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Tiger Woods, un crucifié ordinaire

Le golfeur américain n’en mène pas large. Accablé par des articles décrivant par le menu la liste de ses aventures extraconjugales, il a décidé de se retirer de la compétition pour une durée illimitée.

tiger-woods.jpgCurieux ce voyeurisme des populations, alimenté par les médias. C’en est au point où l’on ne parle même plus de ses compétences sportives. Mais il en est ainsi dans cette société du scandale: si vous êtes connu - et riche - vous êtes la cible. Adulé tant que vous semblez être une icône parfaite, vous êtes jeté dans la boue, crucifié au moindre signe de comportement politiquement incorrect. La meute se rue et déchiquette avec une rage et une jouissance même pas voilées.

Bon, je ne vais pas faire l’éloge du comportement du champion. La fidélité a déjà été débattue sur ce blog, et ma foi les avis sont partagés. Je n’ai pas changé le mien: l’infidélité est une trahison de l’autre, une trahison de ses propres engagements, une complication de vie tôt ou tard ingérable. Pas de moralisme cul-bénit dans cette position, mais un regard qui se veut lucide.

Je ne jette la pierre à personne. Je n‘en ai ni la hauteur morale, ni le plaisir suspect du dominant refoulé. Je pense simplement qu’il faut tenter d’assumer ses choix de vie. Et je connais bien peu de personnes assumant ouvertement - cela veut dire vis-à-vis de leur conjoint-e, un mode de vie où l’infidélité est partie prenante. Et l’on peut épiloguer longtemps sur les raisons de son goût pour les femmes. N’osait-il pas demander à la sienne un peu plus de fantaisie pour avoir besoin de chercher ailleurs?
golf pictures-katelyn ansari cute sexy .jpg
Evidemment, il y a quelques tentations sur le circuit...

Dans cet hallali contre le Tigre, j’aimerais savoir combien de gens respectent la fidélité dans leur couple. Histoire de gommer l’hypocrisie qui entoure ces affaires de sexe. Tiger a-t-il été étourdi par sa notoriété et par le pouvoir de l’argent? Le pouvoir passe fréquemment par une sexualité non conformiste. Un homme ou une femme de pouvoir étant forcément quelque part hors normes, les normes du couple et de la sexualité traditionnelle ne sauraient rassasier un appétit tourné vers le «toujours plus». Mais dans ceux qui le critiquent, je me demandent combien aimeraient secrètement être à sa place.

Cette affaire est assez pitoyable. Voir le Tigre se soumettre à la vindicte populaire en reconnaissant qu’il n’a pas été une bonne personne est comme une perte de toute estime de soi. Cela fait des années qu’il trompe sa femme, et soudain, parce que tout le monde le sait et que beaucoup le jugent, il devient un petit garçon qui demande pardon à papa-maman. Pour moi c’est là qu’il chute. Un peu de nerf, que diable, un peu de courage: «Oui, j’ai fait cela, oui, j’y ai pris du plaisir!» Après il sera toujours temps de se demander si c’était un bon plan, seul sur son yacht couvert de gazon, quand sa femme aura divorcé.

tiger-woods-yacht.jpgSon attitude me rappelle un certain «Billy the cock», alias Bill Clinton, qui plutôt que de couper court en disant clairement que c’était sa vie privée, s’est embourbé dans des justifications ridicules pour enfin avouer comme un petit garçon.

Quand aux copines de Tiger, à l’exemple de Monica la fumeuse de Havane, elles n’en peuvent plus de se faire connaître en témoignant à la presse. Pas de petit profit. Et là, curieusement, la presse ne s’acharne pas sur elle.

Ciel, auraient-elles couché avec Tiger Woods à l’insu de leur plein gré?

Plus réaliste: quel est le tarif en dollars pour leurs révélations?

 

 

PS: Pendant de temps, les otages suisses de Kadhafi jouent à la pétanque avec des noix de coco, pour tuer le temps. Mais le temps ne meurt pas si vite.

desert du sahara1.jpg

 

Paula l sait bien, comme le temps passe, elle qui risque d'être renvoyée au Brésil pour une erreur de l'adiminstration...

Kafka's.jpg

Catégories : sport 54 commentaires

Commentaires

  • je pense que c'est le systéme américain, je pense que c'est le fonctionement du féminisme extrémiste de ce pays qui décide comment les hommes doivent se comporter sexuellement, si leur comportement n'est pas correct,je pense qu'ils doivent plaider coupable et promettre de faire des efforts pour ne plus avoir ce comportement déviant. je pense qu'on est loin du fonctionnement de la bourgeoisie, où la compagne entretenue, acceptait tacitement le marivaudage. c'est peut-être un milieu où il y a des mariages sous le régime de la séparation de bien avec des contrats en béton.

  • Je crois que c'est un système de pensée puritain, imprégné d'une vision religieuse très moralisatrice, qui favorise ces dérives. Personnellement je n'y incrimine pas le féminisme.

  • Bonjour HL

    j'ai écrit que je pensais que ça venais du féminisme américain par rapport à cet écrit.

    "Élisabeth Badinter. La différence entre les sexes existe, bien sûr. Elle est de l’ordre du biologique, de la sexualité, c’est indiscutable. Mais est-ce que cette différence commande l’ensemble des relations entre les hommes et les femmes ? Je ne le crois pas. La loi sur le harcèlement sexuel est en train de nous expliquer qu’il y a une sexualité licite et illicite. Selon le modèle du féminisme américain. On cherche à modeler la sexualité masculine sur le modèle féminin. La question du sentiment et du sexe serait spécifiquement féminine. "

    http://www.humanite.fr/2003-06-20_Tribune-libre_-Le-feminisme-d-Elisabeth-Badinter

  • Au-delà de la poémique et de la gravité profonde de cette terrible affaire, je me vois également contraint aux aveux publics: j'échangerais bien mes problèmes contre les siens!

