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Les bad boys: des symboles sexys?

Mais pourquoi donc les ou des femmes aiment-elles les bad boys? Et d’abord c’est quoi un bad boy? En parcourant un forum j’ai glané quelques définitions. Elles sont variées.

James_Dean.jpgPar exemple:


«C'est le style de mec qui n'a peur de rien, qui affronte tout, même pas peur d'insulter les flics, fier de faire de la prison, un mauvais garçon c'est un mec qui malheureusement se fait respecter dehors beaucoup plus qu'un mec sage»

«Déja il te dit pas: T’es bonne, mais: t’es belle. il se la pète pas. il fait pas genre des qu’il nous voit a raconter ses exploits ça fais pitié. aussi il reste naturel marrant».

«un bad boy aventurier complètement fou, capable de tout , ça me fait craquer ! si en plus il a une moto c'est le nirvana ! ces gars là sont souvent des durs au coeur tendre , les vrais bad boy sont rares...........ou en taule ! mdr»

«C'est quelqu'un qui n' a aucune émotion, aucun état d'âme (C'est un sociopathe).»


Il y a du Jeames Dean dans certaines définitions. L’archétype du bad boy est un rebelle, qui se fait respecter de manière virile (qui monte au front) et ne se laisse pas marcher sur les pieds. Il n’en fait pas trop, assure, et est capable non seulement de séduire mais de protéger une femme. Mais jamais il ne se soumet: il fait ce qu’il veut, va voir ses potes quand cela lui plaît, monte les tours si on lui fait des reproches. Il représente une forme de machisme et cela ne le dérange pas. Et il paraît que beaucoup de femmes aiment cela.

C’est du moins ce qui ressort des enquêtes sur le sujet. Ces enquêtes n’ont pas forcément valeur de fait scientifique. Mais il en émerge quelques traces. L’une d’elle, récurrente, est le besoin de sécurité des femmes.
cowboy far west.jpg
«L’étude publiée par les chercheurs de l’Université de New South Wales est formelle : si nous sommes attirées par les bad boys, c’est que de plus en plus, notre quotidien est saturé par un sentiment d’insécurité. Les résultats mis en avant par leur étude ont révélé que les femmes à la recherche d’un partenaire de ce type vivaient majoritairement dans des zones où le taux de criminalité est plus élevé qu’ailleurs.»

Elles chercheraient donc un partenaire capable de les défendre et de leur donner assez de sécurité pour pouvoir élever leur progéniture en toute quiétude. Le bad boy saurait se battre et n’hésiterait pas à le faire. Il est supposé courageux.

«Bien sûr, d’autres facteurs rentrent sans doute en compte : les médias ne cessent de relayer l’image d’un homme fort, puissant, viril, que ce soit à travers les films ou la publicité.»

Je doute que les médias créent cette image: ils la reprennent parce qu’elle existe déjà. Est-elle si répandue? Les héros mâles de la publicité sont plutôt fades, soumis, ridicules ou déglingués. L’homme qui fait la cuisine est-il vraiment sexy? Si oui l’est-il autant que le cow-boy Marlboro? Entre avoir les mains dans des gants en caoutchouc, qui tiennent une assiette savonneuse dégoulinant sur le tablier, et les grands espaces de l’ouest sauvage, qu’est-ce qui fait le plus rêver?

L’homme rebelle est le pendant de la femme inaccessible. C’est une valeur ajoutée. Un homme qui sort avec une femme inaccessible est considéré comme ayant du pouvoir. De même pour une femme qui a su prendre un rebelle dans ses filets. Ce jeu de pouvoir est-il une compensation de l’insécurité?

larme.jpgIl semble que la confiance en soi montrée par les bad boys rassure et donne confiance à la femme. Le côté naturel est aussi important: il ne raconte pas d’histoire. C’est cash. Il ne fait rien pour faire plaisir à la femme: elle le prend comme il est et c’est tout. Au fond c’est plus simple. Un homme gentil ne fait-il pas un peu trop ce que l’on attend de lui? La gentillesse est une belle qualité. Mais est-elle sexy? N’y a-t-il pas une forme de soumission chez le gentil, un besoin excessif de plaire et d’être aimé? Est-il donc fiable? Et un homme gentil qui pleure? Quelle horreur!!!... L’homme qui pleure convoque l’infirmière dans la femme, pas la maîtresse amoureuse (sauf si c’est un rebelle, mais le rebelle ne pleure qu’environ deux fois dans sa vie). Incapable de défendre sa femme et ses enfants, s’effondrant avant que d’avoir commencé à se battre, prêt à toutes les concessions ou compromissions pour éviter de se confronter.

Archétype de l’homme fort et solide, reviens!

Non que l’homme fort soit forcément insensible. On peut être fort, sage et gentleman. Mais il y a chez le bad boy quelque chose de sexy qui rend la femme plus femme, paraît-il. Il ne négocie pas. Il est entier, à prendre ou à laisser.

Cela dit, je n’ai vu dans aucune enquête une estimation du pourcentage de femmes qui aiment les bad boys. Et à mon avis, dans le réel, un minimum de compréhension et de partage est nécessaire. Mais il est vrai que je ne suis pas un bad boy - et pourtant je dis: "T'es belle", pas "T'es bonne"....


Le mieux ne serait-il pas d’avoir tout en même temps: un homme un peu bad boy, indépendant, protecteur, dialoguant et gentil? De même beaucoup d’hommes aimeraient avoir tout dans leur compagne: la maman, la maîtresse, la partenaire, la putain, la femme sensible, la solide. Car au fond, pourquoi devoir choisir entre toutes ces facettes? Ne sommes-nous pas multiples?

 

 

 

 

Une histoire d'amour et de mort en Haute-Provence:

CouvDiable.jpg

Catégories : société 62 commentaires

Commentaires

  • C'est marrant ce que vous dites.
    ça me fait penser que je n'ai jamais fait ma Barbie quitter Ken pour G.I Joe. Pourtant, avec le nombre de G.I Joe qui trainaient à la maison, j'aurais pu avoir l'idée.
    Je crois qu'ils représentaient plutôt des abrutis dans mon esprit.

  • "Elles chercheraient donc un partenaire capable de les défendre et de leur donner assez de sécurité pour pouvoir élever leur progéniture en toute quiétude. Le bad boy saurait se battre et n’hésiterait pas à le faire. Il est supposé courageux."

