Dans le premier billet j’abordais la question des différences hommes-femmes d’une manière générale. Je citais quelques exemples extraits du magazine «Cerveau & psycho», numéro spécial février-avril sur les différences du cerveau entre les genres. Je continue à citer des recherches présentées dans ce magazine et dont les sources sont indiquées dans chaque article.
La peur des conclusions apportées aux différences
L’études des différences entre hommes et femmes est intéressante à différents titres. D’abord dans la connaissance de soi et dans l’ancrage de certains aspect de l’identité. Je peux mieux accepter ou comprendre certains comportements, et même tenter éventuellement de les modifier par la culture, si d’une part ils font partie d’une norme collective et si d’autre part ils ont une incidence biologique importante.
Ces données peuvent aussi être utilisées dans l’apprentissage et la vie sociale. Elles permettent de valider les différences en les dépouillant de toute connotation discriminatoire: les complémentarités peuvent prendre le relais d’interprétations fondées sur une hiérarchie des valeurs.
Prétendre qu’il n’y a pas fondamentalement de différences entre hommes et femmes ou que ces différences sont insignifiantes se heurte au ressenti et au vécu de la population. D’une manière générale les techniques d’imagerie cérébrale ou de thermographie ont mis en avant des fonctionnements cérébraux particuliers selon les activités. On a ainsi pu vérifier ou confirmer des différenciations de secteurs du cerveau selon les activités: parole, toucher,vision.
Les différences cérébrales entre hommes et femmes existent aussi. Elles sont déjà de l’ordre de la taille du cerveau et de la densité des connexions: le cerveau masculin est plus grand et dispose d’une moins grande densité de connexions entre neurones. On ne sait pas encore la raison de cette différence, ni s’il s’agit d’une spécialisation et dans ce cas à quoi elle sert. Par contre ni la taille ni la densité des connexions ne permettent de dire que l’un ou l’autre genre serait plus ou moins intelligent que l’autre.
On a aussi constaté que dans leur ensemble femmes et hommes ne fonctionnent pas sur la même latéralisation. Par exemple les femmes utilisent davantage leur deux hémisphères cérébraux alors que les hommes utilisent surtout le gauche. Avant d’esquisser ce que cela peut signifier au niveau du comportement mental, et comme on marche sur des oeufs tant ce genre de thème est miné par des peurs en tous genres, il faut préciser que la généralité perçue par les chercheurs n’exclut pas que, sous l’influence des hormones et du mimétisme social, certains hommes utilisent également leurs deux hémisphères et certaines femmes surtout le gauche. La généralité ne signifie par que l’on est devant des blocs homogènes mais plutôt devant une tendance nettement majoritaire.
Les deux hémisphères cérébraux
Des expériences ont démontré par exemple que la mémoire d’événements riches en émotions n’active pas la même zone chez la femme (amygdale cérébrale gauche) ou chez l’homme (amygdale cérébrale droite).
Venons en aux latéralisations du cerveau. L’hémisphère gauche est davantage le siège de la perception des détails d’une situation, ainsi que de la logique. L’hémisphère droit est plutôt voué à percevoir la globalité. Son mode de fonctionnement serait plus proche de ce que l’on appelle l’intuition: une image, une note de musique, rappelle tout un ensemble, comme l’image d’un puzzle rappelle le puzzle. C’est le «pars pro toto» suggéré par Paul Watzlawick lors de ses recherches au Mental Research Institute à Palo Alto: la partie représente et rappelle le tout. Cet aspect du fonctionnement est également utilisé en Gestalt. On pourrait comparer ce mode aux touches qu’un peintre impressionniste pose sur sa toile, révélant progressivement l’image. L’hémisphère gauche produira lui une démarche plus linéaire, plus logique et analytique, dont le langage. Le cerveau répartit donc les tâches et l’on parle «d’asymétrie cérébrale fonctionnelle».
Les hommes utilisent majoritairement l’hémisphère cérébral gauche. Il semble que les femmes soient dotées de la capacité à utiliser les deux hémisphères, soit les deux types de fonctionnements, de manière symétrique. Si les deux modes servent ensemble à gérer une partie de notre comportement, en réalité il n’est pas facile d’utiliser simultanément ces deux modes, mais sous l’influence de la progestérone, sécrétée dans la deuxième partie du cycle féminin, les femmes disposent d’un fonctionnement plus symétrique du cerveau.
En l’état deux points sont à relever: l’un est que l’on ignore les raisons de cette différence. Est-ce une forme de spécialisation? Si oui, à quoi sert-elle tant chez l’homme que chez la femmes? L’autre est que la latéralisation des fonctions par hémisphère n’est pas aussi tranchée qu’on le pensait il y a une trentaine d’année. Ce qui atténue le risque de schématisation des différences hommes-femmes et d’analyse comportementale réductrice.
La sensibilité à la dépression
Hommes et femmes ne sont pas égaux devant la dépression. Les femmes y sont plus sujettes que les hommes. Ils n’y sont pas sensibles au même âge. Les genres ne réagissent pas de la même manière aux antidépresseurs.
Les recherchent montrent que les hommes ont une réponse en sérotonine plus rapide et plus importante quantitativement que les femmes. Or la sérotonine est une substance qui participe à la transmission des informations nerveuses et améliore l’humeur. Ce qui montre que les hommes sont moins vite atteints par certaines dépressions que les femmes. Cela montre également l’importance de notre chimie et de notre physiologie sur nos humeurs, soulignant la part du prédéterminé et chimico-dépendant dans notre manière de réagir. Dans le domaine de la dépression les différences hommes-femmes suggèrent même d’adapter les traitements selon le sexe.
On est en pleine discrimination!
A suivre. Précédent billet ici.
