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Violence domestique (2): le clip détourné!

Un grand pas vers l’égalité aura été franchi quand on verra sur les écrans un clip comme celui qui figure à la fin de ce billet, détournement du clip scélérat qui passe actuellement en France. L’une des questions que je pose devant l’unilatéralité des campagnes contre la violence domestique est la suivante: pourquoi la violence féminine est-elle généralement évacuée du champ social et culturel?

Vilence féminine: sujet tabou?

Certes on cite aujourd’hui de plus en plus d’affaires criminelles initiées par ou impliquant des femmes. Mais il reste une sorte de voile pudique. D’ailleurs les enquêtes sur la violence domestique n’impliquent que rarement les femmes, comme si elles étaient automatiquement exonérées de la chose. Il n’est que de se souvenir de cette enquête retentissante de l’ENVEFF en 2000, enquête depuis démontée par des féministes comme Marcela Iacub ou Elisabeth Badinter. Et les femmes criminelles ou mères infanticides sont souvent mises au bénéfice de troubles psychique atténuant leur responsabilité, ce qui n’est que plus rarement le cas pour les hommes criminels. Ce faisant, on construit peu à peu l’image sociale d’une femme à responsabilité limitée. Ce qui me semble être une grave régression quant à l’égalité et très dévalorisant pour les femmes.

FemmeG-1.jpgAborder le thème de la violence féminine c’est s’exposer aux pires noms d’oiseau. Je m’y suis habitué. Misogyne, sexiste, problèmes de libidos, gros réactionnaire, j’en passe et des meilleurs. Une autre réaction que je rencontre quand je cite la violence féminine est d’entendre le pourcentage supposé de femmes qui seraient victimes de violence domestique (95%, chiffre qui sera démonté plus tard). On dirait que cette violence domestique est devenue une chasse gardée et que seules les femmes sont concernées. On dirait aussi qu’il y a une peur qu’en parlant de la violence féminine on oublie les femmes victimes, ou que parler des hommes victimes enlèverait des prérogatives ou de l’intensité dramatique aux femmes. J’ai même entendu l’argument selon lequel parler des hommes battus servirait à masquer la violence masculine.


Culturellement incorrect

Je réponds d’emblée à ces objections. D’abord, la violence masculine existe, sans aucun doute. Il y a des hommes violents, malades psychiquement, tordus, salauds, pervers, violeurs, incestueux, pédophiles, pour qui cogner est comme jouer au bowling. Ces hommes-là, bien que très peu nombreux, sont une plaie au coeur de la grande majorité des hommes. De plus parler des hommes victimes n’est en aucun cas faire du déni sur les femmes victimes. Les uns ne chassent pas les autres.

Alors pourquoi la question de la violence féminine est-il comme un champ de mines où il faudrait avancer à pas feutrés - voire ne pas s’avancer du tout? Plusieurs raisons à cela.

L’idée de l’homme victime est culturellement incorrecte. On n’imagine pas un homme victime de sa femme. C’est sa fierté et son honneur d’homme qui sont en jeu selon l’éducation traditionnelle donnée principalement par les mères: un homme est fort, il ne pleure pas, ne se plaint pas, et ne saurait être une lavette soumis à sa femme. De plus un homme est physiquement plus fort qu’une femme, en général. Il ne peut donc être battu.


La femme et l'image de Marie

La réalité est autre. Un homme frappé par sa femme peine à se défendre par crainte de lui faire plus de mal. Et pour lui c’est si incompréhensible qu’il ne sait comment réagir. Il minimise les faits, habitué qu’il est d’être envoyé à la bataille: c’est donc normal que l’on tape sur un homme. Et surtout il ne se plaint pas et n’en parle pas par crainte de passer pour un faible, ou de voir la police se moquer de lui. L’homme subit une double peine: la violence, et l’opprobre sociale à son encontre.

Une des images de la femme est celle de la douceur aimante. Elle est calquée sur la vierge Marie. Marie ne peut être que bonne. (On oublie que cette icône a fait un enfant avec un «ange», évacuant déjà le père biologique et le cantonnant par la suite au rôle unique de pourvoyeur). L’image de Marie est un bouclier bien pratique. Il montre une femme dépourvue de violence, plutôt passive, et qui donc ne saurait être l’initiatrice de la violence ou de toute autre chose.

La réalité est pourtant bien différente. Historiquement les représentations de la femme sont multiples, comme celles de l’homme. Et les femmes vigoureuses ou violentes ne manquent pas. Un petit vrac: la mythologie grecque en connaît quelques-unes: les Amazones, Ariane tuant le Minotaure, les sirènes maléfiques, et surtout Médée, meurtrière et infanticide. Femmes guerrières du Japon médiéval; régentes, reines ou impératrices; paysannes faisant tourner la ferme avec leur mari; nombreuses veuves de guerre travaillant et élevant leurs enfants; femmes de la Commune; Lucrèce Borgia. Les disputes de femmes valent parfois bien celles des hommes. De plus il y a des femmes meurtrière, violeuses, pédophiles, incestueuses, empoisonneuses, etc. C'est aussi une petite minorité mais cela existe.

 

La violence est-elle masculine?

Pourtant la lecture de textes féministes montre une image de femme faible, soumise, victime. Il y a un bénéfice à s’appuyer sur cette représentation, j’y reviendrai. Mais il y a aussi un regard très réducteur sur la femme et une instrumentalisation à des fins idéologiques ou pécuniaires.

Ce sont les féministes radicales qui théorisent la violence masculine. Une sociologue, Vanessa Watremez, affirme:

«Si la violence domestique masculine est d’ordinaire le fait des hommes, c’est avant tout parce qu’il y a une quasi-parfaite adéquation entre sexe et genre, mais avant d’être le fait d’hommes, la violence domestique est masculine.»

agriculteur.jpg
On est devant un cliché sexiste et non devant une démarche intellectuelle d’analyse. Au passage, je constate qu’on peut être sociologue à bon compte: en théorisant sur des clichés. Cette sociologue suit le courant des première féministes pour qui le couple est un lieu de lutte des classes, la femme-prolétaire-victime luttant contre l’homme-patron-bourreau. Elle suit également Bourdieu qui a figé la pensée dans l’affirmation que la violence serait masculine.

Les hommes ont historiquement assumé la part du chasseur et du guerrier. Cette violence, fondée sur un archétype bio-psychologique, a du sens. La musculature de l’homme lui confère ce rôle: la défense, l’attaque, la chose «extérieure, publique» (l’ennemi ne venant pas de l’intérieur de la maison). La femme a incarné l’autre face de la survie de l’espèce: l’enfantement, l’éducation, le soin, la chose «intime, liée à la maison» (maison = domus -> domestique). Pour autant les hommes ne sont pas définis par la violence, mais d’abord par la subsistance de leur clan ou famille. La violence est cadrée dans la guerre et ne saurait être permanente. La guerre ne nourrit pas. De tous temps la majorité des hommes ont été identifiés par le travail - agriculture, artisanat, activités de subsistance - et par la créativité - philosophie, poésie, arts, inventions.

Si des hommes sont violent hors du cadre de la survie, c’est un débordement sanctionné: crimes, bagarres de rue, etc. La violence donc était une fonction, non une nature liée à un genre. Mais la culture a attribué aux hommes que l’usage de la force physique est une marque d’identité masculine. Ce travail d’éducation a été généralement transmis par les mères, ce qui est soit étrange de leur part - on attendrait que ce soit le père qui transmette cela - soit le signe du besoin de sécurité de la mère, besoin dont elle demande à l’homme d’être le garant.

(A suivre)

Le clip:

Catégories : société 19 commentaires

Commentaires

  • Ce faisant, on construit peu à peu l’image sociale d’une femme à responsabilité limitée.

    ==> C’est la un des gros problèmes (parmi tant d’autres), les droits sont directement liés aux responsabilités/devoirs.
    Hors les femmes ont autant de responsabilités qu’un mineur aux yeux de la loi, donc ne devrait elle pas avoir aussi les mêmes droits que les mineurs ?
    On ne peut pas avoir les avantages (droits) sans les inconvénients (responsabilités) et pourtant c’est le cas, que doivent pensés les hommes qui eux ont des droits mais aussi les responsabilités que doivent ils pensaient de cette « égalité » discriminante.

    En effet dénoncer lé violence féminine (juste la partie émergé de l’iceberg) est extrêmement tabous et la dénoncer c’est subir un terrorisme intellectuel d’une rare violence.
    D’ailleurs la femme qui a monter l’association sos hommes battus le dit bien :

    « Le fait que l’association soit présidée par une femme fait que nous ne sommes pas attaqués de toute part. C’est plus « sournois ». Certaines féministes ou femmes victimes de violences n’hésitent pas à contacter les étudiant(e)s qui travaillent sur le sujet des hommes victimes en les insultant et en les accusant de « traîtrise ».


    L’homme subit une double peine: la violence, et l’opprobre sociale à son encontre.
    ==> Phrase extrêmement pertinente.

  • vator,

    J'ai aussi entendu parler de pression pour faire abandonner des études ou des recherches.

