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Le mariage homosexuel et la peur de la différence

Le mariage homosexuel sera bientôt discuté au parlement français. Il existe déjà dans certains pays. Marier des personnes de même sexe est décrit comme un progrès social, au nom de l’égalité des droits et de la non discrimination entre les humains quelle que soit leur orientation sexuelle.

norme1.jpgLa peur de la sanction

Les choses ne sont peut-être pas si simples

Il faut d’abord se rappeler que l’homosexualité a été pendant longtemps mal considérée. Encore aujourd’hui elle est passible de la peine de mort en Iran. L’Europe a longtemps stigmatisé l’homosexualité comme un péché grave ou une maladie. Car elle pose problème: elle ne permet pas la reproduction de l’espèce. Elle est donc initialement perçue comme un danger. L’interdit protecteur s’est manifesté à la fois par des sanctions légales et par le jugement de valeur négatif qui rejette.

Doit-on considérer la société comme particulièrement brutale pour avoir ainsi ostracisé l’amour avec le même sexe? Du point de vue du groupe, non: la majorité ne faisait que se défendre contre une pratique considérée comme dangereuse pour sa reproduction et donc pour sa survie. Du point de vue des minorités homosexuelles, oui la société était et est encore brutale. Le rejet, le jugement négatif, le déclassement, les risques d’agression (qui existent toujours), ont été et sont une souffrance.

Le libéralisme intellectuel et social a changé l’angle de vue. Aujourd’hui on ne considère pas l’homosexualité comme une maladie ou un péché mais comme une manière de vivre dépendante d’une détermination individuelle. Mais je ne suis pas certain que cet angle de vue soit au fond partagé sereinement par l’ensemble de la population. Faire son coming out n’est pas sans risques de rejet. Beaucoup d’hétérosexuels s’abstiennent de porter un jugement parce que c’est mal vu d’être homophobe, et parce que c’est un délit pénal. Cela ne signifie pas que les esprits aient réellement changé. Mais il faut considérer que l’acceptation des différences n’est pas si simple. Je pense qu’on a le droit d’être intellectuellement dérangé par cette différence, sans pour autant rejeter ceux qui la vivent.

Je soutiens pour ma part la libre détermination de chacun, parce que dans ma vie j’ai suivi des chemins qui n’étaient pas les plus courants. J’ai développé mon activité professionnelle dans un domaine qui au début n’était pas socialement accepté. Ma position visionnaire sur les dangers du féminisme me valent aussi parfois d’être mal jugé. Je comprends donc ceux qui sont dans les minorités pour un choix de vie ou une façon de penser. Je comprends aussi qu’on ait envie de quitter la minorité pour n’être plus défini par notre singularité. Mais cette envie est une erreur: on reste toujours avec sa singularité, que la majorité nous accepte ou non.


L’hétérosexualité est la norme

Je ne veux pas gommer les différences. Dans mon travail j’ai dû prouver la valeur de norme2.jpgce que je faisais pour être accepté. La question de la différence est de ne pas lui appliquer un jugement de valeur négatif. Mais cela ne signifie pas que tout est équivalent. Il y a toujours des normes et des singularités. Or depuis deux ou trois décennies on constate un mouvement de refus des normes dans le but d’effacer les singularités. Le sociologue Eric Fassin, sur la vidéo en fin de billet, produit un exemple du discours actuel, à écouter entre 1’ et 1’30: «L’idée qu’il est bien d’être normal, ça fait des dégâts».

Et c’est là le problème majeur de la «normalisation» de ce qui par définition n’est pas normatif: on a peur d’assumer qu’il y a des normes, cela dérange les minorités. Mais qu’est-ce qu’une norme? J’ouvre le cnrtl en ligne:

«(P. réf. à une moyenne statistique, gén. sans jugement de valeur: la norme se définit par rapport à une fréquence) État habituel, régulier, conforme à la majorité des cas.

Modèle courant ou moyenne dégagée statistiquement et qui représente les caractéristiques humaines d'une espèce.»

La norme est donc ce qui prévaut par le nombre, la statistique, l’habitude. C’est le modèle le plus fréquent. Chez l’humain la norme de couple est l’hétérosexualité, soit le couple composé d’une femme et d’un homme capables de se reproduire de manière autonome. L’homosexualité ne fait pas partie de la norme. Il ne s’agit pas ici d’une question de bien et de mal ou de jugement de valeur. L’une assure la survie de l’espèce, l’autre non. On pourrait rétorquer à cela que des couples homos peuvent adopter ou faire appel à des tiers ou à une technique pour se reproduire. Oui, mais il y aura toujours une prévalence de l’hétérosexualité: un couple gay a besoin qu’une femme ait produit une ovule ou porte l’enfant d’un des deux, un couple lesbien aura besoin qu’un homme ait produit des spermatozoïdes.

Même chez les homos, la reproduction est forcément hétérosexuelle.


Préserver une singularité?

D’autre part les familles formées dans des couples homos engendrent des enfants qui ne portent pas la génétique des deux parents. L’enfant est «un peu plus» celui d’un des deux parents que celui de l’autre. On peut bien sûr nier l’importance de la génétique et ne valoriser que la parentalité morale. Cette position me laisse à penser que l’on se détache de plus en plus du garde-fou normatif du corps et que sans le corps le risque doit être envisagé que la culture perde peu à peu les repères sur lesquels elle est construite.

mariage-1280x800.jpgSi le couple hétérosexuel est la norme, pourquoi ne pas lui laisser un marqueur spécifique, une singularité, comme le mariage? Le PACS existe pour donner un cadre juridique à une relation quelle qu’elle soit, y compris homosexuelle. Le mariage n’est, lui, pas défini comme une union homosexuelle:

«Mariage: Union d'un homme et d'une femme, consacrée par un ensemble d'actes civils ou parfois religieux et destinée à la fondation d'une famille.»

La reproduction hétérosexuelle donne aussi les statuts de père et de mère. On ne peut attribuer ce statut aux partenaires d’un couple homosexuel. La France évite le problème en enlevant du registre des lois toutes les références aux mots «père» et «mère». La minorité impose sa loi à la majorité, le non-normatif devient prévalent sur le normatif. Père et mère ne sont plus reconnus comme des statuts dans les lois de la société! Par le langage, on achève de détruire la famille. Comme pour la théorie du genre, comme dans le langage épicène, on tord, change ou annule le sens des mots pour des intérêts corporatistes. Pour les personnes intersexes dont je parlais il y a quelques jours, le problème est le même: la tendance est à définir un troisième sexe, de manière à éviter d’être définis par une infirmité. Or l’indifférenciation sexuelle est une infirmité. Le modèle prévalent, la norme, ne s’est pas réalisée. Je ne vois pas de progrès dans cette immense manipulation intellectuelle qui se déroule en temps réel sous nos yeux.


La nouvelle culture est gorgée de peurs

Mon sentiment est que la société actuelle fuit la réalité par peur du jugement négatif. On construit d’immenses théories seulement pour éviter de passer par la case «j’assume». A Egalia, l’école suédoise, la représentation de couples homosexuels (par exemple chez les animaux) est numériquement égale à celle des couples hétérosexuels. Les homos du gender font-ils leur pub? Car cette égalité de représentation est incorrecte.

Il faut plutôt accepter la différence, même dans ce qui dérange, et apprendre à se respecter dans nos manières de vivre respectives. Mais accepter la différence c’est aussi accepter la prévalence statistique: certaines réalités sont normatives, d’autres pas. Demander que l’on accepte la différence exige d’assumer cette différence. Or tout est fait pour la nier.

Sans balises claires, normatives, je ne donne pas cher de notre société. Et si l’on suit ce sociologue: «L’idée qu’il est bien d’être normal, ça fait des dégâts», si l’on a peur d’assumer la différence et de travailler sur le non-jugement, alors on n’est pas dans une progression mais bien dans une régression sociale, intellectuelle et morale.

La nouvelle culture de l’égalité cache au fond une somme d’angoisses non résolues. Le maternage, la peur des différences et des mots pourrait bien détruire notre société. La peur n’est pas un progrès. C’est une régression. Et il se pourrait que sous le prétexte de progrès, nous soyons en réalité collectivement en plein flip.

Catégories : Féminisme, Politique, société 76 commentaires

Commentaires

  • L'Occident donne tout ce qu'il peut de grain à moudre à la propagande morale musulmane, qui aura d'autant moins de peine à implanter sa charia que notre société aura perdu sa structure traditionnelle.

  • L'acceptation d’élargir le mariage aux homosexuelle redéfinis le mariage, son sens, son but.
    Après tous pourquoi pas à l'heure actuel le mariage tiens plus de la farce qu’autre chose (avis purement subjectif).
    A coté de ça il ne faut pas être hypocrites donc élargissement du mariage au couple polygame/polyandre, si le mariage homo passe je militerai en ce sens.
    Arrive la seconde question le pilier du mariage étant la procréation, il y a donc des demandes en ce sens, la PMA pour les couples homo en fait ça concerne juste pour les couples lesbien.
    Donc voila les gays seraient discriminés par rapport au lesbiennes, vue que le gouvernement français a été catégorique la procréation pour autrui c'est NON.
    Mais si la PMA passe la aussi j'agirai activement en faveur de la procréation pour autrui.
    Et bien sur le grand final l'adoption, je crois que la durée moyenne pour adopter et de l'ordre de 6/7 ans et beaucoup de pays refuse de faire adopter leur orphelins par des couples homosexuelle.
    On a le temps de voir venir. (bon après c'est comme tous si vous avez de l'argent vous pouvez en acheté des gosses "ref" madonna).
    Ils veulent joués aux progressistes, pas de problème, je l'ai attends au tournant tous ses minables aux deux poids deux mesures.

  • "L'Occident donne tout ce qu'il peut de grain à moudre à la propagande morale musulmane...."

    On s'en fout de la morale musulmane.

  • @Mère grand

    "L'Occident donne tout ce qu'il peut de grain à moudre à la propagande morale musulmane"

    Mes connaissances qui sont homosexuelles, quand elles se font cracher dessus dans la rue et insultées dans le train quand elles se tiennent la main, c'est au nom d'Allah...