Commentaires
@Hommelibre ,ah le fameux cap de la cinquantaire,pas évident à vivre,mais votre article démontre ce que beaucoup de femmes à l'inverse des messieurs ont compris depuis des générations alors que vous pauvres hommes n'êtes pas du tout prêt à laisser tomber votre libido qui elle peut vous lâcher sans prévenir,fichues pulsions incontrolables,et voyez même le destin se montre punitif,libido étant féminin encore une fois et ce malgré tous les efforts de recherches en génétique!/humour/
bien à vous et bonne journée
"Prétendre qu’il n’y a pas fondamentalement de différences entre hommes et femmes ou que ces différences sont insignifiantes se heurte au ressenti et au vécu de la population."
très bien dit, d'ailleurs toute l'affirmation d'inégalités salariale entre hommes et femmes se base uniquement sur ce postulat, en réalité selon les féministes l'inégalité n'existerait plus si les hommes et les femmes étaient également répartis dans tous les métiers et effectueraient le même nombre d'heures, ce qui est complétement bidon et irréaliste. en sachant que les hommes et les femmes n'ont pas les mêmes compétences pas les mêmes centres d'intérêts pas les mêmes ambitions. encore une preuve de la mauvaise foi féministe, et de la culpabilisation des hommes basée sur une affirmation complétement bidon.
http://clesdusocial.com/mois-social/mois-social-10/09-inegalites/inegalites-salariales-persistent.htm
"Les explications comportent d'abord des éléments de fait :
Les choix d'orientation, de métiers et les secteurs professionnels où se concentrent les femmes amènent souvent à des carrières moins valorisantes et des salaires plus faibles."
"elles font moins d'heures supplémentaires. La naissance d'enfants les fait ralentir ou interrompre leur vie professionnelle, "
jusqu'a preuve du contraire ce sonts encore elles qui fonts les enfants et les maternes dans leurs jeunes années.
"l'INSEE montre que les hommes n'assument que 20 % du noyau dur des tâches domestiques - et l'entreprise continue de la reproduire. "
et elles sonts chercheuses pour trouver ce genre d'affirmation bidon
on notera que même l'insee a un fonctionnement assez misandre.
"Quelques pistes existent cependant :
Des femmes investissent des « métiers d'hommes », dans le bâtiment, la métallurgie, etc., notamment dans les secteurs d'activité qui craignent la pénurie d'embauches et cherchent à attirer les femmes " et elles appelent ça des pistes mais ces deux chercheuses n'onts pas compris que ces secteurs intéressaient peu les femmes et qu'en majorité elles n'avaient pas la force physique pour y travailler.
suite
http://insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=1&ref_id=14463#sept
"A situations professionnelles comparables, les femmes gagnent 9 % de moins que les hommes
Ainsi, sur les 15 % d'écart observé en Languedoc-Roussillon, 6 % sont dus à des effets de structure. Ils correspondent aux disparités d'emplois occupés par les femmes et les hommes. Les 9 % restants constituent la part de l'écart salarial non expliqué. Cette part mesure l'écart " hors effet de structure " et constitue une estimation " à emplois équivalents " de l'inégalité salariale entre les femmes et les hommes.
Autrement dit, l'écart de salaire entre femmes et hommes de la même tranche d'âge et de même catégorie socioprofessionnelle, travaillant dans une entreprise de même taille, dans le même secteur d'activité, avec le même contrat de travail, dans les mêmes conditions (temps complet ou pas et application d'une convention collective ou pas) est de 9 %, en moyenne, en défaveur des femmes. Cet écart est le même qu'en 2001, date de la dernière étude de même type."
"Certaines variables explicatives du salaire n'ont pas été prises en compte dans l'étude, car elles ne sont pas disponibles. Il s'agit, par exemple, de l'expérience professionnelle, de l'ancienneté dans l'entreprise, du niveau et de la filière du diplôme, de la durée éventuelle d'une interruption de carrière et de caractéristiques socio-culturelles non mesurables. Les effets de structure mesurés ici ne prennent donc pas en compte la totalité de l'effet de ces variables(1)
(1)Une partie de leur effet est toutefois pris en compte indirectement à travers les variables disponibles qui leur sont corrélées. Ainsi, la catégorie socioprofessionnelle prend en partie en compte le diplôme et l'expérience. D'autres études montrent que l'ajout de ces variables manquantes ne modifierait pas considérablement l'analyse."
" Il s'agit, par exemple, de l'expérience professionnelle, de l'ancienneté dans l'entreprise, du niveau et de la filière du diplôme, de la durée éventuelle d'une interruption de carrière et de caractéristiques socio-culturelles non mesurables"
tout ça pas pris en compte ça fait quand même beaucoup.
"Ainsi, la catégorie socioprofessionnelle prend en partie en compte le diplôme et l'expérience."
ça reste encore à prouver. " D'autres études montrent que l'ajout de ces variables manquantes ne modifierait pas considérablement l'analyse"
quelles études on sait pas ?
ça fait léger tout ça pour justifier le tapage actuel sur les inégalités salariales.
http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=20&ref_id=15921&page=alapage/alap329/alap329_encad1.htm
"Pour estimer l’inégalité salariale entre les femmes et les hommes, on utilise la décomposition de Blinder-Oaxaca. On calcule une équation de salaire pour les hommes et une équation de salaire pour les femmes. Puis on décompose la différence de ces deux équations en une part « expliquée » par la structure des variables explicatives et une part « non expliquée » par ces variables, qui constitue une estimation de l’inégalité salariale « à emploi comparable ».
donc la part non expliquée par uniquement les variables utilisées serait de l'inégalité salariale.
vu les varaibles utilisées ça fait léger !!!!
"tranche d’âge du salarié ;
catégorie socioprofessionnelle en 11 postes ;
condition d’emploi (temps complet, temps non complet) ;
type de contrat de travail (CDI, CDD et autres contrats) ;
domaine d’activité (entreprises du secteur privé, entreprises du secteur semi-public, associations, établissements hospitaliers, collectivités territoriales) ;
secteur d’activité de l’établissement employeur en NES16 (regroupée pour l’industrie) ;
taille de l’entreprise."
