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Les bonheurs de Juin

Ça y est! Ce sacré soleil est presque au plus haut. Si l’on reporte sa course sur un graphique il arrive au sommet de sa montagne russe (non, pas Sharapova...).

Juin: un mois où les promesses s'accomplissent.

Juin1-1.jpgEn juin on réalise le chemin parcouru pendant quatre mois. La puissance de la nature est partout. Des fleurs aux fruits, des primevères basses aux marguerites voluptueuses, des bourgeons aux frondaisons généreuses, le chemin est intense. Juin est étourdissant.

Les bonheurs de Juin ce sont des aubes longues et frémissantes aux parfums mélangés. Ce sont ces lumières d’aube que Colette décrit si bien dans son blog.

Ce sont les prairies. Ah, les prairies. Au début juin certaines sont encore debout en plaine. Après il faut aller en hauteur.

Les prairies! Beauté totale, chaude et odorante. Maison de millions d’insectes utiles. Garde-manger des abeilles. Régénération de l’humus. Bonheur des yeux. Douceur des paysages.

Les bonheurs de juin ce sont aussi les nuits, ces premières nuits chaudes où l’on traîne jusqu’à pas d’heure à parler avec ceux qu’on aime et à boire un vin rosé.

Juin, l’approche des vacances, les feux de la Saint-Jean, les fêtes qui se multiplient. Ou la découverte de l'Irlande en vélo...

Juin l’extase, extase des tilleuls, puissant anxiolytique naturel, dont la senteur envahit les villes et les coeurs.
tilleuls.jpg
Et aussi, juin humide comme ces jours. C’est la petite saison des pluies en Europe de l’ouest. Rien que de normal. L'anticyclone prend du recul. La terre, les arbres, les moissons qui se préparent, les vers de terre, remercient le ciel de cette eau qui fera l’été plus doux à supporter.

Et puis, du 20 au 25, ces quelques jours où le soleil est comme suspendu, comme quand on passe une bosse en voiture et que pendant une fraction de seconde on n’est ni au sol ni au ciel. Juste en attente. Un moment d’intense méditation avec l’univers.

Juin c’est le début de l’accomplissement. Après les fleurs, viendront les grains et les fruits. C’est le début de cette longue nonchalance qui durera, peut-être, jusqu’en août. Cette abandon de soi qui nous pousse vers l’or des blés.

Juin que chantait Rimbaud. Juin qui jette le sérieux dans les fossés de l’oubli. «On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans». Après non plus! Parce qu’il y a toujours des tilleuls verts sur la promenade...


«Nuit de juin! Dix-sept ans! - On se laisse griser.
La sève est du champagne et vous monte à la tête...
On divague ; on se sent aux lèvres un baiser
Qui palpite, là, comme une petite bête...»

(Arthur Rimbaud, extrait)


Et Rimbaud chanté par Léo Ferré:

Catégories : Environnement-Climat 30 commentaires

Commentaires

  • Quel beau juin ici HL! J'aime beaucoup votre soleil comme suspendu entre deux solstices.
    Merci pour le lien vers mon blog et vers ce très tentant voyage en Irlande.

    Voici pour vous deux strophes d'un long poème de Leconte de Lisle intitulé JUIN.
    (...)
    Les cours d'eau diligents aux pentes des collines
    Ruissellent, clairs et gais, sur la mousse et le thym ;
    Ils chantent au milieu des buissons d'aubépines
    Avec le vent rieur et l'oiseau du matin.

    Les gazons sont tout pleins de voix harmonieuses,
    L'aube fait un tapis de perles aux sentiers,
    Et l'abeille, quittant les prochaines yeuses,
    Suspend son aile d'or aux pâles églantiers.
    (...)
    Excellent mois de juin, profitez de ces explosions des sens offerts par la nature.

  • Bonjour Colette,

    Que c'est bon de commencer la journée avec ceux deux strophes frémissantes et généreuses! Je ne connaissais pas ce poème, je vais y remédier.
    Belle journée à vous.

  • "Ce sacré soleil est presque au plus haut."

    Oui, mais il se fait bien discret en ce moment.

  • homme libre désolé d'interrompre un moment de bonheur mais je viens de tomber sur un article intéressant sur le figaro
    http://sante.lefigaro.fr/actualite/2012/05/15/18203-francais-sont-moins-moins-machos

    De quoi rabattre le caquet à la feminista non ?

  • merci kasilar c'est dommage que dans cet article on ai droit encore aux poncifs et mensonges habituels.

    "La masculinité s'est trouvée redéfinie par la prise de conscience que la sexualisation des rôles n'était pas une donnée naturelle immuable, dans une société civilisée, mais relevait nettement de processus de socialisation sexistes."

    la théorie "gender est pas loin"

    "des partenaires plus attentionnés et de meilleurs pères de famille."

    meilleurs péres plus méres bis oui, quand on sait les catastrophes éducatives actuelles.

    "Une comparaison qui ne doit pas masquer la persistance d'inégalités fortes dans le partage des tâches. Par exemple, on compte encore un tiers des couples dans lesquels la femme s'occupe seule de la cuisine, du ménage et des courses, alors que ce n'est le cas que de 1 % des hommes"

    encore les taches ménagéres, alors que c'est le temps contraint qui qui compte, et là il est équivalent.

    "Les inégalités professionnelles n'expliquent pas tout. "

    lesquelles ? 5% d'écarts proffessionnels non expliqués entre hommes et femmes, oui des des variables comptes mais elles sonts non mesurables !!!

    donc pipeau tout ça.

