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Ecole: les filles meilleures que les garçons en tout

Une étude anglaise révèle que les résultats scolaires des filles sont meilleurs que ceux des garçons dans quasiment toutes les branches. En particulier dans celles qui mènent à des professions habituellement dirigées par des hommes.

scolaire1.jpgLe fossé se creuse dès l’âge de 5 ans et s’agrandit jusqu’à 16 ans. Ainsi 62% de filles obtiennent de bons résultats contre 55% de garçons au premier diplôme accessible. La différence peut sembler faible (7%) mais il s’agit de branches où antérieurement les garçons excellaient. L’étude montre aussi qu’à 16 ans il y a deux fois plus d’échec chez les garçons que chez les filles. Lesquelles ont de meilleurs résultats y compris dans les filières technologiques.

Dans le domaine particulier de la lecture les garçons sont à la traîne. Pour 20% d’entre eux lire est un passe-temps féminin ou ennuyeux. Curieuses raisons. Car lire c’est aussi comprendre les énoncés d’histoire et de science et former sa pensée.

Les femmes, même meilleures aux études et plus diplômées que les hommes, choisissent en majorité des métiers moins bien payés, avec moins de responsabilités et une hiérarchie moins marquée: paramédical, enseignement, par exemple. Elles sont moins nombreuses à vouloir des postes proches du sommet de la pyramide des salaires et de pouvoir. Cela se vérifie également en France:

«En France, où la réussite des filles à tous les étages du système scolaire est tout aussi incontestable (les filles sont en tête pour l’obtention du bac général, de la licence, et des masters, elles essuient moins de redoublement, etc.), le problème n’en reste pas moins qu’elles choisissent moins les filières scientifiques, puis les masters promettant à des emplois mieux rémunérés et plus à responsabilité.»

Ce choix est-il la conséquence d’une dévalorisation des femmes dans le travail? A l’heure actuelle cette thèse semble difficile à soutenir. Leurs qualités professionnelles ne sont pas mises en doute. La présence de femmes à la têtes d’entreprises parfois très importantes devrait stimuler les étudiantes fraîchement sorties des études à viser le sommet de la pyramide. Ce n’est pas le cas. Ont-elles une affinité particulière, liée à leur sexe, pour les métiers d’aide et d’écoute? La maternité les a historiquement placées en première ligne des soins et de l’éducation des humains. Faudrait-il les forcer à choisir des métiers d’argent et de pouvoir si elles ne le souhaitent pas? Nombre d’entre elles ont fait le choix des métiers d’argent et de pouvoir, et y ont réussi. Celles qui ne font pas ce choix ont donc possiblement d’autres motivations.
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Le niveau d’étude et les résultats scolaires ne sont donc pas proportionnels au métier choisi et à sa rentabilité financière. Une parenthèse ici, à propos de ce que l’on nomme l’inégalité des salaires, qui est directement liée au constat produit dans cette étude. Elle est essentiellement due à deux raisons. D’une part, comme indiqué dans l’étude, le choix du métier, et d’autre part le choix du travail à temps partiel, plus fréquent chez les femmes. La différence qui est parfois citée dans les médias est la différence globale entre tous les métiers mais pas à l’intérieur des mêmes métiers dans la même entreprise. «A travail égal, salaire égal» est un slogan trompeur car ce n’est pas là la question. De plus, nombre d’hommes exercent des métiers qui ne sont ni d’argent ni de pouvoir: paramédical, construction, par exemple. Ce n'est donc pas spécifiquement féminin.

Pourquoi les garçons sont-ils distancés dans les résultats scolaires? Qu’est-ce qui se joue à leur niveau? L’école est-elle aujourd’hui mieux adaptée aux filles? Ont-elles des qualités que les garçons possèdent moins? Y a-t-il une psychologie masculine particulière liée à la représentation sociale qu’ils ont d’eux-mêmes? L’abaissement du masculin et la survalorisation du féminin dans notre société sont-ils en cause? Autant de question ouvertes. Le désir d’excellence dont il était question hier, si important pour la réussite individuelle et celle de la société entière, n’est-il plus assez valorisé chez les garçons?

Concernant la lecture, le déficit est à mon avis un vrai problème. Les Etats du monde entier devraient lancer une grande campagne de soutien à lecture dans tous les pays du monde et à tous les âges. Lire, c’est ouvrir la pensée à de nouvelles notions, développer ses propres capacités intellectuelles, c’est améliorer sa pratique de la langue.

Devant la désaffectation de la lecture et les affaiblissements de la langue et de la pensée: langage sms, épicène, bande dessinée, importance grandissante de l’image, entre autres, l’Unesco et les Etats devraient faire de la lecture une cause mondiale avec une décennie de campagne. J’ai quelques idées à ce sujet et j’y reviendrai ultérieurement.

Catégories : société 26 commentaires

Commentaires

  • Hommelibre

    Les femmes sont plus studieuses que les hommes, je crois que cela tient plus d' une quelconque motivation que de compétences. Les plus intelligents et les plus bêtes de l' humanité étant essentiellement les hommes.
    J' ai trois frères et une soeur et devinez qui sont les plus diplômés : ma sœur et moi via l' influence positive qu' elle a eu depuis que j' étais au collège.
    Le caractère studieux est peut être perçu comme un manque de virilite. Pourtant j' ai connu un gars qui à l' école primaire avait un QI de 145 quelqu'un de très sportif qui fait de la boxe thaïlandaise.

