Une équipe de généticiens suisses du centre généalogique iGENEA à Zurich, a fait une intéressante découverte: la moitié des européens de l’ouest partageraient une ascendance commune avec le pharaon Toutankhamon.
«Pour arriver à une telle conclusion, les chercheurs ont en fait reconstruit le profil ADN de Toutankhamon, de son père Akhenaton et de son grand-père Aménophis III à l'aide d'informations contenues dans un film du réseau Discovery. Ils ont alors observé que le jeune pharaon appartenait à l'haplogroupe R1b1a2, soit exactement comme 50% des hommes de l'Europe de l'ouest. Comme l'explique Radio-canada.ca, un haplogroupe est un groupe qui forment des blocs de différents gènes situés sur un même chromosome à proximité les uns des autres et qui est habituellement transmis ensemble à la descendance. Selon les chercheurs, ceci serait donc bien la preuve que la moitié des Européens a un ancêtre commun avec Toutankhamon. Mais plus étonnant encore : seuls 1% des Egyptiens actuels partageraient l'haplogroupe du pharaon décédé.»
L’ancêtre commun viendrait du Caucase et aurait vécu il y a plus de 9‘000 ans. Les chercheurs n’ont pas encore expliqué formellement le lien entre ce caucasien et l’Egypte.
50% de la population ouest-européenne, cela fait beaucoup de monde.
Quand on se penche sur le passé on peut imaginer combien il y a eu de mélanges, de migrations, de brassages de populations. En quelques millénaires soit en quelques centaines de générations l’Europe a été un creuset pour Sapiens. Des patrimoines génétiques se sont consolidés, des cultures sont apparues, se sont mélangées, des religions se sont succédées, des langues ont muté.
Etrangeté de l’humain, qui pense appartenir à un bout de la Terre alors que son histoire le rattache à de vastes régions de la planète. Pourtant oui, nous sommes liés à un bout de terre: administrativement, culturellement.
Mais nous portons aussi quelque part en nous, profondément, des paysages d’Afrique et d’Asie.
Il y a quelques années j’ai fait un voyage en Egypte. Le long du Nil, ou dans certains temples, comme dans les villes du sud, j’avais l’impression de retrouver un peu de mon histoire, comme une ancienne mémoire. C’était irrationnel mais très fort: par endroits je me sentais un peu chez moi.
Peut-être n’était-ce que mon désir, ou une impression émanant d’informations reçues dans l’adolescence ou l’enfance. Je ne peux prétendre être descendu à une telle profondeur de mémoire, où je retrouverais des traces d’un passé personnel en Egypte antique. Je ne peux même pas affirmer que la mémoire du passé antique existe en terme de représentation. Seule la génétique nous reste peut-être de temps reculés.
Et pourtant. Qui sait s’il n’y a pas quelque part une trace du passé, de même qu’un visage adulte contient encore un peu des formes de son enfance?
Non, cela ne se passe pas en Egypte...
Commentaires
Momoby is perfect!
N'importe quoi...ils savent plus quoi inventer. Il y a plusieurs portrait fait de Touthankamon, et il est très loin de celui-là ! Ouest européenne en plus, caucasien... C'est d'une escroquerie intellectuelle !!