  • "polémique", bien sûr...

  • Vous vous avancez pas un peu trop, HommeLibre, en disant qu'il n'y a que ceux qui sont "hors norme" -sociale bien entendu ;)- à ne pas être rassasié dans leurs appétits !! Sur d'autres sites, vous en auriez pris pour votre grade avec des déclarations pareilles Lol

    Mais bon j'suis assez d'accord quand vous dites qu'il n'avait pas à s'excuser comme un gamin et à assumer comme un ... Homme.

    (o_~)

  • J'allais tenter de débattre mais en voyant que ce brave leclerq c'est encore une fois emparé d'un sujet pour vomir ses conneries sur le féminisme qu'il semble voir partout et qui selon lui est responsable de tout (le pauvre ça devient franchement pitoyable) je vais m'abstenir et simplement dire que cet homme à choisi de part son métier d'être sur le devant de la scène, il n'a pas su respecter ses engagements envers son épouse (engagements pris au moment du mariage...) donc qu'il assume les foudres qui s'abattent maintenant sur lui...

    Je suis d'avis comme vous hommelibre que chacun devrait être responsable et assumer ses choix, et mettre au courant son partenaire de ses choix me semble la moindre des choses... mais enfin chacun sa vision des rapports avec les gens...

  • lol, je l'attendais celle-là. Après avoir prôné le "mon corps, quand je veux avec qui je veux" qui dans les années 70's s'apparentait plus à de la libération sexuelle, voilà qu'après avoir critiqué le "dévergondage" féministe on lui fout sur le dos les acharnements bigots des USA, comme si l'Evangelisme avait quelque chose à voir avec le féminisme;-)

    Leclercq, si vous ne pouvez pas comprendre la différence entre le harcèlement sexuel (agression sexuelle qui se fonde sur le non consentement d'un des deux) et l'adultère (choisir de faire ce qu'on veut avec son cul), il y a un gros gros problème...

  • D'accord Boo sur l'importance de l'honnêteté. Maintenant il y en a une qu'on oublie un peu dans l'histoire. Je ne suis pas certaine que devenir la cocue la plus connue du moment soit franchement agréable. C'est déjà pas facile, alors si tout le monde s'en mêle... Fallait voir quand même qu'à l'époque toute cette histoire avait obligé Mme. Clinton a allez faire des risettes en compagnie de son mari dont elle se serait certainement passée sur le moment.

    Comme dirait les Inconnus: "cela ne nous regarde pas"

    http://www.dailymotion.com/video/x4kfpr_les-inconnus-athletisme-cela-ne-nou_fun

    ;-)

  • @ Audrey... surtout quand on sait que pendant des siècles les hommes ont contrôlé la virginité de leurs filles/futures épouses alors qu'ils se gênaient pas pour tringuler tout ce qui bouge... toujours d'actualités dans certaines cultures et civilisations...

    Et oui d'accord avec vous que la pauvre Mme Woods aurait sûrement préféré ne pas voir les indiscrétions de son mari étalée au grand jour :/

  • @hommelibre:
    Je me demandais si un détail vous avait échappé. J'ai lu que Mme Woods aurait blessé le Tiger (dent cassée) en lui lançant un objet au visage. Cet acte de violence conjugale a-t-il été dénoncé? Cet acte était-il autorisé sous prétexte que Tiger lui aurait donné des raisons de le frapper? Qu'en aurait-il été si Tiger (ou n'importe quel homme) avait frappé sa compagne à l'annonce de l'adultère de celle-ci?

  • """J'ai lu que Mme Woods aurait blessé le Tiger (dent cassée) en lui lançant un objet au visage. Cet acte de violence conjugale a-t-il été dénoncé?"""


    ----cela s'apparente-t-il à de la violence éducative, lol?

  • "Mais dans ceux qui le critiquent, je me demandent combien aimeraient secrètement être à sa place."

    Pour rien au monde.

    Pour le reste, rien à cirer.

  • @ Lord Acton:

    En effet cela m'a échappé. Le scénario inverse aurait été simple:

    S'il avait frappé sa femme pour un adultère, on aurait dit qu'elle a le droit de vivre sa vie et qu'il veut simplement la contrôler à cause de la sempiternelle domination masculine.

    Mais là c'est une femme bafouée, rien à voir avec de la violence conjugale, mon cher Watson.

    Ben voilà, on revient quand-même sur un thème à la mode et sa gestion différenciée selon le sexe de l'agresseur-e.

    Ah, vous m'inspirez Lord Acton. Si cela ne m'avait pas échappé, et que j'aie titré mon billet sur: "Tiger Woods victime de violence conjugale", je me serais fait descendre en flèche, et j'imagine bien que sa femme aurait passé pour la victime.

    Mais si personne ne s'offusque de cela, il ne faudra plus s'offusquer de voir un homme taper sa femme avec un club de golf parce qu'il apprend que sa femme le trompe. Et un club de golf, ce n'est pas rien comme arme.

    Ca me donne envie de tester un tel billet. Vais réfléchir.

  • Je vous trouve tout d'un coup bien prompt à juger sans preuves. On vous avait pourtant connu plus tatillon sur la vérification des faits avant de hurler au crime, à raison d'ailleurs.

    J'ai cherché un tit moment sur le net cette histoire, rien trouvé sauf des rumeurs non confirmées... Pourrait-on donc avoir la source authentifiée de ce scoop? Ou la présomption d'innocence ne vaut-elle que lorsqu'il s'agit d'hommes?