    Concernant l' échec des garçons et si on tient à la parité il est temps de s' occuper de ce problème car dans 50 ans il y aura 1 garçon scolarisé.
    Dites à vos petites têtes blondes qu' un homme peut étudier en étant un mec viril

  • Bonjour, moi je trouve que ce sont les métiers qui sont dévalorisés. Et ça commence à partir de l'orientation qui est étudiée en fonction du marché de l'emploi. Un temps partiel peut donner l'impression de travailler à temps plein à cause de la disponibilité ordonnée à des heures mal réparties. C'est ça la précarité. Après, les filles et les garçons sont tous des rêveurs selon leur domaine de rêverie.
    Et puis, à cause des pesticides est-ce que ce sont les hormones qui sont chamboulées aussi ? :)
    Et peut-être que nos modèles ne sont plus les mêmes : vu les orientations qui n'intéressent pas trop les élèves du fait du frein qu'on impose presque à ce qui nous tient de vouloir faire un métier à coeur... Supposition. Disons que la réalité nous rattrape... On a alors beaucoup plus le goût de s'intéresser à son genre opposé. Exemple: un bon nombre de cuisinier hommes alors qu'on pense que c'est la femme qui sait faire la popote.
    Aspirateur ou balai qu'importe si c'est la femme ou l'homme qui s'y met car il faut bien ménager un toit. Chacun son tour et pas son rôle. Faut juste tenir compte de nos capacités pour en faire un marché.
    Je veux juste apporter des idées, je sais que j'exprime quand même en vrac, désolé.
    Merci du sujet, hommelibre.

  • @ Cristal:

    Oui trop de métiers sont dévalorisés. Donc on cherche les métiers d'argent et de pouvoir, qui sont valorisés, et l'on subit les autres. Alors que l'on a autant besoin des autres que des premiers! Sans personne pour goudronner les routes ou lever les ordures, même le président sera mal...

    Pas de problème avec le vrac. Si besoin je vous demanderai des précisions. Belle soirée Cristal.

  • Ah ben moi, comme d'hab, dans ma vraie vie, j'ai les exemples inverses ;-)

    Depuis que ma fille est scolarisée, (elle va rentrer en 10ème nouvelle mouture), les premiers de classe, dans ses classes diverses, ont toujours été des garçons. Passionnés de lecture, de musique, concertistes, bref, de p'tits gars qui promettent.

    Dans l'ancien temps, durant toutes mess années d'école primaire, je me battais pour la première (ou la deuxième, c'était selon) avec un petit camarade masculin.

    Les statistiques ne me parlent pas vraiment.

    :-)

  • Oui, mais vous Lala vous êtes un chef né! Vous avez un secret, comme Federer... :-) Elle vous regarde faire et se dit que tout est facile...

    Ou bien vous avez fait exprès de la mettre dans l'école où il y a les meilleurs pour que la barre soit un peu plus haute...

    Je blague!

    De toutes façons les statistiques ne donnent pas 100% de filles ayant de meilleurs résultats. Mais elles sont assez identiques dans tous les pays de l'OCDE paraît-il, et même au Maroc.

  • Pour les garçons passionnés de lecture et de musique, heureusement qu'il y en a! J'ai vu une fois un reportage sur l'orchestre du Collège Calvin, sauf erreur. Chapeau! Garçons et filles motivés, accrocheurs, un plaisir de les voir et entendre.

  • Pour ne parler que de l'échec scolaire des garçons:
    Mon biologiste de service me dit que les filles sont plus raisonnables plus vite, car elles "font" leur puberté avant les garçons. Ainsi, elles accepteraient le discours sur les enjeux scolaires avec une certaine avance.
    A mon avis, ce n'est qu'un aspect du problème.
    Il faudrait savoir s'il y a eu une évolution ces 10-15 dernières années, avec l'avènement des jeux d'ordinateur. Les garçons sont-ils davantage attirés par les jeux d'ordinateur? Cela expliquerait en partie l'abandon de la lecture.
    De plus, il me semble que statistiquement parlant, les garçons sont plus souvent hyperactifs et souffrent davantage du déficit d'attention. Ces diagnostics sont compliqués, on ne sait pas trop à quoi cette explosion récente de l'hyperactivité correspond.
    C'est clair que chez les garçons ados, il est mal vu d'être un intello (sic).
    Cela demande donc beaucoup d'indépendance d'esprit de s'investir dans le travail
    scolaire.
    On dit que l'école est un monde très féminin, puisque le corps enseignant est à majorité féminine, que les garçons n'y trouveraient pas assez de modèles. Ce serait une bonne chose que ce métier se maculinise. Tout comme les filles pourraient choisir des métiers inhabituels pour elles, les garçons pourraient choisir d'être instituteurs ou profs au secondaire.
    Moi aussi, je fais une sorte de liste avec des pistes qui partent dans tous les sens. C'est un sujet compliqué et comme toujours, le problème est multifactoriel.

  • Oui il y a plusieurs pistes Calendula. Il n'y a que rarement des réponses simples et binaires avec l'humain. Le binaire simplifie, parfois il est dynamisant mais ici il n'aide pas beaucoup.

    La statistique n'analyse d'ailleurs pas les causes de ce qu'elle décrit, et elle pose plusieurs problématiques simultanément: les résultats scolaires, le goût de la lecture chez 20% des garçons, le choix d'un métier. Pas simple de s'y retrouver.