  • "«Si la violence domestique masculine est d’ordinaire le fait des hommes, c’est avant tout parce qu’il y a une quasi-parfaite adéquation entre sexe et genre, mais avant d’être le fait d’hommes, la violence domestique est masculine.»"

    "La violence donc était une fonction, non une nature liée à un genre. Mais la culture a attribué aux hommes que l’usage de la force physique est une marque d’identité masculine. "

    De toute évidence vous n'avez toujours pas compris la différence entre sexe et genre, puisqu'après avoir fustigé la phrase de cette sociologue féministe, vous finissez par dire exactement la même chose. Dans la vision féministe, il ne peut exister de "nature liée à un genre", le genre étant justement considéré comme construit social qui vient se superposer au biologique, tout en effaçant par cette opération ses traces de construit. Evidemment, on sait que vous ne croyez pas à cet aspect construit ce qui est totalement votre droit, ce n'est cependant pas une raison pour réinterprétez à votre propre sauce les paroles de cette femme pour la faire apparaître comme exemple de misandrie.

    Quand la sociologue dis donc qu'avant d'être le fait d'hommes (au sens biologique du terme), la violence est avant tout affaire de masculin (donc du "genre" masculin en tant que construit culturel), elle dit exactement la même chose que vous: soit le fait que la violence a été construite comme caractéristique du masculin. Elle relie donc la violence domestique non aux hommes en tant qu'elle ferait partie de leur essence biologique, mais en tant que l'éducation "traditionnelle" crée l'adéquation entre sexe et genre, les petits garçons étant, comme vous le faites remarquer, entraînés à adopter les codes du masculin, dont la violence, beaucoup mieux tolérée parce que pensée comme naturelle chez les petits garçons que chez les petites filles. Ici ce ne sont donc pas les hommes qui sont donc pointés du doigt, mais la valorisation de l'usage de la force physique comme caractéristique de la masculininité, masculinité transmise aux hommes par l'éducation.

    Quant au fait que cette violence soit enseignée par les mères, j'attends évidemment quelques références scientifiques sur cette question (qualitatives ou quantitatives peu importe) qui prouveraient ce que vous présentez comme un état de fait. En intellectuel honnête, je suis sûr que vous ne colporteriez en effet pas des affirmations relevant de l'a priori. Entre les critiques de Leclercq que vous semblez souvent rejoindre, sur le fait que les mères seraient en train de créer des "lopettes" incapables de faire "preuve d'assertion", et les vôtres selon lesquelles se sont les mères qui apprennent à leur fils à "faire usage de la force physique", on ne sait en effet plus trop à quel "sein" se vouer.

    Le dénominateur commun reste évidemment la mise en cause des femmes comme source des problèmes, mais votre discours passerait certainement mieux s'il était moins rempli de contradictions aussi flagrantes.

    J'imagine que vous n'avez toujours pas lu l'article de Noémie Helle sur la violence des jeunes filles dans l'ouvrage collectif "filles-garçons: socialisation différenciée". Reste que si vous ne vous intéressez pas sérieusement aux recherches sur ce thème dans le domaine du féminisme académique, vous ne risquez effectivement pas de trouver des études féministes travaillant sur cette violence, et pourrez continuer à nous resservir pendant longtemps les paroles de féministes de années 70-80's, que l'unité d'étude genre n'enseigne même pas. C'est dire l'importance qu'on leur accorde aujourd'hui...

    Non parce qu'autant vous le dire: résumer le radical feminism à Valérie Solanas dont l'aspect pour le moins perturbé a été plus que confirmé par sa tentative de meurtre, c'est un peu comme faire de Marc Lépine le symbole du masculinisme... Ce n'est pas très sérieux.

  • @ Audrey

    "Dans la vision féministe, il ne peut exister de "nature liée à un genre", le genre étant justement considéré comme construit social qui vient se superposer au biologique, tout en effaçant par cette opération ses traces de construit."

    C'est juste, mais le discours qui s'appuie sur la notion de genre est souvent biaisé. Certaines féministes (pas toutes) analysent la prétendue" domination masculine", la "violence masculine", le "machisme", etc. comme un "construit social". Puisque ces phénomènes, selon elles, relèvent du genre, elles devraient les considérer comme ponctuels, relatifs à certaines époques et certaines sociétés, variables, etc. Or elles affirment au contraire qu'ils s'agit de phénomènes éternels et invariants : "les" hommes ont toujours dominé, ils ont toujours été violents, machos, etc, à toutes les époques et dans toutes les sociétés. Ce qui revient très exactement à caractériser ces traits comme relevant de la "nature". C'est un tour de passe-passe, sans plus.

    De même, les idéologues qui ont conçu le clip nous disent que le jeune garçon violent est l'objet d'un conditionnement éducatif de genre : son père est violent, il l'imite. Ca se tient. Mais si l'on considère l'ensemble des clips produits sur le sujet, où la violence n'est jamais le fait de femmes ou de jeunes filles, mais toujours d'hommes ou de jeunes garçons, on est bien obligé de constater que leur véritable message est : la violence est masculine toujours, donc intrinsèquement, naturellement masculine.

    La théorie de "genre" est comme n'importe quel outil : bien utilisée, elle déconstruit le sexisme; mal utilisée, elle le renforce. C'est plutôt ce qu'elle fait actuellement.

  • Audrey, parlons testicules, ce sera plus clair.

    La distinction entre genre et sexe est quelque chose en effet d’étrange à mes yeux. Je conçois de moins en moins que le genre puisse être distingué du sexe, même si dans la pratique c’est possible et cela se fait. Mais d’un point de vue ontologique il y a une superposition matricielle du genre et du sexe. Le corps - le physique - est le lieu de d’émergence et de constitution des caractères qui, par l’interaction des individus, deviendront culturels.

    Le masculin est relatif à l’homme et/ou au mâle, comme le féminin est relatif à la femme et/ou à la femelle. Ce que je démontre un peu plus loin, par la simple définition des mots. Le masculin ce sont donc les hommes. Et le féminin ce sont les femmes. Parce qu’il y a des caractères produits par la nature sur lesquels on a défini le masculin et le féminin. Dans la nature d’ailleurs, la violence n’est pas spécifique au masculin. Les lionnes chassent et tuent, comme bien d’autres femelles d’autres espèces. La violence n’est pas masculine.

    C’est donc une tournure d’esprit particulièrement curieuse que de dire que le masculin est le violent. Attribuer la violence au masculin, c’est l’attribuer aux hommes et signifier qu’elle vient des hommes qui représentent initialement cette violence puisqu’ils représentent le masculin. A moins qu’un homme ne soit plus un être de genre masculin.

    Car c’est bien là que le bât blesse. Tiens, explorons cela, avant que vous me disiez que l’homme n’est pas plus masculin que la femme puisque le genre serait une construction sociale. Et prenons la définition des mots, puisque nous employons des mots. Masculin vient du latin masculus, qui signifie le mâle, l’homme. D’ailleurs ce sont bien les hommes qu’on é-mascule pour en faire des eunuques, soit à qui l’on coupe les testicules. Je n’ai pas encore vu de femmes à testicules et que l’on é-mascule. Un choeur masculin est formé d’hommes, pas de femmes. Le masculin est représenté dans la nature par l’homme et le mâle.

    Alors si les gender studies touchent de l’argent pour étudier le sexe des anges et semer la confusion, au final, on sait très bien sur le terrain que le masculin c’est l’homme. Et que cet homme n’est pas fait comme la femme, que sa masse musculaire est plus importante, que de ces caractéristiques physiques il lui a été attribué des fonctions y relatives.

    C’est la nature qui est à la racine sémantique des genres. Actuellement la part du biologique et du social n’est pas établie chez les humains. Mais quoi qu’il en soit, j’ai déjà dit que je n’aime pas la fixité des rôles ou fonctions attribués aux genres, donc aux sexes.

    La place des gender studies devrait être simplement de désamorcer le sexisme en ôtant là où c’est possible les caractères fixants (par exemple professionnellement), mais pas de définir ce qui est masculin puisqu’en ce faisant la sociologue refixe des caractères durables. Si la violence est masculine alors conduire des traxs aussi! - pourquoi pas? Et gouverner aussi, pourquoi pas? Si l’on attribue par principe le pouvoir, la domination et la violence au masculin, le féminin n’est pas fait pour gouverner.

    Je ne suis pas si contradictoire que vous le prétendez. Je ne suis pas dans les salons feutrés des universités, je suis dans la vie et sur le terrain, et je vois les failles d’une théorie (gender) qui en vitrine prétend servir à libérer les hommes et les femmes des fixités culturelles et de prédéterminsmes, et dans les faits ne peut résoudre le fait que la notion de genre se construit sur des caractéristiques liées aux différences de sexes, donc à la «nature» et prédeterminées. Cette contradiction est à mon avis irréductible.