    "Comme le conseillait avec humour la psychologue Leonore Tiefer, aux hommes qui se plaignent d'un manque de désir de leur partenaire: «Commencez par sortir la poubelle!» " et s'il y avait moins de bourrage de crâne sur les taches ménagéres ça serait un bon début.

    on en est au point où tout ce qui n'est pas taches ménagéres fait par les hommes est occulté par les femmes.

  • Leclercq

    J' ai hésité à intervenir dans le site le figaro un journal pourtant réputé de droite. Dès que j' ai vu qu' une inscription y etait requise j' ai abandonné toute idée d' y laisser quelques marques dans ce site bien pensant.
    Rien que pour le premier paragraphe je renvoie l' auteur de cet article de mauvaise foi à Élisabeth Badinter XY de l' identité mâle ou aux différentes expériences qui ont prouvé que la differentialisation etait plus naturelle que constructive.

    J' espère un nouveau billet d' homme libre oú l' on pourra débattre ouvertement sur le sujet.

  • Bonjour, leclercq,
    J'aurais besoin d'un petit complément d'information à ce sujet :
    "encore les taches ménagéres, alors que c'est le temps contraint qui qui compte, et là il est équivalent."
    Quel est le taux des femmes au foyer en France et le taux des femmes qui ont un travail en-dehors de la maison ? Environ 20% et 80% ?
    Une femme qui travaille à temps plein (ce qui est le cas majoritaire des femmes qui travaillent, même si les femmes ont plus souvent un temps partiel, par choix ou par obligation) a un temps contraint professionnel de 100%, comme son mari, qui probablement est à 100 %, s'il a la chance de ne pas être au chômage.
    Comment pouvez-vous être si sûr que dans ces couples-là, le mari va faire autant de travail ménager que la femme ?

    L'histoire de "descendre la poubelle" est une sorte de boutade, à mes yeux.
    Je crois que ça fait allusion au fait que la galanterie peut prendre des formes d'aide concrète. Elle peut aller jusqu'au geste qui montre que l'on ne prend pas son épouse pour une exécutante des tâches répétitives.
    Si c'est si terrible de descendre la poubelle (de débarrasser la table ou de suspendre la lessive), comment justifier que ce soit à la femme seule de le faire ? Soit tout ça est super-chouette et donc tout le monde devrait pouvoir le faire pour être rempli d'aise, soit c'est usant et tout le monde peut avoir envie de se reposer d'une autre façon après sa journée de travail. Même une femme !
    Il ne s'agit pas de comptabiliser des pourcentages, mais d'apprécier des gestes de reconnaissance mutuelle.
    L'anticipation, le geste gratuit peuvent donner le sentiment à la femme que cet homme a hâte de la libérer de ces tâches qui ne sont pas de nature à lui permettre de se reposer de son travail. Même si ce travail n'est pas rémunéré, mais que la femme s'occupait d'élever les enfants communs et à accomplir toutes les tâches pour lesquelles on devrait payer une bonne, si l'épouse ne les faisait pas.
    Sachez que je ne revendique rien, mais si on me donne un coup de main de bon coeur, cela m'enchante.
    Nous avons élevé nos enfants dans l'idée qu'elles ne sont pas à l'hôtel et qu'elles doivent également participer aux tâches. Ca demande beaucoup de persévérance, souvent je me suis dit que ça irait plus vite, si je m'y attelais seule et sans bruit. Mais non, il n'y a pas de raison de donner l'image d'une mère qui serait une domestique.

  • Pour en revenir au mois de juin :
    Pour tous ceux qui le peuvent, il faut monter au Nord de l'Europe, pour assister au mois de juin le plus éclatant qui soit.
    Le soleil de minuit, c'est bien, mais il y a toutes ces heures qui viennent avant et après. On perd la notion du temps.
    Les fraises ont un parfum plus fort, car elles mûrissent sous une lumière quasi-non stop. Il peut pleuvoir, bien sûr ...
    Au Nord, le 21 juin et la Saint-Jean sont appelés la mi-été, c'est le sommet.
    Donc, en toute logique, juillet-août, c'est la fin de l'été ...

  • Bonjour Calendula,

    Vous donnez envie d'aller voir de près cette lumière!

    Sur le partage des tâches il est erroné de comptabiliser uniquement le ménage. Le calcul réalisé en Suisse montre une équivalence de temps d'investissement pour la famille, mais pas dans les mêmes tâches:


    "En 2004, le Département de l’Intérieur de la Confédération publiait un rapport sur la situation de la
    famille. Ce document traite de l’ensemble des aspects reliées à la vie familiale dont celui concernant
    l’activité professionnelle, les tâches domestiques et familiales. A ce chapitre, on peut lire :

    « La charge totale résultant de l’activité professionnelle et des tâche domestiques et familiale dépend de
    la situation familiale et non du sexe. Si l’on additionne le temps consacré à l’exercice d’une activité
    lucrative et celui investi dans les tâches domestiques et familiales, on obtient la charge de travail totale.
    Elle atteint son sommet lorsque les enfants sont en bas âges. Les mères comme les pères vivant en
    couple comptabilisent en moyenne 70 heures de travail hebdomadaires ».

