Les premières de classe françaises n’ont pas pu. Pas les moyens face à l’équipe des USA. C’était frustrant à voir, presque déprimant. Incertitudes, imprécisions, impuissance globale: un match classé dans les désagréables.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Les premières de classe françaises n’ont pas pu. Pas les moyens face à l’équipe des USA. C’était frustrant à voir, presque déprimant. Incertitudes, imprécisions, impuissance globale: un match classé dans les désagréables.
Fallait-il crier Vive l’Afrique! après la victoire française? Pour certains cela vient d’un bon sentiment: célébrer l’origine des « Françafricains », ces joueurs à peau noire titulaires chez les Bleus. On voudrait associer un peu le Continent Perdu aux lumières de la victoire.
L’équipe de Suisse a perdu sa campagne de Russie. En cause: les glaces du nord. Je veux dire: les armoires à glace. Non, pas celle d’une impossible maison de meubles. Ce sont les tailles des joueurs: 42,78 mètres au total des vingt-deux Vikings, contre 40,36 pour les Helvètes.
On l’a vu plus fier. Il offre aujourd’hui un triste spectacle. La mise en cause de certains dirigeants de la FIFA déborde sur lui. Évidemment. Comme président de cet organisme depuis plusieurs mandats on ose penser qu’il est au courant de ce qui s’y passe.
La nouvellement promue ministre de l’Education Nationale est probablement le membre du gouvernement qui déclenche le plus la polémique. A cause de ses positions sur l’idéologie du genre en particulier. L’un après l’autre les ministres de l’éducation provoquent le pays sur un thème très sensible: le formatage des têtes encore disponibles des enfants.
Chronique à vélo d’un match à l’eau.
La vieille ville commence mollement sa grande fête de la musique, dans des rues si clairsemées que je me demande si je me suis trompé de jour. Et pas un coup de klaxon pendant le match de l’Italie. Silence mortel à Genève. Le signe n’est pas bon: l’Italie a raté son match. Pas besoin d’écran géant, c’est palpable. Cet échec italien, confirmé plus tard, ne laisse place à aucun rêve.
Il s’en passe des choses entre deux matches au Mondial. Pensez! Des gaillards bien de partout qui se baignent ensemble dans leur piscine, tout nus! Qui a la plus longue? Arghhh!...
J’entends Mâme Michu qui feuillette son journal favori.
Je ne suis pas accro au foot mais j’aime parfois voir de bon matches. Eh bien la mollesse peu créative des oriverde brésiliens, leurs seules deux fulgurances et le hold-up nommé pénalty, cela ressemblait à un match de fin de saison en deuxième division.
Elle devait chanter pour l’ouverture du Mondial. Elle ne le (Jenni)fera pas. Plouf. Sa prestation tombe à Lo. Imaginez un peu: tout est prévu depuis des années, la chanson, le clip, les interprètes, les contrats, la date, l’heure. Sur place, 65’000 spectateurs. Devant leur télé, des milliards. Et quatre jours avant, voilà qu’elle déclare forfait.
Le Mondial arrive avec fracas. Chaque grand rendez-vous sportif devient l’occasion d’une critique sociale ou politique du pays organisateur. Au Brésil la contestation est devenue vive depuis environ un an. Le plateau d’Infrarouge en rendait compte hier soir.
Ah que, cocorico, coco! Frankie (c’est bon) retourne en équipe de France. Et pour l’occasion il vient s’excuser devant la presse: Condition visiblement imposée par la Fédération Française de Foot qui a publié son communiqué écrit avant qu’il ne le lise devant les caméras.
Le monde est injuste. Une nouvelle preuve en est l’avalanche de critiques contre l’équipe de France de foot. Celle qui a été balayée lors du dernier mondial. Que n’a-t-on dit sur le coq Domenech, ce brave homme qui a laissé tant de plumes dans l’affaire qu’il est retourné chez les poussins.
Les deux grosses fautes d’arbitrage de dimanche au Mondial ont fait le tour d’internet. Ces fautes sont très visibles sur le ralenti à la télé. Personne n’est infaillible, pas même les arbitres.
Dans Le Matin d’hier Alain Finkielkraut revient sur la défaite des bleus au Mondial et sur sa lecture de cette défaite. Il tente de tirer un enseignement au-delà de l’anecdote. Je sais qu’Alain Finkielkraut est considéré par certains comme un gogo de droite et à ce titre peu crédible. Mais comme je ne juge pas une pensée sur l’appartenance politique de son auteur mais sur son contenu, cela n’importe pas.
Ça y est, le foot français est sauvé. Il fallait bien une intervention présidentielle pour enfin envisager l’avenir avec cette sérénité propre aux grandes nations dont le rayonnement culturel et sportif est comme un phare dans la nuit obscure des petites turpitudes humaines.
Un seul biiiiiiiip. Un long, long biiiiiiiiiiiiiip. Comme on en voit dans les séries à la télé avant que le bon Dr House ne vienne en sauveur. Mais par de Dr House ici. Avec cette équipe on a plutôt l’impression d’un monstre, d’un Frankenstein à 11 têtes fabriqué de bric et de broc pas un médecin fou défroqué, et qui agonise tristement sous nos yeux. Le coeur n’y est plus depuis un moment. S’il y avait encore du coeur dans cette équipe.
Il n'y a pas que le sport dans le foot. Heureusement.
Il y a aussi l'humain, représenté par diverses catégories. Aujourd'hui je m'intéresse à une catégorie plus fun que celle dont les crampons déchirent l'herbe verte des stades, loin des Domenech, Anelka, loin des bleus à l'âme à voir cette chienlit qui s'étale comme le ketchupe sur des frites trop grasse. L'indigestion guette.
L’équipe des bleus a refusé de s’entraîner aujourd’hui. Pour exprimer son désaccord avec l’exclusion d’Anelka. Tout cela est fort peu important aux yeux de la marche du monde. Mais en même temps c’est très intéressant.
A propos de «l’affaire» Anelka-Domenech il s’est dit que le joueur n’a pas respecté l’autorité du coach et même qu’il ne lui a pas reconnu cette autorité. Il est probable que le conflit entre ces hommes soit de cette nature, et soit plus profond qu’un coup de gueule de vestiaire.
Le psychodrame continue. Les bleus sont encore en train de charger leur barque du rejet grandissant des amateurs de foot. Même si par miracle ils passaient en 8e de finale, même s’ils se retrouvaient en demi-finale ou en finale, la réparation du désamour va être difficile et longue.