    Je rejoins Antisthène quand il dit que dans les faits les campagnes sur la violence conjugale accusent bien les hommes et non le masculin. D’ailleurs si le genre n’est pas le sexe, il faudrait faire une campagne où c’est une petite fille qui baffe le garçon parce que c’est le masculin en elle qui frappe, montrer le garçon en sang et dire que c’est le féminin en lui qui est frappé, et en conclusion redire que ce sont les femmes des victimes.

    On sera là au summum de la confusion générée par les gender: la femme frappe et elle est la victime! Je vois l’image: une photo d’un petit garçon en sang et le texte dessous: les femmes sont victimes etc... C’est un gag à la Raymond Devos, ça.

    Les gender studies ont au moins un mérite: à pousser sans sourciller le paradoxe à l’absurde, elles se montrent pleines d’humour.


    PS: Content que vous relativisiez Lépine, qui est toujours célébré comme LE monstre par les féministes québequoises. Quand à Solanas, certes elle était malade, mais elle était loin d'être la seule à tenir ce genre de discours.


    PS2: Un comm reçu hier:

    «Fin juin, l'écrivain Nancy Huston publiait un article dans le Monde intitulé "D'une étrange cécité". Elle y dénonçait la domination et la violence masculine, usant de propos simplistes et outranciers, jugez vous-mêmes:
    « Pourquoi s’acharnent-ils [les guerriers, sadiques et autres éventreurs qui les violent, les proxénètes qui les vendent, les clients qui les achètent, les conjoints et compagnons qui les battent…] sur les seules détentrices d’utérus ? C’est incompréhensible ! Il faudrait patiemment leur expliquer : un homme ferait tout aussi bien l’affaire ! ».

  • Je suis d'accord avec vous mais un problème d'ordre technique: Je crois que la musique (carmina burana) dessert plus la video qu'autre chose.
    Je dis pas qu'il faudrait un solo de piano ou de violon mais quelque chose de plus sobre.

  • nemo: d'accord, ça se discute. Carmina burana apporte quelque chose de dramatique et solennel. Cela pourrait aller plus dans l'intime automnal.

  • "masculinité transmise aux hommes par l'éducation."

    dans ce dernier koh Lanta nous contatons avec stupeur, les effets sur les hommes et les femmes une éducation empreinte de préjugés.


    http://www.lepost.fr/article/2010/09/18/2226627_koh-lanta-2010-deja-le-premier-clash.html#xtor=EPR-275-[NL_732]-20100919-[medias-web]

    dans le fonctionnement de ces deux groupes on a l'impression d'y voir une illustration des écrits d'yvon Dallaire.

    livre homme et fier de l'être page 216.

    "5.11 Travailler avec les hommes. Les hommes ne travaillent pas en équipe comme les femmes le font. Pour l'homme, un travail d'équipe de qualité s'exprime par un minimum de communication (directives, rencontres, synthèses...), alors que la femme juge la qualité de l'équipe au nombre d'interactions entre les membres de celle-ci et au bien-être de chacun. Les hommes peuvent travailler côte à côte, en silence, pendant de longues périodes. Pour l'homme, le travail à accomplir, l'objectif à atteindre est plus important que le bien-être physique ou émotif des membres de l'équipe. Les hommes établissent les règles et demandent aux membres de l'équipe de les respecter, alors que les femmes modifient facilement les règles pour améliorer l'harmonie au sein des membres de l'équipe."

    mais nous espérons que ces comportements de genre seronts atténués dans l'avenir
    et nous remerçions les adeptes de la théorie "Gender" d'avoir une influence grandissante sur l'éducation nationale pour redresser celà. pour faire cesser tous ces horribles préjugés.

    http://webu2.upmf-grenoble.fr/sciedu/pdessus/sapea/mixite.html

    "Eviter aussi de sous-entendre que les garçons et les filles auraient des capacités, ou une intelligence différentes."

    la réalité c'est que les garçons et les filles onts bel et bien des capacités et des aptitudes différentes.

    http://www.science.ca/scientists/scientistprofile.php?pID=10&pg=1&-table=activities&-action=list&-cursor=0&-skip=0&-limit=30&-mode=list&-lang=fr

    de quel droit ces gens de l'IUFM s'autorisent t'ils à écrire cette phrase.

    http://www.creteil.iufm.fr/ressources/service-commun-de-documentation/dossiers/dossiers-thematiques/egalite-filles-garcons-femmes-hommes/bibliotheque-de-liens/

    "FILLES ET GARÇONS DEVANT L'ENSEIGNEMENT SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE (Pdf). La relative éviction des filles des filières scientifiques et techniques est un phénomène connu de tous, à tel point qu'il peut sembler "naturel", que les filles semblent moins aptes ou moins attirées que les garçons par les sciences ou les techniques. La question de leur compétence en maths est alors souvent posée. De nombreuses recherches anglo-saxonnes se sont intéressées aux différences entre filles et garçons en matière d'attitude et de réussite dans les domaines scientifiques. A partir de certaines de ces recherches, qui se sont déroulées dans un contexte d'idéologie dominante masculine, on s'accorde à considérer comme valablement démontrées des différences telles qu'une meilleure aptitude verbale chez les filles, de meilleures aptitudes visuelle et spatiale chez les garçons. Cependant, l'unanimité à leur sujet n'est pas totale chez les psychologues et beaucoup de résultats de recherches, qui ne parviennent pas à mettre en évidence de différence selon le sexe, ne sont jamais publiés."

    d'affirmer que des études anglo-saxonnes se sonts déroulées dans un contexte d'idéologie dominante masculine est proprement aberrant, c'est tout ce que ces chercheuses universitaires ont trouvé pour discréditer les études de Doreen Kimura, ça fait léger !!!!

  • et je suis étonné de leur faculté à appeler des différences entre les hommes et les femmes des inégalités.

    "http://www.senat.fr/rap/r02-210/r02-210.html : Site du Sénat. Rapport d'activité 2002 et compte-rendu des travaux sur les inégalités salariales entre les hommes et les femmes par GAUTIER (Gisèle), RAPPORT 210 (2002-2003) - DELEGATION DU SENAT AUX DROITS DES FEMMES ET A L'EGALITE DES CHANCES ENTRE LES HOMMES ET LES FEMMES.

    Revaloriser les métiers à forte présence féminine. « […] Au cours des dernières décennies, la tertiarisation de l'économie a permis aux femmes, plus largement formées dans les filières des services, de bénéficier de la vague de créations d'emplois des dernières décennies. On constate cependant que les filières de l'enseignement, notamment professionnel, sont excessivement sexuées et que la mixité progresse peu dans ce domaine. Certains secteurs professionnels sont aujourd'hui quasiment exclusivement composés d'hommes, tels l'automobile, certains corps de métiers du bâtiment et l'électronique. L'objectif est donc de développer l'activité des femmes, notamment dans ces secteurs professionnels et à tous les niveaux de responsabilités, afin de favoriser une plus grande mixité professionnelle, gage pour les entreprises d'une amélioration de leur compétitivité. Éliminer, notamment par une politique d'orientation scolaire non sexiste, les formes existantes de ségrégation professionnelle et sensibiliser l'ensemble de la communauté éducative aux questions d'égalité. La délégation suggère également, dans l'esprit des propositions présentées par Mme Nicole Ameline (cf. annexe 2, propositions 3 et 4) de recenser dans les manuels scolaires et les livres destinés à la jeunesse les stéréotypes liés au sexe et sanctionner en milieu éducatif les atteintes au respect mutuel entre garçons et filles. […] "

    "certains corps de métiers du bâtiment "

    c'est à se demander si cette brave fille se rends compte que physiquement les hommes et les femmes sonts différents. elle ferait bien de sortir des salons feutrés des universités. en réalité sa lucidité est fortement handicapée par son fonctionnement de militante de la théorie "GENDER".

    "La délégation souligne l'importance du rôle de la télévision, des medias et de l'éducation des enfants pour faire évoluer les images de comportements.

    Un certain nombre de facteurs contribuent à assigner des rôles spécifiques à chaque sexe : on peut citer la pesanteur du milieu familial, les représentations véhiculées par le système éducatif, une organisation du travail parfois héritée de la période où la participation des femmes à l'activité économique était moins importante qu'aujourd'hui, et enfin l'attitude de certaines femmes à l'égard du pouvoir, qui accorde plus d'importance à la substance des fonctions qu'à la reconnaissance sociale qui s'y attache. D'après les enquêtes de terrain, la quasi-totalité des personnes rencontrées s'accordent à reconnaître l'impact des médias et, notamment, de la télévision. Par conséquent, pour faire évoluer les mentalités, il faut « entrer dans les foyers » et multiplier, par exemple, les séries télévisées portant sur des métiers projetées à des heures de grande écoute. A ce titre, la délégation a estimé que les crédits européens, notamment dans le cadre du programme Equal sont insuffisamment mobilisés par la France (cf. infra). Dans le souci de rééquilibrer le partage des tâches domestiques, la délégation rappelle également le rôle essentiel que doit jouer l'éducation des enfants et, notamment, des petits garçons."

    là on en arrive au stade du bourrage de crâne institutionnalisé.

    si les filles ne veulent pas faire des métiers techniques on va les forçer pour faisser baisser des sois-disants inégalités.

    cette brave fille elle va juste contribué à abimer physiquement nombre de ces consoeurs, parce que les hommes ça va les amuser 5 minutes de constamment venir aider leurs collégues femmes dans le travail et paralélement à ça être pris pour des imbéciles. déjà les femmes cadres tout droite sorties des écoles se fonts remarquer par une mentalité infecte, je connais deux cas où ça finit par une mutation, chez Michelin à Roanne et GDF à Tourcoing.

    et dans le lien on nous affirme. "
    L'objectif est donc de développer l'activité des femmes, notamment dans ces secteurs professionnels et à tous les niveaux de responsabilités, afin de favoriser une plus grande mixité professionnelle, gage pour les entreprises d'une amélioration de leur compétitivité."

    dans ces deux cas elles onts été priés d'aller faire preuve ailleurs du possible apport quelles pouvait avoir pour l'entreprise.

