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Réchauffement climatique: des scientifiques se fâchent

Et le disent ouvertement. Dans une lettre récente adressée à leurs organismes de tutelle, plus de 400 scientifiques français demandent un soutien plus explicite des autorités en faveur des thèses du réchauffement et du GIEC. Ils s’opposent ouvertement à ceux qui contestent ces thèses, en particulier sur le fait que le réchauffement soit principalement dû aux humains.

pecresse_9.jpgSOS de scientifiques français

Les signataires visent Claude Allègre et Vincent Courtillot. Un groupe s’est attelé à relever les erreurs écrites par le premier. Le gouvernement, qui est l’un des principaux employeurs des chercheurs, semble vouloir répondre à leur demande.

«La Ministre a demandé au président de l'Académie des sciences, Jean Salançon, d'organiser « une confrontation sereine des points de vue et des méthodes » sur le réchauffement climatique. Edouard Brézin, ancien président de l'Académie des Sciences, affirme au journal La Croix que cette institution devrait effectivement rendre un avis sur ces polémiques.»

Toutefois on peut très bien critiquer le GIEC et ne pas contester le changement actuel du climat. Sans dénier le réchauffement, mais en le relativisant cependant, je me suis souvent interrogé sur les travaux de cet organisme onusien. J’ai lu également différentes critiques sur les rapports alarmistes de ce groupe.


Politisation

Des scientifiques contestent les études du GIEC. Des particuliers aussi, qui se posent et posent des questions souvent pertinentes. Les critiques à l’égard du GIEC sont diverses.

Il y a la politisation des recherches et conclusions. Elle dérange. La science devrait être neutre à l’égard des gouvernements. Cette politisation se lit entre autres dans les conclusions annoncées comme des certitudes sur l’avenir. Tenir compte d’une prospective est une chose, prévoir le futur avec précision et affirmation en est une autre. Ce n’est pas le rôle de la science. Plus encore que politique, le débat climatique en devient comme religieux, avec sa foi, ses adhésions viscérales, ses anathèmes. L’attitude rigide du GIEC, qui ne présente pas de doute ou de contre-interprétation à ses conclusions, en est largement la cause. A ce sujet les fortes marges laissées à la prédiction sont significatives de la difficulté à chiffrer un changement, tant dans l’évolution possible des températures que dans la hausse du niveau des océans: les fourchettes sont très larges et peuvent servir à toutes les démonstrations selon les convictions de ceux qui les font.

Le GIEC compile des milliers de recherches venues de laboratoires ou groupes dont la fiabilité n’a pas toujours été testée et vérifiée. On se souvient de la controverse sur les glaciers himalayens, à cause d’un rapport discutable du WWF repris sans précaution par un responsable de l’agence onusienne.

Environnement4.jpg
Des avis divergents

Les constats récents sur le réchauffement climatique posent des questions. Sur l’ampleur: les captations de températures depuis 20 ou 30 ans sont beaucoup plus nombreuses et réparties sur l’ensemble du globe qu’au début du 20e siècle. Peuvent-elles sans autres être comparées au passé d’il y a 100 ou 1’000 ans? La continuité de la référence est-elle maintenue?

On ne voit aucune discussion critique à l’intérieur du GIEC, comme c’est habituellement le cas dans les domaines scientifiques. En astronomie par exemple, la théorie dominante sur l’origine de l’Univers, le Big Bang, est complétée ou modifiée par d’autres théories, et le débat est ouvert et transmis au public.

Il y a une discussion critique sur les modèles climatologiques utilisés par le GIEC. Ces modèles seraient insuffisants à rendre la réalité d’un domaine aussi complexe que la climatologie, et ils ne prennent pas en compte tous les paramètres (activité solaire, changements dans la couche nuageuse selon l’élévation des températures, entre autres). Or sur le point précis de la couche nuageuse, il semblerait qu’il y ait une possibilité de rétroaction négative - soit une conséquence d’abaissement de la température suite à un réchauffement. Par exemple, 6 ans d’étude de la zone intertropicale a commencé à mettre en évidence une rétroaction, l’effet «Iris».


