Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le travail: bon et mauvais pour le couple

Selon une étude réalisée par la société Monster, spécialisée dans la recherche et l’offre d’emplois, 30% des couples se forment sur le lieu de travail. L’entreprise serait plutôt un endroit favorable aux relations amoureuses.

FEMME-PDG.jpgD’où vient ce haut pourcentage de formation de couples dans le cadre professionnel? Selon l’étude citée par le journal le Monde:

«Le monde professionnel est favorable aux rencontres car les collègues ont nécessairement des points communs : mêmes diplômes, parfois mêmes centres d'intérêts. Chacun y fait attention à soi, se montre sous son meilleur jour. Certaines entreprises encouragent les relations extra-professionnelles en organisant des pots, des soirées, des séminaires.»

Passer 8 heures par jour avec un ou une collègue favorise le fait de se connaître, de se voir fonctionner. C’est beaucoup de temps ensemble. Parfois davantage que dans un couple qui hors du temps de sommeil ne passe souvent que 4 à 6 heures de veille ensemble. Il semble que des entreprises y trouvent leur compte puisque:

«Selon la même étude Monster, 50 % des salariés s'accordent régulièrement des moments de rêverie où ils se mettent en scène avec leur collègue. Une partie d'entre eux passent à l'acte. D'après Loïck Roche, avoir une relation sexuelle avec un membre de son entourage professionnel arrive une fois tous les sept ans environ.»

C’est l’inconvénient de la proximité et d’une certaine intimité qui s’installe à la longue, et qu’une soirée de boîte un peu arrosée favorise. Quoi de plus simple que de se lâcher avec quelqu’un que l’on connaît assez bien et avec un verre dans le nez? Il faut avoir une forte éthique pour garder sa ligne et ne pas faire d’écart. Je parle bien sûr pour les hommes et femmes qui ont décidé d’être fidèles.

Il y a une proximité qui peut être agréable et créative dans le fait de travailler ensemble. J’ai connu cela et j’ai vu nombre de couples dans cette situation. Cela peut très bien marcher. Par contre, en cas de rupture c’est difficile à gérer.

Qui profite le plus des relations de couple, occasionnelles ou durable, sur le lieu de travail?
roi1.gif
«Pour Loïck Roche (psychologue, auteur de Cupidon au travail), "vos potentialités de séduction augmentent lorsque vous êtes manager, responsable des ressources humaines, dirigeant, formateur, consultant… C'est la théorie du 'je réussis donc je séduis'". Selon le psychologue, "ces différences d'attractivité expliquent que 40 % des personnes regroupent 80 % des relations sexuelles au travail". Cependant, il n'est pas nécessaire d'être PDG pour bénéficier des faveurs de ses collègues. Les responsables syndicaux font aussi leur effet, comme en témoigne Thierry, bibliothécaire : "Je n'ai jamais eu autant de succès que quand j'étais délégué du personnel. C'était un vrai bonheur !»

Décidément, les vieux mécanismes, les paillettes et le pouvoir attirent toujours autant. Et cela vaut aussi bien pour les hommes que pour les femmes. Nous aimons ou sommes attirés par le succès, pas par l’amour - ou l’amour est un sentiment qui se nourrit de la vision du succès de l’autre. Il vaut décidément mieux être riche, au pouvoir et réussir que pauvre et échouer.

Alors, tous vénaux? Ne serions-nous, sous prétexte d’amour, qu’à vendre ou à acheter? Les sentiments sont-ils à ce point dépendants de l’image sociale? En tous cas, les humains fonctionnent toujours aux mécanismes antédiluviens. La modernité ne serait qu’un vernis de surface? Le dinosaure en nous semble toujours vivace. Au fond, nous cherchons peut-être prioritairement le pouvoir dans nos relations, sous des formes déguisées ou inconscientes.

Je ne suis jamais arrivé à me faire à cet aspect de l’humain. Quand j’aime, je n’ai rien à faire de la situation de la femme, de son argent, de sa réussite ou non. Nous sommes en développement continuel, et les échecs font partie d’un chemin global. Ce qui me touche n’a rien à voir avec la situation sociale de l’autre.


Catégories : société 1 commentaire

Commentaires

  • @ hommelibre:


    Je suis entièrement de votre avis, hommelibre; la vénalité et la soif du pouvoir chez certain(e) font froid dans le dos...

    Un mélange entre l'envie de se jeter par la fenêtre, et celle d'entrer dans les ordres... ou en bourse!! Beurk!


    Mais loin d'être défaitiste, vous m'apparaissez plutôt comme un homme insoumis! Une sorte de taureau, faisant fi des entraves, des barrières, et allant gaiment batifoler dans les prés (cf. votre billet sur « Le jeu des animaux »)... ou dans les gradins!!! (cf. « La revanche du taureau ») YESSSS!!! ;o)


    Ne laissez jamais quelqu'un vous mettre la bride au cou! (Et ce n'est pas une contrepèterie!)



    Bon dimanche!



    =:oB

Les commentaires sont fermés.