    " Au cours des dernières décennies, la tertiarisation de l'économie a permis aux femmes, plus largement formées dans les filières des services, de bénéficier de la vague de créations d'emplois des dernières décennies."

    des domaines là les équipes de femmes sonts commandées par des femmes, quans elles sonts fonctionnaires, c'est différent elles sonts ingérables.
    les potins et les multiples pauses café sonts prioritaires par rapport au travail.

    exemple mon pére dépanneur de téléphone sur le plateau Ardéchois, une fois aprés avoir passé 1/4 d'heure en haut d'un poteau par moins vingt avec la burle en appelant le central pour tester la ligne, il a fini par en avoir marre. il piqué une petite crise, et a débarqué dans les bureaux acccompagné de son Chef
    et qu'a fait l'opératrice fautive elle s'est barré en chialant. il faut dire qu'auparavant leur ex chef homme avait laissé son poste aprés s'être fait gifler par une femme de l'équipe.

    et ma femme a eu récemment affaire aux fonctionnaires femmes à Roanne, elle a constaté quelles sonts toujours aussi assidues des potins sur leur derniéres vacances et des pauses café.

  • extrait de cerveau d'homme cerveau de femme de Doreen Kimura

    "Certains pensent que, si l'on en sait davantage sur les diffé-rences d'aptitudes entre les sexes, cela désavantagera particulière¬ment les femmes puisqu'il est vrai que les plus grandes différences avérées sont en faveur des hommes. Les féministes radicales voudraient que l'on supprime ce que l'on sait sur les différences entre les sexes. Selon elles, la sous-représentation des femmes dans les sciences, en particulier en physique et en mathématiques, est due essentiellement à une tendance à choisir des emplois à connotation de « genre ». Elles ont le sentiment qu'en acceptant la réalité de certaines différences entre les sexes dans la fonction cognitive, on fournit un prétexte pour maintenir les femmes à l'écart des domaines scientifiques et mathématiques, nonobstant les explications des effectifs réduits des femmes dans les domaines scientifiques que nous avons étudiées dans le chapitre 6.
    Certains ont dit que la masculinisation des sciences, et donc le désavantage des femmes, commence très tôt, au lycée ou avant. Leur solution, c'est d'inciter les femmes à s'inscrire davantage en sciences et en mathématiques afin d'être qualifiées plus tard pour des emplois dans des domaines qui en relèvent. La simple incita¬tion, en soi, n'est pas une mauvaise chose, mais si elle prend une forme telle qu'elle fait agir les gens par devoir ou les amène à se culpabiliser de leurs choix de vie, il faut remettre en question l'utilisation et l'éthique de ces pressions. Lubinski & Benbow (1992) rapportent que même les filles de leurs échantillons de sujets très doués en mathématiques avaient souvent des intérêts plus orientés sur les personnes que les garçons, si bien qu'elles risquaient de ne pas accéder à des domaines où les mathématiques
    214 • Cerveau d'homme, cerveau de femme ?
    sont primordiales. C'est contourner le problème que d'affirmer que leurs choix sont essentiellement influencés par la société.
    Il est douteux qu'il soit bien prouvé que les femmes soient aujourd'hui mises à l'écart de domaines scientifiques ou autres par des tests injustes. L'admission à la plupart des programmes universitaires est fondée en grande partie sur des notes en classe et sur des scores à des tests d'aptitude. Les femmes sont beaucoup moins nombreuses que les hommes à s'inscrire à des formations avancées en ingénierie, physique et mathématiques. Elles sont présentes dans moins de cours scientifiques qui y préparent. Il est difficile de croire, dans une société qui se veut aussi égalitaire, que quelqu'un dans un comité d'admission (qui a accès à tous les scores des candidats) soit enclin à suggérer de ne pas admettre les femmes sur la même base que les homme parce qu'il pense qu'elles sont moins bonnes en maths ! Au contraire, c'est exactement l'inverse qui risque de se produire — les femmes ont plus de chances d'être admises parce qu'on pense dans une discipline donnée qu'elle devrait comporter davantage de femmes. Si les indi¬vidus sont en fait admis dans des programmes en fonction de leurs véritables résultats antérieurs, nous ne pouvons pas considérer cela comme de la discrimination envers les femmes ; c'est simple¬ment l'application de règles uniformes pour tous.
    Malheureusement, les gens confondent l'égalité des opportu-nités ou de l'accès avec l'égalité des conclusions. Il peut s'avérer que les critères les plus objectifs, les plus appropriés et les plus justes pour l'admission à un programme ou à un emploi favorisent les hommes dans certains cas et les femmes dans d'autres. Il faut bien s'y attendre si les différences d'aptitudes décrites dans ce livre sont aussi stables qu'elles s'avèrent pour la plupart. Il est, bien sûr, tout à fait possible de bricoler les tests d'aptitude existants de manière qu'ils produisent des scores égaux entre des groupes tels que les hommes et les femmes, ou entre des groupes ethniques. De savoir si c'est légitime, au regard des objectifs ultimes des tests d'aptitude, c'est une autre question. Par exemple, on a affirmé que/ le Programme national des bourses du mérite aux États-Unis aj pratiqué du « charcutage électoral de genre » dans son utilisation du PSAT (version junior du SAT) comme critère d'attribution. L'indice de sélection du programme est « deux fois le score verbal plus le score en mathématiques », ce qui semble avoir été adopté pour « essayer de compenser le score des filles en mathématiques
    REMARQUES DE CONCLUSION • 215
    en comptant deux fois le score verbal, et le score en mathéma-tiques une fois seulement » (Murray, 1997).
    Une autre méthode pour arriver aux mêmes fins consiste à étoffer le test avec un supplément de questions que les filles réus¬sissent aussi bien ou mieux que les garçons. On a récemment tenté de réaliser cela en ajoutant au PSAT un sub-test d'« aptitude à l'écriture ». Mais le léger avantage des filles à ce test n'a pas suffi à compenser l'avantage des garçons en mathématiques, section du PSAT où apparaît la plus grande différence entre les sexes (Arenson, 1998). À l'évidence, l'objectif de ces manœuvres est de créer une situation où les scores d'ensemble des garçons et des filles seront égaux. Alors seulement, on pourra considérer que les scores sont « non biaises ». Pourront-ils alors prédire la réussite dans des domaines comme les sciences ? Pour certains groupes militants, cette question est hors de propos.
    Regardez ce qui peut paraître comme un scénario tiré par les cheveux, mais qui est bien tristement possible. Un emploi requiert principalement de transporter de lourds sacs de sable sur une certaine distance. Le directeur des ressources humaines a utilisé pour seul test d'embauché la mesure d'un poids de métal que peut soulever un candidat. Une femme se présente et elle est incapable de remplir ce critère. Elle dépose une plainte selon laquelle le test est discriminatoire parce que très peu de femmes peuvent le réussir. On impose à la société d'utiliser un test qui admettra le même nombre d'hommes que de femmes. La société décide donc d'administrer un test sur planche à pitons, du genre de celui que nous avons décrit dans le chapitre 4, qui sert à mesurer la dexté¬rité des doigts. Les femmes réussissent ce test au moins aussi bien que les hommes. Vous pouvez imaginer la suite. Il n'y a en prin¬cipe aucune différence entre cette situation imaginaire et celle que des groupes d'intérêts particuliers tentent actuellement de créer en manipulant les tests d'aptitude intellectuelle. Même si nous ne sommes peut-être pas aussi certains que les mathématiques soient aussi nécessaires pour étudier les sciences physiques qu'un minimum de force ne l'est pour porter des sacs de sable, le parallèle est très étroit.
    Même quand des différences moyennes entre des groupes sont faibles, elles peuvent nous permettre d'effectuer des prédictions sur ces groupes dans leur ensemble. Pour certains emplois, par exemple, il se peut que les scores déterminants soient ceux à
    216 • Cerveau d'homme, cerveau de femme ?
    l'extrémité la plus élevée de la distribution, et pas ceux situés dans la moyenne. Dans le même temps, nous devons garder en tête qu'une prédiction sur le résultat d'une personne à un test particu¬lier — si l'on ne connaît que le sexe de la personne — sera peu de chose, même si les différences de groupe entre les sexes sont importantes. Ce qui est valide pour le groupe ne s'applique pas nécessairement à un individu. Point de rencontre d'influences nerveuses, génétiques, hormonales et environnementales, l'orga¬nisation intellectuelle de chacun est unique. L'équité impose de traiter chaque personne comme un individu, pas comme le membre d'un groupe.
    i POUR EN SAVOIR PLUS
    Arenson K. (1998). Test gap between sexes narrows. Toronto Globe and Mail, 15 janvier, p. A15.
    Gallagher S.A. & Johnson E.S. (1992). The effect of time limits on perfor-mance of mental rotations by gifted adolescents. Gifted Child Quar-terly,36,19-22. (Citation de la page 183).
    Jensen A.R. ( 1982). Reaction time and psychometricg. Dans H. J. Eysenck (Ed.), A model for intelligence. New York : Springer, pp. 93-132.
    Lubinski D. & Benbow C.P. (1992) Gender différences in abilities and préférences among the gifted : implications for math-science pipe¬line. Current Directions in Psychological Science, 1,61-66.
    Murray D. (1997) Lettre k Académie Questions, 10, Printemps, 7-8.
    Vernon P.A. (1983) Speed of information processing and gênerai intelli¬gence. Intelligence, 7,53-70.