Quand aux modèles eux-mêmes, on peut lire ceci sur le blog de Charles Muller:

«... ils montrent le caractère démesurément complexe et long d’une modélisation efficace et globale du climat terrestre. Il faut des dizaines de milliers d’observations de détail et de long terme, en surface, dans l’atmosphère ou dans l’espace (pour le soleil), pour contraindre peu à peu tout ce que les modèles ne peuvent pas calculer directement et doivent en conséquence paramétriser de manière approximative. Par ailleurs, les amplitudes du réchauffement moderne sont très faibles (quelques dixièmes de degré), la plupart des évolutions climatologiques sont soit peu prononcées à long terme soit au contraire très variables à court terme (vitesse de vent, précipitations, intensité de cyclone, avancées et retraits des glaces, etc.) et mal connues dans le passé récent (donc mal évaluées en termes de variabilité naturelle), la précision actuelle des modèles n’est pas suffisante pour aller au-delà d’une validation « grossière » vis-à-vis des observations... C’est bien la raison pour laquelle il y a toujours autant de divergences entre eux : s’il existait des critères précis de qualification / réfutation des modèles, on aurait depuis longtemps des résultats bien plus convergents. Ce n’est pas le cas, et ce ne sera toujours pas le cas dans les années, peut-être les décennies à venir.»


environnement3.jpgLe consensus sur l’origine humaine du réchauffement climatique n’est d’ailleurs pas acquis au sein du GIEC. En 2005, son vice-président, Yuri Izrael, déclarait:

«Le lien entre l'activité humaine et le réchauffement global n'est pas prouvé. La température du globe a augmenté pendant les années 1940 puis a décliné dans les années 1970 avant de se remettre à augmenter depuis lors. Le réchauffement global actuel ressemble à celui qui s'est produit pendant les années 40 quand les navires pouvaient facilement naviguer à travers l'arctique, alors qu'à cette époque, l'impact de l'activité humaine était bien moins important qu'il ne l'est à présent. Une expédition Russe qui revient d'une étude dans la partie centrale de l'antarctique déclare que les températures ont commencé à s'abaisser. Ces découvertes sensationnelles ne sont rien d'autre qu'une des surprises que nous réserve la Mère Nature».


Est-ce à cause de la politisation assumée des rapports du GIEC qu’il est difficile d’organiser des débats contradictoires et d’inclure les doutes de nombreux chercheurs dans la démarche de cette agence onusienne?

En dehors de l’acte de foi dans le saint GIEC, ceux qui se questionnent sont relégués au rang de négationnistes. C’est un peu court.

De plus le fait de discuter des rapports du GIEC n’empêche nullement d’inciter à faire évoluer la société vers une production plus respectueuse de l’environnement et de chercher des sources d’énergies nouvelles. Le souci de la planète et du mode de vie n’est la chasse gardée ni du GIEC ni des partis politiques. Les industriels préparant l’avenir par exemple avec du carburant d’algues sont encore plus à la pointe de la réflexion écologique que certains mouvements s’en réclamant.

Catégories : Environnement-Climat 18 commentaires

Commentaires

  • J'aime bien cette idée de religiosité de l'écologie. Cet écologisme en à tous les aspects, fin du monde prévue si..., besoin de se repentir, culpabilisation de l'humain, seul certain détiennent la Vérité, ect.
    bref la raison a fuit devant les croyances.
    sinon un article qui risque de faire peu de bruit, pas dans la bonne mouvance.
    http://www.thegwpf.org/science-news/3699-cern-experiment-confirms-cosmic-rays-influence-climate-change.html

  • Ca fait du bien de voir que vous vous êtes rendu compte de cet aspect religieux.

  • L'écologie n'est pas le seul champs o`u se transpose le sentiment religieux de base. Finalement nous sommes tous soumis plus ou moins à une inféodation de type religieuse, dans notre manière de vivre. Car n'avoir foi en rien, c'est ne plus avoir envie de se projeter dans la vie. Non ?

    Les batailles d'experts sont de toutes façons impénétrables tant nous ne disposons pas, de recul et de moyen en ce qui concerne le simple pékin pour se faire un avis. Reste la foi.
    Quant aux scientifiques belliqueux, ils sont bien imbu et pétri de leurs science qui a valeur de religion dont la parole est sacrée.

    A l'instar de l'antique pensée chinoise, on peut constater que certains évènements apparemment sans liens, aiment se manifester dans la même foulée.

    Ainsi, on peut voir que pendant que le feu solaire s'emballe, les activités humaines surchauffent, le climat sur terre se réchauffe et les esprits s'échauffent aussi.

