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Atacama

Pas de pluie depuis des années. Neuf ans, plus peut-être. A force on oublie. Quel repère trouver quand il n’y a que le soleil et la terre, plus fendue qu’une peau de centenaire? L’air est sec comme un papier de verre et transparent comme un carreau en diamant. Les gens là-bas disent que leur ciel est un miroir.

ATACAMA1.jpgC’est l’endroit le plus aride du monde: 0,8 millimètres de pluie par an. Pourtant on trouve aussi quelques lagunes turquoises d’origine glaiciaire, et des geysers. Et aussi un lac salé, le Salar de Atacama, peuplé de flamands roses.



Pas de pluie depuis neuf ans. Peut-être plus. Et toujours ce ciel si transparent.



La vallée de la Lune, dans la Cordilla de la Sal, étend ses paysages fascinants, comme travaillés au burin par un sculpteur abandonné à ses rêves à qui l’on aurait offert une partie de la Terre en lui disant: «Fais ce que tu veux. Que cela ne ressemble qu’aux abîmes insondables de l’esprit humain.» C’est dans cette vallée que la Nasa a expérimenté ses véhicules qui aujourd’hui roulent sur Mars.


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C’est dans ce désert du nord du Chili, dans ce ciel si transparent, à plus de 2‘000 mètres d’altitude, que l’on trouve un des endroits sans frontières du monde: des scientifiques du monde entier s’y rencontrent pour explorer l’univers dans le plus grand télescope: le VLT (Very Large Telescope), en attendant l’EELT (European Extremely Large Telescope).


Dans ces étranges insectes géants, ils découvrent des mondes et des visions de l’univers encore jamais imaginées, comme ce nuage de gaz qui commence à être avalé par le trou noir du centre de notre galaxie.


Acatama, ancien pays des indiens du même nom qui le peuplaient, est aujourd’hui une terre de rêveurs, de rêveurs d’espace.



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