    Alors quand on demande d'accepter et d'être ouvert à des xénophobes et que de l'autre côté on se fait insulter quand on ne tolère pas les xénophobes, on a de la peine à comprendre...

  • Y'a du débat dans l'air...

    http://www.huffingtonpost.fr/2012/11/08/hollande-serait-reserve-sur-mariage-gay_n_2091310.html

  • @ Sérum:

    Le sujet mérite vraiment le débat. Je suis étonné de voir un tel sujet passer tout seul par le biais des parlementaires.

    Tiens, rien que sur le mot mariage. Comme défini, c'est l'union d'une femme et d'un homme. Le mariage homosexuel ne peut donc être appelé "mariage". C'est une "union". Les mots ont un sens. Enfin, en principe...

  • @ Derek:

    J'aime bien votre manière de pousser à l'absurde.

  • "On s'en fout de la morale musulmane."
    Moi aussi, tant qu'elle reste sur place.

  • @DdDNews
    Si je vous ai donné l'impression de défendre la morale musulmane je me suis mal exprimé.

  • Bien d'accord, Homme Libre.

  • "Si le couple hétérosexuel est la norme, pourquoi ne pas lui laisser un marqueur spécifique, une singularité, comme le mariage? Le PACS existe pour donner un cadre juridique à une relation quelle qu’elle soit, y compris homosexuelle."
    Je défends cette même idée, sans vouloir aucunement empêcher les homosexuels de vivre leur vie.
    A long terms la procréation telle que nous la connaissons, sous la forme que nous appelons "naturelle" est probablement destinée à disparaître, relayée par des techniques qui apporteront l'avantage de sélections toujours plus raffinées, pour des raisons aussi bien médicales que de pur confort et même égoïstement esthétiques.
    Il est probable que rien n'empêcher cela, ni l'appel à la "nature" ni l'appel à la "tradition".
    Si c'est le cas, d'autres modifications donneront également naissance à un homme nouveau, assisté et complété par des artifices technologiques qui ne seront qu'une extension de nos prothèses d'aujourd'hui.
    Si j'ai mentionné la tradition dans mon précédent commentaire, ce n'est pas parce que je suis un passéiste ou un futur luddite face à l'évolution, peut-être un jour dépassée par la vitesse de la cyber-évolution. C'est parce qu'il me semble que se développe en Occident une course dangereuse vers la transformation une transformation radicale des moeurs, qui n'a pas son pareil dans l'ensemble du monde et qui, au lieu de servir de modèle pour un monde plus ouvert, risque de constituer un repoussoir pour ceux qu'elle effraie et ouvre la porte à un mouvement de bascule inspiré par des morales aussi désuètes et barbares que celle de la charia, à laquelle aspirent une proportion non négligeable d'immigrés musulmans chez nous.

  • J'ai déjà publié le texte suivant sur mon propre blog, mais je pense que je peux sans autre le publier à nouveau sur le vôtre. Mon interrogation était certes plus brève et elle s'appuyait davantage sur une question de vocabulaire. Et je persiste à croire que de vouloir marier des personnes de même sexe constitue un abus de langage.

    Voici le texte en question :

    On ne peut plus ouvrir un journal ni écouter une radio sans que la question du mariage des homosexuels soit évoquée. Il faut d'ailleurs faire attention de ne pas sortir du politiquement correct : s'opposer au mariage de personnes du même sexe relèvera bientôt du code pénal ! Tant pis j'en prends le risque. Je ne suis pas favorable au mariage de personnes du même sexe non pas pour des questions éthiques ou religieuses, mais uniquement pour des questions de vocabulaire : on ne marie pas des gens et des choses de même nature. Le maître d'hôtel vous conseillera un mariage entre un vin et un plat ; l'oenologue vous dira qu'on ne marie pas les vins entre eux, mais qu'on les assemble.

    Alors de grâce, cessons de parler de mariage. Personne - en tous cas pas moi - ne dénie aux homosexuels le droit de vivre en couple. Il convient de trouver une formulation particlière pour ce qui, malgré tout, reste une situation particulière ou tout au moins différente.

    J'avoue avoir de la peine à comprendre pourquoi les homosexuels qui réclament le droit à la différence donnent tant de la voix pour être coulés dans le même moule juridique que les hétérosexuels. Il y aura sans doute quelqu'un pour me l'expliquer.

  • Bonsoir Michel,

    Nous avons la même réticence à propos du langage et de la réalité que le terme mariage recouvre. C'est une question de mot, mais aussi de concept.

    Je pense que la volonté de se couler dans le moule vient pour partie de la croyance qu'en gommant les différences il n'y aura plus jamais de rejet et de jugement. Je pense donc qu'il s'agit d'une volonté dictée par la peur. Mais je crains que le compte n'y soit pas. Il est difficile à l'esprit d'accepter et de digérer ce paradoxe: vouloir être comme les autres tout en étant de toute évidence différents.

    Cette posture intellectuelle contient même implicitement un déni de la différence de l'hétérosexuel.

    Il serait bien d'avoir aussi l'avis de personnes homosexuelles.

  • En effet, c'est une stratégie de lutte contre l'homophobie.

    C'est un leitmotiv chez les tenants du mariage gay qui semblent, curieusement, avoir besoin d'opposants bornés et irrespectueux (type Dassault père, ou l'évangélique pentecôtiste lambda au téléphone de la RTS La Première) pour asseoir leur argumentaire fondé principalement sur la lutte contre l'homophobie.

    Et quand ils ont en face d'eux une vision des choses équilibrée et argumentée, certains inventent des scandales (enfin, je dis ça parce que je n'ai rien trouvé de choquant dans les propos des archevêques français).

  • "J'avoue avoir de la peine à comprendre pourquoi les homosexuels qui réclament le droit à la différence donnent tant de la voix pour être coulés dans le même moule juridique que les hétérosexuels. Il y aura sans doute quelqu'un pour me l'expliquer."

    Vous commencez par dire que c'est le mot mariage qui vous dérange. Soit. Ne soyons pas fétichistes. Parlons de contrat, de partenariat, de couple, peu importe. Mais avec les mêmes droits que pour le mariage (garde, héritage, bail, soins, etc.). Et c'est là finalement que vous dévoilez votre manière un peu tordue de présenter la chose: car finalement selon votre couplet final d'une belle rhétorique complètement creuse, vous ne voulez pas pour les contrats liant des homosexuels d'un même moule JURIDIQUE que pour le mariage. Et donc le noeud du problème n'était pas en fait le mot mariage. Soyez franc! Et dites-moi: au nom de quoi doivent-ils être traités différemment? De votre religion? (Je croyais que les récompenses et les punitions n'étaient que célestes...) De votre homophobie? Avez-vous déjà entendu parler d'égalité des droits?

    Vivre et laissez vivre. Arrêtez de vous mêler de la vie des autres. Tout le monde s'en portera mieux.


    "Il est difficile à l'esprit d'accepter et de digérer ce paradoxe: vouloir être comme les autres tout en étant de toute évidence différents."

    Non, les homosexuels ne sont pas "différents". Je pense que seuls les homophobes veulent les enfermer dans une "différence" et dans une souffrance.
    Ou alors chacun est différent. Pas besoin de vous faire un dessin. Et ces différences qui ne vous font aucun tort, il serait temps de les accepter socialement. Pour une majorité en France, c'est fait, merci.


    "je n'ai rien trouvé de choquant dans les propos des archevêques français."

    Clairement, ils n'ont pas intérêt, étant minoritaires. A part ça les positions réactionnaires des catholiques, on connaissait déjà. Parler de bien commun, quand le préservatif est condamné... Et de la part de célibataires, dont plusieurs curés pédophiles ou un évêque couvrant un curé pédophile, dire que la "vie est un don", cela ne manque pas de sel.

    Oui, il faut être gentil avec les homosexuels... mais qu'ils aillent se faire foutre s'ils veulent fonder une famille! Leur divinité a décidé une fois pour toute de ce qu'était une famille.


    Ce sont les homophobes qui parlent au nom des homosexuels (de quel droit?) et qui disent qu'ils réclament un "droit à la différence". En fait ils réclament un droit à l'indifférence: "Mêlez-vous de vos oignons, pas des nôtres. Nous avons simplement droit aux même droits."

  • Et puisque l'on parle de mariage gay, parlons d'adoption homosexuelle.

    Ceci est il plus légitime que la circoncision ? Car en plus de la barbarie, il y a l'identité sexuelle sans le consentement du gosse .

    http://24heuresactu.com/2012/11/12/deux-lesbiennes-transforment-leur-fils-adoptif-en-fille-video/

  • Bravo, Johann, pour cet argumentaire décapant.
    Justement, voyez partout ce qui se passe: les arguments des opposants sont balayés pour ne considérer que leur homophobie (réelle ou imputée).

    Sur cette vidéo, à partir de 25:30, c'est (une fois de plus) ce qui se passe:
    http://videos.arte.tv/fr/videos/28-minutes--7036776.html

  • @ Prometheus:

    Vous faites erreur. Dans l'exemple que vous citez l'enfant est consentant. Les questions sont plutôt: à 9 ans, est-on capable d'évaluer les enjeux d'un tel choix pour la vie? Et quelle est l'influence des deux mères sur ce choix?

  • Ta-tam, pom pom pom pom (musique de 2001): le mot est lâché comme un chien que l'on envoie mordre: homophobe...

    C'est comme la réduction ad Hitlerum, ou le point Godwin. Une simplification intellectuelle, un réflexe pavlovien.

    D'abord qui ici empêche quiconque de vivre? Personne. Donc vivre et laisser vivre, pas de souci: c'est ce qui se passe.

    Ensuite, une société est solidaire dans le choix des valeurs, dans les catastrophes, dans la vie des uns et des autres. Cela ne signifie pas: empêcher ou juger négativement, cela signifie: s'interroger, évaluer comment on ressent et pense un choix de vie, et comment et sur quoi on soude une communauté. C'est parfaitement humain, normal et légitime.

    "Rien de ce qui est humain ne m'est étranger" (Térence, il y a 2000 ans). Cette maxime reste valable même dans le libéralisme actuel. Ne plus s'intéresser à la vie des autres, ne plus en être interrogé, ce glissement vers l'indifférence, c'est la déshumanisation. Ou l'abêtissement collectif.

