’est une autre histoire
Perso, jusqu’à présent je n’ai pas eu ce genre de dilemme, mais si jamais cela devait m’arriver …. il faudrait que le Monsieur possède des qualités hors pair car la barre est placée très haut !
@Hommelibre, Vous qui l’avez expérimenté, le jeu en valait-il la chandelle ? Ou avec le recul, si vous auriez su, auriez-vous renoncé à cette aventure ou vous seriez-vous tu vis-à-vis de votre compagne ?
(o_~)
@ Loredana:
Non, le jeu ne valait pas la chandelle. C'était plus comme une remontée d'adolescence tardive. Avec le recul j'aurais renoncé. Il n'y avait dans cette attraction rien d'indispensable, rien d'impérieux, et je dis cela sans dévaloriser celle avec qui cela s'est passé, je dis la chose de mon côté. Du sien, rêvait-elle d'autre chose? Elle savait que j'étais en couple, elle ne pouvait attendre autre chose de moi.
"Cela pose question. mais aurais-je pu vivre l'air de rien en gardant ce secret? Pas certain."
D'accord avec le passant. Si quelqu'un n'est pas capable d'assumer son acte, qu'il s'abstienne. Maintenant reprocher un écart à l'autre tout en en ayant fait un soi-même, c'est aussi une manière de ne pas assumer.
@ Olivier: j'en suis arrivé aussi à cette conclusion: "Si quelqu'un n'est pas capable d'assumer son acte, qu'il s'abstienne".
Pour le reste, c'est la complexité humaine.
@Hommelibre,
Seriez-vous en train de dire que c'est la femme qui aurait du renoncer, à vous séduire, en sachant que vous, vous étiez en couple ?
Drôle de façon de se déculpabiliser !
(o_o)
@ Loredana
Où avez-vous perçu du "fun" dans ce que j'ai écrit?
@ un passant: petite précision. Votre choix de dissocier le charnel et le sentimental vous appartient, ici il n'y a pas à vous juger immoral. Ici on partage son expérience, on ne fait pas de sermon. Donc pour ma part, je peux ne pas être d'accord avec vous sur cette question, mais je ne vous juge pas.
@ Loredana:
Non, je ne dis pas cela. J'assume ma part. Je veux simplement dire que j'espère pour elle qu'elle n'attendait pas autre chose car il ne pouvait y avoir autre chose.
Bonsoir,
Je ne sais pas si vous avez raison hommelibre mais votre conception, que j'apprécie beaucoup, se rapproche beaucoup de la mienne en bien mieux pensé. La fidélité serait un effort pour être en harmonie plus qu'un acte naturel.
@un passant,
Un écart uniquement charnel et voluptueux, cela s'apparente pour moi à quelque chose de plutôt amusant, fun, pas vous ? C'est en tout cas comme cela que je le ressens.
(o_o)
@Hommelibre,
Si vous vous avez été clair, dès le début, elle ne devait pas s'attendre à autre chose, ou bien ?
(o_~)
"Je ne t'ai pas trompée, ma Chérie, j'ai montré à une amie danseuse comment faire le grand écart !"
:o)
@ Loredana:
Non, je n'ai rien laissé entendre, planer, ni rien démonté ou dénigré de la relation dans laquelle j'étais, qui était importante.
@ Hassan:
Je ne me vois pas comme infidèle par nature, mais c'est vrai que pour moi la notion de choix est importante. Mais comme le dit Loredana, il y a des personnes naturellement fidèle. Ma meilleure amie est ainsi.
@ Blondesen:
Je reconnais le grand amateur d'art...
(-_o)
@ Loredana
Le charnel et le voluptueux n'ont rien de fun. Ça peut être une rencontre intense et vertigineuse, par
sa brieveté et son aspect clandestin. Encore faut-il être au clair sur le caractère exceptionnel de l'événement, entre personnes responsables et consentantes.
Au risque de me faire incendier, j'avance ici l'une de mes théories qui distinguent l'homme de la femme. Théorie qui ne demande qu'à être infirmée par des personnes averties:
Pour l'homme, le sexe est une fin, pour la femme, c'est un moyen.
Je m'explique. L'homme, de par sa constitution morphologique, prend toujours son plaisir dans l'acte sexuel. Plus ou moins bien, certes, mais plaisir tout de même. Il en va tout autrement pour la femme. Ainsi, la femme (connaissant l'homme), utilise le sexe pour parvenir à ses fins. D'abord pour trouver son homme, ensuite pour le garder, et enfin pour enfanter.
Par ailleurs, après l'enfantement, il n'est pas rare de voir la femme se détourner de l'homme qui lui a donné sa progéniture...
@Blondesen,
Et je suis convaincue qu'elle vous à cru !!
(o_~)
Hommelibre,
Importante ? Conception masculine de ce qui est important !
Je ne lui attribue pas la même valeur à ce mot !
(`_`)
@ Un Passant
Ne vous est-il donc jamais arrivé d'être avec une femme qui prenait du plaisir physhique à l'acte sexuel? Je n'ai pas le temps pour étayer plus la chose ce soir, mais je trouve votre vision bien déprimante, pour les femmes comme pour ceux qui ont ces rapports avec elles entre nous soit dit. S'ils doivent considérer que Mme n'écarte les jambes que pour parvenir à des buts de possession, ils doivent se sentir bien seuls dans leur lit. Autant acheter un poisson chinois ;-)
D'une manière générale la question de la fidélité se règle chez moi par le bon vieux précepte du "ne pas faire à l'autre ce que l'on ne supporterait pas que l'on nous fasse", pas forcément très recherché philosophiquement, mais qui a le mérite de replacer les choses et de se fixer des limites une fois pour toute.
