Différentes théories se sont succédées depuis des siècles sur la formation de la Lune. On a émis l’hypothèse d’un fractionnement de la Terre, une partie d’elle engendrant la Lune. On a dit aussi qu’elle a pu se former dans l’espace proche de la Terre, voire dans l’espace éloignée et être ensuite captée par notre planète.
Depuis que l’on est allé sur la Lune et que l’on a pu étudier les roches rapportées, la théorie dominante est la collision de la Terre, déjà grosse, par une proto-planète de la dimension de Mars. Cette collision aurait éjecté de la matière dans l’environnement terrestre, matière qui se serait peu à peu agglomérée. Le tout se serait passé à peine 30 millions d’années après la naissance du soleil.
La nouvelle théorie est plus une précision de l’ancienne qu’un changement radical d’explication. Deux corps se seraient bien collisionnés mais l’agglutination se serait faite par la fusion des matériaux et non par l’accrétion de matériaux en orbite dans l’espace. De plus la formation de la Lune aurait eu lieu 150 millions d’années après la formation du soleil.
«Lors de la collision, la température avoisinait les 7.000°C : le métal constituant le cœur des planètes à l’origine de la Terre et de la Lune et la roche constituant leur manteau ont donc fondu pour former la planète bleue et son satellite.
Leur âge peut être déterminé en examinant la présence de certains éléments contenus dans le manteau de la Terre. L’élément radioactif hafnium-182 par exemple, qui se transforme en son isotope, le tungstène-182.
Pour déterminer l’âge de la planète Terre, les scientifiques ont mesuré les quantités de tungstène contenues dans le manteau terrestre. Il s’avère que, selon une étude de l’Institut Niels Bohr, la collision à l’origine de la formation de la Terre a eu lieu alors que presque tout le hafnium s’était déjà transformé en tungstène. Les scientifiques ont donc revu leurs calculs, et effectué une mise à jour de l’âge de la Terre et de la Lune.»
En tout état de cause, l’important est que la Lune soit en orbite autour de la Terre. Sa présence maintient une stabilité de la Terre sur son axe et une stabilité climatique propice au développement de la vie.
Vidéo: selon l’ancienne théorie.
PS: Jour J à Tripoli. Mais déjà on parle de retard: obtention d’un visa, signature d’un accord. Max Göldi n’est pas encore en route pour la Suisse, comme cela devrait être.