    La souffrance des personnes homosexuelles ne serait qu'une invention d'homophobes? Si c'était le cas comme il serait simple pour eux de faire leur coming out! Comme ils l'auraient fait collectivement depuis des siècles. Comme ils l'assureraient fièrement en Iran, ou comme ils l'auraient exprimé sans crainte sous le régime nazi. Evidemment qu'il y a une souffrance dans ce secret. Pas pour tous. Mais pour nombre d'entre eux. Pas entre eux, mais par rapport à la société.

    Pour ce qui est de la famille, il est légitime de s'interroger sur sa nature. Le mariage a consacré un couple hétéro pouvant se reproduire de manière autonome. C'est une norme, celle qui a assuré la perpétuation de l'espèce jusqu'à ce jour. Ce n'est donc pas n'importe quoi. Ce n'est pas anodin. Le changement d'affection d'un mot et de ce qu'il représente collectivement n'est pas une simple affaire administrative.

    Les parents sont le père et la mère. C'est la norme. C'est plus qu'une question de langage. C'est une définition de l'humain, c'est sa socialisation, sa reconnaissance, et bien d'autres choses.

    Cela évolue. Mais cette évolution fait débat. Si penser, penser aux autres, penser à cause des autres, c'est réactionnaire, alors soyons réactionnaires, comme dirait Philipe Bénéton. Les "progressistes" ne pensent plus apparemment. Ils reprochent aux autres de penser, leur envoient leur chien "homophobe".

    Je me fous de votre chien.

  • "Cela évolue. Mais cette évolution fait débat."
    Je suis d'accord avec vous, hommelibre. Je pense avoir montré, dans mon intervention, que je ne suis pas contre l'évolution, ni celle dictée par la nature, ni celle dictée par la société. Mais le rythme d'une évolution, ni d'ailleurs son sens, n'a pas a être dicté par les coups de force de groupes partisans. Elle est également moins dangereuse en tant que suite de réformes qu'en tant que révolutions, qui aboutissent la plus part du temps à des contrecoups ou a des situations dictatoriales.

  • @hommelibre

    Oui mais je donne pas cher de la psychologie de cet enfant lorsqu' arrivé à l' âge adulte il s' apercevra qu' il s' etait trompé dans sa vocation sexuelle. Charcuter un gosse même avec son consentement surtout pour une opération irréparable est monstrueux.

    Dans ce cas pratiquons l' excision sur des gamines consentantes.

  • J'entends bien les arguments de Johann qui veut certainement qu'on lui ou leur fiche la paix. Il en a apparemment marre qu'on parle un peu en leurs noms, pour évoquer leurs aspirations, leurs façons de voir les choses etc...

    Le problème c'est que le mariage homo est relié à l'homoparentalité. Personnellement, je m'en foutais complètement de ce mariage, mais j'ai fini par comprendre que l'enjeu dans tout ça était en fait la famille, donc l'enfant. Ce n'est quand même pas nous, la société, ou la religion qui avons décidé que pour faire un enfant il faut un homme et une femme.

    Du coup on est presque obligé d'intervenir sur un sujet comme ça, car si on ne le fait pas qui le fera? L'enfant dans les couilles de son père donneur anonyme?
    Ces couples homos inconscients et égoïstes qui fabriquent des demi-orphelins?

    On se doit de donner notre avis.
    S'il est vrai qu'un petit pourcentage de couple hétérosexuels ont du mal à procréer, 100% des couples homos ne pourront procréer sans passer par la P.M.A. ou par un tiers à la limite. Vous imaginez ce processus étendue à tous les couples homos qui donneront le jour à de nouveaux couples homos, qui seront toujours plus nombreux à aller en laboratoire. Ca va donner du demi orphelin fabriqué à la chaine, pour ne pas discriminer biensur; très cohérent.

    D'ailleurs on invoque souvent comme argument, il faut légaliser la P.M.A., sinon les femmes vont en Belgique, ou en Espagne se faire inséminer. C'est quand même dingue!

    Ce projet a pu être possible à cause d'une idéologie féministe qui a petit à petit amoindri le rôle du père, de tel sorte qu'aujourd'hui dans la tête de beaucoup de gens, il n'est plus nécessaire. Pire, certains incitent les pères à jouer celui de la mère désormais. Résultats : de nombreuses personnes ne trouvent pas ça anormal qu'un enfant grandisse sans son vrai père. La P.M.A. pour les homos, c'est aussi de l'adoption en fait, pour moitié, l'un des deux vrais parents fini aux oubliettes. Militer pour ça c'est intolérable.

  • Ou laissons les pedobears caliner à leur façon nos gosses.

    Pour quelqu'un qui est contre la circoncision je vous trouve pas très faut play

  • Il faut laisser de la place pour discuter du mariage homosexuel et de l'homoparentalité.
    Ma propre opinion a beaucoup évolué ces derniers mois. A ce stade, je suis plutôt pour ce "mariage", tout en préconisant qu'il ne faut pas vouloir l'homogénéisation à tout prix, pour ne pas diluer les caractéristiques intrinsèques du mariage biologiquement traditionnel.
    Tant que, par "mariage", on entendu un rituel avec jolie robe ou noeud papillon et droits et devoir égaux, je crois que ça ne dérange pas beaucoup de monde.
    Lorsqu'on en vient au "droit à l'enfant", ça se complique...
    Le billet du jour d'hommelibre explique bien en quoi on en arrive à des distorsions langagières qui ne servent qu'à camoufler un problème de filiation.

    A la fin, en Suisse, on votera là-dessus.
    Si le fait se s'interroger est perçu comme de l'homophobie, comment nommer alors toute discussion politique qui est laissée à l'arbitrage de la population ? Je ferais donc de la Grippenphobie ou de la Franz-Weberphobie en me disant perplexe devant le choix oui /non.

    Je n'ai jamais voulu me marier et j'ai attendu d'avoir 38 ans pour enfanter. Ces actes me semblaient et me semblent toujours ne pas aller de soi.

    En constatant que le mariage hétérosexuel finit si souvent en divorce et que beaucoup d'enfants de couples hétérosexuels sont délaissés par leurs parents, plus ou moins gravement, je suis également perplexe devant ce désir de "normalité". Notre expérience devrait nous montrer que l'image du bonheur lié au couple avec enfants est en partie un mirage.
    Je crois que beaucoup de jeunes couples et candidats à la parentalité ne se rendent pas compte que le bonheur n'est pas garanti avec ces rites et ces pseudo-passages obligés.
    Moi enfant, j'avais promis que je ne me marierai pas et que je ne serai pas maman, tellement cette vie familiale et le couple parental me semblaient absurdes.
    Certes, on espère toujours faire mieux que ses parents et j'imagine que les personnes homosexuelles qui désirent se marier ont beaucoup d'énergie et de bonne volonté à mettre dans ce projet. Elles sont condamnées à réussir. C'est plutôt un meilleur point de départ que celui du couple "normal."

  • Bien de votre avis Didier.

    Je peux concevoir l'acceptation sociale de couples homosexuels cela ne me posait aucun problème jusqu'à cette limite.
    Mais cela doit relever d'un aménagement de tolérance vis à vis d'un choix de vie.
    Car dès lors que cela s'institue avec les même droits q'un couple hétéro, cela ouvre effectivement la voie vers l'institution de l'homoparentalité, qui est une vrai dérive dangereuse.
    Au nom de quoi faudrait-il l'accepter ? Le droit à l'épanouissement individuel ?

    Ce genre de revendication est un non sens social. Aussi absurde qu'un manchot exigeant le droit d'exercer la chirurgie au nom de l'égalité des chances. Et pourquoi pas le droit à des parents d'un enfant rachitique à lui inoculer des gènes de gorilles pour devenir champion du monde d'haltérophilie ? Toujours au nom du droit à l'égalité de l'épanouissement.
    Si chacun revendique des lois spécifiques personnelles, pour pallier à toutes les frustrations inhérentes à son état, on ne peut plus parler de société cohérente, ni même de société vivable.

    Les limites existent, l'homosexualité par choix ou par fatalité ne peut, effectivement, pas prétendre être exactement semblable à un couple hétéro. Ce n'est ni un manque de respect, ni de l'homophobie de le constater.

  • Calendula: aucun opposant à l'adoption d'enfants par des couples gays ne l'est en raison des performances des individus. Certes, il y aura peut-être une dépense d'énergie plus grande de la part des couples homos adoptant... mais ce n'est pas là le point. Le point soulevé par les opposants, c'est que, performants et médiocres, géniaux et ordinaires, motivés et dépressifs, les parents (dans le sens originel du terme: éducateurs et géniteurs) constituent à eux 2 la complémentarité sexuelle.
    En gros, ce n'est pas une qualité, d'être un couple homme et femme, c'est surtout un processus qui nous dépasse!

  • "Je peux concevoir l'acceptation sociale de couples homosexuels cela ne me posait aucun problème jusqu'à cette limite."

    Encore heureux! Mais la "société" ne vous a pas attendu. Du moins chez nous.


    "Car dès lors que cela s'institue avec les même droits qu'un couple hétéro, cela ouvre effectivement la voie vers l'institution de l'homoparentalité, qui est une vrai dérive dangereuse.
    Au nom de quoi faudrait-il l'accepter ?"

    Au nom de quoi faudrait-il la refuser?
    Il faut l'accepter au nom de l'égalité des droits. Et au nom des droits de l'enfant. Un enfant est mieux protégé s'il a deux parents qu'un seul.


    "Ce genre de revendication est un non sens social."

    C'est vous qui le dites et vos arguments sont tellement caricaturaux qu'ils en deviennent débiles. Les couples d'homosexuelles peuvent avoir un enfant quand elles le veulent et sans demander l'avis à personne. Et si c'est davantage un problème pour les homosexuels, avec un peu d'imagination... il y a des solutions. Les fantasmes liés à l'éducation d'un enfant par des homos ressort bien de l'homophobie. Atavisme religieux, je suppose.