    A la lecture de cette citation, on peut admettre que le travail de l’un et l’autre sont sans doute différents
    mais aussi équivalent en termes d’énergie consacrée à l’entretien de la famille. On peut aussi admettre
    sans trop de problèmes que si le père travaille, c’est pour faire vivre sa famille et que si la mère travaille,
    c’est aussi au bénéfice de la famille."

    https://docs.google.com/viewer?a=v&q=cache:sqX0YkcuXgYJ:www.mcpf.ch/images/coordination/pdf/parentalite/20061123_Influence-Travail-AutoritePar.pdf+paul+m%C3%A9nard+tache+m%C3%A9nag%C3%A8res&hl=fr&gl=ch&pid=bl&srcid=ADGEESgmOt_Ga1G3iFmAZ44zA3xTKMxx5g-f_4ypREtsunur2Lpysy3mtChUKqNJZ0SE81PrR-66QUvL2WC5vyakYCg4gC1xmYMQ5PeAgQyBdVPeI_j7x-we0rp_W6O47FiZtEd1YhOU&sig=AHIEtbTH-hoAG5ZoAm9CuYRUSs0qAgzFJg&pli=1

  • Calendula je suis tout à fait d' accord avec votre opinion, néanmoins, je trouve la société actuelle très rétrograde envers la femme au foyer.
    Il y a comme un diktat moderne qui repousse la femme du foyer. Comme si c' etait plus epanouissant de servir un patronat cupide et surtout qui n' a aucun lien avec la femme. Faut aussi voir les avantages de la mère au foyer : éduquer ses enfants, aller sur le net, faire du sport. Rien ne prouve que la femme passe 24h/24 l' aspirateur.
    Personnellement je ne vois pas plus d' avantages à délaisser son centre de bonheur pour se soumettre intellectuellement ou manuellement. Il y a longtemps que j' ai compris que le carrierisme était accessible uniquement à une catégorie de personnalites privilégiées. Les personnes qui ont cru à ce paradigme en réalité sont en concurrence avec les autres prétendants ce qui détruit tout amour de son prochain.
    Attention je ne suis pas pour contraindre la femme à retourner à la popote loin de là, chacun est libre de ses actes, simplement par curiosité, je voudrais bien savoir ce que les femmes préfèrent dans l' acharnement et l' éloignement qui détruisent leur bien être, et surtout en font des mères super stressees et par conséquent des mères qui seront incapables de donner l' amour contribuant à l' équilibre psychique des enfants.
    En tant qu' homme au fond de moi je préfère la douceur de mon foyer auprès de son épouse et ses enfants. Entretenir mon domicile, donner libre cours à mes loisirs, méditer en plein air, faire des activités sportives.
    Foutu capitalisme oú l' on est quasiment obligé de quemander un emploi pour payer un loyer hors de prix, des factures et de la bouffe pleine de produits chimiques cancéreux et à force de travailler 24h/24 on devient fatigué, on dure moins longtemps et on devient stresse et aigri

  • @hommelibre,
    Il est intéressant de constater que ce document postule que l'inégalité salariale serait une réalité et que celle-ci ferait que l'homme serait davantage engagé dans un travail lucratif en-dehors de la maison et que cela aurait pour conséquence que la mère serait plus souvent à la maison auprès des enfants. Ainsi, elle serait favorisée au moment de l'attribution de la garde des enfants, en cas de divorce.
    Il faut décider : si une femme travaille à 100%, est-il juste qu'elle fasse seule tous les travaux ménagers ? Est-il imaginable de fonctionner ainsi ?
    Si la femme gagne suffisamment, elle pourra payer une aide, qui la déchargera d'une partie des tâches, mais si elle gagne trop peu, il faudra bien que quelqu'un fasse ce qu'il y a à faire.

    @kasilar,
    Si on admet, qu'il est souvent indispensable que la femme travaille pour que le ménage puisse avoir un revenu suffisant, ne peut-on pas admettre que ce travail, même à temps partiel, est précieux et que cette femme n'a pas délaissé sa famille par égoïsme et désintérêt indigne ? Elle n'a même pas le choix (ainsi que son mari) de se demander si elle est victime du capitalisme. Pour l'instant, nous ne pouvons pas tellement fonctionner dans un système alternatif. C'est souvent déjà difficile de trouver un job...
    Je ne comprends pas ce passage:
    " En tant qu' homme au fond de moi je préfère la douceur de mon foyer auprès de son épouse et ses enfants. Entretenir mon domicile, donner libre cours à mes loisirs, méditer en plein air, faire des activités sportives."
    Qui est qui ?
    Etes-vous un homme au foyer ? Aimeriez-vous l'être ? Ou bien affirmez-vous que pour un homme, il est doux de profiter des bienfaits que procure une femme au foyer qui assume bien son rôle ?

  • @ Calendula

    "ce document postule que l'inégalité salariale serait une réalité"

    ce document !!!!

    http://hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2012/05/18/france-les-harpies-de-la-feminista-se-dechainent.html

    6. La différence de salaire de 27% ne contient que 5% de part pas encore expliquée: bidon.

    différence de salaire appelé inégalité salariale il me semble.

    "si une femme travaille à 100%, est-il juste qu'elle fasse seule tous les travaux ménagers ? Est-il imaginable de fonctionner ainsi ?

    et les autres travaux qui fonts parti du fonctionnement d'un ménage et que fonts en majorité les hommes en plus de leur travail et qui sonts aussi du temps contraint il serait juste de ne pas les oublier, bricolage jardinage construction de maison gros travaux d'aménagement de maison. donc si elle ne travaille pas il est juste quelle fasse tous les travaux ménagers, les familles onts beaucoup moins d'enfants qu'avant il y a beaucoup d'appareils électroménagers, elle onts tellement le temps quelles en deviennt dingues du ménage, elles traquent le moindre brin de poussiére, quel temps inutilement perdu dans ce qu'on peut appeler de la maniaquerie, une femme célibataire passe un tiers de tems de plus qu'un homme célibataire.