    Le côté hyperactif plus développé chez les garçons est aussi une question en soi. Que se joue-t-il là? Influence des jeux vidéo? Utilisation différente des deux hémisphères cérébraux avec gestion moins aisée ou moins scolaire, moins linéaire, plus découpée de la complexité chez les garçons? Effet plus marqué ou consommation plus importante d'aliments sucrés? Révolte inconsciente contre la "raréfaction" des mâles (sperme 2 fois moins actif, exigence de "féminisation" en contradiction avec un modèle profond)? Programme de soutien aux filles et discours pro-féminin vécu comme une condamnation implicite du masculin (Ce genre de statistiques est fréquemment accompagné de commentaires destinés à encourager les filles, pas les garçons - biais devenu classique)? Corps enseignant très féminin dans le primaire, d'où identification plus coulante pour les filles?

    Hypothèses. Pistes à explorer. On sort du simple constat statistique (relatif comme le fait remarquer Lala) pour entrer dans une notion plus causale, plus fondamentale. Très intéressant! Je ne sais pas si l'on peut trouver des données pour toutes ces pistes (et les autres, ma liste n'étant pas exhaustive). A creuser. A votre niveau avez-vous connaissance d'études solides en particulier sur l'hyperactivité des garçons?

  • Je me rappelle grossièrement de la proportion 2/3 de garçons pour 1/3 de filles.
    Mais ce diagnostic d'hyperactivité est tellement flou, à mes yeux. Il y aurait des enfants qui auraient un déficit d'attention et ceux qui sont hyperactifs en plus.
    Et à tous, on donnerait de la Ritaline. J'ai lu des choses justement en relation avec ces généreuses prescriptions, qui vont en augmentant. On ne sait pas, si les parents ne réclament pas le médicament pour éviter de devoir être en conflit avec un enfant difficile à cadrer.
    Je ne suis pas du tout spécialiste et c'est un domaine vraiment délicat.
    Toutefois, à l'école, le déficit d'attention et l'hyperactivité sont apparus comme concepts il y a 10 ans environ et de façon empirique, il est clair que les garçons sont davantage décrits comme tels par leurs parents. Ou autrement dit : un comportement surexcité et qui empêche de se concentrer sur le travail intellectuel est mis sur le compte de cette "hyperactivité".

  • Le sexe des profs
    C'est vrai que les mâles ont quasi disparus, en tout cas à l'école primaire.

    Dans mon école, ils étaient à peu près 50 %.

    L'hyperactivité
    Certains profs osent diagnostiquer l'hyperactivité sur des élèves, qui ne sont que remuants, des enfants quoi... Donc plus difficiles à gérer. On rogne ce qui dépasse pour en faire des enfants sages et on pousse les parents à consulter. On me l'a suggéré lorsque ma fille était à la crèche. La connaissant bien, j'ai juste rigolé.

    Choix du métier
    Toujours dans mon expérience personnelle... J'ai élevé ma fille, de même que son père, en lui expliquant qu'elle avait un large choix pour tout type de métiers, d'autant plus que pour l'instant elle a de très bonnes capacité, est très curieuse et est attirée par la science. A travers l'exemple également, je suis dans l'informatique, un monde très masculin.
    Elle veut être puéricultrice.

    :-B

  • Les filles se développent plus rapidement que les garçons. Notamment les faculutés de communications. A noter que leur succès scolaires est peut être dû à leurs facultés de collaborer avec les autres. Contraiment aux garçon qui auront besoin de concurrence pour se bouger.
    Au niveau de la lecture, les adolescents de sexe masculin ont généralement besoin de se confronter à la réalité. Cela se passe par des expériences physiques. Ils n'ont alors guère besoin de se projeter par la lecture dans une quête intellectuelle ou le simple loisir des mots. Leur corps changeant, il doivent le tester pour gagner en assurance et maturité. Chose faite, ils reviennent généralement à la lecture. A noter qu'ils reviendront si l'habitude de lire leur était déjà transmis lors de leur enfance....
    Concernant les métiers féminins, il faut admettre qu'ils ont quasiment tous été discriminés, car exercés par des femmes. Avant guerre la plupart des métiers étaient masculins. La guerre a poussé les femmes au travail. Et les métiers exercés par les femmes n'on pas été évalués à leur juste valeur. Faut-il rappeller qu'elles ont dû se battre jusqu'au années 60, en Suisse, pour obtenir le droit de vote... cela en dit long sur leur statut de citoyen de seconde zone d'antant. Dans certains secteur le fait d'être un homme suffisait à être nommé chef, à la place de femme plus compétente.

  • @Lala
    L'hyperactivité est le bon moyen de "caser" un élève remuant. Je suis d'accord avec vous. Le diagnostiquer "dyslexique" est aussi un moyen de contourner des problèmes d'attention, de comportement ou de motivation... à croire que seul les gaçons sont dyslexiques.

  • @ riro

    "Concernant les métiers féminins, il faut admettre qu'ils ont quasiment tous été discriminés"

    discriminés, c'est la mode de parler de discrimination à tort et à travers, je dirais plutôt que les femmes s'orientent plus vers des métiers sociaux à faible valeur ajoutée, ceci explique cela.

    "Faut-il rappeller qu'elles ont dû se battre jusqu'au années 60, en Suisse, pour obtenir le droit de vote... cela en dit long sur leur statut de citoyen de seconde zone d'antant"

    de seconde zone carrément vous n'avez pas peur des mots, paria de la société pendant que vous y êtes !!!


    "Dans certains secteur le fait d'être un homme suffisait à être nommé chef, à la place de femme plus compétente."

    euh vous avez des exmples précis de ce genre d'affirmation.

    d'ailleurs la mode actuellement c'est la discrimination positive et là des exemples il y en a des chefs d'entreprise femmes ne se gênent même plus pour le dire.