    Ma foi, relier ces constatations entre-elles est encore une autre forme de religiosité, mais avec l'avantage en l'occurrence de ne donner raisons à personne, sauf que pour les chinois, trop de perturbations était le signe que l'empereur était mal dans ses baskets et devait se ré-harmoniser.

    ;-)

  • @ Plume noire:

    C'est mon sentiment. Il se fonde par exemple sur l'observation du désir de sauver la planète. La notion de salut est en général religieuse. La conviction est une chose belle et importante, mais elle peut aussi conduire à une forme de foi moins rationnelle.

    Je ne prétends pas n'avoir aucune religiosité ni aucun acte de foi irrationnel dans ma vie. Par contre dans le domaine de la science la religiosité me paraît plutôt être une perturbation qu'un soutien. Dans le domaine de l'écologie, où l'on cherche à établir des liens (par ex. comprendre les ecosystèmes), le désir de relier les choses entre elles (donc du lien) n'est pas forcément loin du sentiment religieux (re-lier). Enfin, c'est mon point de vue.

    Le risque est de développer de nouvelles croyances dans un domaine qui demande, je pense, plutôt de la lucidité.


    @ Aoki:

    Reste à savoir qui est l'empereur aujourd'hui...

    :-)

  • Cette lettre est déjà ancienne il me semble. Je ne sais pas où en est cette affaire.

    En tout cas, un débat serein, voilà qui ferait du bien. C'est une bonne initiative de la part de la Ministre de proposer cela. Mais malheureusement je doute que ça soit possible sur ce dossier devenu fortement émotionnel.

    L'écologie une religion. Bien sûr, pour une partie de ses fidèles en tout cas ! En voici la preuve. (qui fait très peur...)

    http://www.churchofeuthanasia.org/resources/glf/glfsop.html

    Bien sûr il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier. Il y a des écologistes très bien. Et la protection de la nature est une cause noble.

  • Cette lettre aux autorités politiques est très grave, car elle signifie science d'Etat, comme cela fut le cas en URSS avec le lyssenkisme. Elle signifie le refus du débat scientifique contradictoire, même s'il est parfois rude et tumultueux. Elle confirme le fait que les carbocentristes sont sortis du débat scientifique pour défendre le dogme du Réchauffement Climatique Anthropique... et la science en sortira affaiblie et décrédibilisée...

  • 1) Comment voulez-vous accorder quelque crédit à des modèles, qui ne savent pas modéliser les divers types de nuages en 3D, ni les turbulences non linéaires associées, ni la vapeur d’eau et le cycle de l'eau, ni les grands courants océaniques, ni les échanges dynamiques d’air et d’énergie, ni les divers types d’aérosols (certains ont une action refroidissante, d’autres une action réchauffante), ni la pluviométrie, ni le relief, ni la cryosphère, ….?
    2) Je vous rappelle que de nombreux scientifiques (climatologues, physiciens, statisticiens, océanographes, chimistes, géophysiciens, astrophysiciens,...) ne sont absolument pas d'accord avec les conclusions du GIEC et contestent ses hypothèses de base (rôle pivot du CO2 sur T, rétroactions positives). Si les documents de synthèse du GIEC intégraient les publications "GIECquement incorrectes", donc remettant en cause le rôle pivot du CO2, alors le travail du GIEC serait crédible. Si par ailleurs le GIEC respectait scrupuleusement ses propres procédures, notamment en ne prenant pas en compte la littérature grise (cf audit de l'IAC, très sévère sur le mode de fonctionnement du GIEC), alors il augmenterait sa crédibilité. Et enfin, si le politique ne se mêlait pas de science, le delirium carbonum n'existerait pas, et nous nous en porterions bien mieux, surtout en ces périodes de troubles financiers.
    3) Il existe un modèle fort simple pour les échanges dynamiques d’air et d’énergie, valable à toutes les échelles de temps et d’espace, et validé (ou validable) par la simple observation des images satellitaires : le modèle AMP (anticyclones mobiles polaires), élaboré par le climatologue-géographe Marcel Leroux. Ce modèle met à bas le modèle tricellulaire utilisé par tous les météorologues du monde. Mais, comme il a été élaboré simplement par l’observation et l’analyse, sans nécessiter l’utilisation de TéraFlops et de super-calculateurs, comme il met à la poubelle les modèles en usage, il a été rejeté, sans aucun argument scientifique, par l’establishment des météorologues-climatologues. Le plus curieux est que le modèle AMP a été validé par la très importante campagne de mesures FASTEX de Météo France, en tant que déclencheur des perturbations, mais rien n’a changé et nul ne parle ni n’utilise le modèle AMP (qui aurait pu, en étant utilisé, contribuer à prévenir à temps les populations pour les deux tempêtes de 1999, et là Météo France a été défaillant). Il serait temps que Météo France fasse correctement son métier au service de la population, se remette profondément en cause et utilise enfin le modèle AMP…..