    Euh, vous êtes sûr que c'est cela, un bad boy ? Donc tous les petits bourges à villa, grosse voiture, chienchien et chachat et bobonne pondeuse, c'est des bad boys ? Cela ouvre des horizons assez intéressants. Si tout le monde est bad boy, cela expliquerait pourquoi les gentils truands qui tuent violent et volent sont traités comme des gentils par les bad boys juges et les bad boys flics...

    L'inversion totale des valeurs. Lisez le billet de Stéphane Montabert sur la régression intellectuelle...

  • http://stephanemontabert.blog.24heures.ch/archive/2012/01/19/de-la-regression-intellectuelle.html

  • @ Géo: non, je ne pense pas que ma description du bad boy corresponde aux personnes que vous citez. Tout le monde n'est pas bad boy.

    Je ne vois pas vraiment le rapport avec l'article de M. Montabert. Je partage d'ailleurs avec lui ce constat de la confiscation du débat d'idée, que j'ai maintes fois évoquée.

  • @ Patricia: il y a certainement des bad boys qui n'ont pas inventé la poudre. Le beau ténébreux silencieux a ceci de bien (pour lui) que dans son silence, on lui prête de grandes qualités. Mais il vaut mieux pour lui, s'il veut conserver ces qualités prêtée, qu'il ne quitte pas le silence... :-)

    Bon, vous n'êtes pas "bad boys". Ok.

  • "Bon, vous n'êtes pas "bad boys". Ok."
    Non parce que les bad boys sont pour moi au choix, soit des bouffons, soit de vrais voyous.
    Les embrouilles, la police, les magouilles d'argent, les coups foireux le parloir et tout le bazar, ce n'est pas mon truc.
    Il n'y a que les midinettes pour croire que ça peut être aussi glamour qu'"Ocean Eleven".....

  • Patricia: sûr que cet aspect-là n'est pas très réjouissant.

  • @ Hommelibre:

    « L’archétype du bad boy est un rebelle, qui se fait respecter de manière virile (qui monte au front) et ne se laisse pas marcher sur les pieds. Il n’en fait pas trop, assure, et est capable non seulement de séduire mais de protéger une femme. »


    En quelque sorte, un beau(f) ténébreux, genre Ahmadinejad... Non?!? Il est viril (il a de gros missiles), il sait se faire respecter (il aboie quand il n'est pas content), et il ne se laisse pas marcher sur les... mains (qu'il coupe à tour de bras)...!!! ;o)

    En fait, les femmes qui habitent dans des théocraties (islamiques) ne réalisent pas la chance qu'elles ont de vivre à côté de tant d'incarnations du mâle..! Des vrais hommes qui ont de la poigne... et une laisse assez longue pour permettre à bobonne d'aller jusqu'au salon!!


    Plus sérieusement... Et un proxénète, c'est aussi un bad boy??

    C'est ce qu'on pourrait croire, si l'on croise votre portrait-type du bad boy avec celui des mafieux trafiquants de chair(s) humaine(s), brossé dans l'émission « Les nouveaux visages de la prostitution », diffusée hier soir sur M6...


    Qu'est-ce qui est le plus triste, des guignols roulant des mécaniques qui font chavirer des "pauvresses", ou des femmes trop insécures pour s'assumer et qui recherchent des bras "protecteurs"????


    Je vais encore me faire rouspéter, je le sens...



    =:oB

  • Pathétiques ces bad boys, et "midinettes" (dit Patricia), bon, en tout cas ayant perdu le nord ces filles en pâmoison devant eux.
    Je suis d'accord avec votre conclusion, la question finale.

    (merci pour votre commentaire sur mon blog, mon disque dur m'a lâchée après 13 ans de loyaux services, mais tout est rentré dans l'ordre).

    Bon week-end Homme Libre, pluies et neige sur Mallorca.

  • Colette, la question finale est pour moi une question essentielle depuis déjà avant mes 20 ans. Bien plus que de savoir si les femmes préfèrent les ténébreux ou les hommes les blondes. M'en fiche en réalité. Je n'ai pas le sentiment ni la mémoire d'être entré en relation sur ce mode là. Pour moi une rencontre est faite de feeling, de quelque chose qui se reconnaît et qui se parle, d'une forme de grâce.

    Si je dois me définir c'est plutôt romantique au sens des grands romantiques: amoureux "par nature", individualistes, politique, à fleur de peau, sensible à la grâce, never rebel without cause, parfois hédoniste; c'est une des définitions les moins réductrices. Et j'ajouterais, comme les sémanticiens moderne: etc, histoire de dire qu'une définition n'est jamais arrêtée ou complète.

    Ici ciel bleu, quelques nuages bas et laiteux, air froid.

    Belle journée Colette.

  • Brian: non, je vous suis assez bien, vous citez les dérives du bad boy, ou peut-être au fond sa réalité. L'image de James Dean est quand même celle d'un bad boy magnifié. Le réel est plus cru.

  • Monsieur Hommelibre voici une étude qui va conforter encore plus les hystériques de la théorie du genre ou comment le négationnisme naturel devient à la mode :

    http://www.sciencesetavenir.fr/fondamental/20120126.OBS9885/neurosexisme-la-guerre-est-declaree.html

    Adieu naturel :'(

  • Merci pour l'info, Kasilar. Je vais le lire. Depuis des années il y a alternativement des publications sur les différences et sur l'absence de différences. A suivre!

  • Mes congénères sont folles.
    Voila que j'apprends qu'une de mes amies partie en mission a eu une aventure sur place.
    Il est marié, père de famille, musulman et polygame. Il souhaite faire d'elle sa seconde épouse.
    Elle est raide dingue de lui.
    Une féministe..
    Manquait plus que ça....

  • Patricia: faut la rattraper par les pieds et la ramener à la raison!

  • @patricia :

    Comme quoi y a des féministes qui sont pas comme certaines (les flippées)

  • @John :
    Dites donc ça à l'homme qui partage sa vie , qui a du composer avec ses exigences de femme libre depuis des années et qui s'est tout pris dans la tronche.
    ça doit avoir des allures de tsunami.
    Une femme blanche et indépendante, seconde épouse en Afrique noire, c'est une folie.
    Je crois comprendre que le choc de la rencontre et la force du rapport d'influence entre les 2 protagonistes crée le sentiment amoureux violent.