  • j'aime bien ce passage du livre d'éric Zemmour "le premier sexe"

    Elle a une bouche pulpeuse et de grands yeux charmants d'enfant. Il a le visage raviné, un regard inquiet, une allure de séducteur bourru. Ils ont deux garçons, l'aîné, quinze ans, juge que son père est un salaud, tandis que le cadet défend l'idole de son enfance. Je ne sais pas quels sont leurs prénoms, je ne sais pas qui sont ces acteurs, je ne sais pas le titre de ce téléfilm que je découvre par le plus grand des hasards, en cet après-midi de mars 2005. Je sais juste qu'il est diffusé après Les Feux de l'amour ; un film parmi d'autres déversé par le robinet d'ima¬ges de TF1, que la première chaîne d'Europe a acheté en vrac, comme les grossistes de fringues, à son fournisseur américain. Sans y regarder à deux fois. Comme moi, d'un œil distrait. Et puis je ne peux plus m'en détacher. Le type s'est enti¬ché d'une ravissante jeune femme noire au che¬veu court et au rire sensuel. Une prostituée qui a quelques ennuis avec un proxénète violent. Il rentre chez lui. L'accueil est chaleureux mais méfiant ; on apprend de la bouche des deux gar-çons que le père a déjà été renvoyé par la mère, parce qu'il avait « une autre femme », mais qu'il
    a été pardonné, promettant de s'acheter une conduite. Plus tard, le type est dans sa voiture. Il cherche sa belle Noire. Ne la trouve pas. S'arrête devant une autre pute. Combien ? Ouvre son portefeuille, tombe sur une photographie de sa femme et de ses enfants ; pris d'une brusque bouffée de culpabilité, il s'apprête à partir, lors-que la jeune femme sort de son sac un insigne de police ; c'est un agent fédéral. Arrêté, le type appelle sa femme. Fureur. Il est viré de chez lui. Menacé d'un procès. Sauf s'il accepte une théra-pie. C'est à ce moment-là que le film devient pas-sionnant. Le diagnostic tombe sans appel : le type est un drogué du sexe. Sous le regard com-patissant mais sévère (la mère !) de sa femme, le type doit s'expliquer, se justifier, devant un thé-rapeute pontifiant. L'autre se récrie, refuse d'évoquer le souvenir paternel, n'accepte pas l'image de drogué qu'on lui renvoie. Le combat est vain. Le soir, on le montre dans des bars à putes, ou dans un sex-shop, pris de pulsions incontrôlables. Tout est fait, dans les dialogues, la manière de filmer, pour susciter la comparai¬son avec l'alcoolisme ou la toxicomanie. Il doit en convenir, et le spectateur avec lui : il est un grand malade. Il revient à sa thérapie, inspirée des Alcooliques anonymes. Devant les guéris zélés, il a encore des réflexes virils, il dit : « Regar¬der de la lingerie et éprouver des pulsions sexuelles, c'est normal pour un homme, non ? » On lui rive son clou : « Un verre de vin le soir aussi, c'est normal, et ça n'empêche pas l'alcoo¬lique de replonger. » Il s'incline. Devant son fils aîné, il fait contrition, lui explique « qu'il a fait du mal à sa maman et à ses enfants », mais que ce n'est pas sa faute, qu'il est malade, mais qu'il se soigne, que c'est la faute de son père, un grand malade encore, qui faisait mine de l'emmener au stade, pour mieux lutiner en douce, pendant qu'il attendait sagement dans la voiture. Et le fis¬ton devenu grand a voulu répéter la scène origi¬nelle avec son propre fils. Un salaud, oui. Mais heureusement celui-ci s'est révolté, n'a pas joué le jeu. Nos enfants sont bien meilleurs que nous. Ils nous ramènent dans le droit chemin. Nous devons les écouter, leur obéir. Nous devons retrou¬ver en nous l'enfant, bon, pur, que nous étions. Nous devons nous soumettre à la loi bienfaisante de l'épouse-maman, à la fois belle et bonne, sen¬suelle et douce. Comment peut-il aller chercher ailleurs si ce n'est par pulsion maladive ? Tout péché mérite miséricorde, mais le prêtre a été remplacé par le thérapeute.

  • Je m'amuse à faire l'avocat du diable.

    Si ce type avait une mégère comme épouse. Vous savez, de celles qu'on dit qu'après le mariage, elles se laissent aller, en pensant qu'aux gosses et en accueillant leurs époux, de retour du turbin, qu'en training et bigoudis. Je pourrai, à la limite, comprendre qu'il aille "voir ailleurs". Mais là, sa femme est, on ne peut plus, au top de sa forme (vu qu'elle a femme de ménage et baby sitter c'est la moindre des choses !) Et ... Monsieur trouve quand même plus "fun" d'aller voir ailleurs !?!?! Il a de la chance qu'elle ne sache pas manier un club de golf. Sinon il serait plus là pour s'excuser des ses "écarts".
    Faut quand même pas demander aux femmes d'accepter ce qui est inacceptable pour leurs ego !

    (o_~)

  • Audrey, vous avez raison, j'aurais dû mettre le conditionnel dans la mesure où il n'y a pas encore de preuves formelles. Il se trouve que les informations américaines, et reprises en France, sont assez insistantes sur cette question. Il y a un témoignage d'ami à qui Woods en aurait parlé, plus un témoignage contradictoire de sa femme qui a finalement dû reconnaître une autre version que sa version initiale, il y a l'enquête d'un média connu pour la fiabilité de ses informations.

    Woods a disculpé sa femme après plusieurs jours de controverse pour des raisons que divers commentateurs ont analysées.

    @ Loredana: d'accord que sa femme n'a pas a accepter cela, pas seulement pour son égo, mais parce qu'une telle relation n'est absolument pas fiable.
    Bref il faut attendre le résultat des examens de ses blessures et de son dossier médical. Mais aux USA c'est la version la plus relayée.