    Pour une présentation très complète du modèle AMP, lire l’ouvrage de ML « Dynamic Analysis Of Weather And Climate », chez Praxis (coût environ 120 €).

    Pour une présentation succinte, voyez sur le Net le document suivant de l’Académie des Sciences qui présente succintement le modèle AMP :
    http://www.skyfall.fr/uploads/leroux-academiedessciences070305.pdf

  • A part ça, la question qu'on devrait se poser, c'est à quoi sert le GIEC ? Aucune autre branche scientifique n'est chapeautée par un organisme international créé sous l'égide de l'ONU. En réalité le GIEC est seulement une fausse bonne idée. Une idée de politicien qui nuit à la science.

    Ce qui s'est passé dans les années 80 et qui a mené à la création du GIEC est sans équivalent dans le domaine de la science. Dans les années 70, plusieurs théories s'affrontaient. Certains prédisaient que l'action de l'homme allait provoquer un refroidissement. D'autres que cela allait provoquer un réchauffement. D'autres encore basaient leurs théories sur d'autres facteurs. (par exemple Marcel Leroux cité par jipebe29) Et la température s'est alors mise à grimper. Les scientifiques qui défendaient la thèse du réchauffement anthropique sont alors allé voir les politiciens et leur ont annoncé des cataclysmes dignes de l'Apocalypse. Et les politiciens, qui en toute logique n'avaient pas envie de rester dans l'histoire comme les responsables de la fin du Monde, ont décidé qu'il fallait créer un organisme spécial destiné à quantifier les effets cataclysmiques du réchauffement anthropique. (et non à vérifier sa validité, nuance importante!)

    N'ayant naturellement que peu de connaissance du fonctionnement de la science, ils ont agi comme ils l'auraient fait pour n'importe quel autre sujet. Ils ont choisi ceux qui se profilaient comme les plus grands spécialistes du réchauffement anthropique pour diriger cet organisme. Autrement dit, les scientifiques qui les avaient alarmés sont devenus les rédacteurs principaux du GIEC ! C'est une véritable hérésie sur le plan scientifique. Ce genre de regroupement de pouvoir mène à une seule chose: la pensée unique, ennemie mortelle de la pensée scientifique. C'est la mort du débat, tellement nécessaire à la découverte.

    Autre chose: le fameux consensus, vanté par la lettre commune de ces scientifiques du GIEC, existe bien. Mais il ne faut pas se tromper. Pourquoi une écrasante majorité des scientifiques actifs dans la science du climat sont convaincus par le réchauffement anthropique ? C'est simplement parce que cette science a bénéficié d'une gigantesque augmentation de crédits depuis que le GIEC existe. Ainsi ce domaine autrefois confidentiel a été assailli par de nombreux étudiants, dont le seul désir était de travailler sur le réchauffement anthropique. Pour eux bien sûr les convictions priment sur la méthode scientifique. C'est tout à fait naturel et humain. Mais ça ne mène encore une fois qu'à une seule chose: la promotion de la pensée unique.

  • Kad,

    Dit comme ça on comprend bien le biais.

    ...... (‶⁔″)

  • l y a 30 ans la nouvelle religions c'était la psychologie, aujourd'hui c'est l'écologie.
    Assez drôle de les voir gesticulés dans tous les sens pour interdire ceux qui ne pensent pas comme eux.

  • On croit rêver : comment peut on confondre écologie et religion ? L'écologie est utile pour influer sur nos modes de vie afin de lutter contre le réchauffement climatique. Dans quelques années quand vous fêterez Noël en slip avec vos familles dans une ambiance barbec' et que vous seriez obligés de passer vos vacances estivales en Arctique on en reparlera. Oh et puis non en fait crevons le plus vite possible, puisque la vie devient de plus en plus moche.