@Un passant,
Pour un homme, il me semble que .. oui. Vu votre post suivant !!
Par contre, en ce qui concerne la femme. Soit vous êtes tombé que sur des femmes vénales, soit vous faites une généralité qui ne concerne que certaines femmes et en tout cas pas moi.
(o_o)
La question posée est: la fidélité est-elle réaliste ou pas? Je comprends cette question comme: est-il réaliste de penser que la fidélité est possible, ou comme: est-il réaliste de penser que la fidélité est souhaitable.
Admettons que chacun puisse décider, et on bute sur la première pierre d'achoppement: la fidélité ou l'infidélité concerne forcément une relation entre deux personnes. Une approche totalement subjective et individuelle de la question est donc tout simplement impossible.
La réalité corrobore la logique: on peut dire ce que l'on veut, on peut éviter comme la peste toute tentative de "morale", mais en dépit de tous les efforts de "libération", la fidélité est une règle que se fixe l'immense majorité des couples (en tout cas au début).
La question centrale est dès lors celle-ci: faut-il abolir les règles que l'on n'arrive pas à respecter? une règle si couramment bafouée est-elle nécessairement mauvaise?
Je pense qu'il faut apprendre à vivre avec ses erreurs, et se garder de croire qu'il suffit de rejeter formellement une règle pour s'en libérer. On est beaucoup mieux et beaucoup plus libre de commettre une erreur et de l'appeler par son nom que de faire semblant qu'une règle ne nous touche pas.
A mon sens, la fidélité est un idéal magnifique, qu'il ne faut jamais perdre de vue et vers lequel il faut toujours tendre, malgré les difficultés, et même malgré les éventuels échecs.
L'hypocrisie, ce n'est pas de commettre des erreurs et de les appeler par leur nom. L'hypocrisie, c'est d'abandonner une règle sous prétexte qu'on ne parvient pas à la respecter.
@ Audrey
Rien de déprimant dans l'acte sexuel, en tous cas dans ma façon de le vivre. Personne n'écarte les jambes, et personne ne dresse son vit: tout est affaire de désir mutuel. Mais avec ou sans poisson chinois, la solitude est parfois au rendez-vous. Cela n'entâche en rien la rencontre charnelle, fut-elle éphémère ou éternelle.
@ Loredana:
Je ne comprends pas ce que vous voulez dire à propos du mot "important".
@ Audrey:
Dites moi, pendant que personne ne nous écoute: ils ont quoi de spécial les poissons chinois?...
D'accord avec vous sur le principe que vous énoncez. Simple, clair, concrêt, ne laisse pas de place à l'interprétation. Ca reste toujours valable, on n'a pas vraiment fait mieux.
@ Un passant:
Il est vrai que l'homme atteint le plaisir plus vite que la femme, mais c'est tellement bon et beau de le prendre ensemble que je trouve motivant de tout faire pour. Même si parfois c'est bien aussi que la femme puisse accueillir l'homme dans son empressement. Mais pas trop souvent...
@ Lors Acton:
En effet, dans mon idée les deux formulations étaient présentes: souhaitable ou possible.
Rien à ajouter pour le moment à la suite de votre comm, vous avez bien posé les choses pour moi.
Hommelibre,
Vous dites : "Non, je n'ai rien laissé entendre, planer, ni rien démonté ou dénigré de la relation dans laquelle j'étais, qui était importante."
Si la relation que vous viviez, était importante à vos yeux, pourquoi cet "égarement" ? J'ai de la peine à comprendre ... d'où la différence que je donne à ce mot par rapport à vous.
(o_o)
Et ou donc commence l'infidélité ?
Un homme, cela se masturbe, ou si non cela ment.
Penser à une connaissance féminine en se masturbant, c'est juste un phantasme ou c'est déjà de l'infidélité ?
Le faire avec un porno, c'est quoi ?
Si ma femme fait la meilleure cuisine du monde, cela ne m'empêche pas de manger au restaurant à l'occasion.
Quoiqu'il en soit, chacun à sa morale à ce sujet. La morale, en toutes choses et plus particulièrement concernant la sexualité, c'est un acquis et non pas inné. Un acquis fortement influencé par la religion, la société, et susceptible de changer selon les temps.
L'inné, pour n'importe quel être vivant, est de chercher à se reproduire. La nature met de fortes incitations à forniquer en chaque mammifère, par divers moyens. L'humain est certainement le seul qui ait un cerveau suffisamment ennuyeux pour décider, dans certains cas, de mettre des principes intellectuels avant ses instincts. C'est un bien et un mal nécessaire...
Loredana, ok je comprends. J'avais des choses à apprendre sur le couple et ce qu'il signifie comme choix de vie et comme comportement envers l'autre. L'écart un résidu du passé. J'avais déjà vécu en couple mais sans savoir ce que c'était vraiment, et pas avec cette personne-là...
Ce serait un peu long et trop personnel pour développer davantage. J'espère que vous pouvez vous en contenter.
|°Ω°|
Une femme qui pratique la fellation pour faire plaisir, il y en à, mais quand une femme pratique la fellation pour vous et POUR ELLE, parcequ'elle aime vraiment ça... la première fois c'est boulversant et elles sont pas légion.
@ perchette:
"La boîte à Musique de Jean-François Zygel" commence sur France 2. Même pour ce que vous décrivez, je ne manquerais pas cette très belle émission, une des meilleures actuellement. Mais je suis d'accord avec vous!