    "L'hyperactivité
    Certains profs osent diagnostiquer l'hyperactivité sur des élèves, qui ne sont que remuants, des enfants quoi... Donc plus difficiles à gérer. On rogne ce qui dépasse pour en faire des enfants sages et on pousse les parents à consulter. On me l'a suggéré lorsque ma fille était à la crèche. La connaissant bien, j'ai juste rigolé."

    trés fait alors que ce sonts juste des enfants en déficit éducatif.

    http://www.infobebes.com/Enfant/Sante/Les-maladies-de-l-enfant/Les-autres-maladies-chez-l-enfant/L-hyperactivite-de-l-enfant

    "L’hyperactivité serait-elle le nouveau fléau de la jeune génération ? En tout cas, c’est l’une des bêtes noires de bon nombre de parents qui s’interrogent de plus en plus sur le comportement de leur enfant. Il faut dire que certains signes leur mettent facilement la puce à l’oreille…
    Hyperactif ou seulement turbulent ?
    Incontrôlable, infatigable et… imprévisible ! Votre chérubin est une véritable petite tornade, incapable de rester tranquille une minute. Il « démarre au quart de tour » à la moindre contrariété, a du mal à se concentrer et rester attentif en classe… Rassurez-vous, toutes ces attitudes démesurées ne reflètent pas forcément une hyperactivité comme on l’entend au sens médical du terme. Elles peuvent aussi décrire – seulement ! - le caractère bien trempé d’un enfant turbulent.
    Malgré tout, quand les parents se retrouvent impuissants face au comportement de leur bambin, sans réussir le moins du monde à le « canaliser », ils n’hésitent plus à se diriger vers les services de psychiatrie pour enfants. La preuve, leur activité a doublé en quelques années alors que le nombre de petits hyperactifs n’a pas pour autant augmenté : en France, ils sont environ 3 % à 5 % à être touchés. Aujourd’hui, il est possible de repérer très tôt si un enfant est ou non hyperactif, et ce, même si le diagnostic définitif ne peut se faire avant l’âge de 6 ans après une consultation chez un spécialiste."

  • @Leclerq
    Discriminé est peut être un peu fort, ok. On pourrait dire alors dévalorisé. Oui, il ne fait aucun doute que certains métiers exercés majoritairement par des femmes ont été dévlorisé, car féminin.

    Oui, un citoyen qui ne peut voter, car disciminé par son sexe est un citoyen de seconde zone.... y'a pas à discuter là dessus.

    Je pense pas avoir besoin d'exemple pour prouver qu'à l'époque du patriarcat, un homme avait l'avantage sur une femme pour une promotion, car souvent il avait une charge familliale à supporter. L'homme représentait l'autorité et la femme la soumission. Voilà pourquoi certaines profession comme secrétaire, bibliothécaire ou infirmer sont devenu quasi totalement féminin.

    Heureusement, les temps changent. Je ne supporte pas les femmes qui se sentent obligées d'agir en homme dans les rapport hiérarchique. C'est à dire en s'imposant, en forçant. J'aime travailler avec des femmes. Car elles ne cherchent pas à hierarchiser et vise la bonne entente. Etre un homme en minorité dans un groupe de femme est un avantage certain... le contraire est un handicape.

  • Rire-o

    Donc vous êtes pour mettre plus de femmes que d' hommes dans une société ? C' est bien au moins vous prouvez que vous êtes pour un matriarcat c' est à dire une société injuste pour les hommes. Êtes vous simplement conscient que vous deblatetez des inepties ?

    Moi je préfère travailler soit avec des hommes, soit des femmes, soit les deux, pourvu que les personnes fassent leur boulot et soient respectueux.
    On s' en fout du sexe des anges si j'.ose dire

  • @Quasi-hilare

    Vous interprétez mal mes propos. Je ne suis pas pour un matriarcat. Mais je constate que le mode de collaboration féminin est plus consensuel. Ce n'est pas un rapport dominant-dominé, mais souvent mère-enfant.... un rapport de confiance et d'inter dépendance. Nous ne vivons plus le patriarcat de jadis. Les femmes ont, à présent, la possibilité de faire leur vie et de se comporter comme des "mecs". Est-ce un bien? Je ne suis pas convaincu. Ceci dit les hommes politiques les plus couillus ne sont pas toujours été de sexe masculin: Margaret Tatcher, Golda Meir, Benazir Bhutto,....

  • @ riro

    " Mais je constate que le mode de collaboration féminin est plus consensuel."