    à méditer

  • @homme libre

    "Je ne suis pas dans les salons feutrés des universités, je suis dans la vie et sur le terrain"

    Belle tentative de délégitimation du discours universitaire par un interlocuteur de salon du web ;-) Enfin je vous rassure, je sors parfois aussi en dehors des couloirs de l'université, chose je le conçois pour vous assez incroyable: je suis aussi "dans la vie" et "sur le terrain". Pas le même c'est certain, cela ne justifie cependant aucunement vos prétentions dénigrantes.

    Pour le reste, on aura compris que pour vous le genre n'est finalement qu'une fixation culturelle de caractéristiques apparemment inscrites dans le biologique, dès lors on voit mal comment "La place des gender studies devrait être simplement de désamorcer le sexisme en ôtant là où c’est possible les caractères fixants (par exemple professionnellement)", comment définir en effet le "là où c'est possible"? Et puis qui le définit: vous peut-être?

    Pour ma part la contradiction est de votre côté. Ne reconnaissant pas le fait que la différence des sexes serait liée à une "nature" comme un fait (qu'un "on" sache très bien sur le terrain que le masculin est l'homme n'y change rien, une croyance même partagée par des centaines de personnes n'a heureusement jamais réussi à en faire une vérité pour autant), mais une position qui est la vôtre, je ne vois aucune contradiction irréductible dans mon raisonnement.

    Pour vous qui soutenez par contre la plasticité limitée des normes de genre, cela sera par contre plus difficile à motiver. Soit il existe en effet une nature pré-existante qui détermine des caractères et qualités particulières selon les sexes, auquel cas cette nature justifie effectivement une répartition des rôles relativement rigide pour une optimisation de la productivité (la position de Leclercq), soit cette nature pré-déterminante n'existe pas et cette répartition des rôles est un construit qu'on peut donc tout à fait discuter et changer. Votre position, qui va un peu dans les deux sens n'est pas honnêtement tenable (qui décide des caractères qui ne sont pas fixes, dans quelle mesure, etc.?), mais il est vrai qu'elle vous permet de légitimer la reproduction du système de genre selon certain de ses aspects (travail domestique, éducation différenciée, etc.), tout en vous faisant passer pour ouvert aux changements, et donc beaucoup moins repoussant que le dogmatisme d'un leclercq: c'est ce qu'on appelle ménager la chèvre et le chou.

    Il y a un bon petit bout de temps que j'ai compris que votre position sur ce sujet ne pouvait évoluer, le but de mon intervention ne visait donc qu'à expliquer, à l'usage des autres lecteurs et lectrices, ce qu'avait vraiment voulu dire la sociologue par sa citation et ne pas vous laisser en faire une simple phrase misandre. Ceci étant fait, je vous laisse donc à votre guerre des sexes pour en revenir aux nuages sur lesquels j'étudie celui des anges.

  • Les temps ont changé! La violence et la cruauté ne sont plus l'apanage des hommes:

    Cinq femmes en agressent et en violent une sixième
    Publié le 29 août 2010.
    FAITS-DIVERS - La victime aurait «pris» le compagnon de l'une des ses agresseuses...

    Cinq femmes sont suspectées d'avoir violé et violenté à son domicile une habitante de Saint-Quentin, dans l'Aisne, dans la nuit du jeudi 19 au vendredi 20 août, révèle le Courrier Picard. Il s'agirait d' une expédition punitive à la suite d'une rivalité amoureuse, selon le quotidien.

    La victime, âgée de 29 ans, aurait été agressée puis violée à l'aide d'un objet lui appartenant. Les suspectes auraient ensuite saccagé son domicile.
    La victime lui aurait «pris» le compagnon d'une des agresseuses

    Ces dernières, âgées de 15, 16, 17 et 27 ans, ont été placées en garde à vue jusqu'à vendredi soir. Trois sont ressorties du tribunal de Laon après avoir été déférées au parquet. Elles ont été mises sous contrôle judiciaire. Les deux autres ont été placées en détention provisoire, après avoir été présentées au juge d'instruction puis au juge des libertés.

    Selon le journal, la seule personne majeure du groupe serait l'une des deux femmes placées en détention: elle serait l'instigatrice de l'expédition punitive, la victime lui ayant «pris» son compagnon. L'enquête de police se poursuit, et doit déterminer le contexte de l'agression et les responsabilités précises de chacune des suspectes.
    B.D.

    Je rappelle que dans les bandes, il y a toujours des jeunes filles! Alors les filles modèles et les femmes douces et féminines de nos jours ont tendance à disparaître et le plus incroyable est que dans un couple, rare celui qui est en osmose avec l'autre, il y a toujours un qui impose sa volonté.

  • "le dogmatisme d'un leclercq:"

    "« Se lancer dans un processus coercitif d'ingénierie sociale afin d'équilibrer la représentation distinctive des sexes pourrait bien être la pire des discriminations. Cela sert également à entraîner des gens dans des activités qu’ils n’apprécieront pas et pour lesquelles ils 'n'ont aucun talent. »

    ma position c'est ça est j'estime à juste titre que ce n'est pas un dogme.

    par contre j'estime que ça c'en est un

    "Or l'idéologie égalitaire va souvent plus loin en affirmant que tous les individus seraient égaux s'ils avaient la même stimulation de l'environnement. C'est-à-dire que si l'éducation, les conditions de vie, l'alimentation, l'enseignement, les opportunités, etc., étaient exactement les mêmes pour tous (une situation en pratique impossible à réaliser, et donc à tester), nous aurions tous les mêmes talents. "

    http://www.science.ca/scientists/scientistprofile.php?pID=10&pg=1&-table=activities&-action=list&-cursor=0&-skip=0&-limit=30&-mode=list&-lang=fr

    allez quelques éléments lucides et honnêtes.

    "13 mars : "LES FEMMES NE SONT PAS LES CLONES DES HOMMES"
    Très intelligents propos tenus par Susan Pinker, psychologue auteure de The sexual paradoxe, dans une interview à Sciences humaines d’avril. Quelques extraits :

    Prenons un exemple : partout dans le monde, on sait aujourd’hui que les filles réussissent mieux à l’école. Comment alors peut-on soutenir qu’elles sont moins encouragées ? Cela n’a pas de sens !
    D’une manière générale, dans la répartition des capacités intellectuelles et émotionnelles, il y a plus d’hommes aux deux extrêmes des courbes, alors que les femmes sont davantage regroupées autour de la moyenne. Ce qui signifie qu’il y a plus de criminels ou de génies chez les garçons que chez les filles.
    Je cite dans mon livre l’exemple de cette femme, cadre supérieure de haut niveau, qui a refusé à son patron - ébahi - le poste de vice-présidente d’une multinationale (et promise au poste de PDG quelques années plus tard). Tout était mis en place dans cette entreprise pour promouvoir la réussite des femmes : télétravail, horaires flexibles, garderie pour enfants malades, services de pressing... "Mon plafond de verre, c’est moi qui me le suis imposé", m’a-t-elle déclaré, en expliquant qu’avoir du temps pour ses jeunes enfants, son mari, ses parents étaient aussi essentiels à son bonheur et à son épanouissement."

    http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article305

    http://www.leparisien.fr/flash-actualite-politique/juppe-et-des-bordelais-chantent-en-l-honneur-des-femmes-08-03-2010-840328.php

    "j'ai changé d'avis et je suis en faveur d'un accès privilégié. A égalité, je préfère prendre une femme. J'ai évolué et je considère qu'il est nécessaire de passer par une phase d'encouragement contraignant", a déclaré la ministre à la presse." sympa c'est beau l'égalité à la sauce féministe.

    http://www.lexpress.fr/emploi-carriere/aux-etats-unis-les-femmes-pdg-gagnent-plus-que-les-hommes_893288.html