    "ce document postule que l'inégalité salariale serait une réalité"

    parler d'inégalité salariale comme on en parle actuellement part du postulat qu'hommes et femmes sonts plus qu'égaux identiques, indifférenciés, ce qui est faux.

  • une femme célibataire passe un tiers de tems de plus qu'un homme célibataire à faire les taches ménagéres.

    "construction de maison gros travaux d'aménagement de maison" réparation de voiturers,travaux qui sonts volontairement oubliés dans les enquêtes, et oui la sois disant inégalité risquerait de se renverser mais dans l'autre sens, pendant que les hommes fonts ces travaux là, ils n'aident pas du tout leur conjointe ils y passent tout leur temps libre, dans lesdites enquêtes ils passent pour de grosses larves puisque ce qu'il fonts n'est pas pris en compte.

    les enquêtes parlent de bricolage c'est à dire un travail qui n'excéde pas deux heures. comme du multi service.

    comment tourneraient les enseignes comme brico dépot castorama bricorama leroy merlin si ceux qui s'y servaient n'exécutaient que des travaux de moins de deux heures, et ces bricoleurs ""construction de maison gros travaux d'aménagement de maison" se servent aussi dans les magasins pour proffessionnels

  • Bonjour, leclercq,
    Je me référais au lien que hommelibre a posté hier. Vous avez bien vu que j'utilise le conditionnel, car j'ai assez lu les commentaires sur ce site pour savoir que vous contestez les calculs sur les différences de salaire.
    Je ne perds pas de temps à contester vos chiffres. Ce qui m'a intrigué dans le lien posté par hommelibre était le fait qu'il posait la différence de salaire systématique comme un fait ou l'idée selon laquelle l'homme gagne généralement davantage que la femme.

    Mon souci est de signaler que si une femme travaille à 100%, je trouve inélégant de lui faire des reproches, si elle demande que on l'aide au ménage.
    C'est génial qu'un homme bricole, entretienne les objets etc, mais la vaisselle, le repassage, lessive, la confection des repas, les courses (même assistés par des machines que l'homme entretient), les transports des enfants, les maladies des enfants, les anniversaires, les cours de musique et de piscine, les pique-niques pour les sorties scolaires, les achats de vêtements et de matériel scolaire, contacts avec l'école,et l'éducation au quotidien, cela représente un investissement permanent. Même avec seulement deux enfants.
    J'ai fait tout cela avec plaisir, mais je dois admettre que l'aide que le papa pouvait apporter était, non seulement pour moi et nos enfants, mais également pour lui, une expérience qui valait la peine d'être vécue.

  • @ Calendula

    "Mon souci est de signaler que si une femme travaille à 100%, je trouve inélégant de lui faire des reproches, si elle demande que on l'aide au ménage."

    tout à fait d'accord comme il est inélégant de considérer que les seules taches existantes sonts les taches ménagéres.


    "vous contestez les calculs sur les différences de salaire.
    Je ne perds pas de temps à contester vos chiffres"

    mes chiffres sonts ceux de l'insee, c'est la conclusion qu'en fonts certaines que je conteste. l'insee écrit que dans les différences de salaires entre hommes et femmes 5% ne sonts pas expliquées, en sachant quand on parle inégalités de salaire on parle de bruts moyens globaux où on mélange tout mi temps avec pleins temps etc, ça n'a rien a voir avec le même travail pour le même poste dans la même entreprise, là aucun chiffre aucune enquête n'existe, on ne peut absolument pas prouver qu'il existe une différence de salaire dans ce cas là, ça n'empêche he pas les féministes d'écrire qu'il y a 25 % d'écart à poste égal ce qui est faux. ces harpies n'ents sonts pas à une manipulation et un mensonge prés, la malhonnéteté ne les étouffe pas.

    et dans les 5% cités plus haut, des variables non mesurables ne sonbts pas prises en compte, style expérience proffessionnelle , rendement réel, ce qui n'est quand même pas non négligeable. donc on ne peut même pas affirmer que ces 5% restant sonts de la discrimination.

    http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/le-mythe-de-l-ecart-salarial-91313

    http://hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2012/03/05/ecart-salarial-hommes-femmes-le-vrai-chiffre-5.html

    "Conclusion

    Donc en conclusion on n’est plus à 27%, 25% ou 20%? Non. On est à 5, 6 ou 7%. La stratégie victimaire ne tient pas la route. On n’est pas loin d’une escroquerie intellectuelle de grande ampleur. Il n’y a pas de discrimination sexiste générale, collective, massive et élevée. Encore un décalage entre ce qui est dit et la réalité, décalage que j’ai mentionné entre autres dans ce billet. C’est ce chiffre de 5, 6 ou 7% qui doit encore être analysé et compris: est-ce une véritable discrimination, tenant compte de compétences, diplômes, niveau de responsabilité, ancienneté, absentéisme, productivité équivalents? Si c’est le cas il s’agit d’une injustice. Ou cette différence a-t-elle une autre explication, auquel cas il n’y a plus d’inégalité salariale, ou seulement résiduelle et sectorisée?