    plus faux cul surtout

    http://archives.madame.lefigaro.fr/psycho/20050204.MAD0319.html

    Sophie Carquain. – Dans cet essai *, vous prônez le retour de l’homme, “ le vrai, le dur le tatoué ”… C’est un peu réac, non ?
    Hélène Vecchiali.
    Si être réactionnaire c’est souhaiter que l’on arrête de travestir les hommes, alors oui ! Mais je ne veux surtout pas voir les femmes soumises. Bien au contraire, je dénonce le fait qu’elles se sont fait flouer après mai 68, où elles ont été reconnues en paroles, mais pas en actes ! On prétend que la femme est l’avenir de l’homme, mais on la laisse se dépatouiller toute seule dans tous ses rôles (femme, compagne, travailleuse, amante…). Pour s’en sortir, dans un sursaut inconscient, elle a poussé l’homme à exprimer sa “ part féminine ”, comme s’il pouvait l’aider ainsi. Mais cette féminisation à outrance a engendré des dégâts considérables : société hyper maternante, effacement de la loi, problèmes de couple, panne de désir…
    Vous constatez une perte de désir… chez les hommes aussi ?
    Surtout chez les hommes. Je “ coache ” beaucoup de PDG qui travaillent comme des fous et ont placé leur vie amoureuse entre parenthèses. Autrement dit, ils subliment leur libido dans le travail. Plus que de “ panne de désir ”, on peut parler de “ peur de désirer ”. Certains reconnaissent même que les femmes sont devenues si compliquées qu’ils préfèrent y renoncer. Ils sont dans le déni des besoins sexuels et affectifs et ça, c’est nouveau. Souvent, ils n’ont même plus de maîtresses ! D’autres se disent révoltés contre ces femmes exigeantes, ingérables, beaucoup plus complexes à gérer qu’une entreprise…
    Ingérables… Parce que libres ? Vous allez jusqu’à dire que nous avons tort de “ draguer ” les hommes, de faire le premier pas. C’est un sacré pas en arrière !
    Revenons à l’enfance. Tout petits, les hommes ont été élevés par une mère qui les a adorés, désirés, qui les a inventés comme des petits héros, de parfaits réparateurs de tous les hommes qui les ont déçues. Autrement dit, les mères “ surclassent ” d’emblée leurs petits garçons. Dès leur enfance, ils évoluent et grandissent en position d’imposteur. Ce sont des petits génies ! Plus tard, pour se dégager de cette imposture-là, ils mettent un point d’honneur à remporter des galons. S’ils se laissent séduire par une femme qui les drague, ils ont l’impression de revivre la préhistoire amoureuse avec leur mère. Ils doivent se heurter à un éventuel refus. C’est pour eux un parcours initiatique…
    La fameuse et éternelle idée de l’homme-chasseur ! De là à considérer la femme comme un “ gibier ”…
    Bien sûr, c’est provocateur, je le sais, mais il y a un peu de cela. À travers les nouvelles formes de séduction, comme les “ speed dating ”, les “ blind dates ”, les femmes leur sont acquises d’emblée, tout comme leurs mamans l’étaient… Et, pour reprendre la métaphore de la chasse, elles sont comme du gibier mort – ou à moitié “ estourbi ” ! Qu’ont-ils à y gagner ? Rien. Et surtout pas le sentiment, qu’ils recherchent tant, d’être confirmés dans leur valeur. En outre, celles qui draguent leur font peur : ils ont le sentiment de retrouver le désir de leur mère, ce désir excessif, qui leur plaisait, mais qui les “ cannibalisait ”. Ne pensez pas que les femmes exigeantes, sur le plan sexuel, plaisent tant aux hommes. Ça les effraie. Ou bien, ils succombent juste pour un soir, demandent “ alors, heureuse ? ”, en se gardant bien d’écouter la réponse !
    Donc, d’après vous, les femmes doivent attendre le bon vouloir de ces messieurs ?
    Mais elles ont tout à gagner, à jouer le jeu de la cour amoureuse ! Toutes petites, elles se sont crues, à tort, indésirables, car élevées par une personne du même sexe qu’elles : leur mère, qui les aimait bien sûr, mais sans être émerveillée comme elle aurait pu l’être par un garçon. Alors, les petites filles vont se tourner vers leur père, guettant chez cet “ autre ” la possibilité de nouer enfin des liens de désir. Elles vont tenter de le séduire, enfilent les escarpins de maman, se maquillent, se coiffent… et se lancent ainsi dans une logique de séduction et de mascarade (même étymologie que mascara !). Mais, heureusement, ça ne marche pas. Leur père leur répond : “ Non ! Je ne t’épouserai pas ! ”. Les filles sont dans ce double échec de désir, maternel et paternel. Quand les hommes les conquièrent, ils réparent quelque chose de cette faille narcissique, dont elles souffrent depuis l’enfance. En prenant les initiatives, elles court-circuitent ce désir masculin qui serait susceptible de soigner leurs blessures.
    OK, il n’est pas bon d’inviter un homme à prendre un dernier verre, encore moins de lui proposer le mariage. Mais, au moment précisément où le nom du père n’est plus obligatoire, vous, vous allez jusqu’à recommander aux femmes de prendre le nom de leur mari !
    En adoptant son patronyme, elle lui prouve qu’elle a bel et bien coupé le lien œdipien avec son père. Pour l’homme aussi, donner son propre nom à son épouse, équivaut à “ défusionner ” avec sa mère. Quand sa femme accepte de porter son nom, elle le rassure sur sa légitimité : il n’est plus le fils de sa mère, il est son mari. Elle se rassure aussi elle-même sur le fait d’être plus désirée que la première “ femme ” de son mari, sa mère ! C’est donc bénéfique pour les deux.
    – Parce que les femmes sont ambivalentes ! Elles se demandent où sont passés les hommes… Mais elles recherchent aussi les liens de tendresse qu’elles ont vécus avec leur mère, ces relations “ désérotisées ”, donc rassurantes pour elles, qui craignent toujours de n’être pas désirables. C’est pourquoi elles aiment tant la compagnie des homosexuels, et les fameux “ dîners de copines ” – dans lesquelles elles retrouvent cette complicité. Pour moi, les Métrosexuels, c’est le syndrome de Stockholm : c’est prendre fait et cause pour son bourreau, accepter de répondre à cette demande insensée d’être femme et homme à la fois !
    En se féminisant, les hommes se sont pliés