  • "Il se trouve que les informations américaines, et reprises en France, sont assez insistantes sur cette question."

    Et ça vous étonne? C'est pourtant clairement vendeur, de quoi remplir des pages encore pendant quelques semaines.

    "Il y a un témoignage d'ami à qui Woods en aurait parlé,"

    Et tout d'un coup les fausses accusations n'existent plus?

    C'est peut-être vrai, si ça l'est c'est parfaitement condamnable. J'attends tout de même avec impatience que Leclercq nous explique que M. Woods est "co-responsable" et "co-auteur" de la violence dans son couple et qu'il vaudrait mieux leur faire prendre une médiation que la condamner ;-)

    Disons que dans une histoire comme ça il est préférable de ne pas s'emballer. D'ailleurs, avant toute cette tourmente médiatique les journaux ne semblent même pas émettre cette possibilité. C'est par la suite, en établissant la liste des coups de canifs du M. que la rumeur a pris. Pas impossible que cela serve à faire diversion. En l'état, je me refuse donc à juger.

    Vous connaissez également assez l'adage "il n'y a pas de fumée sans feu" pour éviter ce genre de jugement.

  • Je vous donne raison Audrey, et j'attendrai que plus d'infos fiables soient données avant d'en reparler.

  • "Ah, vous m'inspirez Lord Acton. Si cela ne m'avait pas échappé, et que j'aie titré mon billet sur: "Tiger Woods victime de violence conjugale", je me serais fait descendre en flèche, et j'imagine bien que sa femme [serait] passé[e] pour la victime."

    Quelle est la plus grande violence conjugale: un coup ou une infidélité?


    "Et ça vous étonne? C'est pourtant clairement vendeur, de quoi remplir des pages encore pendant quelques semaines."

    Sans parler des blogs...

  • @ Johann:

    La violence est définie juridiquement, il ne faut donc pas mélanger les notions. Il s'agit d'une violence physique. Si l'on prend une infidélité comme une violence conjugale, alors il y a encore plus d'hommes victimes que je n'imaginais.

    Bien sûr que c'est aussi une violence. Mais cette violence ne saurait être quantifiée sans justifier ses conséquences, dont la violence physique - qui deviendrait de la légitime défense - pour laquelle vous semblez avoir une certaine mansuétude. Il faut mettre en procès pour meurtre ceux et celles dont le-la conjoint-e se suicide après une séparation...

    Pour ce qui est des pages à remplir - y compris les blogs, au moins dans les blogs on discute, le sujet est prétexte à un échange. Parfois on précise une position, et parfois on avance intellectuellement par le débat. Enfin, avec ceux et celles qui ont des choses intelligentes à dire........

  • je veux dire ce qui est malsain c'est qu'il y ai une sexualité licite et une ilicite.

    ça me rappelle un article que j'ai lu où un agriculteur célibataire avait avoué sur un plateau télé fréquenter les péritapéticennes, il s'est fait fustigé par une femme politique qui lui a lancé, mais monsieur il faut vous faire soigner.

    l'homme qui a une sexualité ilicite, est sous la vindicte populaire, doit plaider coupable et admettre qu'il a besoin de soins. (ce qui vien d'arriver à Tiger).

    j'ai trouvé cet article intéressant.

    N. O. – Vous écrivez même que les féministes tentent de domestiquer la sexualité des hommes…
    E. Badinter. – Oui, je trouve qu’on «formate» la sexualité masculine à partir du moment où l’on parle de sexualité licite et illicite. Il faut évidemment réprimer certaines pulsions illicites, mais cette notion d’«illicite» s’étend considérablement. Prenons l’exemple de la pénalisation de clients de prostituées de 16 à 18ans qui a été votée en mars 2002. C’est une remise en question de la loi de 1982, qui établissait la majorité sexuelle à 15ans et 3mois. Tout individu jusqu’à 18ans est désormais considéré comme un enfant impuissant. Et personne n’a bronché…

    N. O. – En quoi est-ce une tentative de domestiquer la sexualité masculine?
    E. Badinter. – Considérer comme viol toute sexualité masculine qui n’est pas dans la tendresse, dans la réciprocité des cœurs et des corps, c’est nier une bonne partie de la sexualité humaine.

    N. O. – N’est-il pas souhaitable que les relations entre hommes et femmes se fassent ainsi dans le partage…?
    E. Badinter. – On peut trouver que c’est idéal, mais alors la prostitution n’a pas lieu d’être. On bride les hommes et aussi certaines femmes qui ne se ressentent pas dans cette forme de sexualité.
    M. Iacub. – Les valeurs que chacun peut avoir dans ce domaine n’ont pas à être dictées par l’Etat. Il faudrait que chacun puisse donner à la sexualité le sens qu’il veut au lieu d’imposer qu’il n’y a de bonne sexualité que dans l’amour ou dans le cadre d’une relation continue…

    http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2009/articles/a193397-le_nouveau_f%C3%A9minisme_%C2%ABcette_escroquerie%C2%BB.html

  • je trouve cet article intéressant.

    "- Vous dénoncez la propension des nouvelles féministes à s’ériger en censeurs. Vous leur reprochez de défendre l’ordre moral, alors que leurs mères le vilipendaient dans les années 1970, en chantant les bienfaits de la contraception et de l’amour libre.