"La décomposition de Blinder-Oaxaca fournit une estimation imparfaite de l’inégalité salariale"
enfin une phrase honnête.
"D’une part, les caractéristiques observables dans l’emploi peuvent être influencées par des pratiques discriminatoires à l’embauche du salarié ou au cours de son déroulement de carrière."
le mot "peuvent" est utilisé, alors que le tapage mensonger affirme qu'il y a une différence de salaire discriminatoire entre homme et femmes !!!
http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=11081
"Pour isoler l’influence respective de ces différents facteurs, on réalise une analyse « toutes choses égales par ailleurs ». Cette analyse calcule l’écart qui subsisterait entre les salaires masculins et féminins si les profils des salariés et des salariées (âge, catégorie socioprofessionnelle, condition d’emploi) et des établissements dans lesquels ils et elles travaillent (secteur d’activité, taille, département d’implantation) étaient les mêmes."
Ah d'accord en réalité tout est bidon !!!
"« toutes choses égales par ailleurs ». si les profils étaient les mêmes !!!
http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=11081
http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=20&ref_id=15921&page=alapage/alap329/alap329_encad1.htm
http://insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=1&ref_id=14463#sept
http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=11081
"Pour isoler l’influence respective de ces différents facteurs, on réalise une analyse « toutes choses égales par ailleurs ». Cette analyse calcule l’écart qui subsisterait entre les salaires masculins et féminins si les profils des salariés et des salariées (âge, catégorie socioprofessionnelle, condition d’emploi) et des établissements dans lesquels ils et elles travaillent (secteur d’activité, taille, département d’implantation) étaient les mêmes."
sous entendu, en partant du postulat que les hommes et les femmes onts les mêmes compétences les mêmes aptitudes la même ambition, la même force physique.
et comme tout celà est différent entre les hommes et les femmes, ça n'a aucun sens d'écrire "si les profils des salariés et des salariées (âge, catégorie socioprofessionnelle, condition d’emploi) et des établissements dans lesquels ils et elles travaillent (secteur d’activité, taille, département d’implantation) étaient les mêmes."
donc tout celà est une vaste fumisterie mensongére. un bel exemple de la mauvaise foi féministe.
trés intéressant ce numéro de cerveau psycho, j'ai fini par prendre le temps de le lire.
quelques extraits, qui démontrent ineptie de faire croire que les hommes et les femmes sonts identiques, et que toute différence doit être considéré comme une discrimination, qui va à l'encontre de l'égalité. envers les femmes évidement
"Félix a quatre ans et essaie depuis dix
minutes de prendre la pelle de la
petite Florence. À force de taper,
tirer et pousser, il finit par arracher
l’objet. La petite pleure. Devant ce
spectacle, la maîtresse baisse les bras : « Il n’y a
rien à faire, ce sont les garçons. » Cette scène
classique d’école maternelle révèle, dans leur
expression la plus précoce, les différences
innées de comportement entre filles et garçons.
Les psychologues commencent à prendre
cette différence très au sérieux. Pourtant, on a
longtemps cru que le comportement plus
agressif et dominant des garçons était le fruit
de leur éducation. De même, depuis les
années 1960, les psychologues pensaient que
les filles aiment jouer à la poupée, parce qu’on
leur met ces jouets dans les mains.
En fait, si l’environnement joue un rôle dans
cette « orientation fille-garçon », cette dernière
aurait des bases génétiques et se manifesterait
dès le plus jeune âge ; certaines différences sont
même détectables dès la naissance. Des observations
faites en 1967 avaient montré qu’à peine
âgés de quelques heures, les garçons sont plus
« turbulents » : ils sont plus difficiles à calmer et
ont des mouvements plus brusques. À l’âge de
six mois, ils cherchent à s’imposer vis-à-vis
d’autres enfants, davantage que les filles. Ils
prennent les jouets qu’on ne veut pas leur donner,
préfèrent les objets comportant un mécanisme,
petites voitures ou autres machines, tandis
que les petites filles préfèrent jouer avec des
peluches ou des poupées. En outre, ils s’intéressent
sent
davantage aux objets interdits, cherchent à
transgresser les règles et, dès trois ans, aiment
les jeux à risque et les bagarres.
Jeux de garçons
À l’école maternelle, les garçons établissent
des hiérarchies, ce qui évite les confrontations :
cette régulation des groupes ne semble pas avoir
lieu chez les filles. Les garçons établissent ces
hiérarchies en ayant recours à des menaces, des
intimidations, parfois des affrontements physiques.
Dès l’âge de trois ou quatre ans, ils soignent
l’image de « petit dur » qu’ils donnent
pour impressionner les autres. Les filles en viennent
moins souvent aux mains, sans pour
autant renoncer totalement à l’agressivité. Dès
la maternelle, leurs armes sont plus subtiles. Par
exemple, elles menacent volontiers de rompre
les relations avec leurs amies.
Ces études s’inscrivent dans le cadre d’un
débat sur l’égalité des chances entre hommes et
femmes dans les postes à responsabilité dans
l’industrie, l’administration, la politique, la
recherche, par exemple. Souvent, on avance
l’argument que les hommes occupent encore
une majorité de postes clés parce que l’éducation
des femmes ne les pousse pas assez à se
donner tous les moyens de leur réussite.
L’éducation serait encore coupable de cantonner
les femmes dans leur fonction de maternage.
Si les différences de comportement entre
filles et garçon sont en partie innées, de nouveaux
Pourquoi les garçons préfèrent-ils jouer avec
leur père, et les filles avec leur mère, même si
cette préférence est moins marquée ? Ce fait est
avéré par de nombreuses études scientifiques, et
l’on ignore encore s’il reflète une attitude différente
de la part du père vis-à-vis du garçon,
auquel cas le père « orienterait » l’enfant sur les
rails de sa future virilité, ou bien si c’est le petit
qui préfère spontanément les activités du père.