(≈√©)
Je ne demande pas de développement plus personnel, Hommelibre. J'ai juste précisez la différence que chacun de nous donne à un mot.
Je me contente, généralement, de ce que l'on me donne, et si cela ne me convient pas ... bin je le fais savoir, mais sans grande diplomatie !
Mais bon, je suis pas parfaite, je le sais, et je fais avec.
Cordialement
(o_~)
@perchette,
"la première fois c'est boulversant et elles sont pas légion" ??? Bouleversant pour qui ? Vous ? Elles ?
Et "elles ne sont pas légion" ? Ah bon qu'est-ce qui vous fait dire cela ? Vous les avez toutes essayées ??? Tsss, Tsss....
(=_=)
Je zappe tout de suite (j'adore) merci Hommelibre!
@ HL
Une femme qui n'est pas au clair sur les tenants et aboutissants de son rapport sexuel ne prendra pas de plaisir. Dans ces instants-là, atteindre le plaisir conjugué relève d l'exploit.
Et en plus il y a Mathilda May que j'aime beaucoup. Vivaldi expliqué et joué comme ça c'est éblouissant.
@un passant,
Pourriez-vous expliciter ce que vous entendez par "une femme qui n'est pas au clair sur les tenants et aboutissants de son rapport sexuel ne prendra pas de plaisir." ? Merci.
(o_o)
@ Loredana
Cf mes lignes précédentes. Le sexe est un moyen pour la femme et du moment qu'elle ne perçoit pas clairement l'objectif du rapport, elle ne prend pas de plaisir.
@Un passant,
Je ne me considère pas comme une personne avertie, mais vous vous connaissez très mal les femmes. A moins que vos expériences, ne vous incitent à les généraliser et à les mettre, toutes, dans le même panier !
(o_o)
Alors je n'ai rien compris. Toutes mes excuses.
@ un passant: ça me semble juste un peu théorique. Mais je vous dis ce que j'ai compris de vos propos. Bien des femmes semblent investir dans la sexualité un projet plus loin que le seul fun du moment ( Cela dépend encore des moments, des cas, des circonstances). Mais elles ne savent peut-être pas encore si l'homme avec qui elle ont cette relation sera celui avec lequel elles peuvent réaliser ce projet. Or elles auraient peut-être tendance, si l'on vous suit Loredana, à associer la sexualité avec les sentiments. Pour s'ouvrir entièrement elles ont besoin peut-être de sentiments, donc qui dit sentiment dit investissement relationnel à plus long terme. Au final elles s'ouvriraient quand elles sont certaines que leur projet peut se réaliser.
Est-ce cela? Je mets un gros bémol à tout cela car je parle pour les femmes sans en être une, et il faut être très prudent quand aux généralisations. Il y a tant de cas de figure...
Pffff....
@ Greg:
La jouissance ou l'orgasme peuvent être atteints avec des objets, il y a un effet d'excitation physiologique. Mais la relation à deux est infiniment plus riche qu'un objet, et la durée comme la confiance favorisent je crois (je reste prudent) l'ampleur et la complétude de la jouissance.
@un passant,
????? des excuses ... pourquoi ??? Parce que vous ne comprenez rien aux femmes ? Je ne crois pas que cela soit le cas. Simplement, si vous écoutez 10 ou 20 femmes sur ce sujet, bin vous aurez 10 ou 20 avis différents. Je n'ai fait que vous donnez l'avis d'une femme, moi ... parmi d'autres.
(o_~)
Oui Loredana une femme libérée c'est boulversant :-)c'est rassurant pour l'homme d'un coté on se sent moins responsable de vous mener à l'orgasme.
Quand vous vous transformez en déesse Kali, c'est franchement impressionnant, vos immenses capacités, l'intensité, la multiplicité de vos orgasmes.
C'est purement extraordinaire. De quoi remettre aussi en question notre rôle de "super bais.." dans tout ça... et oui ça aussi.
Oui, c'est assez rare, pourquoi ? (inconscient collectif,blocages,religion..?)
J'ai partagé beaucoup de tendresse d'amour de sexes avec des femmes géniales
mais rencontrer des supers "shakti" j'ai eu cette chance très peu de fois dans ma vie de célibataire...pour être sincère. Mais bon ma vie n'est pas finie et qui sait je ne désespère pas de vous rencontrez :-) PS excusez-moi pour le délai de ma réponse mais c'est Hommelibre qui m'a branché sur Beethoven et Vivaldi ahhhh c'est le pied aussi:-)
@ perchette:
Un régal cette émission, tout est bon. Francis Perrin a donné un grand moment avec les musiciens. Quel concentré de talent, de liberté! Magnifique.
@Perchette,
D'après vos écrits, j'en déduis que lorsque vous arriverez à l'âge adulte, vous n'aurez plus autant envie de me rencontrer !
(O_O)
p.s : que veut dire shakti ?
@Loredana
shakti (sous réserve) c'est dans la symbolique hindoue, pour moi le symbole de l'énergie sexuelle féminine, c'est aussi la femme de Shiva qu'on appelle aussi Kali. Pour en savoir plus, tapez tantra sur google, kama sutra, ou alors l'empereur jaune :-) Votre serviteur Loredana
@Hommelibre, génial, Francis Perrin, Mathilda May:-)Merci
@perchette,
J'ai jeté un oeil sur l'Ananga Ranga, mais je vais aller voir tantra. Merci.