    Ce n’est pas le même ordre moral. En 1970, les filles se battaient pour « jouir sans entraves ». En 2000, les associations féministes militent pour une « sexualité saine et joyeuse », qui suppose de nouveaux interdits, un modèle de sexualité « convenable » qui nie les particularités masculines et auquel les hommes devraient se soumettre. Au nom de la « dignité féminine », il faudrait pénaliser la prostitution, la pornographie, et même les avances sexuelles non désirées, etc. On raisonne par analogie. On dit : le viol est une atteinte à l’intégrité. Si l’on considère que voir une image pornographique est une atteinte à l’intégrité, alors on conclut que c’est une sorte de viol. Tout ce qui est simple violence est ramené au pire : le viol, dont des féministes ont dit que c’était plus grave qu’un assassinat.

    - Ne faut-il pas protéger l’image des femmes, et leur sexe ? L’inégalité entre les deux sexes ne s’illustre-t-elle pas par cette compulsion de l’un à traiter l’autre comme un objet ?

    Où commence et où se termine l’image dégradante d’une femme ou d’un homme ? Je fais plus confiance au public qu’à des censeurs autodésignés pour décider de ce qui est acceptable, malgré les risques de dérapage. Quant à la prostitution, je n’en suis pas une militante et je suis la première à dire que ce n’est pas un métier comme les autres. Mais il ne faut pas faire d’amalgame entre la prostitution exercée librement et la prostitution contrainte, sous la coupe d’un proxénète.

    - Ces nouvelles revendications « moralisantes », dites-vous, visent à diaboliser l’homme. Les féministes n’ont-elles pas de tout temps cédé à cette tentation ?

    Non, il faut distinguer entre féminisme radical et féminisme libéral. Pour les unes, minoritaires, l’homme est l’ennemi avec lequel on ne peut négocier. Pour les autres, on fait semblant de négocier tout en leur imposant la loi. "

    http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article119

  • @ homme libre

    Assez d'accord que l'on risque d'aller un peu trop loin. Si je ne me gênerais pas pour pourrir la vie de celui qui aurait osé me faire cela (dans les limites de la légalité évidemment), je vois mal comment ramener l'infidélité à de la "violence conjugale".

    Non seulement l'adultère n'est plus un motif de divorce (l'Etat ne s'occupe plus de morale) mais qui plus est certains couples choisissent d'assumer cette "infidélité" dans la transparence. A ce train-là on finirait tous par avoir été des victimes et coupables un jour ou l'autre. Les mots doivent garder leur sens.

  • Les annonceurs prônait une image lisse de Tiger Wood, un surdoué du golf mais qui est certainement sous pression et finalement aime le sexe. Bon et puis quoi ? Pour les annonceurs qui veulent drainer une image idyllique d'un champion avec femme et enfants, en ont pour leur argent. Qui sait peut-être dans une clause du contrat l'image d'un homme fidèle, toujours bien rasé, souriant figurait en bonne position. Le cas est cruel surtout pour Gillette qui voit coup sur coup Tiger Wood et Thierry Henry ternir son image. Heureusement il reste Federer mais pour combien de temps ?

  • "Curieux ce voyeurisme des populations, alimenté par les médias."

    Mise à part les médias et les quelques commentaires ici, je n'ai vu personne de mon entourage passionné par l'affaire. Cela ressemble à la grippe A. "On" (lisez les médias) en fait une affaire. C'est la seule vraie obscénité que l'on puisse relever.
    Maintenant, il est vrai que les personnes connues servent de support où tout un chacun peut se projeter, imaginer, faire des commentaires sur leur propre vie phantasmée, virtuelle, si peu dans le présent. Ou encore projeter de petites expériences personnelles transposées en grand écran. Une manière détournée de faire vivre des potentiels frustrés.
    Bon, bien avant internet et la télé, les commentaires étaient sans doutes pareils chez Felix Potin, grand épicier du 16ème arrondissement, pour babiller cruellement (ostensiblement à bas mots)sur les malheurs, les cocufiages et les revers de fortunes de gens connus.

    Pour rester polémique, oui bien sûr que l'attitude de l'un peut générer la violence de l'autre. Là, on voit une différence flagrante entre les sexes; c'est qu'en l'occurrence Tiger Wood, très conscient de la chose, prend cette part sur lui et n'en rajoute pas. Il faut dire que de part la situation et piégé par l'image de son identité masculine, cela aurait été très mal reçu. A l'inverse on se serait montré très pointilleux juridiquement pour savoir si une simple bousculade rentrait dans le cadre d'une violence conjugale quelques soient les circonstances.
    (Oui cela s'adresse à la pointilleuse juriste Audrey) (-_O)

  • "La violence est définie juridiquement, il ne faut donc pas mélanger les notions. Il s'agit d'une violence physique."

    C'est bien là tout le problème. La violence c'est ce qui fait mal, ce qui génère du stress négatif, destructeur. Et il ne faut pas croire qu'une blessure physique n'est que physique. Sinon pourquoi tous ces soutiens psychologiques qui se développent par exemple pour les survivants d'un accident ou d'une catastrophe?


    "Si l'on prend une infidélité comme une violence conjugale, alors il y a encore plus d'hommes victimes que je n'imaginais."

    Pourquoi? Les femmes tromperaient-elles plus souvent les hommes que le contraire?

    Il est vrai qu'en Allemagne il semblerait que 10% des enfants de soient pas du père officiel.


    "Bien sûr que c'est aussi une violence."

    Quand même.


    "Mais cette violence ne saurait être quantifiée sans justifier ses conséquences, dont la violence physique - qui deviendrait de la légitime défense - pour laquelle vous semblez avoir une certaine mansuétude."

    Eh non! La "légitime défense" dans le cas d'une infidélité serait de rendre la pareille ou de s'en aller (ou de pardonner selon les valeurs de chacun et du contrat moral négocié). La légitime défense comme violence physique ne se justifie que comme une protection contre une attaque physique directe...

    Pourquoi mélangez-vous ainsi les plans? Ce n'est pas très "intellectuel", je trouve.