En tout cas, les petits garçons préfèrent très tôt
jouer à se bagarrer, à taper avec des marteaux
sur des clous et à suivre les activités de l’homme.
Dès l’âge de deux ans, on parle de ségrégation
des sexes, chaque enfant préférant les activités
du parent du même sexe. Est-ce une question
d’instinct ou d’éducation ?
Après les mouvements sociaux de 1968, certains
jeunes parents voulurent mettre un terme
aux rôles ancestraux attribués à l’homme et à la
femme, qu’ils interprétaient comme une relation
de soumission et de domination. Un projet
vit le jour : celui de dispenser à des enfants
une éducation exempte de répression, et identique
pour les deux sexes. On s’attendait à ce que
les comportements des garçons et des filles
s’harmonisent tout naturellement, et peut-être
même à ce qu’il n’y ait plus de différences. Des
parents organisèrent leurs propres crèches, où
l’objectif était de résoudre les conflits sans
agressivité, en prônant la coopération et la solidarité.
Il n’était pas question d’inculquer aux
enfants le rôle traditionnel de chaque sexe. La
consigne était : pas de poupées pour les filles,
pas de petites voitures pour les garçons.
Autres temps, autres crèches
Les psychologues Horst Nickel et Ulrich
Schmidt-Denter, de l’Université de Düsseldorf,
ont mis à l’épreuve l’efficacité de cette méthode
en comparant le comportement de plus de
400 enfants, âgés de trois à cinq ans, ayant fréquenté
soit des crèches traditionnelles, soit ces
crèches parentales. Ils constatèrent que les jeux
dans les crèches parentales étaient moins
conflictuels, mais pour une raison très simple :
dans ces crèches, les filles cédaient presque toujours.
On s’aperçut que les différences de comportement
entre les deux sexes étaient beaucoup
plus marquées dans les crèches parentales et
correspondaient davantage aux clichés habituels
que dans les crèches classiques ! Les garçons se
révélaient beaucoup plus agressifs et en venaient
fréquemment aux mains pour résoudre leurs
conflits. En revanche, les filles se retiraient souvent
de bonne grâce et étaient plus anxieuses et
dépendantes que leurs petites camarades des
crèches classiques. Il fallait attendre qu’elles
aient cinq ans pour qu’elles semblent avoir peu
à peu appris à défendre leur place.
Malgré d’autres tentatives, les psychologues
ne purent obtenir aucune preuve convaincante
que les différences de comportement entre filles
et garçons résultent de l’éducation. La psychologue
munichoise Doris Bischof-Köhler est
convaincue, quant à elle, que l’on ne peut expliquer
les différences de comportement par le seul
fait que les parents chercheraient à conforter
leurs enfants, au cours des premières années,
dans des comportements conformes à leur sexe.
La tendance masculine à vouloir s’imposer à
autrui, et l’agressivité, notamment, semblent
échapper aux influences éducatives.
À partir des années 1950, dans les kibboutz
d’Israël, on chercha à instaurer une égalité absolue
entre les sexes et à libérer les femmes du
poids de l’éducation des enfants. L’ensemble des
activités étaient ouvertes aux deux sexes et les
femmes adoptaient un aspect extérieur similaire
à celui des hommes. Le maquillage et les vêtements
féminins étaient proscrits. Les enfants
vivaient, non dans des familles traditionnelles,
mais dans des maisons gérées par un personnel
spécialisé. Cette éducation, sans distinction de
sexe, était censée éviter l’apparition des comportements
typiques de filles et de garçons.
L’anthropologue américain Melford Spiro
étudia les effets de ces innovations, au cours des
années 1956 à 1958. Malgré les consignes du
personnel, garçons et filles s’orientèrent vers les
comportements sexués : notamment, les garçons
se mirent à jouer avec des petites voitures
et les filles avec des poupées. M. Spiro reprit son
étude 20 ans plus tard pour voir ce qu’étaient
devenus les anciens enfants du kibboutz. Il
constata que les filles, loin de s’être émancipées
et de choisir les mêmes professions, valeurs et
objectifs que les hommes, étaient revenues à la
répartition traditionnelle des rôles entre les
femmes et les hommes. Au lieu de revendiquer
l’abolition des inégalités et des discriminations
subsistantes, elles réclamaient avec véhémence le
droit d’élever leurs enfants dans leur propre
foyer. Elles s’opposaient à l’idéal d’égalité absolue
des sexes. Initialement convaincu que les différences
de comportement avaient une origine
exclusivement culturelle, l’anthropologue en
conclut qu’il devait exister des « déterminants
préculturels », facteurs biologiques ayant un
effet notable sur la détermination du comportement
des jeunes femmes.
Quels sont ces facteurs biologiques ? S’ils ont
été sélectionnés par l’évolution, ils ont certainement
un sens biologique, ils doivent conférer à
la femme un avantage reproductif. Selon
D. Bischof-Köhler, les différences résultent du
fait que les femmes portent les enfants et
consentent un « investissement parental » bien
supérieur à celui des hommes. Dans toutes les
cultures, ce sont les femmes qui prodiguent les
soins aux enfants. En effet, depuis des millions
d’années, le développement d’un nouveau-né
dépend de la qualité des soins maternels. Un
comportement prévenant, qui s’exprime précocement
chez les petites filles quand elles jouent à
la maman, s’inscrit peut-être dans ce déterminisme
biologique. Plusieurs études ont effectivement
montré que les femmes éprouvent une
profonde satisfaction à s’occuper de leurs
enfants, l’exercice d’une profession n’y changeant
rien : la plupart des femmes actives prévoient
aujourd’hui comme hier dans leur projet
de vie une période de maternage.
