Le psychodrame continue. Les bleus sont encore en train de charger leur barque du rejet grandissant des amateurs de foot. Même si par miracle ils passaient en 8e de finale, même s’ils se retrouvaient en demi-finale ou en finale, la réparation du désamour va être difficile et longue.
Elle passera non seulement par le nouvel entraîneur, mais très probablement par le renouvellement d’une large partie des joueurs. De l’air.
Aujourd’hui Nicolas Anelka a été exclus de l’équipe de France. Pour avoir insulté le coach pendant la mi-temps de France-Mexique. Une insulte pas piquée des vers à ce qu’il semble, du genre: «Va te faire planter les choux avant une intromission postérieure, fils de péripatéticienne».
S’il déteste à ce point le coach, au point justement de créer une telle tension dans l’équipe, il aurait dû refuser sa sélection. Mais il a les traites de son Aston Martin à payer…
Le coach n’aurait pas dû le prendre.
Mais il y a pire que la guerre interne des bleus. Parce que, bon, cette insulte venant d’un professionnel ne valorise pas vraiment le foot, et fait douter de la conscience professionnelle de ce millionnaire. Mais après tout, ce sont juste des petites histoires de gens friqués, rien de plus. Comme un bruit de vuvuzelas. Il y a sûrement des milliers de gamins en Afrique du Sud qui ne cracheraient pas dans la soupe s’ils étaient en équipe nationale et gagnaient entre 10 et 20 millions d’euros par année. Donc la relève est assurée.
Oui, il y a pire. Pire, ce serait de ne pas pouvoir écouter de temps en temps un morceau de hard rock pour se remettre de ces turpitudes.