    à cette demande féminine. En sont-ils plus heureux pour autant ? Je ne pense pas. Comme je l’écris, les femmes sont des “ éponges émotionnelles ”, qui ont toujours besoin de se rassurer par la parole, alors que les hommes “ parlent utile ”. Un exemple : quand la femme l’interroge : “ Tu m’aimes ? Dis-moi que tu m’aimes ! ” l’homme, effrayé par cette demande qui lui rappelle tant celle de sa mère, se tait pour protéger son intimité... Ce qui angoisse sa compagne, qui le harcèle encore plus ! Un vrai cercle vicieux. On ne parle pas la même langue. Je suggère aux femmes de communiquer avec les hommes de manière plus synthétique, et aux hommes d’être plus analytiques…
    S. C. – On croirait entendre la théorie de John Gray, l’auteur de “ Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus ” ! A-t-on une chance de se rencontrer ?
    H. V.
    – Oui, à condition de bien comprendre comment nous fonctionnons. Si les femmes demandent tant aux hommes, c’est parce qu’elles pensent que leur guérison pourra venir de l’extérieur. Elles sont obsédées par les preuves d’amour. À travers le bijou, le bouquet de fleurs, le diamant, les mots tendres... elles cherchent le médicament qui les guérira. Plus on doute de sa capacité à être désirable, plus on en réclame. Et puis, un jour, on comprend que tous les objets du monde, toutes les robes, tous les bijoux ne nous guériront pas de cette insatisfaction qui nous habite ; qu’il vaut mieux en chercher les causes plus loin, dans nos “ préhistoires amoureuses ”.
    S. C. – Quand vous évoquez les preuves d’amour, on a l’impression d’être dans un téléfilm américain... quand le héros offre une bague à sa fiancée et qu’elle resplendit de bonheur…
    H. V.
    – Nous sommes dans ce cliché-là ! Les femmes rêvent encore et toujours du prince charmant. Toutes ont, dans leur “ placard affectif ”, un homme idéal (voisin, médecin, copain d’enfance...) entr’aperçu, croisé, dans la rue, parfois même disparu et dont elles continuent à rêver, même mariées ! Récemment, une femme de 75 ans, affectée par la mort de son mari, est venue me consulter. Eh bien, ce qui la faisait le plus souffrir n’était pas la perte de l’époux, mais la reviviscence d’un “ fantôme ”, un fiancé mort à la guerre ! C’est un peu le syndrome du Titanic : la vieille dame, incarnée par Kate Winslet, rêve toujours à cet amoureux qui s’est sacrifié pour elle. Et ce, même si elle a fait sa vie avec un autre…
    S. C. – Une sorte d’amant virtuel dans le placard ? Ça n’est pas sympa pour le mari !
    H. V.
    – Il s’agit en fait d’un amour narcissique. Comme les hommes n’arrivent pas à les rassurer totalement, les femmes tentent de le faire elles-mêmes, en “ bricolant ” leurs propres solutions. Ainsi, pour l’obsession du corps parfait, la chasse à la cellulite, la ride : si les femmes cherchent à se muscler, à viriliser leur corps, à le “ dégraisser ” de toute féminité, c’est toujours pour plaire… à elles-mêmes. Mais elles font fausse route, car les hommes n’aiment pas ces corps androgynes ou phalliques. Un de mes patients m’a confié un jour : “ C’est vrai, elle a de la cellulite. Mais si elle se fait faire une liposuccion, c’est simple : je la quitte ”. Ça n’est pas une pirouette… Les hommes sont émus par le naturel, par un corps pas forcément parfait.
    S. C. – Donc, nous aurions tort de faire des régimes. De là à préconiser le retour des bons petits plats, il n’y a qu’un pas… Que vous franchissez allègrement ! Doit-on cuisiner pour garder son homme ?
    H. V.
    – Pas uniquement pour eux… Mais pour nous aussi ! Pour nombre de femmes, les repas ont été dégraissés de leur fonction symbolique. Or, préparer de bons petits plats, c’est aussi faire “ monter la mayonnaise ”… du désir. La relation entre sexualité et nourriture est bien connue, et la préparation, en matière de gastronomie, est très proche des préliminaires amoureux. Or, aujourd’hui, les femmes développent une relation phobique à la nourriture. On se contente de glisser un plat surgelé dans le micro-ondes, et basta. Une façon, encore, de zapper le désir… Quand un homme voit une femme chipoter une feuille de salade du bout des dents, ce n’est pas très engageant pour la suite ! C’est même proche de la castration. “ Je ne finis pas la soirée avec une femme qui ne se nourrit que de fils de haricots verts ”, m’a confié un patient. Les femmes qui s’infligent ces restrictions sont dans le contrôle absolu de leur corps et de leur sexualité. Avouez qu’il y a de quoi faire fuir les hommes !
    S. C. – C’est sûr, ils préfèrent un petit salé aux lentilles à une salade composée… En épilogue, vous évoquez l’histoire du loup de “ Marlaguette ” **, qui dépérit faute
    de viande rouge. Jolie métaphore. Pensez-vous que les hommes aujourd’hui dépérissent faute de virilité ?
    H. V.
    – Oui. Marlaguette trouve, un jour, un loup blessé. Elle le soigne avec de la tisane, des légumes... Et lui interdit de se nourrir d’animaux. Mais bientôt le loup s’affaiblit et, la mort dans l’âme, la fillette l’autorise enfin à redevenir carnivore. J’ai beaucoup pleuré sur cette histoire, enfant. On ne peut pas changer l’autre, c’est utopique ! Tout comme les loups ont besoin de viande rouge pour survivre, les hommes ont besoin de se retremper dans un bain de virilité.
    S. C. – Vous, qui coachez les managers et les comités de direction, vous dénoncez aussi le “ management au féminin ”.
    H. V.
    – Il règne aujourd’hui dans les entreprises un terrorisme anti-masculin ; le “ chef ” est devenu politiquement incorrect et le vocabulaire s’est féminisé pour être plus doux… Voire plus infantilisant. Résultat : on hésite aujourd’hui à imposer, ordonner, refuser, sanctionner. La grande tendance du jour est d’inscrire les cadres – en particulier les hommes – à des “ séminaires de management au féminin ” avec, au programme, écoute, intuition, émotion, complaisance… Ces valeurs soi-disant féminines, dont on se gargarise tant, mais qui ne correspondent pas toujours aux réalités de l’entreprise ! Il faut être parfois dur, tranchant, directif. Poser la loi, la faire respecter. On ne zappe pas impunément la virilité…


