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Suède: Egalia, un pas vers la folie

Voici une nouvelle version du «Meilleur des mondes», tel qu’il se prépare à l’école primaire d’Egalia, à Stockholm. Une école où la volonté d’égalité entre garçons et fille est fondée sur la théorie Gender. Et ce avec l’aval des autorités.

clones-egalia3.pngMoi identique à toi

On savait déjà que la Suède est un pays perdu pour les hommes. Julian Assange, porte-parole de Wikileaks, l’a appris à ses dépens avec le coup fumant du crime de «sexe par surprise» - entendez par là le fait de réveiller par ses ardeurs la femme avec qui on a déjà fait l’amour avant de dormir. Non, cela n’est ni un hommage, ni une connivence amoureuse: ce serait un viol.

On sait aussi qu’en Suède comme en Allemagne, il y a des féministes qui obligent les garçons àuriner assis. Pour deux raisons: une raison d’hygiène, les garçons étant accusés d’être sales et d’inonder les toilettes. Bonjour l’humiliation. L’autre étant la «sale posture macho», en anglais: «nasty macho gesture», ce qui en clair signifie: la posture de dominant. Double humiliation pour les garçons: hygiénique et de genre. Laissons-les libres, bon sang. Assis ou debout, cela ne regarde que l’homme.

L’article qui circule maintenant sur le net montre le cauchemar Gender. Le meilleur des mondes? On y est presque. Il s‘agit d’une expérience de déculturation - le mot est de moi, pas de l’article - sur des enfants de 1 à 6 ans. Les hommes et les femmes ont toujours été considérés comme différents? Balayons cela. L’égalité est ici le gommage de toutes les différences. Ce qui donne ceci:

«Dans le petit monde d'Egalia, le personnel évite les "lui" ou les "elle": les 33 enfants scolarisés dans cet établissement de Stockholm pas comme les autres sont des "amis" plutôt que des filles ou des garçons.»

Le gommage des différences commence avec la suppression de «il» et «elle». C’est-à-dire de la plus élémentaire classification dans toutes les espèces: le genre, fondé sur le sexe. C’est-à-dire ce qui donne identité et responsabilité. Car lui n’est pas elle. Ami c’est tout le monde, donc ce n’est personne. Lui et Elle impliquent Je et Tu, soit une individualisation responsable. Ami c’est neutre, c’est «il», c’est personne.
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A Egalia, les humains sont asexués. Le monde parfait. Le meilleur des mondes.

Premier constat: sous l’effet de la théorie du genre on appauvrit la capacité d’identité et la langue, donc la pensée. Moins d’identité ce sera plus de petits robots prêts à obéir à l’autorité. Les humains n’étant pas sexués et donc moins identifiés, la notion de responsabilité individuelle - qui va de pair avec l’identité individuelle - va également s’estomper. Cela compliquera la tâche des tribunaux: «Monsieur, vous avez fait un enfant avec cette femme, vous devez en prendre la paternité.» - «Non.» - «Comment non? Les tests génétiques prouvent que vous êtes le père.» - «Non. Je ne suis pas un homme. Je suis un ami.»


Le bébé avec l’eau du bain

«Ici, les clichés voulant que les filles soient jolies, gentilles et bien élevées, et que les garçons soient extravertis et forts sont balayés: Egalia offre aux enfants une "occasion fantastique d'être qui ils veulent", souligne Jenny Johnsson, enseignante de 31 ans.»

Cela revient à nier le fait qu’il y a naturellement des rapprochements de genre. Les filles n’oseront plus parler entre filles, de même pour les garçons. L’identité et l’intimité de genre est proscrite. Si les garçons veulent jouer des muscles - parce que genre ou pas, ils ont en moyenne plus de muscles que les femmes - ils ne seront pas autorisés à le faire. Ce serait encore une «sale posture machiste».

Je note que l’on est clairement dans la culpabilisation du masculin et que c’est le féminin qui est pris comme référence universelle et imposé aux garçons. Au fond c’est simple: s’il n’y a plus de garçons il n’y aura plus d’hommes.

Continuons. Vous allez pouvoir jeter quasiment toute la littérature tant elle regorge de différences stéréotypées forcément aliénantes entre hommes et femmes. Les contes de fées en premier.

egalia2.jpg«L'école entend tout particulièrement mettre l'accent sur la promotion d'un environnement tolérant envers les homosexuels, les bisexuels et les personnes transgenres, souligne sa directrice Lotta Rajalin. D'une bibliothèque, elle sort un livre sur deux girafes mâles en mal d'enfants jusqu'à ce qu'elles trouvent un oeuf de crocodile abandonné.