  • LOL on voit que on voit que kasilar a bien suivit la discussion, et par là même prouve que l'aspect religieux à bien prit le dessus sur la réflexion et la raison. quand une "croyance" cherche a influencer un mode de vie, ce n'est jamais bon.
    Et comme tous bon prophète il faut aussi annoncer la fin de l'humanié car elle ne va pas se repentir... bref c'est la Xème fois que l'on nous fait le coup, et l'humanité est toujours là
    N'oublions pas que les températures "catastrophique" qui nous promet kasilar, ne sont que celle qui était la norme il y a quelques millénaires, et qui ont permit à l'humanité de conquérir les terres du nord... regardez les estimations de la température moyenne à l'époque romaine, et vous allez avoir quelques surprises...

  • Kasilar, sur cette question nous n'avons pas le même point de vue. Je ne dis pas qu'il n'y a pas de réchauffement, mais je ne peux suivre aveuglément les affirmations sur sa cause et sur les prédictions, ni sur l'ampleur comparée à une période de référence plus froide (années 60-70) et disposant d'autres types de mesures. Pourquoi le mot religion? Parce qu'entre autres il n'y a pas de débat sur les thèses contradictoires, ce qui devrait être la cas dans la communauté scientifique.

    Plusieurs choses ont été dites ci-dessus, je ne vais pas les redire. Mais je citerai les découvertes faites en 1997 et confirmées en 2007: La planète Mars se réchauffe en même temps que la Terre.


    "Le Pr Lauri Fenton, du Centre de recherche Ames de la Nasa, est formel : la planète Mars, ou plutôt son atmosphère est aussi en pleine phase de réchauffement climatique, pour des causes assez proches de celles que l'on subit actuellement sur Terre.

    Selon cette étude, menée conjointement avec l'US Geological Survey, les températures moyennes relevées à la surface de la Planète rouge s'accroissent quatre fois plus rapidement que sur Terre. Les chercheurs estiment que la température de surface martienne aurait augmenté de quelque 0,65°C entre les années 70 et les années 90, soit depuis l'atterrissage des sondes américaines Viking et des premiers relevés précis. Une des premières conséquences de ce réchauffement a été la diminution des calottes polaires martiennes, venant encore en renfort de ce processus par réduction d'albédo. "


    http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/univers/d/mars-son-atmosphere-se-rechauffe-aussi_10658/


    "Habibullo Abdussamatov, par exemple, directeur de l’Observatoire Astronomique de St. Petersburg Pulkovo en Russie, affirme que le réchauffement simultané de la Terre et de Mars n’est pas une coïncidence. Selon lui, ce double phénomène peut être expliqué par des changements au niveau du rayonnement solaire.

    Le magazine et l’institution National Geographic a aussi publié une étude sur ledit phénomène, et semble aller dans le sens de Habibullo Abdussamatov. De son côté, Colin Wilson, un autre scientifique, pense que ce sont des changements dans l’orbite martienne qui ont provoqué ce réchauffement à grande échelle.

    Les opinions et la polémique allant crescendo, diverses voix commencent à s’élever. Ainsi, le Professeur Eigil Friis-Christensen du Centre Spatial Danois, appuie la théorie de Habibullo Abdussamatov. L’objet et les résultats de ses recherches sont actuellement diffusés dans une série de documentaires sur Channel 4 au Royaume-Uni.

    Enfin, pour le climatologue Henrik Svensmark, rien de tout cela n’est bien nouveau. Dans son dernier ouvrage, il explique les conclusions des travaux menés par son équipe. Conclusions qui mettent en relation l’activité solaire et la diminution des formations nuageuses sur Terre. Moins de nuages équivaut à moins de couverture, à plus d’exposition et à une planète plus « chaude ».

    http://www.generation-nt.com/rechauffement-climatique-planete-mars-global-surveyor-nasa-recherches-scientifiques-actualite-22676.html


    Donc il y a d'autres pistes, que le Giec semble avoir ignoré.


    Sur ce que dit Millpa ci-dessus, en effet les réchauffements ont accompagné des périodes de développement et de prospérités.



    Les refroidissements ont été des périodes de crise, comme celui qui commença en 1783 et dura des années, à cause du volcan Laki: récoltes perdues, famine = Révolution de 1789.

    http://hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2010/04/17/islande-1783-le-laki-volcan-qui-declencha-la-revolution-fran.html


    La fin de l'empire romain coïncide également avec un refroidissement, son apogée avec u n réchauffement (comme la période de prospérité de l'optimum médiéval).