(o_~)
Voici une définition que je viens de retrouver pour vous Loredana :-)
"Sakti, l'énergie divine de création, le principe féminin supérieur qui pénètre toutes choses. Elle a le pouvoir de transformation, force de libération et d'élévation qui, une fois réveillée conduit à l'extase de la plénitude. Elle est le pouvoir de l'orgasme, le frémissement du bonheur sexuel, l'éclair soudain de la clairvoyance."
Définition qui, ce soir, me va comme un gant. Mais demain est un autre jour.
Bonne nuit Perchette
(o_~)
Bonne nuit Loredana :-) Merci Hommelibre pour votre accueil, j'espère ne pas avoir perturbé votre discussion. a+
@ perchette: pas de soucis. Bonne idée cette référence au Tantra. Une philosophie qui fait de la sexualité une voie de réalisation intérieure et qui l'illustre sur des bas-reliefs de manière explicite et crue, et dans toutes les positions, ça mérite le détour. Dans le tantrisme il n'y a pas cette division entre le bas et le haut, le sexe et l'esprit. La quête passe par l'unification.
Ici il y a tant d'images culturelles/religieuses qui font de la sexualité une chose à risque - risque de péché, de dévalorisation sociale pour les femmes, entre autres - qu'une femme qui se vit pleinement doit renverser bien des tabous. Enfin, quand je dis "ici", je pense à presque toute la surface de la planète. Dire d'une femme que c'est une p... si elle vit bien sa sexualité, sans tabous, m'éveille une grande tristesse. Cela dit les hommes aussi sont couverts de préjugés. Déjà, dire à un homme qu'il est gouverné par sa queue (phrase courante dès l'adolescence) c'est mépriser et dévaloriser sa belle énergie sexuelle.
Mon idée est qu'une société qui sort de ces préjugés, qui vit bien la sexualité, devrait être une société moins dictatoriale. Car le plaisir de la sexualité n'appartient pas à une idéologie ou à un pouvoir quelconque.
On a un peu dévié par rapport à la fidélité, mais pas grave, et ce n'est pas sans lien de parler de sexualité dans ce cadre.
L'emberlificotage des sentiments et le désir sexuel font de l'amour un mystère impossible à gérer rationnellement. La vie nous montre que la relation de confiance peut être remise en question à tous moments. Une critique qui nous semble injustifiée dite sur un ton agressif peu nous refroidir vis-à-vis de notre partenaire de vie. Le tact, la considération, la douceur dans la fermeté des propos, le droit à la liberté et à sa sphère intime, le respect des exigences mutuelles, font plus que le respect absolu de la fidélité qui, comme tout absolu, rend la situation difficile, voir insupportable. Soudain l'Autre ou soi-même, on étouffe et le couvercle explose. De la liberté d'un couple, on est passé sans s'en apercevoir à l'enfermement du couple. De la liberté à la prison, tout l'art du couple consiste à savoir garder sa liberté et s'aimer très longtemps, voir toute la vie dans l'idéal.
Je m'étonne d'entendre évoquer la fidélité comme un choix qu'on pourrait faire un beau matin pour s'y tenir toute une vie, juste parce qu'on l'a décidé. On décide donc d'être fidèle comme on décide d'arrêter de fumer? (et encore, sans tenir compte des rechutes possibles).
Et les rencontres, les interférences extérieures, les aléas de l'existence, l'infinie complexité des sentiments et des désirs conjugués... Sommes-nous des êtres humains ou des playmobils? Même si la vie de couple était une autoroute rectiligne sans aspérités sur laquelle on aurait décidé de rouler à 100 km/h dans un gros 4x4 dernier cri, il y aurait toujours le risque d'une crevaison, d'une panne de moteur où d'un dérapage sur une tâche d'huile.
J'ajoute qu'en la matière, on ne peut pas faire fi du contexte social et professionnel. Il est plus aisé de rester fidèle quand on vit et travaille en vase clos, que lorsqu'on est amené à rencontrer quotidiennement quantités de personnes et qu'on est régulièrement en déplacement. Là, les tentations sont plus concrètes et fréquentes, et dans certaines situations, la fidélité exige une détermination de fer qui peuvent plonger le sujet dans des dilemmes hautement cornéliens.
Celui qui parvient à repousser les avances d'une délicieuse rencontre qui frappe à la porte de sa chambre d'hôtel... celui-là peut vraiment se targuer d'être et de vouloir demeurer fidèle.
Le reste n'est que théorie.
@un passant:
Je comprends bien ce que vous voulez dire. Il est probable effectivement qu'on ne décide pas, un beau matin, d'être pour ou contre la fidélité. Cela dit, la question de la fidélité se pose comme une question de principe face à laquelle chacun se positionne. Je pense qu'on a tous, immanquablement, une théorie sur la question. Le fait que cette question soit si importante démontre à mon sens qu'elle nous échappe un peu et que l'on aimerait avant tout se rassurer. Car finalement, la fidélité dans le couple met en jeu davantage que la fidélité à tel ou tel opérateur téléphonique ou marque de bière.
Il ne s'agit pas de juger les autres, mais de comparer les théories. Personnellement, je présume que si quelqu'un vit dans l'idée que la fidélité n'est pas souhaitable car impossible, il se mettra plus souvent dans des situations où une "délicieuse rencontre" vient frapper à la porte de sa chambre d'hôtel. Une "délicieuse rencontre" frappe rarement à une porte sans y avoir été plus ou moins encouragée. Il est très facile de deviner autour de nous qui est disponible pour une aventure et qui ne l'est pas. Je pense qu'en ayant une position favorable à la fidélité, et une attitude qui correspond à cette position (pas du tout par calcul mais par simple manière d'être), on évite beaucoup de situations scabreuses. Exemple: si, lors d'un colloque à Lucerne, vous vous ouvrez de vos problèmes de couple à une jeune divorcée, il y a plus de chance qu'elle vienne frapper à votre porte que si vous ne lui aviez pas parlé de vos problèmes de couple.