Quasiment tous les ouvrages pour enfants traitent de couples homosexuels, de parents célibataires ou d'enfants adoptés. Ici, point de "Cendrillon", de "Blanche-Neige" ou autres contes classiques considérés comme le ciment des stéréotypes.»


Donc aux oubliettes les contes de notre enfance. Et surtout, mise à égalité totale de l’homosexualité avec l’hétérosexualité. Or, statistiquement, il y a au moins 90 à 95% d’hétéros. Ce sont les hétéros qui à la base peuplent la Terre. Les couples lesbiens peuvent enfanter à condition qu’il y ait quand même des hommes qui donnent leur sperme. Il y a donc dans la grossesse d’une lesbienne quelque chose de l’ordre de l’hétérosexualité (elles ne font pas des bébés avec l’ovule de leurs compagnes). Pour les couples gays, ils ne peuvent qu’adopter, ou trouver une mère porteuse. Ce qui introduit là aussi une notion hétérosexuelle.

Il ne s’agit pas de méjuger l’homosexualité. Pour moi chacun est libre de ses partenariats, c’est l’un des acquis du libéralisme (je doute que l’homosexualité eût été aussi bien reconnue dans une société totalitaire). Homosexuel ou hétérosexuel, tout humain est d’abord et définitivement un humain. Par contre je doute que l’on puisse mettre à égalité de représentation les deux types de sexualités. On induit une fausse représentation du monde. Pour donner un exemple, imaginons un pays africain où il y ait 5% d’habitant de peau blanche. On ne vas pas les surreprésenter dans les médias ou les livres scolaires, en les mettant à égalité de représentation avec les habitants à peau noire.


Rebelles

Certains parents contestent de plus en plus les théories de genre.
libre1.jpg
«Les différents rôles de genre ne sont pas problématiques s'ils sont évalués de façon égale", observe Tanja Bergkvist, 37 ans, l'une des plus voix les plus fortes en Suède à s'élever contre ce qu'elle qualifie de folie de genre.»

Car c’est bien de cela qu’il s’agit: les différences ne doivent pas être hiérarchisées entre elles. Il n’est pas mieux d’être une fille qu’un garçon ou un garçon qu’une fille. Il n’est pas mieux d’être femme en politique qu’un homme. Il n’est pas mieux d’être homme dans un conseil d’administration qu’une femme. Le problème des différences n’est pas la différence, mais la valeur qu’on lui accorde. Et de ce point de vue, Egalia est le produit d’un échec intellectuel: incapable de promouvoir l’égalité dans l’altérité, il efface l’altérité. Il jette le bébé avec l’eau du bain. Accepter les différences en les respectant est un progrès de civilisation. Nier les différences est un recul intellectuel et relationnel.

On est devant un totalitarisme rampant, qui veut nous faire tou-te-s semblables. Alors allons au bout si c'est cela que l'on veut: plus de disciplines sportives séparées. Femmes et hommes ensemble au 100 mètres, ou au tennis, par exemple. Plus de vestiaires séparés, ni de toilettes non mixtes. Plus de prénoms masculins ou féminins. Nous nous appellerons tous ami Claude ou ami Dominique. Plus de robes ou de jupes.



Que l’on refuse l’obligation des destins tout tracés, j’en suis. Mais ici je pense que la méthode n’est pas la bonne. La différence est nécessaire à la vie, dans les relations humaines comme en biologie. Sans différence la vie même n’existe pas.

 

 2ème article ici:

Egalia, genre et éducation: éloge de la différence

 

A lire sur le féminisme: Féminista ras-le-bol!

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Un roman pour l'été:

CouvDiable.jpg

Catégories : Féminisme 138 commentaires

Commentaires

  • Je remarque que le féminisme et autres théories gender auront au moins réussi à vous faire utiliser une marque épicène dans votre article :

    "On est devant un totalitarisme rampant, qui veut nous faire tou-te-s semblables."

    En plus, un langage épicène (ah cet égalitarisme poussé jusque dans notre langue, langue qui forge nos identités - et forgera donc de pôvres petits androgynes) qui se retrouve en la phrase qui aurait à elle toute seule suffi pour nous exposer toute votre pensée, qu'on connaît d'ailleurs très bien, à force... Vous êtes le chantre de "l'égalité dans la différence" autrement dit, le chantre de "mère de famille c'est aussi bien que banquier". Sauf que les banquiers savent très bien que dans ce monde-là, le pouvoir n'est pas dans la maitrise des couches culottes... La preuve, ils les fuient.