    Et pourquoi cette présentation tronquée, gonflée des chiffres? Pourquoi faire chauffer ainsi le public féminin sur des raisons aussi douteuses? Pourquoi développer de toutes pièces une frustration chez les femmes? Cherche-t-on simplement à alimenter une tension entre les sexes et culpabiliser un peu plus les hommes? Quelle est la stratégie en place et à quoi sert-elle? Dans quel but les organisations concernées manipulent-elles les femmes? Qui, grâce à ces campagnes, bénéficie d’éventuelles augmentations de salaire: les représentantes de la nomenklatura Féminista, ou les caissières de supermarchés? Est-ce le haut de l’échelle de la Féminista qui rafle la mise au détriment du peuple d’en bas? Il est aujourd’hui indispensable que le gouvernement français et les organisations féministes concernées s’en expliquent. C’est leur crédibilité qui se joue, et une partie des relations femmes-hommes. Dire la vérité inspirerait le respect et l’envie de collaborer. Manipuler l’information et exploiter un réflexe victimaire qui n’a pas lieu d’être engendre une fracture supplémentaire entre les femmes et les hommes, et fait monter la légitime méfiance des hommes."

  • @ leclercq,
    Je ne cherche pas à convaincre. J'exprime une opinion et pense qu'une femme peut donner son point de vue sur ce sujet, en-dehors de toute polémique. Le point de vue d'une femme peut être différent de celui d'un homme.

    La bataille des chiffres est très compliquée.

    Je vis à Genève, dans un système particulier, dans lequel les petits jobs mal
    payés sont souvent effectués par des immigrés, hommes ou femmes. Au plus bas de l'échelle, il y a les sans-papiers. Beaucoup de femmes avec des emplois de domestiques, au noir, pour des salaires de misère.

    Pour moi, la question de l'inégalité se situe davantage dans les problèmes d'accès à la formation et cet immense appel d'air que Genève représente pour les pays voisins et même des ressortissants des autres continents.
    Une femme non-qualifiée sera forcément en bas de l'échelle sociale. Son mari probablement aussi. Ils sont bien loin des écrits et de la propagande féministe
    de Suisse ou de France.

    En tant que femme et mère, je vais me sentir plus proche de la femme de condition modeste que de l'homme, je l'avoue sans détours. J'en connais qui ont des maris absolument adorables et elles ont de la chance. Elles peuvent compter sur un esprit d'équipe, une envie de réussir ensemble.
    Il y a la tentation de tomber dans des stéréotypes, en ce qui concerne la non-implication des hommes en provenance des pays du Sud dans la sphère du travail domestique au sens large.

    Pour moi, c'est clair que les tâches ne sont pas le seul aspect de la vie de famille. Je ne les considère même pas comme quelque chose de pénible ou de dégradant, mais comme une nécessité incontournable, dont l'exécution peut être assumée par toute personne bénéficiant du cadre domestique. Selon ses forces, compétences et disponibilités.

    Vous êtes libre de penser que les féministes militantes cherchent à favoriser les femmes-cadre ou les femmes universitaires. Cela ne doit pas faire oublier qu'en tout cas en Suisse, quant au progrès social, on a encore une marge de progression dans pas mal de domaines.
    P.ex. à Genève, on découvre chaque année des cas d'esclavage domestique dans les ambassades et autres consulats huppés.

    Ce qui me semble être un combat utile : avoir davantage de places de crèche,
    de soutien scolaire gratuit, de conventions collectives et des logements qui permettent aux petits employés ou ouvriers (et leurs familles) de vivre de leur salaire.

  • @ Calendula:

    Le ien a ceci d'intéressant qu'il donne une estimation de l'implication du temps de chaque partie du couple. Les activités différentes dépendent-elles seulement du salaire? Pas certain.

    D'une part, et de ce point de vue le présupposé du lien est contestable, l'inégalité salariale réelle non encore expliquée est de l'ordre de 5%, selon l'Insee. D'autre part l'investissement dans le travail n'est pas en soi plus masculin que féminin puisque les femmes ont toujours travaillé en plus d'être mères.

    Mais pour l'homme il se pourrit qu'étant privé de la fonction fondamentale d'être mère, qui passe par le corps, il mette plus son corps dans le travail. C'est peut-être inconsciemment sa manière de nourrir ses enfants. C'est aussi ce que les femmes ont toujours demandé aux hommes: "travailleur" a été et est encore un qualificatif majeur pour faire un bon mari.

  • Calendula

    "Etes-vous un homme au foyer ? Aimeriez-vous l'être ? Ou bien affirmez-vous que pour un homme, il est doux de profiter des bienfaits que procure une femme au foyer qui assume bien son rôle ?"

    Non je ne suis pas homme au foyer, j'aimerais effectivement vivre en couple au foyer et oublier cette course au richesse qui au fond ne nous grandis pas.

    L'argent au fond est le réel problème et sujet de discorde du partage des tâches au sein du couple.

  • @hommelibre

    Je suis tombé par hasard sur ce site :
    http://matricien.org/

    Je voulais connaître votre avis sur ce mouvement.

  • @hommelibre,
    Si un mari bon " travailleur" a été toujours recherché par les femmes, n'est-il pas autant vrai qu'une femme féconde et bonne ménagère a pu être vue comme comme une bonne épouse ? :-))) Si en plus, elle était belle et avait une dot, c'était carrément le jack-pot ! (bien sûr un bel homme riche, même pas travailleur, était également une super-bonne affaire et l'est encore!)