Quand à la "délicieuse rencontre", une étude récente parue dans la presse et commentée sur ce blog nous déniaisait sur le mythe de la maîtresse canon. Il semble qu'une minorité d'homme trouve leur maîtresse plus attirante que leur épouse.
Le dilemme ne consiste pas à savoir si l'on est un être humain (ce par quoi vous semblez entendre un être libre qui vit ses passions) ou un playmobil (un être dénué de volonté et pré-programmé). C'est comme pour tout dans la vie: on peut donner du relief, notamment du relief spirituel, à nos actes et à nos omissions, même s'ils sont insignifiants. Il faut peut-être le recul du temps pour voir la grandeur de la vie de vos "playmobils", qui en fait ne sont pas des playmobils, mais peut-être justement des êtres humains (ce par quoi j'entends des êtres spirituels) par opposition à des animaux (des êtres dénués de conscience spirituelle). S'encourager à la fidélité (soi-même, car chacun fait ce qu'il veut) permet de reconnaître à la vie de couple une dimension spirituelle et intemporelle. Pour moi, il y a quand même quelque chose d'assez significatif: quand on voit un couple de nonagénaires mariés et encore ensemble, l'immense majorité des gens s'émeut de leur histoire alors que je ne connais personne qui dirait "oh, comme ces playmobils ont dû s'ennuyer". De même, je ne connais aucun vieillard qui ne regrette pas d'avoir trompé sa femme.
Encore une fois, il ne s'agit pas de juger, seulement de comparer des théories. Mon observation de la réalité me conduit à penser que l'infidélité ne tient pas ses promesses.
@Un passant,
«On décide donc d'être fidèle comme on décide d'arrêter de fumer?» Non on choisi d’être fidèle comme on choisi de ne pas commencer de fumer.
«J'ajoute qu'en la matière, on ne peut pas faire fi du contexte social et professionnel. Il est plus aisé de rester fidèle quand on vit et travaille en vase clos, que lorsqu'on est amené à rencontrer quotidiennement quantités de personnes et qu'on est régulièrement en déplacement. Là, les tentations sont plus concrètes et fréquentes, et dans certaines situations, la fidélité exige une détermination de fer qui peuvent plonger le sujet dans des dilemmes hautement cornéliens.» Détrompez-vous, pas besoin de faire des déplacements lointains car même la femme au foyer à des tentations à portée de mains !!
Mais ce n’est qu’un point de vue féminin … En ce qui concerne l’avis masculin, Lord Acton y a très bien répondu.
(o_o)
@ Lord Acton
C'est un plaisir de vous lire, vous êtes un interlocuteur d'envergure qui formule avec sagesse et exhaustivité. Je ne suis pas encore parvenu à cette maturité et je le regrette.
Sur le fond nous sommes totalement d'accord. J'essaie juste d'insinuer un peu de doute et rappeler le caractère inattendu et incontrôlable de l'existence à ceux qui prétendent la conduire comme dans un jeu vidéo.
@ Loredana
Certes, il y a toujours un contre exemple, et vous vous en faites le chantre, c'est louable et je respecte votre position. Vous dialoguez en "contre", si je prends une métaphore sportive. Vous comptez sur l'intervention de l'autre pour répliquer et affirmer son contraire. Mais que doit-on déduire de tout cela? Livrez-nous votre pensée profonde sur la question de l'infidélité.
@ un passant.
Comme déjà dit, pas de jugement ici. Juste partager nos conceptions et nos pratiques, en respectant chacun-e.
Je reviens sur l'image du playmobil. Qui est le playmobil? Peut-être avez-vous une connotation rigide de la fidélité, au travers d'exemples de personnes qui ne s'avouent pas leur méandres intérieurs. J'ai accepté mes méandres intérieurs, j'en ai vu l'incomplétude.
Alors justement: nous pouvons être sollicités de mille manières et en mille moments. Pourquoi ne pas y donner suite alors que tout pourrait être si simple et facile? Parce qu'un choix est une ligne intérieure, et que nous en sommes maîtres de nos choix. Il y a une forme d'intéfrité à respecter nos propres choix quand ils sont fondés. Dans l'écart que j'ai cité plus haut, je n'étais pas fier de moi, pas intègre, pas entier. Garder ma ligne fait partie non pas d'une obligation, d'une playmobil, mais d'une estime et d'une liberté intérieure.
J'ai aussi caressé le désir d'une vie sans limitation affective ou sexuelle. C'était en contradiction avec d'autres aspect de moi. J'ai été amené à choisir. J'ai appris que dans la limite je gardais mon intégrité et ma propre estime.
@ HL
Certes, votre refus de juger est tout à votre honneur, mais il ne doit pas être une entrave à la prise de positon nette et franche.
A mon sens, on ne choisit pas plus d'être fidèle que de commencer à fumer, ni de boire. Comme on ne choisit pas d'être sain ou malade, chômeur ou actif, encore moins heureux ou centenaire.
Chacun se fixe des objectifs, qu'il considère justes et en accord avec ce qu'il est. Le reste est affaire de possibilités, d'impondérables, de surprises, et si l'on a décideé de se fixer des directives idéales (ce à quoi je tends également), le quotidien nous rappelle parfois qu'il n'est pas toujours évident de s'y tenir.