  • ah oui bad boys, je m'incris dans la statistique...surtout lorsque la notion du bad boy est aussi bien développée HL. Et puis je vous rejoins à mille pour cent sur les multi facettes qui peuvent nous combler. Le jour ou je rencontre cet homme à multi facettes, je me pose, promis! et même que cette notion de pouvoir être multi facettes dans un couple relancerait presque le débat de l'infidélité non?

  • LOL !!
    Raghhh les bads boys, je craque ! Si on ne perd pas de vue ce qu'ils sont, ils procurent de beaux délires et des belles montées d’adrénaline.
    ;o)))

  • Bon, la statistique du côté des amatrices remonte!

    :-))

    Vali, je n'avais pas imaginé le multi facette sous l'angle de l'infidélité. CÔkine!

    ;-)

  • "Si on ne perd pas de vue ce qu'ils sont, ils procurent de beaux délires et des belles montées d’adrénaline."
    Comme quoi.
    La montée d'adrénaline pour moi, c'est plutôt la mise au point définitive d'un vaccin contre le SIDA.
    Peu de chance que ça passe par un bad boy.

  • @Patricia

    J'y souscris mais là n'était pas mon propos
    A chacune ses montées d’adrénaline hein ...

  • Ben John en Calvin? Terrrrriiiiible LOLLLLL

  • Vous l'avez vu Patoucha?!... 8-))

    10 seconde d'écran...

  • @ kasilar

    toutes ces nouvelles études sonts comme par hasard trés orientées genre.

  • @leclercq :

    Comme on ne le répétera jamais assez , la science n'expliquepas tout. Pour moi c'est comme si on comparait le cerveau humain à une machine. Sauf que le cerveau est bien plus complexe que celà : psychologie, gènes, hormones, tout ce qui influe le choix et la fameuse répartition des rôles.

    A mon avis c'est bien plus complexe que l'environnement et la culture, et les négationnistes de la différenciation ne font que nous rétorquer cet argument bidon.

  • Et heu-reu-se-ment que vous êtes là, kasilar, pour remettre ces idiots de scientifiques sur le droit chemin de la raison et de la morale ! Vous, vous ne vous contentez pas de répéter des arguments bidons.

    Tant que vous y étiez, vous auriez dû linker CET article du hors-série de Sciences & Avenir, il est bien plus savoureux :

    http://www.sciencesetavenir.fr/fondamental/20120124.OBS9673/l-homme-la-seule-espece-dont-les-males-tuent-les-femelles.html

  • Allez, un peu de lecture sur les actualités neurobiologiques (n’incluant PAS la cause des hommes, philosophies5, Zemmour ou Soral, bien sûr) :

    http://biosex.univ-paris1.fr/dossiers-thematiques/sexe-et-cerveau/
    http://www.cyroi.fr/spip.php?breve77
    http://lecheneparlant.over-blog.com/article-stanislas-dehaene-les-neurones-de-la-lecture-une-aide-a-la-comprehension-des-mecanismes-de-lecture-85117686.html
    http://www.pasde0deconduite.org/IMG/pdf/C_VIDAL_texte_17062006.pdf

  • @ PunkWillNeverDie:

    Je brûle la politesse à Kasilar et je me permets de poser une réponse à la position de Françoise Héritier, réponse initialement prévue pour un autre contexte:

    "Dans un texte de janvier 2012 paru dans Sciences & Avenir l’anthropologue féministe Françoise Héritier affirme que l’Homme est la seule espèce où des mâles tuent des femelles. Elle généralise, laisse entendre que c’est une caractéristique englobant tous les hommes et en fait une caractéristique de genre : « l’Homme est la seule espèce où les mâles tuent les femelles de leur espèce. »

    ("les" mâles tuent "les" femelles)

    Bien qu’elle s’en défende elle reprend un schéma genré très classique : « C’est parce que l’Homme est un produit de la culture que, seul parmi les espèces animales, il pense avoir le droit de frapper ou de tuer des femmes dont il pense qu’elles sont à sa disposition. »



    « ...il pense avoir le droit de frapper ou de tuer des femmes dont il pense qu’elles sont à sa disposition » exprime clairement le procès d’intention permanent fait aux hommes, la guerre faite aux hommes, et le résultat de décennies de pilonnage. Ceci n’est plus de la science, c’est de la propagande. C’est une interprétation. C’est un catéchisme.

    Elle évacue également toute notion de souffrance morale, si développée chez l’humain justement de par sa culture, et pouvant conduire au meurtre - les meurtriers tuent rarement de sang froid, simplement parce que l'autre serait "à leur disposition". Elle a trop vu Orange Mécanique....

    Elle évacue également, et étrangement, le fait que des femmes battent et tuent leur compagnons, et ce n’est pas la seule espèce où des femelles tuent des mâles...

    Madame Héritier n'est pas une scientifique, c'est une propagandiste.

  • C'est bien pour cela que je le décrivais comme "savoureux". J'aime assez la polémique, donc j'aime ce titre complètement à l'emporte-pièce.
    Sur votre procès d'intention, pensez-vous sincèrement que si l'article avait dit "la seule espèce où Des mâles tuent Des femelles", cela vous aurait moins choqué ? J'en doute.
    Je ne comprends pas cette manie de se sentir visé, dès qu'une campagne ou qu'un article parle des violences spécifiques faites aux femmes. Moi je ne me sens pas du tout visé, étant parfaitement clair que la cible est un sous-groupe de connards. Si vous pouviez m'éclairer ?

    Par contre, êtes-vous en train de m'expliquer que la souffrance morale serait une circonstance atténuante dans les assassinats machistes ? Cette notion n'existe pas en droit. La légitime défense, tuer son agresseur, oui. Mais l'exaspération non.

  • @ PunkWillNeverDie:

    - Des ou Les, c'est un état d'esprit très différent. Les généralise, Des relativise. Evidement que dire Des a moins d'impact car on se demande qui, alors qu'avec Les c'est Tous. Plus terrifiant, non? Plus insidieux en tous les cas.

    - La souffrance morale ne légitime pas le crime. Elle ne supprime pas la sanction. Par contre elle permet de faire une différence entre le tueur froid, idéologique et l'assassin qui pète un plomb. Ecrire "il pense avoir le droit de frapper ou de tuer des femmes dont il pense qu’elles sont à sa disposition" c'est en faire un système élaboré, pensé, choisi, entretenu, justifié, assumé sans état d'âme. Un peu comme les nazi avec les juifs (j'exagère à peine). Je doute que l'on puisse faire endosser une telle attitude aux meurtriers.