    "Il faut mettre en procès pour meurtre ceux et celles dont le-la conjoint-e se suicide après une séparation..."

    Sans doute faudrait-il rendre le contrat de mariage ou de partenariat renouvelable et non pas à durée indéterminée, pour que les gens comprennent que rien n'est définitif dans une relation conjugale.

    Se suicide-t-on encore par chagrin d'amour? Ou après séparation? Je n'en sais rien, mais je suppose que vous allez nous donner des informations puisque vous abordez le sujet.

    La seule chose que j'ai apprise récemment, c'est qu'en Turquie depuis qu'a été adoptée une nouvelle loi condamnant les auteurs de crimes d'honneur, les femmes sont poussées au suicide par les membres (lisez: les hommes) de la famille.

    Vous défendez les hommes québécois victimes des féministes, mais avez-vous une seule fois défendu les femmes turques, pakistanaises, etc. victimes des hommes?
    Je ne me souviens pas, mais je pense que vous avez dû le faire, non? Merci de me donner le lien.

    Autrement, oui, il faudrait rendre responsable les dirigeants qui poussent leurs employés au suicide. Ca vaudrait bien un petit sujet, non? Mais là aussi, j'ai dû le manquer par manque d'assiduité ou par mauvaise mémoire.


    "Pour ce qui est des pages à remplir - y compris les blogs, au moins dans les blogs on discute, le sujet est prétexte à un échange. Parfois on précise une position, et parfois on avance intellectuellement par le débat. Enfin, avec ceux et celles qui ont des choses intelligentes à dire........"

    C'est très vrai. Faisons donc avancer le schmilblick.

  • "Assez d'accord que l'on risque d'aller un peu trop loin. Si je ne me gênerais pas pour pourrir la vie de celui qui aurait osé me faire cela (dans les limites de la légalité évidemment), je vois mal comment ramener l'infidélité à de la "violence conjugale".

    Non seulement l'adultère n'est plus un motif de divorce (l'Etat ne s'occupe plus de morale) mais qui plus est certains couples choisissent d'assumer cette "infidélité" dans la transparence. A ce train-là on finirait tous par avoir été des victimes et coupables un jour ou l'autre. Les mots doivent garder leur sens."

    Certes tout dépend des goûts et des couleurs. Certes tout le monde n'est pas pareil. Mais je ne vois pas pourquoi vous niez la violence psychique que peut représenter pour certaines personnes une infidélité considérée comme une trahison. Que ce ne soit plus l'affaire de l'Etat, c'est une chose et même une bonne chose, car la sexualité comme la religion doit rester une affaire libre et privée, mais le vivre ensemble nécessite bien quand même un minimum de confiance (surtout avec toutes les maladies qui traînent) pour faire face à l'avenir et par exemple à l'éducation des enfants.

    D'ailleurs quand vous écrivez "je ne me gênerais [sic] pas pour pourrir la vie de celui qui aurait osé me faire cela", vous montrez bien que vous avez été blessée au moins dans votre amour propre et vous montrez bien votre désir de vengeance. Désire-t-on se venger de quelqu'un qui ne vous a fait que du bien?

    Il faudra que vous m'expliquiez comment vous comptez "pourrir la vie" de quelqu'un en restant "dans les limites de la légalité". Sincèrement, je ne vois pas et je ne demande qu'à apprendre de vous. Je vous remercie par avance de votre réponse.

  • "Maintenant, il est vrai que les personnes connues servent de support où tout un chacun peut se projeter, imaginer, faire des commentaires sur leur propre vie phantasmée, virtuelle, si peu dans le présent. Ou encore projeter de petites expériences personnelles transposées en grand écran. Une manière détournée de faire vivre des potentiels frustrés."

    Hélas! Trois fois hélas! La vie de certaines personnes doit être bien vide...

    Federer comme projection du suisse moyen?

  • @ Johann

    Je ne nie pas cette violence, ni la souffrance qui en découle. Le fait est que cette souffrance n'est pas quantifiable et est profondément subjective, ce qui reste donc très différent du fait de se faire tuer par son/sa conjointe ou d'avoir un bras cassé. En judiciarisant "l'émotionnel" on ouvre à mon avis la porte à tout et n'importe quoi, y compris à faire rentrer les suicidés de la séparation dans la catégorie "violence conjugale", et pourquoi pas, tant qu'on y est, dans les statistiques des homicides.

    "Il faudra que vous m'expliquiez comment vous comptez "pourrir la vie" de quelqu'un en restant "dans les limites de la légalité". Sincèrement, je ne vois pas et je ne demande qu'à apprendre de vous. Je vous remercie par avance de votre réponse."

    Evidemment, il faut toujours que la personne soit réceptive, mais avec un peu de doigté on doit pouvoir y arriver. La jalousie a cela de formidable qu'elle n'a pas forcément besoin que les sentiments soient encore là pour en dévorer certains, d'autant plus si on arrive à "chasser" parmi les proches. Généralement quelques années de vie commune peuvent aussi vous permettre d'apprendre certaines choses sur l'autre qu'il serait dérangeant de dévoiler, voire carrément très embêtant dans le cas de secrets professionnels. Enfin avec un peu de chance vous pourrez compter sur "l'aide" d'une belle famille qui vous adore et trouve monstrueux ce que leur enfant vous a fait. Au besoin on peut toujours en rajouter histoire de colorer les prochains Noël en famille. Ne parlons pas de leur rencontre avec le/la nouvelle qui risque de mal se passer.

    Etalez tout cela dans le temps et sans avoir forcément réussi à "pourrir" la vie de l'autre, vous aurez peut-être au moins réussi à la lui rendre un peu plus difficile pour un moment. Le risque étant évidemment que l'autre se félicite d'avoir quitté une telle (un tel) tarrée.