Alors il nous faut demeurer humbles et circonspects face à l'adversité. Car nul n'est à l'abri d'un coup du sort.
@ un passant:
Pour moi la fidélité n'est pas du même ordre que la santé ou autres éléments qui comportent des impondérables ne dépendants pas de ma conscience. Elle ressort de l'éthique, qui est l'outil de la conscience pour cadrer le comportement. Cela ne signifie pas en effet que c'est gagné d'avance. Mais si j'analyse intimement un écart, je sais que rien ne m'y a forcé, et que j'avais laissé cette possibilité ouverte en moi.
Dans la santé, il y a des impondérables génétiques, environnementaux, choses sur lesquelles je n'ai pas accès par un choix. Dans l'éthique j'ai le choix, c'est la force de l'éthique.
Si par exemple uelqu'un m'agresse je peux au nom de la réactivité l'agresser en retour. Un peu ce qui se passe dans le psychodrame des otages, avec la notion d'humiliation (dans laquelle l'éthique est bien absente). Mais je peux aussi décider que mon comportement n'a par à être comme un bouchon sur la mer, à suivre le courant du moment, et ne pas alimenter l'agression. C'est la force du choix.
Mais je concède que c'est plus facile en théorie qu'en pratique.
Je dirais autrement: je veux savoir où je suis. La fidélité, hors de toute notion de morale culpabilisante, c'est savoir que je suis à un endroit et pas à un autre. Et à nouveau, si je peux l'assumer vis-à.vis de l'autre pas de problème. Si je ne peux pas, problème.
@un passant,
Qu'entendez-vous par "pensée profonde" ? Je ne voudrais pas que la "livraison" ne corresponde pas à la demande !!
(o_o))
@ Loredana
Je n'entends plus rien que vous. Livrez votre pensée en arrêtant de vous appuyez sur celle des autres. Développez un peu indépendamment du reste, je suis tout ouïe.
"Car nul n'est à l'abri d'un coup du sort." Je suis d'accord avec un passant. On n'est pas toujours maître de son destin, dans le domaine de la fidélité non plus.
Ouf, quelqu'un qui comprend, un havre de paix, merci Kissa!
@ un passant et Kissa:
Pas à l'abri d'un coup du sort, en effet. L'humain n'est pas une mécanique bien huilée. Et les attractions ne sont pas des choses que l'on commande. Elles restent possibles quels que soient nos choix. Mais c'est là où le choix d'une manière de fonctionner comme la fidélité intervient. Quelle que soit l'attraction et la "collision" possible due à une attraction, au final notre comportement dépend d'un choix, celui d'avoir laissé ouverte la possibilité d'aboutir dans une attraction, et de passer à l'acte.
Tout choix de comportement peut nous mettre en contradiction et provoquer un dilemme entre l'envie du moment et le choix initial.Je crois que nous pouvons décider à quoi nous donnons la priorité, même s'il faut parfois se battre contre une partie de soi, et même si ce n'est pas toujours évident.
Mais encore une fois, il n'y a pas de moralisation ici, mais de choix libres. Un choix sur le long terme doit pour moi avoir une prédominance sur les impulsions temporaires. J'ai aussi fait l'expérience des impulsions temporaires, je les ai acceptées comme un choix de vie où tout est simple, où l'on vit ce qui vient. Mais cela allait en étant célibataire. En couple je ne peux pas gérer cela.
@un passant,
Auriez-vous céder à la tentation ? Et de ce fait, chercheriez vous à savoir si d'autres ont cédés et s'ils culpabilisent ou pas ?
Si ce que vous souhaitez vous entendre dire, c'est que la fidélité ne peut être garantie à vie .... bin je vous le dis. L'infidélité peut survenir à tous moments.
Homme ou femme, opportunités lointaines ou proches, tout est question de savoir ce que l'on se veut. On peut ne pas voir les opportunités, pendant des années, parce que ce que l'on vit nous suffit, et un jour, pour des raisons qui varient pour chaque personne, envie de se prouver que l'on est encore attirant(e), lassitude du rapport que l'on a, envie de vivre "dangereusement", bin on se laisse "tenter".
(o_~)
@ Loredana
Ah, voilà enfin que vous développez, et force est de constater que vous développez plutôt bien.
Cette version un peu plus étayée tient enfin compte des faiblesses des uns et des autres, et me démontre que nous sommes d'accord sur le fond.
Quant à l'idéal fixé, nous y tendons tous, il me semble. Mais de façon plus ou moins radicale.
@ Loredana
J'ai cédé en son temps, et j'ai été victime de celle qui a cédé également. Des expériences douloureuses, mais qu'en définitive, je ne regrette pas d'avoir vécu, dans un sens comme dans l'autre. J'ai beaucoup appris.
@un passant,
Vu qu'on en est aux confidences ... je n'ai pas encore cédé aux tentations. Jusqu'à présent ce que vis me convient mais je ne peux pas dire "fontaine jamais je ne boirai de ton eau" !
Bien à vous
(o_~)
@ Loredana
Peut-être que le secret pour limiter les dégâts, quand on goûte à cette eau, est de savoir s'en détourner, et de ne surtout pas s'y contempler, au risque de s'y noyer.
Bien à vous à mon tour
@un passant,
Joliment dit ... j'y penserai dans le cas où ...
(o_~)
Je me régale à lire tous ces commentaires sur la fidélité ou l'infidélité.