  • Johann: encore le spectre de la phobie qui vous hante... pouvez-vous essayer de sortir ces légendes de votre esprit 2 minutes, et considérer les remarques telles qu'elles sont?

  • "En gros, ce n'est pas une qualité, d'être un couple homme et femme, c'est surtout un processus qui nous dépasse!"
    Comme c'est bien dit, Sérum !

    Pourtant, toute cette discussion a lieu, parce que désormais on est non seulement capable de procréer de façon médicalement assistée, mais aussi parce que les paramètres sociaux ont bougé.
    Je crois que beaucoup de personnes ne veulent pas se sentir dépassées par des phénomènes qui pourraient être qualifiés de biologiques ou naturels.
    Comme le dit Johann, jusqu'à présent les femmes pouvaient s'arranger de tomber enceinte sans demander la permission.
    Là, il y a une demande de reconnaissance officielle et une revendication à l'homoparentalité de la part des hommes.
    Au nom de l'égalité, ce combat pourrait être considéré comme légitime.
    De plus, si on considère qu'on peut adopter un enfant en vivant seul, l'adoption par un couple de même sexe me semble moins étrange.
    Mon opinion n'est pas faite, je continue à lire et à écouter.
    J'aimerais surtout entendre comment cela se passe pour les enfants qui sont élevés par des couples du même sexe. Sans même entrer dans des détails psychologiques, quel peut être le poids de la différence ? Les autres enfants peuvent être bien moins "politiquement corrects" qu'on ne le voudrait.

  • Voilà le discours moderne préfabriqué et convenu:

    "Il faut l'accepter au nom de l'égalité des droits. Et au nom des droits de l'enfant. Un enfant est mieux protégé s'il a deux parents qu'un seul."

    Trois propositions dans cet extrait du comm de Johann.


    1. "Il faut l'accepter au nom de l'égalité des droits".

    La reproduction n'est pas un droit c'est une fonction. En tant que fonction elle est appliquée par les représentants de l'espèce qui le peuvent de la manière la plus autonome, en toutes circonstances. Une stratégie de survie et d'expansion de l'espèce privilégie les couples reproducteurs directs. Ce n'est pas un droit et encore moins une égalité. C'est une nécessité.


    2. "Et au nom des droits de l'enfant. "

    Le fait de venir au monde et être élevé dans une famille plutôt que dans une autre n'est pas un droit: c'est un événement largement - sinon totalement - dû au hasard. Un supposé droit de l'enfant ne saurait être invoqué ici.

    La Convention Internationale des Droits de l'enfant: ce texte, largement inspiré de la notion d'enfant roi et notoirement déraisonnable roi puisque lui sont reconnus certains droits que seul l'adulte peut assumer pour en répondre juridiquement, ce texte donc reconnaît à l'enfant un père et une mère. Ce n'est plus le cas dans un couple parental de même sexe.

    Enfin, dans un union d'individus dont la biologie ne permet pas de reproduction autonome, invoquer le droit de l'enfant est un non-sens. Le désir de parentalité ne correspond ni à une capacité de reproduction de l'espèce, ni à une demande de l'enfant, ni à une mise en place d'une stratégie de l'espèce pour sa survie. Ce désir de parentalité correspond uniquement au désir des adultes. L'enfant est donc une acquisition pour des personnes désirant être parents alors que l'économie bisexuée de l'espèce ne les y prédispose pas.

  • "Au nom de quoi faudrait-il la refuser?
    Il faut l'accepter au nom de l'égalité des droits. Et au nom des droits de l'enfant. Un enfant est mieux protégé s'il a deux parents qu'un seul."

    Ben voyons ! Pour aller dans la caricature puisque vous me prêtez ce genre d'arguments: Au nom de quel droit refuserait-t'on le mariage à trois, car avec trois parents l'enfants est encore mieux protégé qu'à deux ! Si je vis à trois, plus le chien puis-je aussi mettre le chien comme parent également car c'est aussi un éléments protecteur important. Dîtes moi Johann, à partir de quand et combien faudrait-il refuser aux revendications spécifiques de chacun ? Au nom du délire de tous les droits !
    Au fait est -ce que le mariage zoophile est aussi au programme ? Parce que sur cette lancée je vous garanti qu'il ne faudra pas longtemps pour que cela vienne sur le tapis, grâce à des avocats des minorités.
    Dîtes -moi pourquoi ne pas dissoudre toutes les frontières au nom de l'égalités des droits ? Seriez-vous pour ? Ou reste le bon sens quand il s'agit de répondre à des idéologies qui n'en ont pas.

    La société évolue, mais en ouvrant la porte à toutes les revendications minoritaires qui liquéfient des repères ancrés, quoique qu'on en dise, c'est comme le disait Mère Grand, déstructurer la solidité fondamentale de la société. C'est faire le lit de à des contrecoups ou a des situations dictatoriales en retour.


    Du mouvement hippies qui revendiquait la liberté totale des moeurs; on a vu émerger toutes sortes d'idées. Certaines sont tombées, comme le fait de faire fumer du shit à des enfants pour leurs ouvrir l'esprit. D'autres ont fait leur chemin de manières pas pacifique du tout en établissant des théories déconnectées et absurdes. Nourries par des activistes au long cours.
    Il y a derrière cela, une pression désagréable qui s'est insinuée depuis la libération du Flower Power en tapant sur le clou de la culpabilité.
    Mon simple bon sens, me dit que cette démarche de valider une égalité fausse est une distorsion de l'esprit qui gagne les pensées sous cette longue pression.

    On pense aujourd'hui qu'il faut instituer légalement tous les choix minoritaires et c'est absurde. Ce qui me rebute c'est cette psychologie qui voudrait faire admettre dans la loi, les choix et les comportement de chacun. C'est la fin de la société. Car on délite la norme majoritaire qui maintient une cohésion. Pas de cohésion , pas de société.
    La communauté homosexuelle a pourtant contribué à de bonnes choses, artistiquement par exemple. Mais là, c'est du communautarisme qui veut s'instituer et changer les normes de tous. Cela devient de l'autoritarisme !
    Et cette communauté sait bien se profiler pour avoir une influence politique.

    Bien des blogues en France fait émerger que c'est une discussion de bobos privilégiés, alors que les besoins vitaux sont bien ailleurs. Je le penses aussi

    A moins que cela ne soit pour faire diversion du merdier dans lequel toujours plus de français surnagent.

  • @ hommelibre
    Vous écrivez :
    "Ce désir de parentalité correspond uniquement au désir des adultes. L'enfant est donc une acquisition pour des personnes désirant être parents alors que l'économie bisexuée de l'espèce ne les y prédispose pas."

    C'est exactement le point qui me pose problème. Il n'y a pas que l'enfant-roi, il y a aussi l'homme-démiurge du XXIème siècle.
    Lorsqu'on sait tout faire, où pose-ton la limite ? Quels repères va-t-on se donner ?
    Il serait catastrophique de permettre l'instrumentalisation d'enfants à naître, des enfants qui seraient des preuves vivantes d'un combat gagné.

    Mais il y a d'autres cas de figure: l'adoption d'enfants vivant en foyer et l'existence préalable d'enfants issus d'un couple hétérosexuel.
    Cela ne relève pas, à mon sens, d'une démarche militante, mais bien d'un pragmatisme.
    Mais je peux me tromper.

  • Je crois que Johann essayait de vous faire comprendre que les familles homoparentales existent déjà et vont continuer à exister.
    Que vous ayez envie d'y réfléchir, d'en débattre, de vous y opposer: c'est votre droit. Votre liberté de penser.
    Mais il n'y a absolument rien que vous puissiez faire pour empêcher les couples gays d'avoir des enfants. C'est déjà le cas. Comme le soulignait Johann, c'est particulièrement facile pour un couple de femmes.
    Dès lors, que faire? Nier l'existence de ce familles?
    Comme le disait Johann, un enfant est mieux protégé si on lui reconnaît deux parents. Imaginez un peu le drame en cas de décès du parent officiel, si l'autre n'a aucun lien reconnu à l'enfant...

    Hommelibre, vous critiquez (avec raison, je pense) le fait que l'on colle l'étiquette d'homophobe à toute personne qui ose exprimer un avis divergent sur la question du mariage homosexuel. Mais vous n'êtes pas exempt de vos propres a-prioris...
    Vous nous servez le couplet suranné de l'égoïsme des parents gays. Leur désir d'enfant serait uniquement un "désir des adultes".
    Je ne vois pas ce qui vous permets d'établir ainsi une différence entre gays et hétéros. Il existe une multitude de désirs d'enfant, tous différents les uns des autres.
    La femme hétéro qui veut faire un enfant pour sauver son couple, ce n'est pas un désir "égoïste"? Les parents qui font un deuxième enfant parce qu'ils ont besoin d'un donneur compatible pour le premier, ça n'est pas égoïste? Le couple stérile qui essaie tout pour faire un enfant, il est aussi égoïste? Finalement, que savons-nous de la motivation d'un couple à enfanter? Cela n'appartient qu'au couple.
    Que je sache, les hétéros n'ont pas besoin de remplir un questionnaire avant la fécondation pour préciser les motifs de cette conception. A vous entendre, il le faudrait: on pourrait ainsi s'assurer que le motif de la reproduction n'est pas égoïste.
    Mais ça n'est pas comme ça que ça se passe dans un état de droit. Les couples gays ont sans doute mille raisons de faire des enfants, tout comme les couples hétéros.
    La décision de laisser un couple établir une filiation ne devrait pas reposer sur ses "motivations", mais sur sa capacité à élever un enfant. Rien d'autre.
    Et si vous pensez que les gays ne sont pas capable d'élever un enfant, alors je ne peux rien pour vous.

  • Calendula: c'est vrai que les paramètres sociaux changent. Est-ce un progrès de les couper totalement des paramètres biologiques qui, eux, ne changent pas si vite?

    L'adoption par des célibataires a une origine, un contexte: elle date de l'après-guerre quand, dans les campagnes européennes, les pères étaient morts au combat, certaines mères aussi. On a alors ouvert l'adoption pour que les orphelin-e-s, alors très nombreux, puissent intégrer facilement une nouvelle famille.