    - Enfin, les violences spécifiques aux femmes, pourquoi pas, mais pourquoi montrer les choses de manière univoque: les femmes tapent aussi (30% des victimes de violence conjugale sont des hommes selon l'Office de la Délinquance en France, 50% dans certaines région du Québec, et plus si l'on estime que les hommes en parlent peu). Les femmes tuent aussi leur conjoints (même si c'est moins). Sur ce dernier point on raconte que les meurtrières sont en légitime défense. A prouver. Et comme la plupart des meurtres ont lieu au moment d'une séparation, on peut imaginer ce que l'homme encaisse pour en arriver à tuer (chantage aux enfants, etc). Mais encore une fois ce n'est pas une excuse.


    Ce discours univoque n'est pas anodin. Le monopole de la parole et la présentation biaisée, univoque, n'est pas sans intention.

  • @homme libre
    Je vous en prie maitre des lieux ;-)

    @punk

    Heureusement Que j'ai bien precise Que la science n'explique pas tout
    Enfin avez-vous Lu ou compris soral et zemmour ? Avant de critiquer un auteur il faut se faire une opinion sur ses ecrits.
    Sinon y a aussi des auteurs comme stendahl. Irrattrapables par bon nombre de contemporains.
    En ce moment j'attaque XY identite masculine de badinter, une feministe qui pense avant d'ouvrir son clapet ce qui est rare chez les ''bien"-pensants.
    Je te conseille de te renseigner sur la science. Elle peut elle aussi servir de propagande, a l'instar du rechauffement climatique.

    Cordialement

  • PunkWND est passé mais pas Pierre Graffiti ou Gnangnan, je ne sais plus. Faut dire que la dernière fois je l'ai bien mouché ce petit.

    Alors oui la science est idéologiquement orienté déjà à cause des modes ensuite à cause de la notion de consensus qui font que si mettons 80 % de scientifique se rallient à une hypothèse et la considère comme valide, elle est de facto accepté. Imaginez si une personne se pointe avec une version différente crédible alors le corps social va tout faire pour la rejetter pour une raison de conservation.
    Les crédist suivent plus ou moins suivant que vous suivez ou non la mode.

    L'exclusion systématique de la part des victimes masculines dans les statistiques de violence est aussi symptomatique de cette science aux ordres

    Pour donner un exemple neutre : pendant des années, l'éther était considérée comme indétronable et plusieurs résultats expérimentaux ont été très mal interprétés à cause de cela. Un autre exemple : Einstein a bloqué (en tant que Referee) pendant près de 2 ans une publication de De Sitter mettant un terme à sa vision d'espace temps statique.

    Le problème PunkWND c'est pas que la violence "machsiste" qui est en cause mais une idéologie globale qui tente de dire que la femme est une victime d'un système d'oppression et que l'homme l'oppresseur. C'est cela qui est inadmissible !

    Très curieusement, ce type d'idéologie est relayée par vos amis de RebelLyon. J'ai eu l'occasion de démonter un de leurs articles qui est très clairement sexiste, mensonger et propagandiste : http://leblogdenash.over-blog.com/article-rebellyon-anatomie-d-une-illusion-93267020.html

    Une question PWND, qualiferiez vous une violence donnée à une tierse femme dû à un inceste mère - fils comme machiste ?

    A K.,

    Puisque vous vous mettez à la lecture, sur la recherche vous devriez lire La Recherche biomédicale en danger au Cherche Midi du Pr Philippe Even et L'homme est - il responsable du changement climatique chez EDP science.

    Bonne soirée à tous et toutes

  • Deux choses en plus :

    L'excellent livre de Marcela Iacub : Une société de violeurs ? Un peu cher pour ce que c'est malheureusement.

    Et puis dans le genre American Comics : Y le dernier homme : http://livre.fnac.com/a1946430/Y-le-dernier-homme-T4-Le-dernier-homme-Pia-Guerra#bl=HGBPlsi2

  • Cher hommelibre, permettez-moi de vous dire que vos réponses, en particulier vos commentaires sur le travail d’Héritier, ne manquent pas d’air, juste sous ce billet !

    Déjà, pour recentrer, cet article est UNE opinion sur CENT publiées dans le hors série. Ensuite le journaliste a choisit, parmi tout le contenu de l’entretien, ce titre très polémique. La scientifique fait, de son côté, des généralisations courantes en anthropologie.
    Mais enfin, QUI, en ce bas monde, peut se vanter d’être à l’abri de toute dérive sensationnaliste ? Vous-même, oseriez-vous nier qu’à l’exception d’une petite prudence en introduction, vous ne balancez pas allègrement du lomme-lafame à tout bout de champ ?
    Quant à la qualité du travail de Mme Héritier, décorée de la croix de l’ordre national du mérite, auteure d’innombrables publications officielles au Collège de France depuis 1958, je ne crois pas que quelqu’un qui présente « des forums internet » et « quelques enquêtes sans réelle valeur scientifique » comme sources de références, soit vraiment à même d’en juger.

    Pour conclure enfin, sur le fond de votre propos, j’espère que vous êtes conscient que ce supposé « attrait » pour les bad boys ne se fonde sur aucune stat, ni aucune donnée scientifique. Quoter des citations débiles sur un forum, c’est rigolo, mais l’assertion qui suit logiquement, c’est que les femmes battues le cherchent bien. Extrêmement dangereux comme propos, interprété par un esprit obtus.

    Non, mais sans déconner, je vous sors, moi, que la presse masculine apprend à violer ?
    http://www.lesinrocks.com/actualite/actu-article/t/74064/date/2011-12-12/article/les-magazines-pour-hommes-et-les-violeurs-emploient-ils-le-meme-langage/


    Bon, sinon, Nash, tout à fait d’accord sur les thématiques d’impartialité de la science. Depuis l’invention de la médecine on ne compte plus les conneries savamment « démontrées ». Mais j’estime que les 4 liens que j’ai mis plus haut montrent un cheminement rigoureux, et passionnant pour l’avenir. L’essentialisme, le naturalisme, le déterminisme sont clairement des voies obsolètes.