    Simone de Beauvoir nous disait déjà de nous méfier des propos masculins qui vantent des qualités intrinsèquement féminines et des destins de femmes soit disant honorables que pour rien au monde, ils ne voudraient partager. Votre idéologie était déjà décryptée il y a bien longtemps donc. Prévisible, quand on s'attaque au privilèges masculins, on pouvait assez facilement imaginer ce qui allait être avancé comme théorie pour empêcher ces avancées féministes...

    Votre postulat selon lequel l'application de la théorie gender remet en question l'alterité est pitoyable, vous montrez que vous n'avez rien compris. La remise en question des éducations genrées ce n'est pas proclamer l'inversion des genres (les filles au foot, les garçons à la cuisine), ce n'est pas forcer les gens à changer de vêtements, c'est faire réfléchir sur une norme, pas parce qu'elle est en soi une norme, mais parce que c'est une norme qui fabrique des inégalités de sexe, mais aussi de sexualité (l'idée de complémentarité des sexes que vous défendez si bien est forte utile pour justifier l'injonction hétérosexuelle, laquelle rend possible l'homophobie par exemple).

    Trouvez donc un autre fantasme que "les méchantes féministes veulent imposer aux gens d'être pareils", tâchez d'évoluer (si si ça doit vous être possible, vous êtes libre avant d'être homme...) : l'uniformisation c'est la société qui veut que les femmes soient toutes féminines par rapport aux mecs qui doivent être tous masculins. Dire qu'on veut que des gens soient libres d'être ce qu'ils veulent, peu importe leur sexe, ce n'est pas rendre tout le monde pareil mais ouvrir des possible autres que deux catégories binaires où seuls vous et vos amis masculinistes s'y retrouvent, par peur d'affronter justement cette alterité(inhérente aux humains et non aux sexes) et craignent les évolutions des moeurs de nos sociétés. Vous vous trompez de guerre, ou plutôt de siècle.

    Les totalitaristes ne sont pas les progressistes qui mettent des pierres pour permettre de sortir des ornières de siècles de domination masculine : les toalitaristes sont les masculinistes de votre genre (sic!) qui prônent le retour en arrière car les femmes auraient obtenu trop de droits - et les hommes perdus trop de privilèges. "Le retour de la domination masculine" par homme "libre" (le dominant est certes toujours plus libre que le dominé), à quand nous l'écrirez-vous ? Le fond de votre pensée enfin révélée et avouée.

  • @Hommelibre,Décidément le monde de la jeunesse ne s'arrange pas au Japon y'a les mères Panthères en Suède une bande d'anarchistes révant peut être de la race parfaite tandis qu'à nos portes des gosses se tabassent sans qu'aucun article n'en fasse cas excepté 12 jours après,plus rien ne va dans ce monde ,les gosses ne doivent pas être cobayes comme nous l'avons été en 50,tabassés avec des centaines de paires de yeux laissant faire ,il est temps Professeur Tournesol de revenir avec votre soucoupe car si maintenant on leur enseigne l'homosexualité va y'avoir des réglements de compte entre jeunes,ces réglements de compte très souvent nécessaires pour rappeler le monde des adultes à l'ordre aussi, les homosexuels qu'ils soient mâles ou féminins peu importe sont des adultes restés à l'adoldescence et immatures comme on disait et qui voudraient régenter le scolaire? les mots me manque ou ils seraient trop grossiers pour qualifier ce que je ressens tout au fond de mon être,ceux qui n'ont pas connu l'hitlérisme d'après guerre ne savent pas,quelle horreur!je suis à l'hiver de mon existence et tant mieux!
    très bonne journée à vous

  • @Hommelibre,excusez ce surplus nécessaire ,Sur 10 humains y'en avait 8 homos je vous dis pas les gosses devenus furies dès l'adolescence et qui devinrent très souvent toxicos par manque de personnalité tout simplement ,un enfant doit être éduqué par un couple homme et femme et si je reviens outrée c'est que je peux parler d'une époque qui fut pain béni évidemment pour les églises qui étaient multiples ,alors cherchons à qui profite en premier ce genre d'éducation ,inutile d'aller chercher très loin vous en conviendrez,les églises et la psychiatrie.pauvre humanité à force de chercher le meilleur on retourne au temps le plus trouble celui qui obligea beaucoup d'enfants à traiter d'immature leur géniteur,et ils furent légion!

  • @ Julien:

    Vous semblez adepte de cet adage: "Si tu veux abattre ton chien, dis qu'il a la rage". Car vous me prêtez des idées que je n'ai pas et que je m'empresse de vous rendre car elles vous appartiennent.