    Ce qui me dérange dans cette discussion (qui, je vous rappelle se trouve sous un billet au sujet des Bonheurs de Juin), c'est cette comptabilisation des pourcentages, qui font peser un soupçon de paresse sur le compte des femmes, ainsi qu'une tendance à vouloir se victimiser inutilement.
    Si vous désirez ignorer le fait qu'une aide gracieuse et souriante est un facteur de reconnaissance aux yeux d'une femme, libre à vous. Ne "descendez pas la poubelle", il se peut que ce soit effectivement un job de femme, après tout.
    On en apprend tous les jours !
    Il ressort ici que les hommes en font déjà assez et qu'il est injuste de leur demander de donner un coup de main à la maison, même si la femme fait un 100% à l'extérieur.
    Celles qui ne travaillent pas uniquement au foyer sont soupçonnées de délaisser leurs enfants et leur mari. Et cela malgré les problèmes financiers réels d'un couple, dont une femme est obligée de travailler.
    Celles qui n'ont pas d'activité lucrative seraient des profiteuses qui ne font plus assez d'enfants et qui ont du temps pour s'occuper d'elles.
    Je n'ai pas encore compris si la femme au foyer était à féliciter ou à mésestimer.
    J''ai cru comprendre, une bonne femme est celle qui ne réclame rien, en s'arrangeant pour que le ménage tourne.
    A mon humble avis, ces prises de position théoriques sont bien éloignés de la vie réelle. M'imaginer qu'un homme puisse regarder sa femme rentrant du travail ayant fait les courses au passage, cuisiner, ranger, soigner des enfants à longueur de soirée, alors qu'il sort avec des copains ou regarde un film, je ne crois pas que ça existe. Enfin, je n'en connais pas.

  • @ Calendula

    "Ce qui me dérange dans cette discussion (qui, je vous rappelle se trouve sous un billet au sujet des Bonheurs de Juin), c'est cette comptabilisation des pourcentages, qui font peser un soupçon de paresse sur le compte des femmes, "

    les chiffres dans ce domaine sont pourtant bien une spécialité féminine où féministe dirais-je et leur but est bien de faire passer les hommes pour des paresseux !!!

    http://justice.pa-pa.normandie.over-blog.com/article-31512256.html

    N’y a-t-il pas propagande et même sexisme,


    quand « 80% du noyau dur des tâches domestiques (cuisine-vaisselle-ménage-linge) » devient « 80% des tâches domestiques » ou « 80% du travail à la maison » ou « les femmes travaillent deux fois plus que les hommes » ?

    D’après les mêmes chiffres si les femmes font effectivement 80% du noyau dur des tâches ménagère, elles ne font plus que 65,2% de l’ensemble des tâches domestiques (et les hommes 34,8%). Si l’on additionne le temps passé pour l’ensemble des tâches domestiques et pour les activités professionnelles, les femmes font 51,8% de l’ensemble du travail contre 48,2% pour les hommes. La différence existe bien mais on est loin des 80% - 20%.

  • Bonsoir, leclercq,

    J'ai lu l'article que vous avez mis en lien.
    Ainsi tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.
    Surtout dans celui où on a un jardin, dont s'occuper.
    Donnez-moi un jardin et je m'en occuperai immédiatement et à 100%, je ne rêve que de ça ! Certes, j'en ferais trop, comme la célibataire-femme qui fait trop le ménage! :-)))

    L'article semble admettre que les femmes font 80 % du noyau dur des travaux ménagers. Ceci serait donc avéré.
    Ensuite, statistiquement, les hommes ayant un travail à 100%, accomplissent des tâches pour le bien commun et cela permet une péréquation pour arriver à un 48 % final.( Ceux qui ne possèdent pas de jardin et dont l'appartement ne permet pas de faire du bricolage doivent compenser d'une façon qui n'est pas expliquée.)
    Je reste malgré tout interrogative par rapport à la dame qui a un emploi à 100% et qui fait le 80% du noyau dur. Une femme gagnant bien sa vie va pouvoir payer pour avoir de l'aide et elle ne sera pas astreinte à l'entier du 80% quotidien.
    Je me demande toujours quel est l'univers de la dame qui nettoie mon lieu de travail à longueur de journée et qui doit ensuite continuer ce genre d'activité à la maison. Lorsque j'ai abordé le sujet avec elle, elle a été d'une pudeur qui en disait long.
    Il me semble malgré tout que ces femmes-là travaillent beaucoup, si elles font le 80% et que leurs maris n'ont ni jardin, ni bricolage hebdomadaire à effectuer dans le HLM. J'espère qu'ils "descendent la poubelle" de temps en temps.

  • Bonjour calendula

    "la célibataire-femme qui fait trop le ménage! "

    et oui les femmes célibataires passent un tiers de temps de plus que les hommes au ménage, euh ça ne surprend personne. et on se doute que quand elles sonts en couple leur maniaquerie du ménage reste la même.