    Vos analyses du traitement médiatique de la violence sont intéressantes. Vous me parlez de discours univoque, monopole de la parole, intentions, idéologie globale. Et donc je comprends que vous considérez que ce sont les bonnes femmes, les détentrices de ce monopole ????

    Pendant que l’un me conteste l’existence d’un système qui permettrait aux hommes violents d’être complètement impunes, l’autre m’explique que le système en question existe bien, mais qu’il est dirigé par les féministes… ?? Alors, système ou pas système ? Qui nous manipule ?
    http://www.pressenza.com/npermalink/les-dix-strategies-de-manipulation-de-masses

    Moi je reste sur mes idées : voyez ce doc et cette étude, la coupole dirigeante n’est PAS formée par des femmes. Ni en France, ni dans le monde.
    http://www.alternatives-economiques.fr/les-cumulards-du-cac-40_fr_art_633_49410.html
    http://www.bastamag.net/article1719.html

    Par exemple, le mariage traditionnel, qui unit un homme performant et rentable à une femme dépendante, financièrement et physiquement (et c’est cet état de choses qui provoque le malheur, la chiantise, la pénibilité, la violence), n’a pas été inventé par les féministes. C’est une organisation patriarcale, très performante niveau démographie et stabilité étatique, mais génératrice de souffrances pour les humains.

    Le féminisme constate les violences de ce système à l’égard des femmes (et des hommes, d’ailleurs), mais en réalité il est également violemment raciste, spéciste, cupide, et méprisant de toute forme de vie :
    http://libertinslibertaires.hautetfort.com/archive/2012/01/08/nous-sommes-diriges-par-des-psychopathes.html).
    C’est un peu prendre le problème par le bout de la lorgnette, mais ça a au moins le mérite de faire chier qui de droit.


    Kasilar, Zemmour, Soral ou Stendhal ne sont PAS des scientifiques. Ils ne sont pas aptes à expliquer la notion de plasticité du cerveau.

  • Nash, sur votre dernière question, oui. La personne violente peut avoir été victime d'inceste mère-fils, d'inceste père-fils, de violences mère-fils, de violences père-fils, elle peut avoir fait la guerre d'algérie ou avoir été torturée au vietnam, elle peut avoir été victime d'attouchements à l'école ou chez le curé, elle est coupable.
    Et quand (si) on assistera à des proportions de 93% de femmes coupables, on pourra dire qu'il s'agit d'une violence spécifiquement misandre.

  • Edifiante, cette étude gouvernementale de la violence conjugale en France (à télécharger) :

    http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics//064000270/0000.pdf

  • @ PunkWND,

    Attention il y a une différence entre coupable et violence machiste. La violence machiste est censée être une violence de haine des femmes parce que femme.

    Dans ma question, j'affirme que cette personne est coupable puisqu'elle a commis un acte de violence mais là où je pose la question c'est :
    est ce que cet acte de violence relève d'une colère machiste (au sens féministe) ou un déplacement sur la femme dû à l'inceste auquel cas, nous sommes dans un registre clinique ?

    La culpabilité matérielle ne dit absolument rien à propos du contexte.

  • Oui, j'ai bien saisi. Et mon contre-exemple (quand 93% des coupables seront des femmes, on pourra parler de violence misandre) appuie mon affirmation : oui, cette personne est coupable de violence machiste. Les origines de sa haine sont à déterminer, mais le résultat c'est un acte machiste.


    Un point intéressant cependant, de dialectique : je ne considère pas que la violence machiste provienne seulement d'une "haine des femmes parce que femme". La violence machiste est un problème systémique, à cause d'autres hommes et entre hommes. Des hommes qui, endoctrinés par un système, se croient tout puissants, au moins au foyer (complexe du pater familias).
    La violence machiste s'exerce aussi sur les enfants, et également, on en parle moins, dans les prisons. Elle n'est pas directement liée au sexe de la victime.

  • @PWND

    En quoi les scientifques auraient l'ultime savoir de l'existence ? Ils ne sont juste capables que d'étudier les connexions neuronales et de localiser le gène de la foi par exemple. Mais le jour où les scientifiques sauront expliquer comment décrire les comportement et arriveront à décrire tout ce que contient l'humain : comment peut il être bon ou mauvais par exemple, son subconscient, son surmoi ... décrits par Freud,de montrer comment fonctionnent les émotions et ce qui régit notre comportement au delà de l'aspect culturel, temporel et environnemental. Je ne dis pas que les scientifiques ne servent à rien, mais qu'ils représentent un pilier parmi d'autres dans l'humanité.
    Vous dites que les auteurs cités ne sont pas scientifiques, okay, mais avez vous lu leurs livres et surtout compris et fait une analyse personnelle des livres ? Je fais la même chose avec Badinter, je compte bien lire Beauvoir un jour et faire une analyse subjective. C'est ce qui s'appelle avoir une opinion.

    "quand 93% des coupables seront des femmes, on pourra parler de violence misandre"
    D'où sortez vous ces chiffres de votre chapeau ?
    Je vous renvoie à un lien de chez nash justement traitant de la manipulation des chiffres sur la violence conjuguale.
    Désolé mais j'ai passé l'âge de croire au père n... à la propagande
    @Nash:

    Tant que vous y êtes j'aimerais connaître le nom de l'ouvrage que vous m'aviez proposé l'autre jour concernant les éventuels manipulations dont font l'objet la science. Je ne me souviens ni du titre ni de l'auteur de ce dernier, vous l'aviez mis dans un commentaire je ne sais plus où :-°

  • @PWND:

    http://leblogdenash.over-blog.com/article-300000-femmes-battues-y-avez-vous-cru-88140654.html

  • "Edifiante, cette étude gouvernementale de la violence conjugale en France (à télécharger) :"

    L'article a six ans faudrait voir à donner une publication plus récente genre 2010/2011

  • @ PunkWillNeverDie:

    On n'est pas vraiment dans le sujet, mais contnuons.

    Mince alors, quelle étude!... Sauf que c'est l'étude de l'Enveff de 2001 qui est citée ici. On sait le peu de crédit à lui accorder. Elle a été déjà démontée maintes fois, y compris par Mmes Badinter et Iacub. Le préjugé de base étant qu'il n'y avait que des femmes victimes, au points où l'on n'a pas jugé bon de questionner des hommes. D'ailleurs l'étude ne parle QUE de victimes femmes. Aucun homme... Vive la science.