    Dans ce contexte, c'était le bien de l'enfant qui primait.

  • Sérum,
    Je crois que nous sommes au fond assez d'accord.
    Le bien de l'enfant est primordial.
    Je me demande seulement si c'est moins pire d'avoir une sorte de famille, un chez-soi avec des parents homosexuels que d'être dans un foyer ou dans un orphelinat.

  • Je crois que nous sommes d'accord... jusque dans notre scepticisme (suspension du jugement).

    Je crois bien que les foyers et les orphelinats ne regorgent plus d'orphelins; si la question de la procréation médicalement assistée revient dans les débats, c'est que c'est la prochaine étape. Le PS français ne s'y montre pas favorable pour l'heure.

  • J'entends tous les jours à la radio française des découpages subtils faits à propos de cette question: on distingue la reproduction de la filiation, la paternité de la parentalité, la différence des rôles de la différence des sexes...

    Quoiqu'il advienne de cette question, je me dis qu'un de ces jours, il faudra bien recoller tous ces morceaux.

  • Laura, merci!

  • Comment dit-on être dans le déni de la réalité?
    Voici un discours limite eugéniste qui fleure bon les siècles passés:

    "La reproduction n'est pas un droit c'est une fonction."

    Confondre le biologique et le droit, il fallait oser, John l'a fait, sans même en avoir honte apparemment. Avoir un enfant est un droit et une liberté. Or vous déniez cette liberté à certaines personnes au nom de leur orientation sexuelle. Si ce n'est pas de l'homophobie, alors qu'est-ce? Même si certaines pratiques demeurent interdites en Suisse, le tourisme reproductif n'est susceptible d'AUCUNE condamnation, ni même d'aucun rappel à l'ordre.


    "En tant que fonction elle est appliquée par les représentants de l'espèce qui le peuvent de la manière la plus autonome, en toutes circonstances."

    Dans vos stéréotypes, incluez-vous aussi les personnes stériles? "En toutes circonstances", bigre, vous prenez les gens pour des lapins.


    "Une stratégie de survie et d'expansion de l'espèce privilégie les couples reproducteurs directs. Ce n'est pas un droit et encore moins une égalité. C'est une nécessité."

    Du charabia. Stratégie? Survie? Expansion? Privilège? C'est cela, et quoi encore? Vous vous dévoilez de plus en plus sous votre vrai jour.
    Stratégie décidée par qui? Par vous! Trop drôle.


    "Le fait de venir au monde et être élevé dans une famille plutôt que dans une autre n'est pas un droit: c'est un événement largement - sinon totalement - dû au hasard. Un supposé droit de l'enfant ne saurait être invoqué ici."

    Et le charabia continue. J'adore le "supposé droit de l'enfant". Sur quelle planète vivez-vous? Les parents ont des devoirs vis-à-vis d'un enfant : deux personnes qui ont ces devoirs valent généralement mieux qu'une seule.


    "La Convention Internationale des Droits de l'enfant: ce texte, largement inspiré de la notion d'enfant roi et notoirement déraisonnable roi puisque lui sont reconnus certains droits que seul l'adulte peut assumer pour en répondre juridiquement, ce texte donc reconnaît à l'enfant un père et une mère. Ce n'est plus le cas dans un couple parental de même sexe."

    Pourquoi faites-vous dire à la Convention ce qu'elle ne dit pas?

    http://www.droitsenfant.com/cide.htm

    Pour vous l'enfant-esclave vaudrait-il mieux que l'enfant-roi? Si vous n'avez pas compris que cette Convention a un but de protection de l'enfance, pauvre de vous!


    "Enfin, dans un union d'individus dont la biologie ne permet pas de reproduction autonome, invoquer le droit de l'enfant est un non-sens."

    Et encore du charabia qui mélange tout! Ces enfants - que vous le vouliez ou non - existent et continueront d'exister. Faire du biologisme étriqué, c'est purement et simplement nier la question. La biologie moderne permet justement à des homosexuel(le)s d'avoir des enfants, comme pour les couples stériles (j'imagine un couple stérile lisant votre dernier propos... qu'ils pourraient à juste titre considéré comme une insulte): insémination, mère porteuse, contrats entre homosexuels, etc. Aaaah, mais ce n'est pas très "naturel" tout ça! Et quand vous prenez des médicaments - de la chimie donc, pas de la biologie naturelle! - y avez-vous droit? Et la chirurgie?


    "Le désir de parentalité ne correspond ni à une capacité de reproduction de l'espèce, ni à une demande de l'enfant, ni à une mise en place d'une stratégie de l'espèce pour sa survie."

    Je suis en train de me demander si vous vous êtes relu... Ah! La fameuse survie de l'espèce! On parle d'Homo sapiens ici ou de Rheobatrachus silus?


    "Ce désir de parentalité correspond uniquement au désir des adultes."

    Tiens donc! Quelle surprise!
    Au fait aussi parfois d'un premier enfant qui voudrait bien avoir un petit frère ou une petite soeur...


    "L'enfant est donc une acquisition pour des personnes désirant être parents alors que l'économie bisexuée de l'espèce ne les y prédispose pas."

    Enfant = acquisition! Comme une paire de chaussures? Curieuse conception.

    Il suffit que la médecine moderne le permette et que les lois ne l'interdisent pas. Et comme dit auparavant, il y a aussi toujours des solutions naturelles, même pour les homosexuel(le)s. Mais quand on veut enfermer les gens dans leur "prédispositions" sexuelles, c'est le genre de chose qu'on est incapable de comprendre. Il est tellement plus simple de nier la réalité et sa complexité.

    Vivre et laissez vivre. Foutez la paix aux homosexuel(le)s. Laissez-les être heureux, même et y compris en famille.

  • @ Laura,
    je le sais très bien que des familles homoparentales existent. C'est leur choix délibéré de dépasser les limites et les écueils biologiques, à ce titre on peut considérer ces cellules familiales "d'expérimentales". Car nous ne possédons aucun recul sur ce qui se façonne en tant qu'individu de cette manière.
    Je dois dire que l'exemple de ces deux femmes lesbiennes qui transforment définitivement leur garçon de 8 ans en fille, fait froid dans le dos. Pas à vous ?

    je crois que cette manière forcenée de briser les références devient de la dégénérescence dès lors que l'on en fait un acquis légal.

    Je crois en effet que la polarité parentale est aussi importante pour la personnalité humaine, que la latéralisation gauche-droite qui permet d'avoir une conscience des objets et de l'espace.

  • Johann: il n'est pas question de dénier le droit à qui que ce soit d'avoir des enfants. Il est question d'accorder cela comme un droit à des couples qui ne peuvent en avoir.

    Partant de là, admettez que c'est plutôt aux assos militantes de convaincre la société. ET, vous l'avez compris, en tout cas pour moi, la lutte contre l'homophobie n'est pas une raison suffisante de modifier dans les textes de loi la structure de la famille.

  • Johann, Erratum: lire "liberté" (votre terme) plutôt que "droit" dans sa première occurence dans mon précédent commentaire: il n'est pas question de dénier la liberté d'avoir des enfants à qui que ce soit. Etc

  • "ET, vous l'avez compris, en tout cas pour moi, la lutte contre l'homophobie n'est pas une raison suffisante de modifier dans les textes de loi la structure de la famille."

    La structure de la "sainte famille"? Celle voulue par les religieux? La famille homoparentale existe déjà et de multiples manières. La nécessité de modifier les lois découle de cette réalité, une réalité contre laquelle tous les jugements moraux à la sauce biologiste, eugéniste ou religieuse n'y peuvent plus rien.
    Une nécessité tant pour l'égalité des droits des individus que pour la protection des enfants. Est-ce si difficile à comprendre?

    Vivre et laisser vivre.

  • Johann: sortez de votre tête ces fantômes qui vous hantent: la religion n'a pas l'apanage de l'opposition à cette modification!

    La "famille homoparentale existe"? Vous voulez plutôt dire qu'il existe des familles recomposées? Voui, ça, je sais.

  • "Johann: sortez de votre tête ces fantômes qui vous hantent: la religion n'a pas l'apanage de l'opposition à cette modification!"

    La religion parmi d'autres. Et alors? Vous voulez une liste complète de ceux qui ont l'apanage? Les homophobes, les eugénistes, les moralistes rétrogrades, les ennemis des progrès de la médecine et de la biologie, les coincés du cul, ceux qui ont peur d'une "corruption" de la société, ceux qui n'ont rien d'autre à faire que de s'occuper de la vie des autres (sans doute parce que leur propre vie est tellement vide), ...


    "La "famille homoparentale existe"? Vous voulez plutôt dire qu'il existe des familles recomposées? Voui, ça, je sais."

    Pas seulement. Mais peut-être ne le saviez vous pas?
    Tiens on dirait qu'on touche un cas concret, là.

    Vivre et laisser vivre.

  • Johann: à part les pères qui se remettent en couple avec un homme ou les mères qui se remettent en couple avec une femme, je ne connais que des couples homos qui ont contourné la loi et demandent maintenant qu'elle soit modifiée pour leur faire une place.

    C'est le côté inélégant de l'argument "ces familles existent, il faut les reconnaître"; y en a-t-il d'autres que vous deviez me faire découvrir?

  • selon l'INED (Institut National d'Etudes Démographiques) :

    l'enquête CSF confirme que les couples homosexuels représenteraient un peu moins de 1 % de l'ensemble des couples (corésidents ou non), mais ne permet pas d'isoler les familles homoparentales, qui ne représentent qu'une minorité dans cette minorité, c'est-à-dire quelques personnes tout au plus...
    Ceci inclut les cas de transidentité et de bisexualité

    Je suis bien d'accord de laisser vivre, mais n'y a-t-il- pas une disproportion de moyens mises en oeuvre pour débattre, bouleverser le schéma parental dans la loi au nom de cette minorité ?