    "L'homme représentait l'autorité et la femme la soumission. "
    "l'époque du patriarcat"

    ces deux phrases appartiennent à la propagande féministe, elles ne correspondent pas à la réalité.

    le patriarcat avec la femme universellement soumise à l'homme c'est un mensonge féministe rien de plus

  • @Leclercq
    Vous êtes à coté de la plaque. Déjà votre commentaire est bien trop long pour que je le lise avec attention. Deuxièmement, mes propos dignes de la propagande féministe (j'en tremble, puis j'en rigole), ne correspondraient pas à la réalité. Mais je cause de la réalité historique, pas celle d'aujourd'hui. Celle, pas si lointaine, de l'école ménagère ou des métiers "à risques" réservés aux hommes... "aux vrais". Reste qu'aujourd'hui les femmes peuvent avoir accès à certains métiers et la société est moins cloisonnée. C'est une avancée et non une régression.

  • @ Riro


    "Mais je cause de la réalité historique"

    quelle réalité historique, le méchant patriarcat, la femme sois-disant soumise.

    quelles sonts tes sources ça c'est la version féministe.

    "Reste qu'aujourd'hui les femmes peuvent avoir accès à certains métiers et la société est moins cloisonnée. C'est une avancée et non une régression."

    mais qu'on laisse aller les femmes dans les métiers où elles onts envie d'aller
    qu'on arrête de les forçer à aller dans des métiers où elles n'onts pas envie d'aller.

    qu'on arrête de croire que les hommes et les femmes onts les mêmes aptitudes, les mêmes priorités de vie, la même ambition, la même force physique. ça sera déjà un bon début.

    "Dans certains secteur le fait d'être un homme suffisait à être nommé chef, à la place de femme plus compétente."

    compétente à quoi à être chef, mais ça on le saura quand elle sera chef, et quand elle sera elle le sera à la maniére d'une femme.

    le management au féminin a déjà fait assez de dégats comme ça.

    "– Il règne aujourd’hui dans les entreprises un terrorisme anti-masculin ; le “ chef ” est devenu politiquement incorrect et le vocabulaire s’est féminisé pour être plus doux… Voire plus infantilisant. Résultat : on hésite aujourd’hui à imposer, ordonner, refuser, sanctionner. La grande tendance du jour est d’inscrire les cadres – en particulier les hommes – à des “ séminaires de management au féminin ” avec, au programme, écoute, intuition, émotion, complaisance… Ces valeurs soi-disant féminines, dont on se gargarise tant, mais qui ne correspondent pas toujours aux réalités de l’entreprise ! Il faut être parfois dur, tranchant, directif. Poser la loi, la faire respecter. On ne zappe pas impunément la virilité…"

    c'est un management de faux cul pas autre chose.

    je l'ai cotoyé je peux en parler.

    et dans les usines où il y a une majorité de femmes les chefs sonts des femmes et des peaux de vaches aussi.

  • @Leclerq,bien dit et dans les administrations communales aussi quitte à humilier les habitants par des réponses qui font honte à ce pays si l'on considère celui-ci comme donneurs de bons conseils à d'autres mais foin de respect envers ceux qui paient de la part de la dite gente féminine qui oblige une autre partie a dire à haute voix,on a honte d'être femmes
    Mais on vit dans un monde ou vous veut mâcher le travail,ces pauvres jeunes qui naissent fatigués et qui dès la première question sont déboussolés l'ordinateur n'ayant pas la réponse souhaitée,bravo pour le monde de demain

  • Riro

    Vraiment ? Vous devez être du genre à avoir le numéro gagnant. Vous êtes en train de dire que les femmes sont meilleures que les hommes soit les poncifs habituels des feministes radicaux. Vos idées toutes faites n' engagent cependant que vous.
    Pour la masculinisation des femmes, cela tient plus de la valorisation du comportement masculin plutôt que féminin.
    Regardez par exemple des personnalites comme Lady gaga : un mélange de vulgarité et de comportement masculin. C' est contre nature et insultant pour la féminité.
    La société a depuis longtemps renié sa dimension naturelle.

  • Leclerc

    J' avais aussi vu un témoignage d' une cadre qui trouvait que les femmes sous ses ordres étaient pire que les hommes.
    N' en déplaise à certains les femmes sont plus venales que les hommes pour beaucoup d' entre elles, y compris entre elles. C' est bien de souligner la collaboration de certaines mais faut voir les coups de trafalgar que d' autres font subir à leurs collègues. Indépendamment du sexe de ce dernier.