    Depuis il y a eu d'autres enquêtes, dont celles de l'ONDRP (Office national de la délinquance et des réponses pénales, affilié à l'Insee). Selon les rapports de 2008 à 2010 il y a environ 30% d'hommes parmi les victimes de violence conjugale.

    http://hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2011/07/15/violence-domestique-nouveaux-chiffres-francais.html

    D'autre part l'étude ne recense que 20% d'auteurs pour lesquels "la composante de domination masculine sur les femmes peut être présente". Que cela est dit avec prudence. Il faut dire que 20% d'auteurs d'une violence qui touche environ 2-2,5% de femmes cela fait environ 0,2% de l'ensemble des hommes. C'est peu pour faire une théorie générale de la violence masculine.

    Anyway, la violence genrée n'est pas un concept prenable. Il s'oppose d'ailleurs à la démarche féministe de déconstruction des stéréotypes. Or in est là dans le stéréotype. Le beurre et l'argent du beurre...

    Il faudra trouver plus probant, PWND.

  • Sacrénom ! C'est faux, les hommes victimes sont abordés ds plusieurs chapitres. Vous faites suer à me ressortir votre commentaire de 2010, de cette enquête, alors que, suite à vos kilomètres de réponses, je m'emmerde à vous poser des questions pertinentes. Bref.
    Si badinter et iacub (v'là le prix du machin.. Ya du caviar dedans ?) l'ont dit, SOIT. Que leur volonté soit éxhauçée.

  • @ K.,

    Je crois que je les ai mis dans les commentaires sous cet article.

  • super des commentateurs comme "PunkWillNeverDie" ils permettent de mesurer l'efficacité de la propagande féministe.

    effectivement le constat est quelle est trés efficace.

  • Intéressante, cette étude de l'ondrp. Je prends, merci. Effectivement l'angle d'attaque est totalement différent, preuve que le message que vous véhiculez sur ce blog est parfaitement entendu, compris, transmis, adopté. En 5 ans, quel chemin parcouru pour le discours masculiniste.. Edifiant. Ce serait presque marrant si ce n'était finalement qu'un retour en arrière, bien visible en europe ces derniers temps.

    http://www.inhesj.fr/fichiers/ondrp/reperes/ond-reperes-014.pdf

    Kasilar, bon, c'est mort entre nous, je ne jure que par la science, et ne lis les sociologues, ou auto-étiquetés comme tels, que pour m'informer sur les projections mentales diverses.
    Quant à badinter, en tant que principale actionnaire de publicis, première boîte de soupe à merde mentale de france, ou iacub qui n'est rien, je n'accorde pas vraiment de crédit à leurs éructions capitalo-patriarcales, désolé.

  • @ PunkWillNeverDie:

    Je trouve votre comm peu clair.

    "Intéressante, cette étude de l'ondrp. Je prends, merci. Effectivement l'angle d'attaque est totalement différent, preuve que le message que vous véhiculez sur ce blog est parfaitement entendu, compris, transmis, adopté." Quel lien faites-vous entre les enquêtes de l'ONDRP et ce blog? Là il faut m'expliquer... Vous dites prendre, mais je crois comprendre que vous en faites une conséquence du discours "masculiniste". Pas très clair.

    Et puis, dire qu'il y a un pourcentage important de victimes masculines dans la violence conjugale, et pas les 2% concédés par le féminisme radical, en quoi est-ce masculiniste? (Je me moque d'ailleurs d'appartenir ou non à un mouvement. J'ai vu l'erreur du communautarisme féministe, je ne veux pas faire un MLH).

    Qu'est-ce qui vous dérange dans les chiffres de l'ONDRP, ou dans ceux de Statistiques Canada (qui montrent à peu près la même chose)? Est-ce parce qu'ils démontent la doxa dominante? Pourquoi autant de procès d'intention de votre part, dès que l'on touche à cette doxa?

    Je comprends que c'est difficile à admettre et cela ne colle pas avec le stéréotype dominant, auquel j'ai moi-même cru jusqu'à ce que j'ouvre les yeux et étudie la question de plus près. Aucun retour en arrière. Ou alors oui, si l'arrière c'est le vrai débat et non la soumission à la doxa.

    Pour trancher le mieux serait de ne tenir compte que des plaintes déposées ayant abouti à une condamnation. Au moins on ne serait plus dans l'hypothèse ou la surenchère. Mais cela ne rapporterait pas autant en subventions. Faire du chiffre, cela paie.

    Que vous n'aimiez pas madame Iacub, c'est votre affaire. Néanmoins elle a argumenté son analyse critique de l'étude de l'Enveff. Ses arguments peuvent difficilement se résumer à dire qu'elle n'est rien - enfin si l'on est de bonne foi, évidemment. Et franchement, vous prétendez être pertinent, mais vu comment vous balayez l'enquête de l'ONDRP, je ne suis pas certain que vous soyez de bonne foi.

  • « Anyway, la violence genrée n'est pas un concept prenable. Il s'oppose d'ailleurs à la démarche féministe de déconstruction des stéréotypes. Or in est là dans le stéréotype. Le beurre et l'argent du beurre... »
    Cette phrase est très intéressante. Le concept de violence genrée s’oppose à la déconstruction des stéréotypes, dites-vous.
    Je conteste. C’est tout le contraire, si on pose comme axiome de base que les stéréotypes sont des images artificiellement diffusées (imposées, même, au-delà d’un certain volume de diffusion. Cf représentation des femmes par les industriels les plus violents, ceux de la pétro-chimie), des constructions sociales fabriquées par les organisateurs du dit-système.
    Or, dans le cas présent, autant sur cette supposée attirance pour les bad boys, que pour les pourcentages effarants sur lesquels nous nous chamaillons, il me semble évident qu’on reste parfaitement dans les images d’épinal, les plus tradi possibles. Ça a l’air de vous étonner, mais les greluches qui écrivent sur vos forums sont tout simplement parfaitement endoctrinées.
    J’admets que ça pose un problème quand ce genre de personnes s’auto-proclament féministes, tout en jouant à fond les règles du jeu du patriarcat le plus ringard et puant. C’est comme les idéologues qui se proclament sociologues. Ça biaise tout.