    Pour Calendula :
    Quand au peut de recul que l'on a sur l'incidence de l'homoparentalité sur l'enfant deux expert se sont exprimés :
    Pour Tony ANATRELLA, psychanalyste, un enfant élevé dans une famille homo parentale ne
    développera pas de pathologie mentale et ne deviendra pas homosexuel pour autant .En
    revanche, il aura plus de difficultés à se construire psychologiquement et à mûrir
    affectivement. Grandir entouré de deux personnes du même sexe risque de provoquer des
    troubles de filiation et engendré une confusion dans l’esprit de l’enfant.
    Selon Aldo NAOURI, pédopsychiatre, la souffrance des enfants ayant eu des parents homosexuels ressemble étrangement à celles d’enfants ayant soufferts d’inceste.

  • @aoki,
    Merci pour ces informations.
    Il doit certainement exister des études néerlandaises (belges ? espagnoles?), puisque dans ces pays, les couples homosexuels ont des droits officiels depuis quelque temps déjà.
    Je ne pensais pas tellement au fait qu'un enfant élevé par un couple du même sexe aurait davantage de chances de devenir homosexuel lui-même. En effet, ce sont les hétérosexuels qui engendrent depuis toujours des homosexuels ...

    Ce qui me paraît compliqué, c'est le regard des autres enfants et l'attitude de la société, dans le cas des familles recomposées, avec deux papas ou deux mamans. Cela demande beaucoup d'énergie, de courage et de patience de ces parents-là. C'est déjà difficile de refuser une playstation ou un natel à son gamin, dans cette société où ils semblent avoir droit à ce que les copains ont .
    Certes, si tous les couples parentaux divorcent, il y aura de nouvelles normes.
    Drôle de perspective.
    Imaginons que la famille traditionnelle s'effrite inexorablement, on ne va pas malgré tout pas pouvoir faire l'économie de l'idée qu'il faut quelque chose de mâle et de femelle pour créer un être humain. Je ne sais pas comment appeler ça. C'est en tout cas biologique.
    La structure de l'inceste avancée par A. Naouri me surprend. Je penserais intuitivement plutôt à la souffrance due à un manque, ou la perception d'un abandon.
    Le trouble de la filiation, cela on peut bien se l'imaginer.

  • "Finalement, que savons-nous de la motivation d'un couple à enfanter?"

    Quelle question?!!!!

    Hormis les cas exceptionnels que vous citez, la motivation d'un couple est de se marier pour fonder une famille! Autrement à quoi cela sert-il de se marier alors qu'on peut vivre "maritalement" et se quitter sans le cauchemar d'un divorce?!!! De plus, ces couples se marient dès qu'un bébé s'annonce... ce qui n'est pas rare loin s'en faut. C'est donc là une motivation pour fonder - enfin - une famille!

  • "Selon Aldo NAOURI, pédopsychiatre, la souffrance des enfants ayant eu des parents homosexuels ressemble étrangement à celles d’enfants ayant soufferts d’inceste."

    Affirmation gratuite. Mais pourquoi donc ne citez-vous que ce qui dénigre les parents homosexuels?
    Et pas la suite :

    "Je ne parle là que d’homoparentalité adoptive. En ce qui concerne l’homoparentalité procréative, si elle était interdite, je serais le premier à m’élever contre cette mesure."

    Et pour aller plus loin :

    http://www.unilim.fr/sceduc/IMG/pdf/homoparentalite.pdf

    Et faites donc une recherche avec "insémination artisanale" pour tomber sur des forums homoparentaux. Au moins ces enfants sont voulus, ce ne sont pas des "accidents" avec leur cortège de problèmes psy quand l'enfant n'est pas désiré. Mais cela, c'est "normal", n'est-ce pas et tout le monde s'en fout. Par contre quand il s'agit des homosexuels, chacun estime que cela le regarde. Quelle tartufferie!

    Vivre et laisser vivre!

  • @Johann

    Juste une question comme ça, si vous aviez à choisir entre votre égoisme exacerbé dans un combat chimérique et le bien être d'un enfant que choisiriez-vous ?

    J'attends de préférence une réponse honnête.

  • @Mère Grand

    Pour qu'ils implantent leur charia faudrait déjà qu'ils dégagent la gauchiasserie qui a pris le pouvoir dans tous les pays occidentaux. Cette même gauchiasserie que les musulmans soutiennent de façon simpliste parce que la gôche défend le port du voile, le droit de vote des étrangers, la diversité ...

    Moi musulman je ne me sens d'aucune sensibilité de gôche on va dire plutôt à droite du centre , le féminisme étant aux antipodes de ma religion, car justement le Coran explique que l'homme a des faveurs par rapport aux femmes, mais non qu'il lui est supérieur. Qu'il est plus préférable pour la femme de rester en son foyer, mais néanmoins a le droit de travailler pour aider au revenu du couple. Donc les musulmanes qui veulent devenir indépendantes en travaillant ne savent pas qu'elles blasphèment leur religion, puisque les versets du Coran sur les femmes ne les invitent pas à être indépendates, pas plus que les hommes d'ailleurs, mais il est des recommandations divines dont il faut en chercher la raison.

  • Les manifestations dans plusieurs villes de France ce Samedi contre l'adoption et le mariage Gay ont rassemblé plus de 100'000 personnes!

    Le projet de loi du gouvernement socialiste ouvrant le mariage et l'adoption aux homosexuels prend l'eau.....

  • "mais non qu'il lui est supérieur."

    Et pas soumise non plus?!!!

    prometheus... Vous allez nous balader encore longtemps?

  • Johann, votre manière récurrente de déformer les propos, de leur attribuer des intentions imaginaires et de faire semblant de ne pas comprendre, de caricaturer les propos des autres, vous permet presque à chaque ligne de stigmatiser ceux qui ne pensent pas comme vous. La stigmatisation, mère de tous les fascismes.

    Tout est si déformé dans vos propos que je me demande comment vous faites. L'eugénisme, par exemple. Il n'en est pas du tout question ici, sauf à tordre très fort les propos. Par contre vous semblez ne donner à ce mot qu'un seul sens, celui des fascistes du 19e et 20e siècles. Or toute action pour améliorer les conditions de santé et de naissance des enfants peut être considéré comme de l'eugénisme. La thérapie génique est de l'eugénisme. Elle n'est pour autant pas le fruit d'une idéologie fasciste ou d'un idéal d'enfant parfait. Bon, c'est une parenthèse, pas besoin de vous voir encore une fois déformer mes propos.

    Vous n'apportez rien à réfléchir parce que, comme d'hab, votre pensée n'est qu'un raccourci, et parce que votre manière de mépriser vos adversaires ne laisse aucune place pour un véritable échange.

    Une vraie action de troll destinée à pourrir les débats. Troll en chef Johann.

  • @prometheus
    Je ne comprends pas vote réponse. Vous dites que vous êtes Musulman, mais vous utilisez le terme de "ils" pour ceux d'entre les vôtres qui désirent l'application chez nous de la charia. Vous seriez donc un Musulman qui ne souhaite pas cette application, ce qui est peut-être possible, mais semble contredit par vos références finales au Coran, en ce qu'il définit la place et les occupations réservées aux femmes.
    Enfin, vous semblez aussi critiquer la gauche parce que sa tolérance face au port du voile serait suspecte, puisque d'autres aspects de politique, le droit de vote des étrangers, par exemple, ne vous conviennent pas.
    Peut-être me suis-je fait abuser par une interprétation naïve d'un texte qui se voulait entièrement ironique, mais j'avoue que votre intention m'a alors échappé.

  • Tout-à-fait de votre avis Mère-Grand!

    Ils.... Elles... les.... etc etc...

    Sans aucun doute qu'il nous balade dans l'ironie... :)

  • @Patoucha

    Je n'ai jamais dit que la femme devait être soumise à son mari, ne me prêtez pas des dires qui ne sont pas miens. Mais la femme indépendante est un oxymore pour une femme musulmane. L'homme a un devoir responsable envers sa famille s'il est un authentique musulman.

    @MG

    La place des femmes dans l'Islam n'est pas celle des femmes modernes, c'est à dire le droit d'aller voir les copines non musulmanes (d'ailleurs aucun musulman n'a le droit d'avoir d'allié non musulman mais celà ne nous empêche pas d'avoir le devoir de tolérance envers les non musulmans), d'être indépendantes, d'être impudiques comme les Femen.
    Aujourd'hui le comportement des femmes musulmanes tend à être identique à celui des non musulmanes : il y a autant de femmes intelligentes, sincères, hypocrites ... que chez les non musulmanes. D'ailleurs j'ai le sentiment qu'il y a plus de femmes à vocation féministes chez les musulmanes que chez les autres, en tout cas en Europe à certains endroits.
    La gauche est très hypocrite car elle englobe à la fois le féminisme, l'immigrationnisme, la diversité, le métissage, le mariage gay ...

    C'est un peu comme si l'on cherchait à élever un chat, un oiseau, une souris et un chien dans la même maison, c'est à dire très utopique.
    Pour 95% des gens qui ont voté PS, faut croire qu'ils ont oublié que la gauche est très loin d'être charia compatible. De toute façon je ne veux pas me débarasser d'un extrême anti-cléricaux pour retrouver un fondamentaliste.

    Ma religion je la préfère au milieu, ni trop rétrograde ni trop progressiste.

  • "Ma religion je la préfère au milieu, ni trop rétrograde ni trop progressiste."
    Si ça ce n'est pas de l'ironie, je n'ose croire ce que c'est.

  • prometheus

    Mais on s'en bat les couilles de ta religion sérieux. Si vivre en Occident te déplait, t'a qu'à partir vivre en Musulmanie. On verra combien de temps tu tiendras.
    Heureusement que la gauche ou la droite sont loin d'être charia compatible.

    Nous les non musulmans n'avons pas de compte à vous rendre. Si vous avez des problèmes intra-religieux; réglez-ça entre vous. Mais sutout occupez-vous de ce qui vous regarde.

    "La place des femmes dans l'islam n'est pas celle des femmes modernes, c'est à dire le droit d'aller voir les copines non musulmanes (d'ailleurs aucun musulman n'a le droit d'avoir d'allié non musulman mais celà ne nous empêche pas d'avoir le devoir de tolérance envers les non musulmans), d'être indépendantes, d'être impudiques comme les Femen."
    Tu bosses pour le F.N. ou quoi?
    Zarma Lady Gaga, zarma Rhianna! zarma vous êtes des civils, des curés, ou des flics? On dirait des vierges effarouchées ou des féministes, t'as pas de couilles ou quoi mec?