  • Un commentaire recueilli sur un forum français me paraît intéressant:

    "Certains disent : les filles sont plus "dociles". Elles se conforment effectivement mieux aux exigences de discipline qui sont nécessaires dans l’école, mais les garçons ne sont pas moins dociles. Même si leur docilité elle est d’une autre nature, elle n’est pas moins évidente. C’est-à-dire qu’au lieu d’obéir à la rationalité du système d’instruction, ils préfèrent se soumettre aux lois grégaires du groupe social dont ils sont issus. Lorsque la culture est valorisée dans leur milieu social où l’obtention des diplômes est perçue comme la condition de la réussite sociale, ils peuvent aussi bien réussir que les filles. En revanche, dans des milieux où l’échec scolaire est plus répandu, il arrive que la culture, par ressentiment, soit assez méprisée, comme l’avaient fait apparaître bien des études de Bourdieu. Et dès lors, dans des écoles où on désespère de pouvoir obtenir les diplômes sans de considérables efforts, on s’acharnera plutôt, virilement (la testostérone ?), à tout détruire. Puisque je ne peux pas réussir, je vais empêcher les autres de travailler. C’est ainsi que depuis une vingtaine d’années le sens de l’émulation s’est inversé dans nos banlieues : celui qui travaille et réussit est un « bouffon », c’est-à-dire une sorte de lèche-cul du système, et la suprême élégance est d’attendre sans rien faire la fin d’études dont on n’aura jamais rien su tirer."

  • @hommelibre,

    Je suis globalement du même avis que le commentateur que vous citez.
    Nos élèves ne disent pas lèche-cul mais intello, pour essayer de stigmatiser ou disqualifier un camarade qui réussit. Toutefois, les élèves en échec rêvent de bonnes notes, ils les attendent comme on attend le Père Noël.
    Il y a quelque chose de très paradoxal dans leur attitude, puisqu'ils essayent de dissuader les autres de réussir, tout en espérant décrocher de bonnes notes sans rien faire.
    Toute la difficulté pour le prof consiste à trouver le moyen de persuader de tels élèves de se mettre au boulot, pour qu'ils fassent l'expérience de la réussite, qui motive pour la suite.
    En fait, beaucoup n'essayent même pas de travailler, parce qu'ils craignent l'échec. Ils évitent l'effort et ont en même temps une mauvaise image d'eux-mêmes.
    D'où ça vient, difficile de dire, probablement de difficultés de départ mal surmontées, du fait qu'on ne les a pas assez encadrés tout petits, pas assez habitués à des efforts à leur mesure (ranger ses jouets, aider à mettre la table ou à faire des coloriages ou des jeux de société au lieu de regarder la télé). En principe, un petit enfant veut faire comme les grands et s'il est félicité lorsqu'il y réussit, ça devrait l'encourager à persévérer dans l'apprentissage de nouvelles compétences.

    Pour tous les ados,l'opinion du groupe des pairs semble être plus importante que celle des adultes. Pour les filles comme pour les garçons. La réussite scolaire semble être perçue comme normale pour les filles dans cette "sous-culture". De même, elles doivent se conformer à un modèle esthétique assez strictement défini.
    Heureusement, plein de garçons font ce qu'il faut pour réussir et arrivent à slalomer parmi les lois non écrites de la vie sociale compliquée des ados.

    Déjà au collège, le choses s'équilibrent. Le moment délicat, pour les garçons, c'est 12-15 ans.Bien sûr, s'ils arrivent au C.O. en étant déjà très en retard, les jeux sont malheureusement faits par rapport aux études longues.
    Je ne prétends pas du tout que ces études soient la panacée ou l'objectif pour tous ! Mais étrangement, à Genève, tous les visent, comme s'il n'existait rien d'autre. Parents et enfants sont médusés par la perspective du Collège.
    On fait de gros efforts du côté de l'orientation professionnelle et souvent, un projet réaliste peut être très motivant.

  • C' est vrai que l' intello souffre du syndrome de peter parker (humiliation de groupe)
    Pour avoir été dans une classe en terminale il y a douze ans oú il y avait un club de redoublants le genre de tire aux flanc qui s' assoient au fond de la cour, papotant, raillant les têtes d' intellos, ceux qui s' investissent. Certains avaient malgré leur réussite scolaire une sociabilité et une certaine virilité donc savaient se faire respecter voire rentraient carrément dans le jeu du cassage de premiers de la classe.
    Il y avait deux filles étant donné que la technique les attiraient moins à cette époque.
    Inutile de dire qu' il est très difficile d' être sérieux, attentif et se faire respecter par les tires aux flanc qui eux ayant redouble sont très jaloux de ceux qui réussissent.
    Je ne sais pas ce qu' il en ait chez les femmes mais je n' ai pas l' impression que les Leonie Gratin du lycée soient traitées de façon plus indulgente.
    Il serait temps d' éduquer les masses à être plus réalistes du fait qu' il existe des gens qui réussissent et d' autres pas.

  • Il y a quelque mois j'avais vue une étude sur les enfants américain qui faisaient leurs scolarités à la maison.
    2 choses ressortait, la première était qu'ils avaient un niveau supérieur par rapport a leur camarade équivalent dans le système scolaire classique. (pas très surprenant).
    La deuxième c'est que les filles et les garçons avaient le même niveau, voila qui tranche avec le système scolaire traditionnel.
    La condition masculine n'est qu'a ses balbutiements et rien qu'a voir toute la résistance et la haine que ses deux mots provoquent chez beaucoup de monde (les féministes en haut pour cracher leur venin bizarre pour des égalitariste...) on peut pensé que l'on a mis le doigt sur quelque chose de très intéressant.

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