    Je précise tout de même, afin de préserver un minimum de dignité après cet étalage d'horreur, que je n'ai pas testé ces manipulations un peu basses et puériles il faut l'avouer, à l'exception d'une qui se trouvait plutôt justifiée. A long terme on se pourrit certainement un peu la vie aussi. Mais sur le moment, j'imagine que cela fait peut-être un peu de bien.

  • "Je ne nie pas cette violence, ni la souffrance qui en découle. Le fait est que cette souffrance n'est pas quantifiable et est profondément subjective, ce qui reste donc très différent du fait de se faire tuer par son/sa conjointe ou d'avoir un bras cassé. En judiciarisant "l'émotionnel" on ouvre à mon avis la porte à tout et n'importe quoi, y compris à faire rentrer les suicidés de la séparation dans la catégorie "violence conjugale", et pourquoi pas, tant qu'on y est, dans les statistiques des homicides."

    Ai-je écrit qu'il fallait judiciariser l'émotionnel? Il ne fait toutefois aucun doute qu'il intervient dans les décisions de justice. Pas quantifiable, certes. Profondément subjective... par définition, mais certaines souffrances psychiques peuvent êtres plus graves qu'un bras cassé.


    "Evidemment, il faut toujours que la personne soit réceptive, mais avec un peu de doigté on doit pouvoir y arriver. La jalousie a cela de formidable qu'elle n'a pas forcément besoin que les sentiments soient encore là pour en dévorer certains, d'autant plus si on arrive à "chasser" parmi les proches. Généralement quelques années de vie commune peuvent aussi vous permettre d'apprendre certaines choses sur l'autre qu'il serait dérangeant de dévoiler, voire carrément très embêtant dans le cas de secrets professionnels. Enfin avec un peu de chance vous pourrez compter sur "l'aide" d'une belle famille qui vous adore et trouve monstrueux ce que leur enfant vous a fait. Au besoin on peut toujours en rajouter histoire de colorer les prochains Noël en famille. Ne parlons pas de leur rencontre avec le/la nouvelle qui risque de mal se passer."

    Dépenser tant d'énergie négativement, quelle perte!


    "Etalez tout cela dans le temps et sans avoir forcément réussi à "pourrir" la vie de l'autre, vous aurez peut-être au moins réussi à la lui rendre un peu plus difficile pour un moment. Le risque étant évidemment que l'autre se félicite d'avoir quitté une telle (un tel) tarrée."

    Ca, c'est certain!


    "Je précise tout de même, afin de préserver un minimum de dignité après cet étalage d'horreur,"

    Ah! Quand même! Mais je ne suis pas sûr que le minimum soit atteint.


    "que je n'ai pas testé ces manipulations un peu basses et puériles il faut l'avouer, à l'exception d'une qui se trouvait plutôt justifiée."

    Et vous en êtes fière?


    "A long terme on se pourrit certainement un peu la vie aussi. Mais sur le moment, j'imagine que cela fait peut-être un peu de bien."

    C'est pas un peu (euphémisme) puéril tout ça?

    Il me reste à constater que nous n'avons pas les mêmes valeurs. La rancune pourrit très certainement la vie. Se venger n'est-ce pas aussi éviter de se poser des questions sur soi-même, sur sa propre responsabilité? Etre prêt à recommencer les mêmes erreurs?

    Vous parlez de jalousie. Pourquoi ce sentiment de propriétaire de l'autre? Même s'il y a engagement, ce n'est pas un droit de propriété. Les gens jaloux ne font pas confiance à l'autre d'abord parce qu'ils n'ont pas confiance en eux-mêmes.

    Bref en cas d'infidélité, je ne vois raisonnablement que pardonner ou partir.

  • je pense que les féministes américaines veulent s'ériger en censeurs.
    décider elles ce qu'est la bonne sexualité.

    M Iacub "qu’il n’y a de bonne sexualité que dans l’amour ou dans le cadre d’une relation continue…"

    l'homme qui n'a pas la bonne sexualité quelles onts définie, doit plaider coupable être livré à la vindicte populaire, se repentir suivre une thérapie.
    la méthode employé pour les contraindre, c'est de faire voter des lois.

    ". Pour les autres, on fait semblant de négocier tout en leur imposant la loi. "

  • Vous êtes vraiment parano leclerq.... les américains n'ont pas attendu les féministes pour être puritains!!!
    Arrêtez de tout rapporter au féminisme!!! C'est vous qui avez un problème!!!
    Et si vous voyez pas le problème avec le fait de se taper plus de 10femmes en 2ans alors qu'on est marié à une autre peut-être qu'il faut songer à revoir certaines choses!

    Je pense que l'Eglise joue un rôle bien plus important dans le fait que l'Amérique soit aussi choqué que le rôle que vous voulez donner aux féministes...
    Est ce qu'il vous arrive de vous remettre en question? Sincèrement...

  • Bonjour Boo

    je ne comprends pas pourquoi tu m'invective, j'ai dit ce que je pensais, je n'ai pas dit que c'était la vérité, on est en démocratie, j'ai bien le droit de penser ce que je veux et de l'écrire, sans me faire invectiver. tu a le droit aussi de penser ce que tu veux je m'en contrefout.

  • Bonjour Johann

    "Et vous en êtes fière?"

    Heu...très sincèrement il ne me semble pas vous avoir demandé votre reconnaissance pour un passé qui m'appartient et, avec tout le respect que je vous dois, dont je ne pense pas vraiment que vous soyez habilité à juger.

    Vous vouliez une réponse, vous l'avez eu.

    "Il me reste à constater que nous n'avons pas les mêmes valeurs."

    Là nous sommes parfaitement d'accord.