    Mais, comme le dit si joliment cet éditorial du journal de droite (mais pas fanatique) il libero, pour ne plus avoir à choisir entre « les berceaux vides et les barques pleines d’immigrés », tout cela sera bientôt résolu. A force d’abêtir les populations, on arrivera bien à les faire retourner à l’état animal.
    http://www.liberoquotidiano.it/news/881722/Togliete-i-libri-alle-donne-torneranno-a-far-figli.html

  • Ah, et bien on touche le fond du problème, la question que j'ai posée plus haut, sans réponse. Quid de cette doxa dominante ?

    Y a-t-il :
    1/ une omerta organisée bénéficiant les auteurs de violences, masculins des catégories socio-professionnelles privilégiées (oui, j'ajoute un petit côté marxiste, c'est bien ça),

    ou

    2/ une doxa dominante bénéficiant les femmes grâce aux techniques de victimation ?

    Il faut éclaircir ce point, sinon on peut s'engueuler pendant des heures.

    PS: je ne résiste pas à vous linker ce billet. C'est plus fort que moi.

  • http://fcomme.blogspot.com/2012/01/le-seul-animal-capable-de-maltraiter.html

  • ce cher PunkWillNeverDie préfére les pseudo scientifiques comme Mme héritier où

    "3 décembre : LOUKY BERSIANIK, DECES D’UNE HALLUCINEE

    Louky Bersianik est décédée à l’âge de 81 ans. Elle était une idéologue misandre québécoise, connue dans son pays, qui s’est exprimée surtout sur un mode littéraire, non d’ailleurs sans un certain souffle. Son oeuvre la plus connue est L’Euguélionne (1976), un roman-pamphlet où l’histoire de l’humanité est présentée comme une longue persécution des femmes par "les" hommes, acharnés à leur perte. Il n’est pas difficile de déceler là une imagination malade, qui a projeté dans l’écriture ses hallucinations peuplées de monstres assoiffés de sang... et tous masculins. C’est à faire lire, à titre informatif et préventif, pour montrer à quoi ressemble et à quoi mène le sexisme. Ses admiratrices en reproduisent des passages, manifestement sans aucune gêne : http://sisyphe.org/spip.php ?article1292

    Nous nous contenterons de reproduire un passage du chapitre XIX, intitulé en toute simplicité Le plus grand crime de l’histoire (celui des hommes, évidemment). C’est édifiant :

    Ils n’ont pas encore compris que le massacre sexuel et intellectuel des individus femelles de leur espèce contient en germe tous les autres grands crimes historiques de l’Humanité.
    Les Hommes, dit l’Euguélionne, n’ont pas encore compris que ce crime était le plus grand puisqu’il est fondé sur le Pouvoir Absolu, sur l’Autocratie du Phallus, sur la prétention de se croire supérieur par rapport à un autre sexe. Tous les crimes relèvent de cette aberration mentale.
    Mais ce crime passe inaperçu. Il est oublié. Il n’est nulle part mentionné dans les traités d’histoire ou de criminologie.
    On fait comme s’il n’avait jamais existé. On fait comme s’il ne continuait pas à se commettre chaque jour.


    http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?rubrique76

    à des références comme marcella Iacub où élisabeth Badinter, sous des prétextes on ne peut plus futiles.

    et ça veut faire croire que c'est objectif, en réalité tout écrit qui n'est pas conforme à la propagande féministe est balayé d'un revers de main.

    un tel type de fonctionnement permet de rapidement juger le personnage.

  • @ PWND:

    "...les pourcentages effarants sur lesquels nous nous chamaillons...": Comme vous y allez, là. A vous lire on dirait un point de détail (non, je n'ai pas dit "détail de l'Histoire"...). Mais c'est un des ventricules du coeur du problème. Soit il y a 98% de victimes femmes, soit il y en a 50, 60, 70%. Cela change fondamentalement le discours, le référentiel idéologique, la quantité de subventions allouées, etc. La doxa en prend un coup, puisqu'elle dit que 98% des victimes sont des femmes et que, partant de là, la violence conjugale est forcément une violence genrée.

    Cela change aussi l'impact du lobbying fait par les femrad sur les politiques et sur la justice, faisant voter des lois de genre. Il y a comme un relent années 30 dans ce fait.

    Au passage, à propos du lien vers fcomme. J'ai déjà parcouru ce blog, lesbophile et virilophobe comme il s'annonce. C'est un autre ventricule du coeur du problème. Une partie importante du féminisme radical, surtout concernant la gender théorie, est imposé par le lesbianisme américain. On voit qu'à Egalia, l'école suédoise où il n'y a plus ni "il" ni "elle", les représentations des couples homosexuels sont à égalité numérique avec les couples hétéro. C'est une falsification de la réalité, un endoctrinement. Que les homosexuelles aient trouvé dans l'abolition des genres une manière de se protéger de l'ostracisme social dont elles ont fait l'objet est une chose. Que les genres puissent ou doivent être abolis en est une autre. Ou l'on assume ses différences - dans tous les domaines - ou l'on se défile et noie le poisson.

    Je suis en désaccord avec cette théorie qui abolit les genres. Je pense qu'ils n'ont pas émergé pour simplement dominer et qu'ils jouent un rôle éducationnel important. (Enfin, si je peux encore critiquer sans me faire traiter de réactionnaire...). Cette théorie s'impose dans les écoles sans débat: de quoi a-t-on peur?

    L'origine des genres est le corps sexué. La différenciation est un fait biologique et culturel. En plus je pense que c'est un fait utile. Je m'oppose à ce que le débat sur cette question soit confisqué, ou soit la chasse gardée de quelques universitaires américaines homosexuelles qui en veulent ouvertement au masculin et aux hétéros.

    Cela dit, par goût personnel je préfère que les gens vivent leur multiplicité plutôt que de s'obliger à correspondre à un standard réducteur (le genre) s'il est trop rigide.

    Je suis en désaccord avec la grille d'analyse marxiste des relations hommes-femmes. Même socialement elle ne rend pas compte de la globalité et de la complexité des relations humaines.

    A propos encore du contenu du blog fcomme, c'est très malhonnête. La violence dans le monde, hors des guerres, s'exerce autant et même il me semble plus contre les hommes que contre les femmes: crimes, agressions, violence physique. Les hommes ont leur lot. Ce n'est pas entièrement la même violence, mais c'est la violence. Ensuite, que les hommes exercent la violence en majorité pose question. Peut-êtreest à cause de l'éducation reçue (par les mères en général), ou parce qu'ils ont plus de moyens physiques et que c'est cela que la société a toujours attendu d'eux (en partie au moins): protecteur, boulots pénibles, guerriers.