    Donc en l'état il y a plusieurs hypothèses à étudier, y compris celle du réchauffement anthropique. Mais pas uniquement. Trop de questions sont laissées sans réponses par cette hypothèse.


    Une brève lue dans Science et Avenir de septembre dit aussi que les aérosols (donc pas le co2) favorisent la formation de nuages et refroidissent l'atmosphère. La lutte contre les aérosol est peut-être contre-productive...

    Bref, beaucoup de questions, peu de certitude.


    Mais cela ne doit pas faire renoncer à développer une société plus clean et une technologie plus propre.

  • là aussi ou l'on peut aussi y voir un aspect religieux à cette vision Ecologiste sur le monde c'est son catastrophisme.
    Selon eux ce réchauffement sera forcément une catastrophe, qui détruira l'Humanité, la Terre, la vie ect.
    il n'est déjà pas simple de comprendre le pourquoi et le comment du fonctionnement du climat, en tirer la conclusion que cela sera forcément et uniquement négatif pour les humains est plus que hasardeux.
    n'oublions pas que l'humanité a déjà surmonté plusieurs chamboulement climatique avec nettement moins de moyen à disposition. il n'est donc pas illogique que l'on surmonte celui-ci sans trop de problème. et que l'Humanité pourra même à terme en tirer un grand bénéfice.

  • "Mais cela ne doit pas faire renoncer à développer une société plus clean et une technologie plus propre."

    Nous sommes bien d'accord ;-)

    millpa,

    il n'y a pas que le réchauffement climatique du au rejet de CO2 qui est mis en cause, il y a aussi l'explosion démographique le mode de consommation toussah toussah ...
    Il me semble que nous avons beaucoup plus de données à prendre en compte par rapport aux périodes passées où ça n'était pas le cas. Et ça c'est pas du fait de la religion, de l'écologie de la politique ... C'est juste du ressenti. Il est évident que nous vivons une ère très problématique, et que nous avons tout intérêt à réagir, sans quoi nous ne surviverions pas.

    Petite anecdote au passage : aujourd'hui il fait une dizaine de degrés à l'ombre et il fait une vingtaine au soleil comment peut-on expliquer celà ??
    Etait-ce le cas les siècles précédent ?
    Bref qui vivra verra sans méchant jeu de mot

  • Au sujet du réchauffement de Mars, il faut tout de même dire que les théories de Svensmark ne peuvent pas s'appliquer, du moins pas telles quelles. La raison, c'est une atmosphère bien moins dense, dépourvue de formation nuageuse. C'est aussi un très faible magnétisme planétaire, sans commune mesure avec celui de la Terre. En effet, le magnétisme terrestre est bien plus important que ce qu'il devrait être pour une planète de cette taille. (sans rentrer dans les détails, c'est un indice d'un évènement catastrophique durant sa formation) Rien de comparable dans le cas de Mars. D'ailleurs les scientifiques détracteurs du réchauffement anthropique n'utilisent pas ou rarement cet argument.

    Bref, s'il faut éviter les amalgames et les conclusions hâtives, c'est vrai dans tous les sens ! ;) "Comparaison n'est pas raison"

  • Merci pour ces précisions, Kad. Ok. Cela reste quand-même interrogeant, ce réchauffement simultané. Mais c'est vrai, la simultanéité n'est pas une preuve.

    ... Quand-même, j'aimerais bien savoir le pourquoi...

  • le fait que le soleil, soit impliqué dans le réchauffement climatique ne me surprend pas sans être alarmiste voici ce que j’ai trouvé dans la bible, l’apocalypse chapitre 16 qui concerne le soleil qui va augmenter la température sur la terre (écrit il y a plus de 2000 ans) ,
    peut être sommes nous tout au début …

    Et le quatrième versa sa coupe sur le soleil ; et il lui fut donné de brûler les hommes par le feu :
    et les hommes furent brûlés par une grande chaleur ; et ils blasphémèrent le nom de Dieu qui a
    pouvoir sur ces plaies, et ils ne se repentirent pas pour lui donner gloire.

    Le fait que les hommes polluerons et détruirons la terre dans la fin des temps est aussi mentionné dans ce livre.

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