Si les femmes ont une stratégie qualitative, les
hommes ont plutôt une stratégie quantitative ;
ils ont tendance à vouloir transmettre leurs
gènes à plusieurs partenaires. Cette différence de
stratégie de reproduction se traduit dans les
comportements : les femmes sont prédisposées
à la sollicitude, conséquence de leur investissement
parental élevé, tandis que les hommes
cherchent à s’imposer, à dominer les « compétiteurs
» pour séduire les partenaires disponibles
dont le nombre est limité en raison, précisément,
de l’investissement consenti.
Une forte résistance à l’échec
Pour éviter les affrontements directs, l’homme
a élaboré des stratégies d’intimidation très efficaces,
et que pratiquent déjà les jeunes garçons.
Dans une cour de récréation, dès l’école maternelle,
on observe des comportements qui visent
à impressionner les camarades et à les décourager
pour éviter la confrontation. Beaucoup
d’animaux ont adopté des stratégies identiques :
dans leurs affrontements, les mâles essaient
d’abord d’intimider leur rival en le menaçant et
en adoptant des postures d’intimidation, sans se
laisser entraîner, si possible, dans un combat.
C’est pourquoi, dans le règne animal, beaucoup
de mâles sont pourvus d’attributs dont ils font
étalage, tels que la crinière du lion, les plumes du
paon, les bois du cerf ou les canines du gorille.
Dans cette logique d’intimidation, le mâle doit
être persuadé de sa propre valeur, doit être persuadé
qu’il est meilleur que l’autre. Ceci explique
sans doute que les hommes surévaluent souvent
leurs performances contrairement aux femmes,
qui les sous-évaluent plutôt. Cette tendance a été
confirmée par une étude américaine, où l’on
demandait à des étudiants de prédire les notes
qu’ils auraient aux prochains examens : contrairement
aux jeunes filles, les jeunes hommes ont
systématiquement surévalué leurs résultats. Cela
résulte sans doute d’un comportement qui a
sélectionné chez nos ancêtres préhistoriques,
ceux qui appréciaient la compétition et qui
manifestaient la plus forte résistance à l’échec.
Les plus persévérants qui tentaient infatigablement
de conquérir une femme transmettaient
leur patrimoine génétique. Au contraire, ceux
qui se laissaient facilement décourager par leurs
échecs avaient peu de chances de s’accoupler et
de transmettre leurs gènes.
À nouveau, cette attitude s’observe, chez les
petits garçons, quand, par exemple ils se disputent
une balle sur un terrain de jeu. Ils se jettent
dessus tous en même temps, infatigables, persuadés
de leurs chances de succès alors que la
majorité n’a aucune chance d’y parvenir. Dans le
même type de jeu, les filles ont un comportement
beaucoup plus réaliste et ne s’engagent
que si l’occasion rend un succès possible. Enfin,
quand les garçons jouent contre les filles, à un
jeu de ballon, elles perdent quasi systématiquement
à cause de ce comportement et malgré une
adresse équivalente.
Au début des années 1980, la psychologue de
Chicago Carol Weisfeld constata le même effet
dans l’évaluation des capacités intellectuelles :
dans un concours d’orthographe, les filles se
retiraient quand elles jugeaient que les autres
concurrents étaient meilleurs, même si c’était
faux, tandis que les garçons continuaient coûte
que coûte. La rivalité permanente exige la mise
en place d’une structure hiérarchique : si le
groupe est menacé, chacun doit être prêt à se
soumettre au plus fort. Cette stratégie de dominance
se manifeste dès l’école maternelle : les
garçons forment souvent des groupes comportant
un chef, un sous-chef, des suiveurs et, souvent,
un individu soumis.
Au contraire, les femmes n’aiment pas se
soumettre à d’autres femmes : certains sondages
révèlent même qu’elles préfèrent avoir un
homme pour chef. Une « supérieure » est perçue
comme étant partiale et injuste, alors que les femmes
occupant des postes de direction se plaignent
pour leur part du manque de motivation et des
prétentions excessives de leurs collègues femmes.
Les femmes, au sein de groupes exclusivement
féminins, ont des difficultés à s’intégrer dans une
hiérarchie. Ce n’est pas une question d’autorité,
puisque les hommes acceptent plus facilement
une supérieure que les femmes. Cela témoigne
sans doute de la disposition innée des hommes à
se subordonner dès qu’une hiérarchie est établie,
et la hiérarchie de dominance fonctionne aussi
quand « le chef » du groupe est une femme.
Hiérarchie de valeur contre
hiérarchie de dominance
Dans ce cas, comment s’établit la hiérarchie
dans un groupe de femmes ? Cette « hiérarchie
des valeurs » est fondée sur la considération que
le groupe porte à certains de ses membres. Cette
stratégie engendre une structure instable (car
une appréciation peut être remise en cause),
mais elle laisse peu de place aux diktats : en cas
de divergence de vues, une dirigeante essaie
généralement de défendre ses idées auprès de ses
subordonnées, au cours de longues discussions.
Cette façon de procéder est moins rude que celle
utilisée dans une hiérarchie de dominance masculine,
mais peut devenir un handicap lorsqu’il
faut prendre des décisions urgentes. Au sein
d’une hiérarchie féminine, les discussions s’éternisent
parfois sans qu’on parvienne à un
consensus. Pour trancher, la dirigeante doit alors
prendre la décision d’autorité. La hiérarchie de
valeur, contrairement à la hiérarchie de dominance,
est une base de la démocratie : les politiciens
sont élus en fonction de l’image qu’ils
véhiculent, mais chaque élection est une évaluation
de leur action.
Dans le monde du travail, les hommes et les
femmes sont en compétition. À cause de leur
héritage phylogénétique, les hommes relèguent
trop facilement les femmes au second plan. Cet
héritage ne donne pas seulement aux hommes le
goût de la concurrence, il leur confère une tendance
à se surévaluer, une forte tolérance à l’échec
et un esprit de hiérarchie. La tolérance à l’échec
est une donnée essentielle. Imaginons cinq hommes
et cinq femmes, de qualifications équivalentes,
qui posent leur candidature à un poste de
direction. Une femme obtient le poste. L’une des
candidates recalées est si déçue qu’elle renonce à
tout espoir de promotion ultérieure. Les hommes,
au contraire, ne se laissent pas décourager.