  • @ Leclercq:

    J'insiste: je ne crois pas que cette culpabilité de Tiger Woods vient du féminisme en l'occurrence. Le puritanisme religieux américain y suffit amplement. On n'entend pas de ligue féminine condamner Woods, pas plus que Clinton à l'époque. On ne doit pas tout rapporter au féminisme. Celui-ci intervient plus pour faire passer certains gestes au plan juridique. Or ici c'est plutôt une condamnation morale dont il s'agit. Et c'est pas très cool de dire à Boo que tu te contrefous de son avis. Je la trouve parfois un peu vive, je l'ai dit ailleurs, mais elle est dans un débat. Si chacun ne fait que balancer son avis sans accepter qu'on le contredise, ce n'est plus un débat, et celui qui reste rigide dans le débat fait perdre du crédit à ses thèses.

  • Bonjour hommelibre

    "On n'entend pas de ligue féminine condamner Woods"

    je pense quelles n'on pas besoin de condanner woods, le mode de pensée quelles onts mis en place est bien rodée. et fonctionne trés bien, la machine est lancée.

    " et celui qui reste rigide dans le débat fait perdre du crédit à ses thèses."

    et des arguments sans fin sur des points de détail fait encore plus perdre de crédit, donc à tout prendre je préfére encore refuser le dialogue.
    et ce que j'écris n'est que mon avis, loin de moi l'idée d'écrire que c'est la vérité.

  • Merci hommelibre...

    Leclerq.... pffffffffffffffffffffffff... vous êtes fatiguant... et avant l'ère du féminisme... qui était responsable du fait que la morale réprouvait ce genre d'actes?? La ligue des femmes au foyer???

  • A part ça vous me faites mal au coeur... je trouve que si à bientôt 50ans votre haine vous aveugle au point de ne plus savoir faire la part des choses vous avez dû mener une bien triste existence :/

    A 24ans j'en ai vu de toutes les couleurs avec les hommes qui font partie de ma vie (familiale, affective, amicale) et j'ai beau éprouver parfois un sentiment d'injustice dans certaines situations, je n'ai jamais ressenti de la haine envers la gent masculine au point de les rendre responsables de tous les malheurs sur la terre...
    C'est vraiment dommage pour vous...

  • J'ai trouvé cet article intéressant.

    "Le féminisme américain hérite aussi de cette tradition de pensée en donnant aux femmes le statut de peuple élu par rapport aux hommes déchus"

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2009/09/28/4041a4127b41a9ae8648d84743e586bb.html

    "Aujourd'hui, le féminisme «français» est submergé par le féminisme européen, qui, lui-même, est influencé par le féminisme américain, victimiste et puritain. "

    http://www.journeedelafemme.com/Forumjdf/00000078.htm

  • Ben forcément tant qu'on retrouve le mot féminisme dans le texte vous aller d'une façon ou d'une autre le trouver intéressant...
    On vous parle de fessée, vous nous parlez de féminisme, on vous parle d'infidélité, vous nous parlez de féminisme... bientôt on vous parlera du temps qu'il fait... vous reviendrez à la charge avec votre féminisme!!!!
    Docteur... ça se soigne???

  • celui-ci aussi

    " Y en a marre de ces féministes radicales américaines plus puritaines que leurs papas, s'opposant à quelques féministes écervelées qui jouent hard pour impressionner les bien-pensantes.»"

    http://www.ledevoir.com/non-classe/114859/regards-sur-une-amerique-qui-fascine-par-le-trou-de-bitch

  • " Ce qui m'intéresse pourtant, ce sont les vestiges de la mentalité puritaine précisément là où on ne les soupçonnerait pas de prime abord. Je pense, entre autres, à la politique extérieure des Etats-Unis, au mouvement de libération des homosexuels et au féminisme américain."

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2009/09/28/4041a4127b41a9ae8648d84743e586bb.html

  • Pour le dernier lien que vous avez envoyé mon pauvre leclerq... je crois que vous avez pas bien lu le reste de l'article qui n'a rien à voir avec cette phrase que vous avez sorti de son contexte... vous avez pété une durite je crois...

  • "féministes radicales américaines plus puritaines"

    c'est juste pour souligner, qu'il y a un courant féministe puritain aux états unis.

  • Vous voulez aussi nous souligner les courants racistes? homophobes? évangélistes puritains? machos? etc...
    On a pas dit que ça n'existait pas... faut juste arrêter de penser que le féminisme influence tout ce qui se passe dans le monde...

  • Bonjour Boo

    je ne sais pas pourquoi je t'ai répondu, en sachant que ça ne peut que finir dans des arguties sans fin.

  • leclercq, il y a un gros problème dans votre dernière phrase (même si le mot argutie est très joli !)

  • "(même si le mot argutie est très joli !)"

    ;-) On se comprend...

  • Bonsoir Boo

    je pense que les féministes puritaines américaines veulent s'ériger en censeurs
    de la sexualité masculine et tu en conclue que j'ai la haine des femmes, franchement je ne vois pas le rapport.
    je pense que dans ces conditions le dialogue est impossible !!!

  • Parce que Boo a repris le "dialogue" depuis votre dernière intervention?

    J'avais pas remarqué...

    Peut-être qu'elle a compris que de toutes façons les choses ne cessent pas tant que vous n'avez pas pu avoir le dernier mot. La preuve étant que vous continuez à vous exciter régulièrement sur le sujet de la fessée, déserté depuis une semaine par tout le monde ;-)

  • Bonsoir Audrey

    le sujet de la fessée, j'ai trouvé des choses intéressantes, et c'est un plaisir pour moi de les mettre à disposition .

    bonne soirée Audrey

  • Encore une histoire d'argent. Hélas, Bcp sont jaloux du succès mérité de certains.

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