    "Gauchiasserie"?
    Aie aie aie, ça fait des dégats écouter Soral comme un maitre à penser, sans se rendre compte qu'il tire sur votre ambulance. Et vous vous lui fournissez les cartouches.
    http://www.youtube.com/watch?v=OcacWcKOj5c

    Au passage le mec qui parle subitement de pudeur, pour apater les pigeons, croit qu'on a oublié qu'il y a pas si longtemps il collectionnait les conquêtes quand il était dragueur de rue.
    Et Il est tellement pudique qu'il se vante publiquement d'avoir sauté la femme à Guillon!

  • hommelibre, depuis peu vous ignorez mes commentaires. Est-ce par manque de temps pour y répondre (ce qui serait tout à fait compréhensible), ou vous aurais-je offensé d'une quelconque manière (j'en serais navrée)?

  • Bonjour Laura,

    Non, c'est moi qui vous présente mes excuses. Il y en a un où j'ai oublié de répondre, après j'étais moins disponible. J'y ai répondu hier ou samedi, à propos du genre. Vous posez de bonnes questions.

    Et parfois je n'ai pas de réponse rapide, quand un comm est bien posé et pensé (si, si, c'est un compliment...:-), ou quand il met en cause ce que j'ai écrit. J'ai alors besoin de temps. Parfois aussi je réponds à un comm qui me semble faire office pour plusieurs. Les débats me font réfléchir et parfois évoluer. Parfois je lis mais n'interviens plus car d'autres interviennent très bien, ou simplement je trouverai à me positionner lors d'un autre billet.

    N'y voyez rien de personnel. Merci de m'avoir posé la question.

  • Mère Grand

    Non je ne suis pas ironique, je suis plutôt véridique et la religion musulmane et toute religion abrahamique est aux antipodes de la gogocherie.

    @Homer le Rouge

    D'habitude je ne réponds pas aux invectives des trolls qui viennent pourrir la discussion d'une part car je ne me rabaisserais pas à ton niveau médiocre et futile et d'autre part car je ne veux pas troller encore ce blog. Bref un peu de maturité ne fait pas de mal.

    Je vais néanmoins répondre une à une à tes invectives :
    On s'en foout de ton opinion si t'es pas content t'as qu'à vivre en Corée du Nord on verra combien de temps tu tiendras. Ca c'était la moenne d'invective.
    Oui c'est sur la gauche est plus compatible avec la charia made in Soviétique : goulag et tout le bazar ... soit ton idéologie moribonde et dictatoriale digne de 1984 et du meilleur des mondes.

    "On dirait des vierges effarouchées ou des féministes, t'as pas de couilles ou quoi mec?"

    Tiens donc l'hôpital se foutrait de la charité. Qui attaque à plusieurs des gens qui ne pensent pas comme eux et se font passer pour les bons, pour par la suite se faire rosser comme des gamines de quinze ans toi et tes copines qui se prennent pour des sirènes. Au moins moi j'assume mes idées, je porte mes cojones je ne suis pas l'idiot utile du système progressiste qui est une dicature et un dogme encore plus dangereux que celui des talibans.

    "des dégats écouter Soral comme un maitre à penser, sans se rendre compte qu'il tire sur votre ambulance. Et vous vous lui fournissez les cartouches"

    C'est toujours pareil avec les crétins extrémistes et toute cette merde qui a une vision binaire de l'existence. J'écoute Soral sans toutefois lui accorder plus de crédit que des auteurs qui ont marqué l'histoire : Rousseau, Stendhal ou encore certains contemporains comme Zemmour ou Natacha Polony ... Soral je suis tombé sur lui par hasard car justement je lutte contre le féminisme actuel et ses dérives. Je me suis moi-même forgé ma propre opinion et contrairement à toi et tes larves sembables je ne me mets pas à hurler envers tout ce qui n'est pas comme moi comme un chien enragé. Les gauchistes qui veulent donner des leçons de moral laisse moi rire.
    Donc tes préjugés et tes jugements à l'emporte pièce tu peux te les garder, car vu ton niveau je me cacherais sous mes draps car là d'un point de vue crétinerie et trollerie tu es dans le Guinness Book ;)

  • Qui parle de vierge effarouché alors que la prestation de toi et tes potes hier à Paris celà s'en rapprochait ;)

  • Désolé hommelibre pour le coup de gueule mais les communistes et les anarchistes rien que leur présence sur le site me donne de l'urticaire

  • Bonsoir,

    Nos amis de la Grèce antique avaient pour coutume de souffler à l'oreille des hommes ce précepte:

    "Si tu veux du plaisir, prends un homme ; si tu veux des enfants, prends une femme".

    Ces grands philosophes-conseilleurs et grands experts de la question avaient déjà réglé le problème.

    De quoi veut-on réguler aujourd'hui la relation homme-homme / femme-femme (cette dernière étant extrapolée)?

    De tout simplement les conditions qui régissent une succession.
    Rien d'autre!

    Les gouvernements européens pensent en termes de taxation.

    Un couple marié obtient des concessions, des abattements, des remises lorsqu'un des deux conjoints décède.

    Un couple hors mariage - comprenez un homme et une femme qui sont ensemble depuis longtemps - par exemple plus de sept ans - et qui vivent une belle histoire d'amour, qui ont eu un ou plusieurs enfants, qui ont - pourquoi pas - fait l'acquisition d'une maison (mais ne restent que des concubins aux yeux de la loi) ont moins de droit qu'un couple marié à la hâte parce que Madame était enceinte des œuvres de Monsieur, et que sous la pression, Monsieur a dit "d'accord". Oui, il a dit oui, sous la pression, ou tout simplement parce que Monsieur assume. Beau geste. Monsieur aime Madame, mais ne peut pas l'épouser.

    Pour Madame, cela se transforme en cauchemar au départ de Monsieur pour l'Au-Delà.

    Alors lorsqu'il s'agit de Monsieur qui épouse Monsieur, ou de Madame qui épouse Madame, je ne vous raconte pas les plumes qui volent, les hurlages et les affaires, colles, complications, difficultés, énigmes, ennuis, questions, soucis.

    Et ce sera tout pour le fromage aujourd'hui.

  • prometheus

    "je ne réponds pas aux invectives des TROLLS qui viennent pourrir la discussion d'une part car je ne me rabaisserais pas à ton niveau médiocre et futile et d'autre part car je ne veux pas TROLLER encore ce blog."
    Mouah ah ah! Et pour cause.

    Le rouge? moi communiste? pourquoi pas féministe pendant que tu y es. Non justement je kiffe aucun communisme, qu'il soit politique, féministe, islamique. De nous deux le communiste c'est toi. Les femmes devraient être comme toi et tes camarades l'ont décidé et pas autrement. Va dans un couvent mec t'as des chances de pécho la femme de tes rêves.

    C'est pas pour autant que je vais réciter bêtement les préceptes de Soral, qui maintenant est de droite et me mettre à critiquer tout ce qui est de gauche. Droite des valeurs? Mais droite des valeurs, contre un type comme toi ça veut dire tu fais tes valises mon pote. T'as pas encore pigé, pigeon?

  • Denise bonsoir,
    pouvez-vous dire un peu plus précisément qui, dans la Grèce antique, aurait soufflé ce précepte aux hommes?
    Merci d'avance, si vous pouvez, car je crois bien que c'est une bananade.

  • @ Denise:

    Merci pour cet éclairage utile. Il pose un point fondamental de cette loi. Les questions philosophiques et sociétales demeurent mais au moins cet éclairage apporte du concret.

    Pour ce qui est des grecs, hum... je me demande comme Sérum si c'est du lard ou du cochon (je sais, je ne devrais pas après le fromage...:-)). Pour ma part je n'ai jamais été privé de plaisir avec les femmes!
    :-)

  • ahahah! moi non plus!
    :)

  • Homer Simpson

    Je ne vais pas souvent sur le site d'Alain Soral, j'ai mon Coran qui est ma feuille de route et que tu sois communiste pétainiste, gaulliste ... je m'en contrefous comme de l'an 40. Tes attaques ad hominem te décrédibilisent et te font passer pour un troll aux yeux de tout le monde.

    Continue à t'enfoncer j'adore :D

  • "Johann, votre manière récurrente de déformer les propos, de leur attribuer des intentions imaginaires et de faire semblant de ne pas comprendre, de caricaturer les propos des autres, vous permet presque à chaque ligne de stigmatiser ceux qui ne pensent pas comme vous. La stigmatisation, mère de tous les fascismes."

    Je ne vous le fais pas dire! Parole d'expert. L'élève aurait-il dépassé le maître? Parce que pour la stigmatisation votre blog est maître en ce domaine. Qu'ai-je écrit de si caricatural?

    Parce que vos propos ne sont pas caricaturaux, peut-être? Ô certes, vous glissez par-ci par-là quelques doux propos ("j'aime les femmes", mais tenez, ça me rappelle qqn qui disait exactement la même chose...), mais le fond de votre pensée n'est que haine - ou dois-je dire "stigmatisation" - pour les féministes que vous traitez assez systématiquement de fascistes, qualificatif que vous évitez soigneusement pour Civitas qui est un vrai mouvement d'extrême droite. Peut-être ne voulez-vous pas qu'on analyse le fond de ce que vous écrivez? Il suffit de voir votre réaction suite à l'action des Femen lors de la manif des fascistes contre le mariage homosexuel. Il n'est pas difficile d'y lire qu'elles l'ont cherché et bien mérité, elles qui ont "agressé" des fascistes. Où ai-je lu que vous condamniez fermement et sans ubiquité les violences physiques dont elles ont été victimes ainsi que Caroline Fourrest? Ce que j'ai lu, c'est que vous étiez dans le déni: soi-disant aucune preuve qu'elles aient subi une violence physique...