Lors de la campagne de recrutement suivante,
l’un d’eux est embauché. Une autre femme
renonce à ce poste, et au bout du compte il ne
reste plus que deux femmes en compétition
contre quatre hommes. Cet exemple prédit qu’un
nombre plus important d’hommes occupera
finalement le poste convoité, sans que les hommes
aient écarté activement les femmes, essentiellement
parce que leur résistance à l’échec est
supérieure. Doit-on en déduire que des facteurs
biologiques s’opposent à l’égalité des chances ?
Ayant pris conscience de ces différences, peut-on
les faire évoluer par l’éducation, par exemple ?
Le comportement humain n’est pas fixé par la
nature, mais, pourtant, nous suivons souvent
nos tendances « naturelles ». Dans ce cadre, le
traitement égalitaire souvent préconisé contre la
discrimination exercée vis-à-vis des femmes ne
semble pas être la bonne solution. Il ne pourrait
fonctionner que si les garçons et les filles ne présentaient
pas de différences comportementales
marquées. Or ils sont si différents par nature,
qu’un traitement égalitaire strict est contreproductif,
risquant de renforcer les dispositions
spécifiques de chacun des sexes.
Une question
de confiance en soi
Pour la même raison, l’école mixte n’a pas
conduit à aucune harmonisation des intérêts des
élèves ni des chances professionnelles. Plusieurs
études ont révélé que les élèves des classes mixtes
manifestent des préférences plus marquées pour
les activités de leur sexe : les garçons choisissent
plus souvent les mathématiques et les sciences de
la vie et de la Terre, les filles plus volontiers les
langues et les disciplines artistiques. Dans les écoles
et dans les universités non mixtes, les filles
développent une plus grande confiance en leurs
capacités, précisément dans le domaine scientifique,
et elles briguent plus volontiers, ultérieurement,
des postes de direction.
Les femmes doivent apprendre à mieux s’imposer
dans leur concurrence avec les hommes,
notamment en améliorant leur tolérance à
l’échec et en se sous-estimant moins. Si la cause
de ces tendances comportementales est biologique,
elle n’est pas immuable. Les hommes, de
leur côté, devraient participer davantage à
l’éducation des enfants et montrer plus de sollicitude
à l’égard d’autrui... L’idée fait son chemin,
mais ne s’est pas encore totalement traduite
dans les faits. Peut-on imaginer que, de
par sa nature biologique, l’homme manifesterait,
malgré lui, quelque résistance à cette égalisation
des rôles ?
les féministes radicales avec leur théorie bidon "GENDER" peuvent être satisfaites.
http://www.solidarite.gouv.fr/IMG/pdf/IGAS_Egal_acces_h-f_-RM2011-084P_tome1.pdf
c’est bien l’inégal partage du temps parental et des tâches
domestiques qui constitue le point aveugle ou le noyau dur de l’inégalité professionnelle.
et ce sonts bien les femmes qui prennent des congés parentaux pour materner.
le but de ce texte c'est de nous faire croire que les hommes doivent devenir des méres bis, alors que ce n'est pas leur role.
"les compétences professionnelles, en revanche, n’ont pas de
sexe"
drole de raccourci, en une phrase on veut nous faire croire qu'hommes et femmes
onts les mêmes aptitudes sonts interchangeables !!!
"Brigitte GRESY
Membre de l’Inspection générale des affaires sociales"
encore une ordure qui nous asséne ses vérités.
"Le « parental », c'est-à-dire tout ce qui touche à l'enfant et à sa relation avec ses parents,
devient un enjeu prioritaire dans nos sociétés, engendrant de nouveaux modes de régulation des
relations sociales et familiales."
ingérence dans la famille comme en suéde.
"Le poids qui pèse ainsi sur les épaules des parents et le niveau d’exigences qui leur est demandé
expliquent le fort développement des politiques de soutien à la parentalité, ces dernières années."
politiques à coté de la plaque, qui oubient de restaurer le role des péres!
"On sent bien, en revanche, votre empathie pour les pères... C’est quand même un peu fort, nous sommes à peine sortis de la société patriarcale, hommes et femmes sont depuis trois minutes à égalité dans l’éducation de leurs enfants, et vous plaignez déjà ces pauvres pères !
Je veux bien admettre l’empathie. Mais non, pères et mères ne sont pas à égalité ! Les relations intra-utérines laissent des traces indélébiles chez l’enfant, qui sait d’emblée qui est sa mère et ne pourra d’ailleurs plus jamais s’en « débarrasser », alors qu’un père, pour un bébé, est un étranger. La mère doit donc l’investir dans son discours, et la société le soutenir dans son statut, qui n’est pas interchangeable avec celui de la maman. Nous faisons le contraire, et tout le monde y perd. Souvenez-vous du rapport du juge Bruel sur la violence dans les banlieues, en 1998. Le diagnostic était sans ambiguïté : manque de pères ! "
http://in-nocence.org/public/read.php?3,3651
"le désavantage des
hommes pour ce qui est des conditions de participation à la vie familiale » ;"
désaventage pour être des méres bis !!!
http://www.uniondesfamilles.org/absence_du_pere.htm
"Mais il y a absence et absence. La pire absence, ce n'est pas l'absence physique, c'est le désintérêt. Imaginons un cadre qui rentre tard de son travail. S'il est capable malgré tout, pendant un quart d'heure de faire abstraction de ses préoccupations pour aller dire bonsoir à ses enfants, écouter ce qu'ils ont à dire, être disponible, il est présent. D'autant plus si, dans la journée, la mère a dit : "J'en parlerai à ton père ce soir". Ce père-là est présent dans la tête de l'enfant et il sait qu'il peut compter sur lui."