    "( Ceux qui ne possèdent pas de jardin et dont l'appartement ne permet pas de faire du bricolage doivent compenser d'une façon qui n'est pas expliquée.)

    je pense qu'en réalité ceux qui sonts en appartement et donts la femme travaille partagent équitablement les taches ménagéres avec leur épouses, évidemment si l'épouse ne travaille pas où si elle est à mi-temps elle effectuera une proportion beaucoup plus grande de taches ménagéres.

    ceux qui onts un jardin et qui bricolent effectuent par là même peu de taches ménagéres, normal ils fonts autre chose.

    sans compter ceux qui fonts des gros travaux construction de maison travaux non pris en compte dans les statistiques, euh ceux là pendant le temps de ces gros travaux n'en fonts pas du tout.

    http://www.caf.fr/web/WebCnaf.nsf/090ba6646193ccc8c125684f005898f3/f31dafc0bd124855c12576fe0037010a/$FILE/PSF99-1-ArnaudRegnier-Loilier-CHiron.pdf

    "Le rapprochement de ces situations d’activité avec
    l’arrivée ou non d’un enfant montre une proportion
    plus importante de femmes ayant cessé ou réduit leur
    activité parmi celles qui ont eu un premier enfant
    (25 %) et, plus encore un nouvel enfant (32 %)
    (graphique 5), contre 9 % en moyenne parmi celles
    n’ayant pas eu d’enfants depuis 2005. Les femmes
    ayant réduit leur activité disposent alors de plus
    de temps à consacrer aux activités ménagères et
    parentales, ce qui conduit au final à une redistribution
    des rôles plus traditionnelle au sein du couple,
    où l’un devient le principal pourvoyeur des ressources
    du ménage tandis que l’autre dédie davantage de
    son temps aux activités domestiques."

    conclusion de l'étude les inégalités s'accroissent avec l'arrivée d'un enfant.

    "« Pouvez-vous m’indiquer qui se
    charge des tâches suivantes : des repas quotidiens ? de
    la vaisselle ? des courses d’alimentation ? de repasser
    le linge ? de passer l’aspirateur ? du petit bricolage ?
    de payer les factures et tenir les comptes ? d’organiser
    la vie sociale du ménage ? »."

    on voit bien dans cette étude qu'il n'est question que du petit bricolage. pas des gros travaux, ces gros travaux sonts bien pourtant réalisés il fonts bien parti du temps contraint, s'il était pris en compte le pourcentage des hommes qui est de 48% passerait au-dessus de 50%, et si le noyau dur des taches ménagéres était à 50 % 50%, alors que beaucoup plus de femmes que d'hommes sonts à mi temps où ne travaillent pas, ça serait complétement loufoque, dans ce cas, les hommes a plein temps feraient autant de taches ménagéres que leurs épouses ne travaillant pas plus leurs taches spécifiques, tout en sachant que le tiers du temps que les femmes consacrent aux travaux ménagers est en pure perte c'est de la maniaquerie de la traque du grain de poussiére.

    je donne mon exemple, couple sans enfants, tous les deux à notre compte, horaires souvent chargés, moi je m'occupe de tout ce qui est bricolage entretien réparation de véhicule,5 véhicules agés donts, 2 véhicules proffessionnels, je m'occupe de la lessive 1 machine par jour et de la vaiselle elle de la cuisine et de l'aspirateur quand elle a le temps, pas de repassage elle aime pas le faire, donc je le fais si vraiment nécessaire.

  • @lerclercq,
    Vous faites donc partie de ce groupe très restreint d'hommes qui savent non seulement utiliser une machine à laver, mais vous savez repasser ?!
    Je me rappelle d'une enquête, datant certes de quelques années, qui avait révélé que les hommes ne sont pas très présents à la buanderie et qu'il sont fâchés avec le fer à repasser. Je crois qu'il s'agissait du livre du sociologue J.P. Kaufmannn.
    Je n'aurais pas pensé que vous partagiez autant, car j'avais cru comprendre que vous pensiez que le bricolage et le jardinage suffisaient, en plus du plein temps professionnel.
    Ceci dit, les cas particuliers sortent des statistiques générales. Pas toutes les célibataires sont fanatiques de nettoyage et pas toutes les mamans sont lâchées par les papas. :-))
    Je ne pense pas qu'une femme vivant avec un homme qui participe à la vie concrète du ménage soit facilement victime d'un discours féministe revendicatif au sujet du mauvais partage des tâches. On fait toujours le test de la réalité, face un discours donné. On a plein d'exemples autour de soi, qui permettent de dépasser son propre cas particulier.

  • bonsoir calendula

    "Je n'aurais pas pensé que vous partagiez autant"

    c'est normal de partager je ne vais quand même pas me tourner les pouces pendant que mon épouse travaille.

  • Re-bonsoir, leclercq,

    "C'est normal de partager"
    Je partage votre opinion, vous le pensez bien.

    Bonne continuation ! :-)

  • Calendula!!!... :-)

    "Vous faites donc partie de ce groupe très restreint d'hommes qui savent non seulement utiliser une machine à laver, mais vous savez repasser ?!"

    Si rares que cela? Naaaannnn.... Et bien j'en fais partie. Je sais repasser, même si je ne le fais que quand le tas devient impossible à cacher. La machine à laver, no problème. Laver les WC, les vitres, faire les courses, sortir la poubelle, aucun problème. Je n'ai pas eu besoin d'apprendre, c'était naturel. Par contre, 1 sur 20 en cuisine.

    Je n'aime pas que l'on harcèle les hommes sur les tâches du ménages. Je n'aime pas qu'on les formate. Je ne supporte pas que l'on dise comment ils devraient être. Je n'aime pas qu'on les dise moins machos et plus maternants (et c'est un homme maternant mais qui se soigne qui le dit...).

    Je n'aime pas, je refuse le symbole qu'on fait de la poubelle.