    "Tout est si déformé dans vos propos que je me demande comment vous faites. L'eugénisme, par exemple. Il n'en est pas du tout question ici, sauf à tordre très fort les propos. Par contre vous semblez ne donner à ce mot qu'un seul sens, celui des fascistes du 19e et 20e siècles. Or toute action pour améliorer les conditions de santé et de naissance des enfants peut être considéré comme de l'eugénisme. La thérapie génique est de l'eugénisme. Elle n'est pour autant pas le fruit d'une idéologie fasciste ou d'un idéal d'enfant parfait. Bon, c'est une parenthèse, pas besoin de vous voir encore une fois déformer mes propos."

    Qu'y puis-je si dans votre croisade anti-féministe vous vous situez du même bord que les extrémistes de droite, les fanatiques religieux et autres associations rétrogrades?


    "Vous n'apportez rien à réfléchir parce que, comme d'hab, votre pensée n'est qu'un raccourci, et parce que votre manière de mépriser vos adversaires ne laisse aucune place pour un véritable échange."

    Ben voyons! Votre propos montre seulement que vous ne lisez pas par exemple les liens que je propose. Contrairement à vous, je n'ai aucune haine et je ne vous méprise nullement. Je combats vos idées. Maintenant qu'y puis-je si vous vous identifiez tellement à vos idées que vous prenez la critique de vos idées comme du mépris à votre personne?


    "Une vraie action de troll destinée à pourrir les débats. Troll en chef Johann."

    L'insulte ne juge que vous-même. Vous ai-je insulté personnellement? Si oui, je vous présente mes plus sincères excuses. Si j'ai "attaqué" vos propos et vos idées, rien de plus normal dans un pays où la liberté d'expression n'est pas un vain mot. Par l'insulte et la censure, c'est vous qui refusez le débat. Vous êtes dans la propagande. J'ai compris.

    Et voilà des informations que vous allez bien vite dénoncer comme mensongères, vous qui niez la domination masculine :

    http://www.rts.ch/info/suisse/4455198-les-cas-de-violence-domestique-en-suisse-ont-recule-mais-sont-plus-graves.html

    Plus de 8 fois sur 10 c'est l'homme qui est l'agresseur. Alors oui, il ne faut pas nier les moins de 2 cas sur 10. Mais la domination masculine à l'intérieur du couple est un fait statistique en Suisse.

    Et pour la France, pour rester dans l'actualité, c'est ici :

    http://www.franceinter.fr/emission-le-telephone-sonne-la-journee-internationale-pour-l-elimination-des-violences-a-l-egard-des

    Vivre et laisser vivre.

  • Lu su un blog du Nouvelobs ce point de vue écrit par un homosexuel (extraits):

    "Mais l'enfant, lui, dans ses besoins, n'a en rien changé. De quoi a-t-il besoin ? On le devine : de présence, d'amour, d'affection, de protection. Et ça, un couple homosexuel le lui donnera, naturellement.

    Est-ce tout ? Peut-être. Ce serait heureux. Ce serait plus simple. En est-on sûr ? Non. Rien ne permet de savoir avec certitude si l'altérité homme-femme, essentielle à la conception d'un enfant, l'est aussi pour son éducation ou non. On fait dans l'empirique, dans l'affect. On prend quelques situations de fait pour en tirer des conclusions que l'on veut définitives. Conclusions qui vont d'ailleurs dans les deux sens.

    L'enfant mérite-t-il cela ? Cette absence de débat ? Cette absence de questions de fond ? Cette absence de concertation sur le sujet ?

    ...

    Ce que je ne sais pas, c'est si la dualité, l'altérité homme-femme n'est pas une composante essentielle pour le développement d'un enfant comme elle l'est pour sa conception. Si tout l'amour que le garçon que j'aurai épousé et moi témoignerons à cet enfant suffira. Ce que je ne sais pas, en effet, c'est s'il y a éventuellement des choses qui me dépassent, dans l'éducation et l'épanouissement d'un enfant."


    http://hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2012/11/22/le-hamas-recycle-les-victimes-syriennes.html

    Tiens, on peut se poser des questions sans être homophobe.

  • "Plus de 8 fois sur 10 c'est l'homme qui est l'agresseur. Alors oui, il ne faut pas nier les moins de 2 cas sur 10. Mais la domination masculine à l'intérieur du couple est un fait statistique en Suisse."

    Pour prouver la mauvaise foi de cette herre :
    http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/hommes-victimes-et-femmes-102990

    "Dès les années 80, dans son livre « Behind closed doors », Murray A. Strauss a publié le résultat des ses études sur plusieurs milliers de familles américaines, à l’issue desquelles il avait décompté 3.8% de femmes victimes à comparer à 4.6% d’hommes (violence sévère). Dans 50 % des cas la violence était mutuelle, dans 25% des cas en provenance de l’homme seul et 25% des cas de la femme seule.

    En 2008, avec la même méthodologie, une étude portant sur un panel de 14 000 étudiants dans 23 pays et 68 universités a conclu à une prévalence de 9% en violence sévère (même taux chez les hommes et les femme) et 25% en violence légère (égale pour les hommes et femmes).Si la violence mutuelle reste majoritaire dans cette étude, la tendance est à la diminution de la violence masculine et l’augmentation de la violence des femmes. Sylviane Spitzer confirme ce dernier point et ajoute qu’en Australie, la violence féminine progresse trois fois plus vite que celle des hommes."

    Pour ce qui est de la Suisse je ne sais pas ce qu'il en est, mais pour d'autres pays on est très loin de la domination patriarcal le "vade retro" de votre idéologie toute fausse. Pour ce qui est de votre article, il va dans le sens de l'idéologie des tribunaux, des écoles, des médias, j'en passe et des meilleurs.
    "La psychiatre dissèque les agressions commises envers les femmes, piégées, sous emprise, mais déverrouille aussi le tabou de la cruauté au féminin: "La violence n'est pas l'apanage des hommes.""
    ""La violence conjugale envers l'homme paraît rarissime, mais elle est plus fréquente qu'on ne le croit, explique Marlene Frich, conseillère conjugale et thérapeute. Peu d'hommes osent saisir la justice. Des policiers m'ont d'ailleurs confié que certains agents reçoivent assez mal les maris victimes." "
    "Thérapeute de couples, Robert Neuburger, lui, a reçu à son cabinet des hommes dans des états lamentables: "De l'?il au beurre noir à l'épaule en mauvais état ou aux contusions abdominales, dit-il. Je me souviens d'une petite postière aux épaules carrées, c'était un vrai taureau. Son mari, un grand lymphatique. Elle le frappait: ? Il m'exaspère, je ne peux plus me retenir! ?" "
    ""Plus de 80% des femmes violentes utilisent des objets, ce qui compense la force du poing généralement utilisé par l'homme, raconte Yvon Dallaire, psychologue, auteur de La Violence faite aux hommes (Option Santé). Les femmes saisissent le rouleau à pâtisserie, le café bouillant, les ciseaux... J'ai vu un homme marqué par l'empreinte d'un fer à repasser sur le ventre." "
    "Il a rencontré sa femme, de vingt-trois ans sa cadette, par petite annonce. L'été 2003, le couple part en vacances; là- bas, ils retrouvent... l'amant. David se rebelle: il se prend une droite au visage. "Ce n'était pas la première fois qu'elle me frappait, confie-t-il. Un fois, elle s'est jetée sur moi, m'a mordu le lobe de l'oreille. Si je me rebellais, elle tapait de plus belle. Elle me dépréciait sans arrêt: ?Tu as raté ta vie! ?""
    "A la différence des femmes battues, tenues financièrement par les conjoints, les hommes parviennent à sortir plus vite de l'engrenage. Mais blessés, humiliés, ils mettent du temps à se reconstruire. "Une femme battue va trouver une écoute sociale, des lieux d'accueil efficaces, alors que l'homme se sent risible, castré psychologiquement", estime Sophie Torrent, travailleuse sociale, diplômée du département de travail social et des politiques sociales de l'université de Fribourg, qui a mené l'enquête - L'Homme battu (Option Santé)."

    http://www.lexpress.fr/actualite/societe/famille/des-maris-battus_486151.html

  • Trouvé ceci :

    http://religion.blog.lemonde.fr/2012/12/15/mariage-pour-tous-la-crainte-des-opposants-de-passer-pour-des-homophobes/

    Deuxième commentaire d'un "Helvète". On dirait la propre argumentation point par point de John. Ce qui est intéressant c'est la manière dont cette argumentation est proprement explosée dans les réponses suivantes.

    Conclusions toute provisoires tirées du lien mentionné :

    "commençons par une définition : « L’homophobie est l’hostilité, explicite ou implicite, mais violente et agressive envers des individus dont les préférences amoureuses ou sexuelles concernent des individus de même sexe. » http://fr.wikipedia.org/wiki/Homophobie

    Limiter les libertés des homosexuel est de l’hostilité."

    Et :

    "Vous confondez enfin sexe, une manifestation biologique, genre, une construction sociale et culturelle, et sexualité, un mélange mal-défini d’acquis culturel et d’attirance innée."

    Et si même les chimpanzés pratiquent l'homosexualité, toute l'argumentation biologiste tombe à l'eau.

  • Chimpanzés homosexuels et mariage gay comparés: il fallait oser. Johann l'a fait. Il est le seul. Il s'est lâché. La zoophilie n'est pas loin...

    Il faut lui dire que l'homosexualité des chimpanzés ne fait pas des homosexuels des singes, et ne provoque pas de grossesse chez les mâles. La vulgarité de la comparaison ne la rend pas pertinente.

    ..........


    Johann peut retourner dans son zoo soigner son homophobie inconsciente. Il y a un gorille psy très efficace à Bâle.


    Pour le reste, indépendamment de ce dérapage populiste, malveillant et loufoque, la critique d'une volonté sociétale n'est pas une exclusion ni une hostilité. Pas comme l'interdit et la stigmatisation sur ceux qui se posent ouvertement des questions.

    Il n'y a pas de vérité absolue, il y a un choix. La volonté égalitariste manifestée par Johann ne change rien au fait que les différents groupes ou communautés d'un pays n'ont pas tous les mêmes capacités, possibilités ou droits. Cela dépend de l'âge, de la nationalité, de la biologie, etc.


    On peut souhaiter un bon voyage à Johann jusqu'au zoo de Bâle.

    Onkr onkr!

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