Bien je me surprends à être d'accord avec presque tout le monde avec peut-être une petite préférence pour ce que décrit Passant. Très réaliste comme vision !
devient-on fidèle? est-ton infidèle génétiquement? j'ai bien aimé aussi la réflexion sur la masturbation...et oui si on se masturbe alors que l'autre est affairé ailleurs est-on infidèle?
bon je ne m'étendrai pas sur ma propre expérience...ou mes propres expériences.....et puis pas toujours propres d'ailleurs....mais j'eusse aimé que la fidélité soit plus simple. Pour ma part, elle ne l'est pas ou alors c'est que je n'ai toujours pas rencontré la perfection faite homme! ou alors c'est que je ne puis physiologiquement pas adhérer à ce merveilleux concept!..humm j'en parlerai à mon psy lorsque je retournerai me raconter à lui
Je ne comprend pas les gens qui disent qu'il est impossible d'être fidèle pour comparer ceux qui le sont à des playmobils... perso je pense au contraire que les infidèles sont des victimes de leurs pulsions... et c'est bien dommage...
Quand on se met en couple il me semble qu'il va de soi que c'est parce qu'on décide que cette personne nous correspond et qu'on veut partager un bout de vie avec... avec ce choix vient l'obligation morale de la respecter! Si un jour on se retrouve dans une situation ou on pense pouvoir céder à la tentation c'est qu'il y a un problème et il faut peut-être songer à se séparer! On dirait que pour certains un compagnon est une roue de secours à dispo pdt qu'on explore le reste des entre-jambes! Je suis pas d'accord!
Et quand bien même il arriverait qu'on m'aborde avec plus ou moins d'insistance, je me montre très claire et le sujet est clos en 2min.
Je trouve ce comportement parfaitement irrespectueux envers son conjoint, et soi-même.
"le sujet est clos en 2min."
Bigre, il peut s'en passer des choses en 2 minutes!
"Je trouve ce comportement parfaitement irrespectueux envers son conjoint, et soi-même."
Fontaine, jamais je ne boirais de ton eau...
J'en connais, eussent-ils été infidèles, qu'ils ou elles seraient sans doute encore vivant(e)s.
En Europe occidentale, le taux d'infidélité tourne autour de 35%, le double en Russie et je n'ose imaginer le pourcentage en Afrique. Il paraît que 10% des enfants en Allemagne ne sont pas du père officiel.
A méditer. Et pourquoi donner tant d'importance à la "fidélité"? Vieux concept judéo-chrétien archaïque. Heureusement ce n'est déjà plus une "faute" au regard des juges.
"Par contre, en ce qui concerne la femme. Soit vous êtes tombé que sur des femmes vénales, soit vous faites une généralité qui ne concerne que certaines femmes et en tout cas pas moi."
Loredana, l'infédilité se pratique depuis la nuit des temps. Elle est revendiquée par les femmes qui ont épousé le comportement des hommes depuis la pilule. Ce billet n'est pas l'infidélité au cas par cas. Vous n'avez donc pas à vous sentir attaquée ni à vous justifier. Un passant s'exprime sur l'infidélité de l'homme et de la femme en général et son analyse n'est pas fausse. Il en va de même pour HL qui l'a résumée en quatre lignes:
"Fidélité sans doute moins facile à tenir à une époque où les relations hommes-femmes se sont libérées de certains carcans, où les sollicitations sont plus fréquentes, l’ouverture plus facile, boostée par le grand besoin de liberté qui a marqué la seconde moitié du 20e siècle."
Il serait malhonnête de se voiler la face! Les personnes fidèles le sont par principes moraux et dans un couple ils ne sont pas toujours partagés d'où rancoeur, frustration et vengeance de celui ou celle qui prône la fidélité.
La question est: Où commence l'infidélité ?
Rhooooooooooooo " Il ne faut jamais dire : fontaine, je ne boirai pas de
ton eau"
Johann! Comme on se rencontre! Le culot ne vous étouffe pas!
""Fontaine, jamais je ne boirai"s" de ton eau..."
A l'attention de M.U.R :
"Réussir à faire 3 fautes dans un seul mot! Un tour de force!"
Sans compter qu'il n'a pas compris l'idée de Nietzsche.
Où va le monde dans ce désert culturel?
Ecrit par : Johann | lundi, 31 août 2009
Comme quoi "charité bien ordonnée.....
" Vivaldi expliqué et joué comme ça c'est éblouissant."
Vous voulez du Vivaldi ou autres......? :)
Bonne nuit
je vais de ce pas dans les bras de Morphée! :) Nous sommes tous infidèles dans ses bras.... :)))))))))
"Dites moi, pendant que personne ne nous écoute: ils ont quoi de spécial les poissons chinois?..."
Hommelibre, Il rit jaune :))))))))))) mdr mdrrrrrrrr
demain: "Peut-être que le secret pour limiter les dégâts, quand on goûte à cette eau, est de savoir s'en détourner,- " et de ne surtout pas s'y contempler, au risque de s'y noyer."
Lol comme Narcisse?! Il était si fidèle à sa beauté qu'il en est mort puceau! :)))))))))
Hassan: "La fidélité serait un effort pour être en harmonie plus qu'un acte naturel."
Très juste et cela est confirmé par une citation de Bernard Shaw:
"La fidélité n'est pas plus naturelle à l'homme que la cage au tigre."
Cependant, l'harmonie du couple se déstabilisant aussi sous les orages....l'effort peut s'en trouver ébranlé et être remis en question par un-ras- le-bol laissant porte ouverte à un vent de liberté.