"la nécessité de déconstruire les stéréotypes de genre dans toutes les politiques"
tiens donc elle en vient à affirmer ça !!! mais de quel droit ce genre de phrase est inadmissible.
"Plus précisément, une étude menée en France sur 138 enfants en 200742, sur la base d’une
procédure d’histoires à compléter, suggère que les enfants construisent des représentations
spécifiques des relations d’attachement qu’ils entretiennent avec leur père et qu’il y a un lien entre
la relation père-enfant et l’ouverture au monde. L’analyse des corrélations entre les différents
scores d’adaptation scolaire et les indices de sécurité et de désorganisation de l’attachement aux
parents montre que l'adaptation générale aux exigences scolaires, la maîtrise des codes langagiers,
et l'engagement dans les activités scolaires sont au moins liés à l’une des deux dimensions de la
qualité de l'attachement au père ; en revanche, l’adaptation au rythme et aux tâches scolaires est
spécifiquement lié à la qualité et plus particulièrement à la désorganisation de l'attachement à la
mère."
trés intéressant.
"La
question essentielle repose à ce stade sur un choix de société : quelle société voulons-nous demain
pour les hommes, les femmes et les enfants, qui refuse l’enfermement dans des stéréotypes et ouvre
tout le champ des possibles aux pères comme aux mères ? "
tiens donc retour de la théorie gender et des sois disants stéréotypes de genres.
"Il semble donc que certains dispositifs de politique familiale participent au maintien de la division
sexuée du travail. La notion de libre choix d’activité (liberté laissée aux parents de travailler ou
pas) est sans doute directement influencée par la réalité des différences de salaire entre hommes et
femmes et par la contrainte qui en résulte en termes d’arbitrage au sein des couples."
"sans doute" et ça ne lui vient pas à l'idée à la chercheuse, que pour les femmes là priorité c'est la famille pas le travail.
quand les enfants vonts pour la premiére fois à la créche, le probléme ce n'est pas les enfants ce sonts les méres qui onts du mal à laisser leur enfant dixit aldo naouri.
"En Finlande, le bilan des congés parentaux pris par les pères est contrasté. Alors que le
gouvernement prévoyait un taux de recours au mois du père de l'ordre de 20 %, il n'était que de 4 %
en 2003, 10,5 % en 2006 et à peine 15 % en 200958. A force de prolonger les congés parentaux de
naissance, destinés à être partagés par la mère et le père, on a involontairement prolongé les
interruptions temporaires des mères et construit de ce fait une sorte de « contrat temporaire de la
finlandaise au foyer ». On assiste ainsi à une relative discontinuité des trajectoires professionnelles
des mères, dans la mesure où elles sont ponctuées de longs congés parentaux, phénomène imprévu
résultant, en partie, d'une sorte de « méprise » entre les parents et le législateur que les réformes
ultérieures n’ont pas réussi à défaire."
beau résultat !!! imbéciles de législateurs !!
"les pères se chargent principalement des tâches éducatives et de loisirs (41 % du temps
consacré aux enfants) alors que les mères se consacrent davantage aux tâches de soins et de
surveillance (60 % du temps consacré aux enfants). Les femmes cuisinent et nettoient
pendant que les hommes sont responsables du jardinage, du soin aux animaux et du
bricolage." euh les gros travaux construction de maison sonts oubliés !!!
Une « révolution en panne62 » et oui l'indifférenciation des hommes et des femmes en est encore au stade des théories fumeuses !!!
"; l’autre, culturel, lié à l’impact des normes dans la
détermination des rôles sociaux assignés aux deux sexes et dans l’idée qu’ils se font de ce qui
relève du rôle social d’un homme ou d’une femme66."
encore une affirmation de merde .
"En revanche, le duo bricolage-jardinage constitue les seuls types de tâches pour
lesquelles le taux de participation des hommes excède celui des femmes."
dans ces cas là celui des femmes est proche de 0 mais elle oublie de le dire.
"La forte assignation des femmes au travail ménager se redouble donc d’une seconde assignation,
celle d’un enfermement des femmes dans le « féminin » plus que celui des hommes dans le
« masculin » : 88 % du travail ménager des femmes est composé de tâches féminines"
elle oublie de dire pourquoi, la majorité des femmes ne s'intéressent pas et n'onts pas la force physique pour bricoler jardiner, réparer des voitures, faire des gros travaux construire des maisons.
"Ainsi, en 2008, parmi les hommes en couple âgés de 20 à 49 ans, 4 % des hommes seulement
s’occupent toujours ou le plus souvent du repassage (pour 80 % des femmes), 8 % de l’aspirateur
(55 % des femmes), 11 % de la préparation des repas et des courses et 13 % de la vaisselle (71 % et
42 % des femmes). Ces données sont à nuancer par la part des couples qui se partagent à égalité ces
différentes tâches (allant de 16 % pour le repassage à 46 % pour la vaisselle), mais les inégalités
sont néanmoins remarquables."
et ont peut dire que dans ces cas là "bricoler jardiner, réparer des voitures, faire des gros travaux construire des maisons."
aussi l'inégalité est remarquable, mais ça elle préfére ne pas en parler et accuser globalement les hommes de feignants !!!
"Les choix différenciés de secteurs ou d'emploi sont souvent réalisés par anticipation ou
intériorisation des rôles sexués."
pure affirmation, aptitudes différentes ça ne lui vient pas à l'idée.
"Ou encore celle de l’escalier
inversé pour les hommes et les femmes."
pure affirmation.
"Car si l'homme s'occupe de l'enfant, souvent la femme souhaite qu'il le fasse à sa
manière à elle. Les pratiques et les représentations se transforment mais les résistances s'organisent
aussi du côté des femmes qui souhaitent être soulagées et secondées par un homme à la fois très
différent et très semblable à elle." !!!!