    "Une fois de plus, le "plafond de verre" est particulièrement inefficace ! Selon certains analystes, le plus exraordinaire est que ces femmes ne sont pas mieux payées du fait d’une meilleure compétence, mais... parce qu’elles sont femmes !!! En effet, les entreprises qu’elles dirigent craignent tellement d’être attaquées par le lobby misandre qu’elles les surpaient automatiquement !!! "

    "
    24 février : "FEMMES ET HOMMES EN DEBUT DE CARRIERE"
    Analysant cette nouvelle enquête produite par l’Insee (Alice Mainguené et Daniel Martinelli), Le Monde titre aujourd’hui sous la plume d’Annie Kahn : Les femmes gagnent moins dès le début de carrière. Eh bien, Le Monde travestit la réalité, comme d’habitude, et prend ses lecteurs pour des imbéciles.
    En effet, l’enquête décrit le sort des nouvelles travailleuses comme plus favorable que celui des nouveaux travailleurs. Comme le traduisent parfaitement les titres des paragraphes :
    "En début de vie active, les femmes sont moins souvent au chômage que les hommes"
    "Les jeunes femmes ont un niveau de formation plus élevé"
    "Vers une plus grande égalité des chances en termes d’emploi pour les débutantes et les débutants"
    Sans oublier l’encadré : "La crise touche plus les hommes que les femmes, notamment chez les débutants"
    Certes deux titres de paragraphes pourraient nuancer cette impression... mais pas longtemps ; il suffit de lire leur contenu :
    "Le temps partiel explique une grande partie des écarts de salaires en début de vie active"
    Certes "Pendant leurs six premières années de vie active, les hommes ont des salaires médians supérieurs de 10 % à ceux des femmes" mais "Le temps partiel explique une partie des différences de salaires. Une jeune femme sur cinq travaille à temps partiel, contre seulement un jeune homme sur quinze. À temps plein, le salaire médian des femmes rejoint celui des hommes en début de vie active (autour de 1 400 euros)"
    Bref, les jeunes travailleuses gagnent moins quand elles travaillent moins : rien à voir avec une quelconque discrimination. Et quand elles travaillent autant, elles gagnent autant !
    "À niveau de formation identique, les jeunes hommes s’insèrent souvent mieux"
    Voilà l’explication : "Pendant leurs études, les filles choisissent rarement une spécialité de la production ou des sciences exactes. Or, ces spécialités de formation conduisent en général à une meilleure insertion professionnelle que celles des services ou des sciences humaines et sociales. De plus, lorsqu’elles choisissent une spécialité de la production, les filles s’insèrent en moyenne moins bien que les garçons, les spécialités choisies étant parfois peu porteuses"
    C’est donc le choix des secteurs professionnels qui rend plus difficile l’insertion des jeunes travailleuses : là encore, aucune discrimination.

    Mais alors pourquoi Annie Kahn titre-t-elle son article de manière tendancieuse, pourquoi écrit-elle que "La réalité serait pire désormais", pourquoi évoque-t-elle le "plafond de verre" dont l’enquête démontre l’inexistence ? La réponse est toujours la même : intox, influence de l’idéologie misandre, victimisme.
    lemonde.fr/economie/article/2010/02/24/les-femmes-gagnent-moins-des-le-debut-de-carriere_1310571_3234.html
    insee.fr/fr/themes/document.asp ?ref_id=ip1284

    http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article299

  • je mets le lien correctement

    http://insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1284

    25 février : COMMENT LES MEDIAS TRAITENT L’ENQUETE INSEE (voir 24 février)
    Nous avons classé les titre d’articles traitant de l’enquête Femmes et hommes en début de carrière en deux catégories : Intox, pour ceux qui y ont lu (ou fait semblant) l’existence d’une discrimination à l’encontre des jeunes femmes ; Vérité, pour ceux qui expriment ce que dit l’enquête, à savoir que les performances des deux sexes, lors de leurs six premières années de travail, sont désormais analogues. On voit que les plus menteurs sont souvent les plus anciens et les plus gros : vive la Toile !
    Intox :
    Mieux formées, les femmes continuent de gagner moins que les hommes (La Tribune.fr)
    Les hommes gagnent plus que les femmes dès le début de carrière (Libération)
    Les femmes gagnent moins dès le début de carrière (Le Monde)
    Les femmes toujours moins bien payées (Le Figaro)
    Emploi : Les femmes plus diplômées, mais moins bien payées en début (Les Échos)
    Vérité :
    Les femmes tirent profit de leurs bonnes notes à l’école (Actualite.com)
    Les femmes se rapprochent professionnellement des hommes (L’Usine Nouvelle)
    Emploi : les femmes tirent profit de leur réussite scolaire (à nouveau Le Figaro)
    Réussite professionnelle : les femmes tiennent le bon bout ! (Elle)
    Les femmes partiellement récompensées de leurs bons résultats (VousNousIls.fr)
    La révolution silencieuse (Les Echos.fr - le meilleur article, celui qui éclaire le mieux ce qui se passe)
    Tous ces articles sont accessibles par

    http://news.google.fr/

    16 août : ENQUETE DARES, NOUVELLE INTOX

    Fin juillet, nous avons tous entendu parler d’une nouvelle enquête de la Dares, intitulée Hommes et femmes recrutés en 2005 : les préférences des employeurs.

    travail-solidarite.gouv.fr/IMG/pdf/2009.07-31.3.pdf

    Son enseignement principal semblait être la confirmation d’une écrasante discrimination à l’embauche organisée et assumée contre les femmes par les employeurs : 70% de ceux-ci préféreraient embaucher des hommes !!! C’est en tout cas ce qu’avaient lu et titré les médias suivants le 30 juillet :

    Le Point : 70 % des employeurs préfèrent recruter un homme qu’une femme

    Fil Info sur l’emploi : 70% des employeurs préfèrent recruter des hommes

    Ouest-France : 70% des employeurs préfèrent encore recruter un homme qu’une femme
    .
    Europe1 : Les recruteurs font la part belle aux hommes

    TF1 : Les employeurs boudent les femmes

    ou le 4 août :

    Les Quotidiennes : Pour obtenir un emploi, mieux vaut être un homme

    Eh bien, ils avaient tous lu trop vite, ou recopié le voisin, ou mentaient. En effet, le tableau de la p. 6 indique très clairement que la proportion d’employeurs ayant une préférence de genre pour embaucher est de 28%, parmi lesquels 20% préfèrent les hommes et 8% les femmes. De plus, sur ces 28%, 93% seulement concrétisent cette préférence.

    Les 70% viennent du commentaire de la p.3 où il est dit avec raison que 70% des employeurs ayant une préférence sexuée, c’est-à-dire 70% des 28%, préfèrent les hommes. Ce qui signifie que 30% préfèrent les femmes.

    Au bout du compte, et si l’on en croit cette enquête, on arrive à moins de 20% des employeurs préférant embaucher des hommes, ce qu’ils expliquent le plus souvent par la nature de l’activité (travaux durs, etc.). On est loin de la discrimination massive annoncée !

    A l’inverse, les 8% qui préfèrent embaucher des femmes ne suscitent aucune protestation, et pour cause : nos médiacrasseux n’ont même vu leur chiffre !

    C’est ainsi que l’on amène le public à croire à n’importe quoi, et par exemple au plafond de verre. Pascale Cotton s’est déjà servie des 70% dans l’interview que nous citons (cf 14 août) pour justifier son refus de tout bonus retraite pour les pères. Et les sites misandres en font leurs choux gras.

    Voilà comment est faite l’information en France, dès lors que se présente l’occasion de présenter un genre (le féminin) comme victime de l’autre (car "les employeurs", dans l’esprit du public, c’est devenu le "cartel masculin", bien entendu).

    Seul le Medef a vu la supercherie, et publié un communiqué de mise en garde :

    newspress.fr/Communique_FR_218424_198.aspx

    http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article286

  • "ce qu’ils expliquent le plus souvent par la nature de l’activité (travaux durs, etc.)."

    mais notre chére giséle Gautier est trop dans son dogme égalitariste pour comprendre ça.

    "Certains secteurs professionnels sont aujourd'hui quasiment exclusivement composés d'hommes, tels l'automobile, certains corps de métiers du bâtiment et l'électronique."

    une femme lucide

    "4 septembre : NATHALIE POTTIER ANTIPARITAIRE

    [info Henri L’Helgouach]

    Ciel et espace ( www.cieletespace.fr ) de septembre publie p. 64 un article sur Nathalie Pottier. Ingénieur à l’agence spatiale européenne, elle a déposé sa candidature à l’ E.S.A. Pour devenir astronaute. Son parcours : « pratique des vaisseaux spatiaux en Russie, des instruments de la station [ spatiale ] aux Etats-Unis, des lanceurs en Europe...Russe et anglais courants... ». Voilà une femme qui a certainement des atouts pour réaliser son rêve !