    L'homme-assassin... ben tiens. Et pas un mot sur les femmes qui maltraitent leurs hommes. Le stéréotype est exploité à fond! Pas un mot non plus sur le fait que l'excision est faite principalement par des femmes (mère, tante, etc), et puisque le blog parle de cela, pas un mot sur le fait que la maltraitance aux enfants et l'infanticide sont majoritairement commis par des mères - c'est-à-dire des femmes. Pourquoi cela dérange-t-il tant de le dire et de s'en questionner?

    Ce féminisme-là est une déclaration permanente de guerre aux hommes. Je ne me reconnais pas dans le portrait qu'il fait des hommes. Je n'y reconnais pas mon père, mes frères, mes amis, les anciens de ma famille etc. Mais je sais ce que ce discours fait comme dégâts dans la société actuelle.

    Oui, il y a bien une doxa femrad, elle est dans tous les exemples que vous montrez.

  • Ok, donc on n'est pas dans la merde. Les uns voient un big brother machiste, les autres une big sister misandre.. Les arguments sont les mêmes, les faits pris en exemple aussi. On peut se mettre d'accord sur l'existence d'un système, quand même ?

  • @ PunkWillNeverDie:

    Je ne vous ai pas oublié. Je voulais prendre le temps de répondre, et puis là je fatigue. Je propose d'y revenir demain, mais je ne veux pas laisser votre question sans suite. Car elle pose le débat plus dans la réflexion globale que dans la revendication mutuelle. A demain.

  • Thanks ! Au passage, si ça ne vous dérange pas de virer donc mes doubles entrées. Le mal que peut faire une souricette capricieuse...

  • @pkwnd
    Bon puisque vous critiqiez une personne dont vous n(avez pas Lu l ouvrage j en conlue Que vous etes ignorant et de mauvaise fois. Trop subtilpour un trotskyste.
    La science montre le côté materialiste des choses, ce que vous ne comprenez de toute evidence pas
    bref votre critique n a aucune valeur si ce n est vous decredibiliser. Allez encore un petit effort ;))

  • Interrogation clé: y a-t-il un système?

    Cette question recentre le débat. Elle pose la question avant la réponse et les conclusions, ce qui me paraît plus logique. Il me semble que depuis quelques décennies, depuis la "truc" de la domination masculine, c'est la conclusion qui a créé l'hypothèse. Je pense qu'il y a une lecture a posteriori des relations hommes femmes. Le transfert de l'analyse marxiste sur le couple a créé une théorie. C'est ma première grande critique. C'est peut-être inévitable de poser une grille de lecture pour voir si elle marche, mais cela ne la valide pas pour autant.

    Par rapport à votre interrogation j'ai moi-même plus de questions que de réponses. L'une d'elle est: pourquoi donc un système de domination, au sens ou la domination est habituellement entendue, avec soumission, aurait-il été créé? Quelle en aurait été la motivation?

    Autre question: une oppression, un "esclavage" comme on peut le lire souvent, aurait-il été productif pour l'espèce? De quelle manière?

    Je pars du constat minimal qu'il y avait une différenciation sexuée, et qu'il y a eu répartition et spécialisation. Pourquoi et comment? Je laisse ouverte la porte à la biologie et la physiologie, conditionnant les activités et les priorités. La fuite en avant vers la non-différenciation (dont les raisons peuvent avoir une légitimité partielle) ne peut modifier la différenciation sexuée et ses conséquences.

    Y a-t-il eu systématisation visant à opprimer délibérément une partie par l'autre? J'en doute par contre il y a eu systématisation visant à lier chaque genre, les hommes aussi, à un domaine d'activité. En gros, il y a la mère qui joue un rôle prédominant dans la reproduction de l'espèce, et le guerrier-pourvoyeur qui joue un autre rôle dans la préservation de la mère et de l'espèce. Ce n'est pas par hasard que le père a en réalité toujours eu un rôle secondaire. Il ne sait pas s'il est le père, et il est facilement remplaçable. Pas besoin de beaucoup d'hommes pour reproduire une tribu. D'ailleurs le manque d'hommes (à cause de la mortalité pendant les guerres) a régulièrement été constaté comme un problème. Donc le père a peut-être eu besoin de renforcer sa place sociale à défaut d'avoir une place naturellement légitime. Il y a une réflexion autour de cela que peu de père font, y compris dans les mouvements de la condition paternelle.

    Je n'imagine pas que cette construction, si ça s'est passé pour ces raisons, ait eu lieu sans l'accord des femmes. Je ne peux voir une guerre hommes-femmes aboutissant à une oppression généralisée et aussi durable. D'ailleurs les femmes ont eu leur place - mais pas la même. C'était la répartition. Donc s'il y a eu systématisation, voire système, il a été choisi à mon avis par les deux parties. Et il a dû servir pour la survie et la prolifération de l'espèce.

    Bon, tout cela est un peu raccourci, c'est un début.

  • Je pense justement Que le systeme capitaliste comme l'a si bien demontre le sociologue alain soral a cree le feminisme sous le signe du liberalisme puisque la femme est une consommatrice assumee et facilement exploitable.
    Le feminisme est par consequent un sous systeme ou un systeme dans un systeme. Enfin c'est mon point de vue

  • "Je pars du constat minimal qu'il y avait une différenciation sexuée, et qu'il y a eu répartition et spécialisation. Pourquoi et comment? "

    la grande différence depuis plusieurs décennies. c'est l'énorme baisse de la mortalité infantile, les femmes faisaient beaucoup d'enfants pour maintenir la population stable, donc passaient une partie de leur vie d'adultes enceintes avaient beaucoup d'enfants en bas âge à élever.

    ce qui est totalement incompatible avec une indifférenciation des taches, surtout qu'il y avait beaucoup plus de travail physique réservés aux hommes celà va s'en dire.

  • La vie est pleine de paradoxes... mais les bad boys sont vraiment admirables. On ne peut que respecter leur courage, le bad boy saurait se battre et n’hésiterait pas à le faire.

  • Mouiller pour un bad boy c'est un peu comme bander pour une garce

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