"La problématique de la mère dévorante, fusionnelle,
qui ne laisse pas d'autonomie à l'enfant et aucune place à son père, est pourtant présente dans la vie
réelle"
"Les propositions doivent donc viser à provoquer des ruptures de tendance
pour aboutir à de nouvelles relations contractuelles entre les entreprises et les salariés, à une
déspécialisation des rôles sexuées, et à un nouveau contrat social entre les femmes et les hommes."
c'est trés théorie gender ça aussi.
"Tout juste cette dernière peut-elle souligner qu’un effort sans précédent doit être porté sur
tous les lieux de production et reproduction des stéréotypes sexués, que ce soit les lieux d’accueil
collectifs de la petite enfance, l’école ou encore les médias."
effort sans précédent mais bien sur, c'est ça on va pousser à l'indifférenciation des hommes et des femmes pour te faire plaisir.
"la réduction des écarts de rémunération entre hommes"
il n'y strictement aucune preuve que les salaires soient différents pour le même travail la même compétence .
"et par la lutte
contre la ségrégation entre les sexes dans les métiers.
http://www.science.ca/scientists/scientistprofile.php?pID=10&pg=1&-table=activities&-action=list&-cursor=0&-skip=0&-limit=30&-mode=list&-lang=fr
en faisant ça
" Se lancer dans un processus coercitif d'ingénierie sociale afin d'équilibrer la représentation distinctive des sexes pourrait bien être la pire des discriminations. Cela sert également à entraîner des gens dans des activités qu’ils n’apprécieront pas et pour lesquelles ils 'n'ont aucun talent. »
"Reconnaître
socialement la légitimité de la présence du père auprès de son enfant dans les premières semaines
qui suivent sa naissance aiderait à mettre en place un nouveau construit culturel de la paternité qui
sortirait définitivement le père de son statut de subrogé parent ou de parent de substitution, en
superposant à la figure du père gagne-pain de la famille, qui imprègne encore les esprits, celle du
père éducateur et dispensateur de soins aux enfants. Le père entrerait ainsi dans le même double
rôle que celui reconnu aujourd’hui à la mère."
ça serait peut-être plus urgent de d'abord lui reconnaitre son vrai rôle, d'éveilleur de poseur de limites de porteur d'autorité. et c'est bien celà qui ferait que ça ne sera pas un pére de substitution. les phrases ci-dessus m'emploie jamais de mot qui porteraient à croire que les péres et les méres onts des rôles différents. le même double rôle que celui de la mére une mére bis. alors que son vrai rôle c'est celui de l'autorité du poseur de limites soutenu et respecter par la mére, réapprenons plutôt aux méres à respecter les péres dans leur vrai rôle.
"et ne pas tomber dans les dérives « masculinistes », telles qu’on peut les observer dans
certains pays et notamment au Québec."
qu'on soit en pleine dérive féministe ne semble pa l'inquiéter.
Ben elle nous a fait un beau laius féministe Brigitte GRESY
trés interessant
http://www.lepost.fr/article/2011/05/07/2487627_le-mythe-de-l-ecart-salarial-hommes-femmes-de-plus-de-20-a-travail-egal.html
en fouinant on trouve des trucs intéressants !!!
http://lecercle.lesechos.fr/node/36097
"Les femmes ne sont-elles pas moins disponibles que les hommes au travail parce qu’elles doivent justement assumer une part plus grande des charges familiales ? C’est bien entendu une partie de l’explication, mais ne perdons pas de vue que c’est souvent le fruit d’un choix. Nombreuses sont les femmes qui comme moi ne voudraient pour rien au monde rater le bain de bébé, les contes du bambin et les devoirs scolaires du préado qui manque décidément de concentration.
L’écart salarial entre hommes et femmes est un fait. Il s’explique en grande partie par des facteurs objectifs : heures supplémentaires, temps partiel, secteur d’activité, niveau de responsabilité, niveau de qualification, ancienneté etc. A facteurs identiques, d’autres éléments entrent en compte comme la durée hebdomadaire au travail et la productivité horaire. Si discrimination, il y a, elle semble très faible. Avant de faire passer les femmes pour des victimes et les employeurs pour des bourreaux, rappelons-nous que les femmes viennent de Vénus et les hommes de Mars et que nous n’accordons pas nécessairement de l’importance aux mêmes choses.
D’ailleurs, à ce compte-là, ne faudrait-il pas ériger les hommes en victimes des femmes du fait que les hommes ont deux fois plus de chances d’être accidentés du travail que les femmes(2). Et, qu’entre 2007 et 2008, plus de 90% des morts au travail étaient masculins.
Chercher à gommer systématiquement les différences entre hommes et femmes et vouloir éluder les raisons objectives de certains phénomènes (comme les différences de salaire) mènent à une impasse. Les politiques de lutte contre la discrimination salariale – loin d’offrir des solutions constructives – nient la diversité des situations et crée une lutte entre homme et femme, là où elle n’a pas de raison d’être.
Cécile Philippe, Institut économique Molinari
http://www.crest.fr/ckfinder/userfiles/files/Pageperso/raeberhardt/SALFRA06ac.pdf
"Les résultats présentés ici ne permettent pas une quantification de la discrimination"
http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ES398-399f.pdf
"L’écart des salaires entre les femmes et les hommes
peut-il encore baisser ? Le problème de fond
n’est manifestement pas dans la discrimination
salariale au sens strict, qui pèse relativement
peu face aux facteurs structurels de l’écart"
à noté que l'expérience effective n'est pas quantifié donc pas prise en compte.
"Mais, cette part inexpliquée dans les travaux évoqués ne signifie pas qu’il n’existe aucune explication dans l’absolu. Autrement dit, ces 4 % ou 5 % (en plus pour les hommes ou en moins pour les femmes) ne sont pas forcément entièrement dus à de la discrimination."