    Interrogée à ce sujet, elle répond : « je ne suis pas seule, il y a plusieur femmes pilotes de chasse aujourd’hui. Et puis on prend la personne la plus compétente, homme ou femme, c’est tout. Je n’aime pas l’idée de parité, mais pourquoi pas une forme d’alternance. Car il n’y aura sans doute guère plus de 15 à 20 % de femmes candidates ». Cette déclaration de bon sens mérite d’être soulignée au moment où l’on tente par tous les moyens de nous imposer l’idéologie paritaire : parité sur les listes électorales, dans le recrutement des scientifiques, dans les conseils d’administration, les fédérations sportives,etc...( mais pas pour aller au casse-pipe en Afghanistan ! ).

    Cette confusion entre « égalité » et « parité » est savamment entretenue par les lobbies misandro-féministes européens. L’égalité c’est donner à chacun les moyens de faire des études, passer des examens et obtenir une qualification et des compétences. Aujourd’hui, en France, les deux sexes sont logés à la même enseigne. Précisons cependant que les filles réussissent mieux que les garçons à l’école et à l’université. Mais rien n’interdit aux femmes de faire une carrière scientifique et certainement pas le soi-disant « plafond de verre » qui est une pure invention.

    Par contre, la parité ( ou la représentation proportionnelle ) n’a rien d’équitable. Elle ne tient pas compte des capacités individuelles et réduit son champ d’application au seul domaine du genre. Cette « discrimination positive » est source d’injustice et de sexisme puisqu’elle assure la promotion des femmes, parce qu’elles sont femmes, au détriment des hommes, parce qu’ils sont hommes. Sans doute ce point de vue n’est-il pas « poliquement correct ». Nathalie Pottier a peut-être eu tort d’oser émettre des réserves à propos de la Parité, étant déjà « grillée chez les ultras-féministes », nous dit le magazine. Pourquoi ? Parce que « dans un colloque dont le thème était Femmes et Science , elle s’est fait traiter de sexiste pour avoir simplement dit : Travailler avec des hommes, c’est plutôt cool . », nous explique le journaliste. En effet, cela ne colle pas avec les idées en vogue sur ceux-ci, qui ne peuvent être que machos, violents et paresseux."

    http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article243



    Ces femmes qui dirigent des supermarchés. LSA, 5 mars 2009

    Article de Sylvie Leboulenger, dans LSA (Libre Service Actualités), "magazine de la grande consommation", pp. 12-15. Citations :

    Une profession d’homme ? "Ca convient très bien à une femme", balaie Marjorie Réveillé, qui, très tôt, n’a pas craint les défis [patronne du Cora de Montbéliard].

    Les femmes savent qu’elles se font respecter aussi bien qu’un homme. A une condition : qu’elles mettent la main à la pâte.

    En plus d’être dotée d’une bonne dose d’instinct, existe-t-il une voie royale pour devenir directrice d’hyper ? Non, pas plus pour les hommes que pour les femmes. (...) C’est donc la fidélité à l’enseigne qui paie.

    Certes elles sont peu nombreuses à postuler pour ce genre de postes, mais Marc Veyron, directeur des ressources humaines de Champion, n’a pas de mal à l’expliquer :

    "Nous avons peu de demandes." !!!!

    "« Se lancer dans un processus coercitif d'ingénierie sociale afin d'équilibrer la représentation distinctive des sexes pourrait bien être la pire des discriminations. Cela sert également à entraîner des gens dans des activités qu’ils n’apprécieront pas et pour lesquelles ils 'n'ont aucun talent. »

    ça ça ne sert qu'a donner des places à des imcompétentes et j'en ai déjà rencontré dans mon métier BE, laissons les femmes choisir elles mêmes les domaines où elles onts envie de travailler.
    les femmes compétentes seronts toujours reconnues et appréciées par les hommes
    pas les autres lécheuses de bottes, passeuse de pommade auprés du chef.

    image d'une compétente.

    "Mireille Alex-Perrin. Le Progrès, supplément Sud-Ouest de Lyon, p. 14, 26 février 2009

    Article intitulé Armurier et commissaire, les métiers d’une femme. Fille d’armurier, armurière, et présentement commisaire du salon de la chasse de Saint-Etienne, à l’incontournable question "S’imposer comme femme dans ce milieu, est-ce dur ?" Mireille répond :

    Je n’ai jamais vécu les choses comme femme perdue dans un monde essentiellement masculin. Ils m’ont plutôt bien entouré. J’avoue que j’étais un peu comme les hommes avec eux, je vais droit au but, je leur dis ce que je pense. Je bénéficie aussi du respect qu’avait mon père dans le métier. C’est la même chose en ce qui concerne le milieu de la chasse".

  • Audrey, il y a déjà un certain temps que j'ai compris que vous écriviez pour les autres. Je vois aussi que vous ne pouvez guère évoluer, peut-être à cause des contraintes institutionnelles qui sont les vôtres. Votre timidité quant au phénomène des violences faites aux hommes en est pour moi un signe.

    Je vois aussi qu'un clip comme celui que je dénonce peut exister avec l'argent public (dont celui des hommes). Cela me montre qu'il n'y a nulle part de véritable volonté de changer le biais misandre actuellement bien installé. Et les hommes lucides ne peuvent compter sur les féministes pour que ce thème de la violence conjugale ne soit pas un des terrains d'une guerre des sexes. D'aileurs je vous avais écrit dans un dialogue que je verrais bien des campagnes unitaires hommes-femmes contre la violence conjugale, ce qui n'avait pas vraiment suscité votre enthousiasme... Chacun son camp. Le féminisme n'est pas un humanisme mais un communautarisme. ne pas l'oublier.

    Quand au dénigrement, ce n'était que la réponse du berger à la bergère.

    Sur la question du genre, vous simplifiez un peu trop mon propos.

    Si le genre est une construction sociale et culturelle indépendante du biologique, alors cela signifierait que tout fait culturel est indépendant du biologique - même le langage. (Ce que ne confirme ni Chomski ni les neurosciences). On pourrait alors dire que le culturel est quelque chose d'immanent qui n'a pas de substrat matériel. Une sorte de "révélation". Et cela vaut aussi si l'on délimite le socio-culturel en lui donnant un point de départ à partir d'un certain niveau d'abstraction dans le langage, par exemple, ou à partir du moment où la matière est devenue représentation, c'est-à-dire abstraction. Le genre n'émanant pas d'une manière ou d'une autre du corps, de la matière, du biologique, peut-il avoir une réalité sans être une "révélation"? Je me pose sérieusement la question sur le fond religieux qui anime la théorie du genre et sa toute-puissance détachée du corps.

    Je reprends ce que vous écrivez plus haut dans votre premier comm: "Dans la vision féministe, il ne peut exister de "nature liée à un genre", le genre étant justement considéré comme construit social qui vient se superposer au biologique, tout en effaçant par cette opération ses traces de construit." Comment expliquez-vous ce langage: le genre qui efface ses traces de construit? Est-ce une utilisation approximative des mots ou une opération mystique? Ou une tentative pas trop regardante de combler un chaînon manquant dans la théorie des genres? En terme de sens, ce discours du genre qui efface ses propres traces est imprenable. Il attribue au genre une action, une volonté, une détermination, un anthropomorphisme, en fait un mouvement par soi-même comme pour un être vivant. Et puis, s'il vient se superposer, mais d'oû vient-il? Qui l'a construit? Quand? Je retiens de cette phrase que pour le féminisme le genre est séparé et indépendant du biologique. Mais qu'on ne sait pas d'où il vient. Pourtant il ne suffit pas d'en constater les effets mais d'en connaître la genèse. Or, rien sur ce point fondamental.

    Vous évacuez sans vergogne la suggestion que je fais que les sexes sont différenciés par - entre autre - des éléments de "nature".

    "Ne reconnaissant pas le fait que la différence des sexes serait liée à une "nature" comme un fait (qu'un "on" sache très bien sur le terrain que le masculin est l'homme n'y change rien, une croyance même partagée par des centaines de personnes n'a heureusement jamais réussi à en faire une vérité pour autant), mais une position qui est la vôtre, je ne vois aucune contradiction irréductible dans mon raisonnement. "

    Il n'y a pas besoin d'études scientifiques ni de millions de personnes pour voir qu'un pénis n'est pas un vagin et que seule les femelles portent des petits. Votre argument sur le nombre qui ne fait pas preuve est particulièrement curieux et fallacieux. Cela ne saurait faire argument dans le cas de figure. Qu'il vous faille une étude pour apprendre que les mâles et les femelles n'ont pas la même musculature, pas le même bassin, pas les mêmes parties génitales, etc, est une chose qui vous appartient. Il y a d'autres voies d'accès au constat des différences naturelles.

    Je ne suis pas en contradiction, pas plus que je ne ménage la chèvre et le chou. N'ayant pas adhéré une fois pour toutes à un dogme, une idéologie unique ou une théorie matricielle, je suis libre de passer de l'un à l'autre. Je n'ai pas besoin d'opposer le pré-déterminisme ou le non-prédéterminisme. D'ailleurs pourquoi faudrait-il les opposer sinon pour nourrir des théories se voulant globales mais excluantes (le fameux OU/OU)? Je ne pense pas ainsi. Je pense avec la lune, le soleil, les étoiles, entre autres, pas trop avec des feuillets et des rapports d'études référencés par d'autres rapports et études et qui référenceront d'autres études et rapport, etc.