Lord Byron: "Je comprends cette question comme: est-il réaliste de penser que la fidélité est possible, ou comme: est-il réaliste de penser que la fidélité est souhaitable."
Et moi comme: Est-il réaliste de penser que l'infidélité est possible et la fidélité souhaitable ?!!
Rien n'est parfait ni acquis dans la vie et si on croit le contraire, on va au devant de bien des déceptions!
Bien à vous :)
Grâce aux chinoiseries que l'on reçoit régulièrement dans nos boîtes courriel, j'ai relu les commentaires associés à ce billet ... et ya pas à dire, c'est fou ce que le monde et notre regard sur celui-ci a changé en un an à peine ....
Je ne sais à qui je dois ce retour en arrière mais merci. Cela a été très instructif ;o)
Les chinois du net sont casse-pied!
Que voulez-vous dire Loredana, qu'est-ce qui a changé?
D'accord avec vous Hommelibre. Les chinois du net sont casse-pieds la plupart du temps. Et puis d'autres fois on redécouvre des billets oubliés et on aurait envie de les en remercier pour cela.
Ce billet date d'une année en arrière. Ce qui a changé ? Pleins de choses. La convivialité des échanges sur cette plateforme c'est la première chose et pas la moindre. C'est dingue la désertion de ceux qui s'exprimaient sans imposer leurs points de vues et sans se sentir jugés sur leurs propos. Cela me manque ...
Quant aux autres choses, c'est surtout qu'en relisant ce que j'ai écris alors, je m'aperçois que si ce billet serai publié aujourd'hui je n'aurai pas le même regard. Et que cela m'interpelle.
C'est vrai Loredana, les échanges étaient plus nourris et conviviaux. Cela me manque aussi.
Oh oui c'est totalement réaliste.
J'ai adoré lire ces échanges! Merci.
C'était il y a des années, je ne sais pas si j'aurai une réponse aujourd'hui, mais je me demande où en sont Hommelibre, Loredana, les autres... sur la question?
Loredana, vous n'avez pas répondu: dans quel sens avez vous changé de point de vue?
Hommelibre, j'aime beaucoup vos notions d'harmonie et d'intégrité, ça a du sens pour moi... C'est beau d'avoir des idéeaux, et plus que beau... Moi ça me porte
Je ne vais pas parler toute seule, mais je serais intéressée de reprendre un dialogue sur cette question (la fidélité) s'il y a des âmes intéressées...
Et merci pour votre honnêteté à tous!
Bonjour Lili,
Ça nous ramène à quelques années en effet! :-)
Je n'ai pas changé d'avis, j'ai peut-être complété ma position. Je n'ai pas tout relu, je fais de mémoire. Je reconnais que se gouverner de manière mentalement cohérente et non seulement pulsionnelle reste un challenge. Mais c'est un contrat. Le contrat que l'on fait avec l'autre en est aussi un avec soi-même.
Se mettre dans des situations où l'on ne gère pas, où l'on n'est pas clair, où l'on est en malaise, c'est beaucoup d'énergie pour peu d'avantages. C'est intéressant de le voir. Je trouve plus léger.
Ensuite c'est toujours un contrat avec l'autre, mais on sait bien qu'il y a des contrats plus simples à gérer que d'autres. Quel est le plus simple, en fait? Tenir ses engagements, ou vivre ce que l'on a envie selon le moment? La deuxième solution est bonne pour un célibataire, pas pour une personne en couple, sauf contrat particulier (rare). J'accepte qu'être en couple n'est pas identique à être seul et que certains comportements n'y ont pas leur place.
Je trouve que l'engagement est une belle chose, qui mérite d'être approfondie, précisée, pas décidée à la va-vite, sinon ce n'est pas assez fort. Il faut en discuter pour pouvoir tenir l'engagement sans se sentir prisonnier.
Enfin, pour moi c'est ainsi.
Bonjour Lili17
Cet article date en effet ... A l'époque j'étais très présente sur ce site et je n'aurai pas laissé une réponse en suspens (HL pourra le confirmer ^^) En cherchant bien dans les sujets écrit par HL se trouve assurément ma réponse.
Pour ce qui est de relancer le débat sous ce billet ... cela sera sans moi, simplement parce que comme vous le dites cela remonte à des années et qu'HL a sûrement eu d'autres débats à ce sujet. Le réchauffé n'est jamais bon :)))
Cordialement
J'en profite pour vous saluer John et vous souhaiter un bon lundi de Pâques. Attention aux excès de chocolat ... :)
Bien à vous (o_~)
Loredana
Bonjour
Merci beaucoup pour vos réponses, ça me touche beaucoup, et je ne m'y attendais pas...
En fait il y a plein d'articles passionnants sur ce site, je prendrai le temps de plus m'y pencher.
Oui, je vous remercie Hommelibre, vous avez mis des mots très justes sur quelquechose qui me tient à coeur et que je n'arrivais pas forcément bien à exprimer (par rapport à l'énergie du couple et à comment on crée la cohésion ou la dissociation).
Il y a plein de formes d'infidélité (et à soi aussi) et c'est pas évident de faire la part des chose, mais il y a un terreau qui permet à chacun de mieux s'épanouir dans le couple (qui implique la confiance) et lorsqu'on sort de ça, la relation peut perdre de son potentiel et de son âme, car une partie très sensible, belle et vulnérable de soi s'en retire... Et c'est très dur à réparer. Bon ce serait un vaste sujet et pas évident de s'exprimer là-dessus... Peut-être une autre fois, et je vais lire un peu d'autres articles qui m'intéressent, dès que j'ai le temps...
Encore merci. Bonne journée