En lisant le titre du billet de Madame Berenstein-Wawre, je me suis dit qu’elle offrait peut-être un angle de vue différent sur la question du paiement ou non de l’avortement par l’assurance de base. Mais en lisant le contenu du billet, je suis tombé des nues...
L’idée proposée par cette féministe historique est, au cas où l’on veuille considérer l’avortement comme une affaire privée, de le faire payer par le géniteur. Voici l’argument qu’elle avance pour cela:
«... c'est une affaire privée, oui, mais qui concerne deux individus dont le principal, celui qui serait condamné en cas de viol, c'est le géniteur, alors, qu'il paie!»
Madame Berenstein-Wawre assimile le géniteur au violeur. A-t-elle bien toute sa tête? parce que là, c’est plus qu’une maladresse ou une provocation: c’est sa pensée - ou plus précisément l’inconscient féministe tel qu’implanté au marteau-piqueur dans les esprits.
Que peut bien vouloir dire cette phrase?
- que l’homme est ou géniteur ou violeur,
- que le violeur en lui est le statut de référence,
- que de toutes façon il paiera parce qu’il a pris son plaisir sans précaution et qu’il est potentiellement l’agresseur parce que le décideur. L’auteure du billet a en effet écrit que le géniteur est le personnage principal; elle laisse donc clairement entendre que le consentement de la femme est peu important, voire inexistant. L’homme viole par définition. Je croyais que faire l’amour est le fait d’un désir mutuel. Non: c’est un viol potentiel dirigé par l’homme qui doit payer par principe.
Bravo! Mille fois bravo! Justifier le fait que le géniteur paie parce qu'il pourrait être violeur, ça on ne me l'a jamais faite! L'homme est donc bien et essentiellement un violeur potentiel aux yeux des féministes professionnelles.
Il faut réaliser l’énormité des propos de cette dame. La violence intellectuelle de ses propos mériteraient une plainte pénale pour discrimination de genre. Ils mériteraient même autre chose mais le temps du western est passé. A force d’exciter ainsi la violence masculine, il faut s’attendre à des conséquences et des réactions de légitime défense. Ce féminisme est bien un racisme. Tiens, elle me donne envie de voter pour le déremboursement, puisque l'avortement est subrepticement une affaire de violeur potentiel. Selon ses dire, il doit y avoir un nombre impressionnant de femmes qui ne demandent qu’à être violées... Bravo Madame B-W, ce n’est pas une balle dans le pied, c’est une rafale que vous avez tiré dans les gros sabots des chiennes (de garde) féministes. Là, vous n’êtes plus dans la dénonciation d’injustices, vous êtes dans l’agression sexiste.
La violeuse, c’est vous, Madame Berenstein-Wawre.
Par ailleurs, si l'on en faisait une affaire privée, il serait à payer moitié-moitié par l'homme et la femme, car la femme y est aussi pour quelque chose. Ah, mais non, pour les féministes radicales et victimaires les femmes ne sont jamais responsables de leurs actes, tout est est toujours la faute à ces salauds de violeurs d'hommes.
Je me doutais bien qu’il y a des dingues en liberté chez les rad-fém. J’en suis encore un peu plus convaincu après lecture de ce billet de la honte. Comme quoi, on peut être historique et ne pas encore avoir inventé la poudre...
PS: Kadhafi a du prendre des leçons chez les rad-fém pour être aussi barge... L’otage suisse fait un long, très long stage sur la patience.
Commentaires
Socialiste par Radicale.
CEDH, c'est référence au féminisme radical (extrémiste), pas au parti radical.
Juste une question, la photo "Aubade" est là pourquoi, parce qu'elle est sexi et peut-être tentatrice. La prochaine fois que j'observe une femme en train de regarder une pub sexi pour des sous-vêtement masculin, je lui demanderai si cela lui donne des envies coquines. A mon avis cette photo n'a rien à faire dans votre article même si je reconnais que l'article en question est très mal rédigé.
La photo est là pour le texte qui l'accompagne (cliquer dessus pour l'agrandir): "Leçon No 4: lui rappeler combien vous êtes fragile". Ce texte accompagné de la photo, qui représente un archétype du féminin, contraste de manière tranchée avec l'agression des propos de Mme Berenstein-Wawre. Au 2e degré la séduction qui provoque et appelle le désir masculin augmente encore la violence des propos sur l'homme-violeur.
Graindesel, j'ajoute que "très mal rédigé" est un euphémisme concernant l'article de Mme Berenstein-Wawre.
En effet la formulation est bien celle-ci: c'est parce qu'il serait condamné en cas de viol que le géniteur est le personnage qui doit payer. Il paie donc pour être le violeur potentiel. "Puisqu'il serait le violeur, qu'il paie!".
L'article de cette dame est mal rédigé, en effet. Moi je crois qu'il est rédigé comme il est pensé, et qu'elle exprime sa pensée: le géniteur est un violeur potentiel.
Pour l'image d'Aubade, après réflexion sur votre remarque, je vais la retirer. En effet, malgré mes explications plus haut, elle complique l'idée et ne donne pas un message clair.
Il faut bien comprendre une chose tous les courants féministe (differentialiste, genre, et compagnie) on tous la même base, pour exister il leur faut un ennemi et cet ennemi c'est l'homme, la moitié de l'humanité rien que ça.
Les modérés veulent rééduquer les hommes (les rééduquer de quoi?) et les plus extrémistes veulent les exterminés (vaste programme).
Il faut comprendre que dans les pays occidentaux le sexisme le plus courant, développé et le plus hargneux ce n'est pas la misogynie mais bien la misandrie.