    Je n'ai pas votre rigidité. Par exemple je n'oppose pas les hypothèses, c'est pourquoi je vais un peu dans les deux sens, car c'est un bon fonctionnement pour explorer.

    Quand vous dites: "Soit il existe en effet une nature pré-existante qui détermine des caractères et qualités particulières selon les sexes, auquel cas cette nature justifie effectivement une répartition des rôles relativement rigide pour une optimisation de la productivité" et plus loin "soit cette nature pré-déterminante n'existe pas et cette répartition des rôles est un construit qu'on peut donc tout à fait discuter et changer.", vous opposez des choses sur lesquelles il n'y a encore aucune certitude, ni dans un sens ni dans l'autre. Dans cette présentation très schématique qui impose une logique du OU/OU je vois une rigidité de pensée. Dans les systèmes vivants, la rigidité est contre-productive. D'ailleurs dans la réalité il n'y a guère de fonction qui n'ai pu être interchangée: la maternité est la principale, me semble-t-il. Quand aux rôles, parfois assimilés à des fonctions, ils n'ont pas la rigidité que vous leur prêtez. Je ne partage pas votre lecture sur ce point. pendant les guerres les femmes ont fait tourner la société: elles ont travaillé, éduqué, nourri, par exemple. Et souvent les pères veufs ont été père-mère pour leurs enfants. Mais la nature a fait les choses de telle manière que l'homme ne peut enfanter. La parthnogénèse parfois montée en épingle n'est pas vraiment productive.

    Il se passe donc qu'une certaine spécialisation peut être productive, mais qu'un échange au moins partiel des spécialités est encore plus productif. Les humains ont cette mobilité, liée en partie à la plasticité de leur cerveau.

    Une des questions à se poser est: d'où vient l'abstrait, le symbolique, dont l'organisationnel, donc le pensé, donc le socio-culturel, donc la différenciation et la répartition. Préexsitait-il au biologique, ce qui le rendrait indépendant du biologique et donc appartenant non à une dynamique d'expérience mais d'essence. Dans ce cas on entre dans un mode dit spirituel au sens presque religieux du terme. Et s'il ne préexistait pas, d'où vient-il et en quoi ou comment pourrait-il supplanter ou être détacher d'une origine matérielle?

    Dans la nature, la verticalité est déjà source de critère psychologiques reconnus. La verticalité implique le haut et le bas, et partant le grand et le petit, le supérieur et l'inférieur. On est dans l'émanent, pas dans l'immanent.

    Pour abréger, je n'ai pas de réponse définitive. Mais je vois les failles, comme celle du petit garçon qui est une fille dans mon comm précédent, et je sais poser des questions. Je ne prends pas pour dogme des hypothèses de genre dont les contradictions telles que je les ai désignées dans mon comm précédent reste pour moi irréductibles.

    Et les écrits de la sociologue ne sont qu'une affirmation, mais en aucun cas une démonstration.

    Je termine par ceci: il y a à mon avis une différence importante de paradigme. Je cherche à intégrer la pensée complexe, dans la ligne d'Edgar Morin. Je fonctionne en circulaire et intuitif autant qu'en linéaire et analytique, et je n'ai pas besoin de conclusions définitives - simplement parce que je pense qu'il y a très peu de domaines ou de sujets où il soit possible d'avoir des conclusions définitives. Je cherche la voie du ET/ET qui modifie non seulement la manière d'être au monde, mais aussi la manière de penser, le contenu de la pensée, la manière de se questionner. Et, partant, les référents. Une lecture sociologique est insuffisante à mon sens pour rendre compte du réel.

    La sociologue que j'ai citée tente de donner une réponse définitive. Je pense que les étudiants ne devraient pas être formés selon cette forme réductrice de penser. Il serait plus profitable pour les sciences non exactes de fonctionner en systèmes ouverts et de laisser la part belle aux questions si bien posées qu'elles apportent plus d'éclaircissements que ne peuvent le faire des réponses de bon élève.

  • "http://www.leparisien.fr/flash-actualite-politique/juppe-et-des-bordelais-chantent-en-l-honneur-des-femmes-08-03-2010-840328.php

    "j'ai changé d'avis et je suis en faveur d'un accès privilégié. A égalité, je préfère prendre une femme. J'ai évolué et je considère qu'il est nécessaire de passer par une phase d'encouragement contraignant", a déclaré la ministre à la presse." sympa c'est beau l'égalité à la sauce féministe.

    je pense que ce type de fonctionnement est aussi celui des femmes DRH nombreuses dans les grandes entreprises, donc à égalité elles préféreronts prendre une femme. finalement anne Lauvergeon fait pareil mais elle le dit,
    actuellement 17% de femmes dans les études techniques dont certainement une partie sous l'influence d'un processus coercitif d'ingéniérie sociale.
    et à égalité de quoi de diplôme, mais le diplôme n'est pas garant d'efficacité dans le travail il ne faudrait pas l'oublier, mais il est vrai en France on a la toute puissance de l'éducation nationale.
    on a un systéme totalement différent de celui de l'allemagne.
    l'allemagne a une industrie qui exporte nous non, il y a de quoi se poser des questions sur la valeur de notre systéme éducatif.
    en France un ingénieur sort de l'école et il est cadre, appliquant à la lettre le dogme du management au fénimin qui en réalité fait passer la servilité, avant les compétences.

    Doreen Kimura prouve dans ces études que les hommes sonts meilleurs en raisonnement mathématique. chez eux cette aptitude est liée a la concentration de testostérone.
    serais-ce l'explication au niveau relativement faible en technique des femmes que j'ai cotoyé au cours de vingt années de bureau d'étude ?
    où comme dit Doreen elles sonts plus dans la moyenne pas aux deux extrémes comme les hommmes. où comme l'écrit éric Zemmour, elles ne créent pas elles entretiennent, elles n'inventent pas elles conservent (le premier sexe page 118). évidemment ce genre de raisonnement est interdit, les entreprises sonts sous l'influence du bourrage de crâne féministe de l'égalité d'aptitudes des hommes et des femmes, on en est au stade que qu'elqu'un qui contesterait cette affirmation serait tout de suite traité de sexiste, et comme une personne qui pousserait à la discrimination envers les femmes. comme quoi la lucidité dérange par les temps qui cours.

  • "elles ont travaillé, éduqué, nourri, par exemple"

    éduqué oui mais pendant la guerre elles ne pouvaient guerre faire autrement.
    on sait ce qu'il en est actuellement d'une éducation des enfants uniquement féminine, une catastrophe, des enfants rois, narcissiques, terreau de futurs délinquants.

    "14 octobre : "FACE A LA FEMINISATION DE LA PROFESSION, JEAN FERRIER PROPOSE DE REVENIR A DES CONCOURS SEXUES"

    Article du supplément au Monde, Le Monde Education, p. 8, qui consiste en un entretien avec Jean Ferrier, ancien inspecteur général, ancien recteur de l’académie de Poitiers, qui diagnostique très bien le problème de la démasculinisation de l’enseignement :

    Il est indispensable que les enfants, puis les adolescents, aient des hommes en face d’eux au cours de leur scolarité pour la construction de leur personnalité. C’est d’autant plus important à l’école que le nombre de couples qui se séparent est devenu un phénomène de société.

    Les enfants sont le plus souvent confiés à leur mère, si bien qu’ils sont éduqués essentiellement par des femmes pendant l’enfance et les débuts de l’adolescence. Il suffit de discuter avec les directeurs ou directrices d’école et les équipes pédagogiques pour mesurer les difficultés que provoque ce déséquilibre.

    Ceci posé, nous ne souscrivons pas à sa proposition de rétablir les concours d’enseignement sexués et d’établir un quota d’un tiers de personnel masculin, les quotas sous prétexte de rétablir un équilibre aboutissant à de nouvelles discriminations.

    lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi ?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=1102162

    http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article291

    " pendant les guerres les femmes ont fait tourner la société"

    pendant la guerre de 14-18 surtout. elles onts remplacés les hommmes aux champs et une partie des ouvriers dans les usines.

    mais remplacer les hommmes aux champs, vu la dureté physique de ce type de tache ça ne peut être que ponctuel, à l'époque les sacs de blé au sortir de la batteuse pesait quatre vings kilos !!!
    j'ai connu une femme qui pendant quinze ans à tirer des transpalettes dans son usine, résultat, les coiffes de ses épaules sonts usées elle ne peut plus lever les bras !!!

    dans tous les travaux physiques d'alors à la campagne, il y avait une rigidité de fonction et de rôles ce n'est pas par hasard.

  • ""14 octobre : "FACE A LA FEMINISATION DE LA PROFESSION, JEAN FERRIER PROPOSE DE REVENIR A DES CONCOURS SEXUES"

    peut-être que dans ce cas d'urgence une proportion minimale d'hommes est peut-être nécessaire.

    et peut-on parler dans ce cas de discrimination envers les femmes ?

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