    Je crois qu'on est en plein délire. Je crois qu'il y a un gros, très gros décalage entre le discours convenu sur les hommes et sur la victimisation féminine qui gangrène complètement notre société, et la réalité. Encore une fois le discours ne correspond pas au réel. Je crois que les questionnaires sur le partage des tâches ne dit pas la réalité. Soit les hommes se minimisent, soit les femmes disent ce que la société attend (les hommes ne font rien) mais pas la réalité.

    Je propose, plutôt que des enquêtes discutables, que l'on place sans le dire 100'000 caméras chez des couples et que l'on enregistre ce que chacun fait (y compris le travail professionnel). Après, on rediscute.


    Le symbole de la poubelle va devoir voler en éclats! Et les misandres faire profil bas.

  • Bonsoir, hommelibre,

    Je crois qu'on est d'accord sur le fait que de chipoter sur les statistiques n'est pas très fécond. L'histoire de l'observation directe me plaît, mais l'aspect Big Brother serait difficile à supporter, malgré tout.

    D'accord également qu'on ne formate personne - pas même les femmes. Qu'on n'affirme pas qu'elles persécutent en masse les hommes avec des tâches qui ne seraient que de leur ressort à elles, même si elles travaillent à l'extérieur, et de plus en plus, pour contribuer aux finances du ménage.

    Si j'ai discuté avec kasilar, puis leclerc sur le sujet, c'est pour essayer d'exposer la vision de quelqu'un qui pense qu'on peut admettre que dans les familles, les femmes assument malgré tout leur rôle, qu'elles ne cherchent pas à se défiler ou à se victimiser.

    Il y a , à mon sens, des demandes contradictoires : les femmes devraient à la fois être des mères disponibles, des épouses heureuses et des travailleuses en dehors de la maison, parce que la plupart du temps, même si elles aimeraient s'occuper exclusivement de leur foyer, elles ne peuvent pas se le permettre. (Il n'est pas imaginable qu'on leur demande de renoncer à un métier, si elles désirent en avoir un, n'est-ce pas ?)

    J'ai lu les textes proposés par les liens et j'ai essayé de les comprendre quels en étaient les préalables et les conclusions. J'ai pu constater que certains faits que vous contestez généralement y étaient présentés comme avérés : que généralement, les hommes ont un plus haut revenu et que leur niveau de responsabilité professionnelle les tenait souvent éloignés de la vie avec leurs enfants ou bien que "le noyau dur" des tâches est effectuée à 80% par les femmes. J'ai bien compris les calculs qui permettent de mettre en évidence qu'il n'y a pas que le ménage dans la gestion de cette mini-entreprise qu'est une famille.

    OK pour la poubelle, si elle dérange et qu'elle empêche la communication.
    Je l'ai prise comme raccourci pour le geste gratuit qui signifierait : tu n'es pas la préposée permanente aux besognes répétitives, car je te tiens en haute estime.
    Ce que j'ai probablement pas compris, c'est que ces gestes-là sont déjà effectués au quotidien par la majorité des hommes. Et c'est pour cela que les articles des journaux féminins traitent d'un sujet obsolète et qu'on en a tous pour finir assez marre !

    Vous pensez que je participe à l' harcèlement ? Je pense que c'est un terme exagéré, tout comme le délire. Je me suis relue et je crois être restée près du vécu, de ne pas être allée chercher des théories détachées de la réalité qui m'entoure.
    Vous parlez de votre pratique et je la respecte totalement. Mon compagnon est multi-talents, mais n'a jamais touché un fer à repasser. Il s'en fiche d'avoir les habits froissés. J'aimerais avoir ce même détachement, ça gagnerait du temps et c'est follement écolo !
    Je suis contente du partage des tâches dans mon foyer, même si je trouve que les enfants pourraient en faire davantage. Je l'ai dit dans un commentaire précédent: elles ont été élevées par leurs deux parents et je pense que c'est une excellente expérience pour tous.
    Je n'ai pas bien compris, si la phrase finale concernant la "misandrie" s'adressait à moi en particulier. Je m'en accommode dans tous les cas.

    J'arrête là, et à tout jamais, la discussion à ce sujet, qui n'aboutit à pas grand'chose. Il n'y a que des cas particuliers, des compétences individuelles et des équilibres à trouver. Jamais n'irais-je briser des lances au sujet du partage des tâches ménagères chez les autres. Que chacune balaye devant sa porte ! :-)))

  • Calendula

    Si les femmes ne peuvent pas autant réaliser leur dessein de mère, c' est que la société met plus en avant la productivité des hommes et des femmes. On ne prend même plus en compte l' aspect humain du travailleur ou de la travailleuse on en demande toujours plus. Forcément la femme n' a plus le temps ni même la motivation des tâches ménagères tout comme son homologue masculin. La femme au même titre que l' homme devient un zombie de son entreprise. C' est là qu' est réellement le problème. Or les quelques feministes parasites comme bien souvent jette le dévot sur l' homme. Ce n' est pas l" homme tout autant victime le problème mais la contrainte biologique de la femme. On ne peut être à la fois pondeuse et se plaindre d' être moins payée parce que congé obligatoire pour la femme. Ces chers Suédois ont même inventé le congé paternité pour que la femme soit payée autant que l' homme, pourtant toujours la même rengaine 25% de moins.
    Si encore les assoces femrad savaient être crédibles.

  • Yo, on est bien sorti du sujet de ce billet. Ce n'était pas mon but.

    Heureusement le soleil nous y ramène!

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