    Je vous mets au défi de trou8ver un seul billet où j'aurais écris ce que vous affirmez, soit: "... les masculinistes de votre genre (sic!) qui prônent le retour en arrière car les femmes auraient obtenu trop de droits - et les hommes perdus trop de privilèges." Un seul endroit, un seul billet ou partie de billet où je laisserais entendre cela.

    D'ailleurs si l'on parle de droits pour les femmes, on doit aussi parler de droits des hommes. Opposer droit des femmes et privilèges des hommes est déjà un biais assez monumental! Les hommes qui paient les pensions tout en étant évacués de la vie de leurs enfants sont certainement privilégiés... Comme ceux qui faisaient la guerre pour défendre leur famille, ou ceux qui bossaient dans des mi9nes ou émigraient pour nourrir cette famille. Soit la grande majorité des hommes! Quels privilèges!

    Votre discours sur les banquiers, sur les places de pouvoir, est le discours de petits bourgeois dont on voit quel est le camp. Curieusement les féministes ne réclament pas de parité de places d'éboueurs. Cherchez l'erreur. Dans une certaine mesure, le féminisme revendicatif que l'on entend souvent est une stratégie et une manière de se faire une place sur la culpabilisation des hommes.

    Pour ce qui est du genre, l'ancienne répartition des rôles avait des raisons que la théorie bateau de la domination masculine n'explique pas. Je ne me laisse pas marxiser par votre théorie. Et cela, ce n'est pas d'un autre siècle, c'est aujourd'hui.

    Que l'on sorte des fixations de genre, que chaque humain ait plus de liberté de choix de sa vie, cela fait intimement partie de ma démarche depuis l'adolescence. Je n'ai pas de compte à vous rendre sur ce point, même si vos projections dressent de moi un portrait qui ne me ressemble pas.

    Mais refuser qu'il y ait des caractéristiques masculines et féminines, au point de modifier le langage pour éviter d'être confronté à ces particularités est une déculturation. Pas besoin d'être masculiniste pour cela. Il est à mon avis plus utile d'apprendre à respecter les différences et les choix de chaque humain que de vouloir faire comme s'il n'y avait pas de différences. C'est ce que j'ai d'ailleurs toujours fait avec mes compagnes: soutien à leurs choix professionnels et personnels.

    Bon, je vous laisse à votre idéologie, car chez vous, vous ayant déjà lu, et pour vous renvoyer par principe les piques ad hominem que vous envoyez, chez vous donc je ne vois pas d'évolution possible.

  • @Hommelibre ,Il suffit de travailler en compagnie de gens considérés malades par la psychiatrie et qui souvent sont attirés par les professions médicales pour savoir qu'en temps de racolage comme on dit,ils sont super mais en temps de jalousies entre eux ou elles alors vaut mieux changer de navire y'a avis de tempête qui peut semer la discorde au sein de toute une division,nous on a réussi à évoluer grâce à l'Armée seuls moments ou ils ou elles se tenaient à distance ,pour preuve la commune avait un quartier qui leur était légué et qu'ils n'auraient jamais dû quitter, nos grand-mères qui avaientparfois notre garde vécurent des heures de trouilles encore pire que durant 39-45,d'ou la célèbre phrase,ne donne jamais la main à un Monsieur!oui car c'était aussi le régne des pédophiles quel doux mélange direz vous?oui c'était ainsi hélas et des enfants furent confiés à des pédophiles hé oui!
    voilà dernier commentaire de ma part sur ce sujet aussi brûlant que le titre de votre livre!
    très bonne journée à vous

  • Merci de cet excellent article HL
    la société matriarcale suédoise applique vraiment à fond les théories "GENDER"

    dans ce qui se passe là bas, ce qui est écrit dans le livre "la différence interdite " de tony Anatrella s'applique mot pour mot.

    des expériences comme celle qui est faite ont déjà exister et onts été des échecs.
    mais les erreurs du passé les féministes suédoises préférent ne pas en tenir compte.

    texte extrait de Homme / Femme
    Cerveau
    Quelles différences ?

    "Après les mouvements sociaux de 1968, certains
    jeunes parents voulurent mettre un terme
    aux rôles ancestraux attribués à l’homme et à la
    femme, qu’ils interprétaient comme une relation
    de soumission et de domination. Un projet
    vit le jour : celui de dispenser à des enfants
    une éducation exempte de répression, et identique
    pour les deux sexes. On s’attendait à ce que
    les comportements des garçons et des filles
    s’harmonisent tout naturellement, et peut-être
    même à ce qu’il n’y ait plus de différences. Des
    parents organisèrent leurs propres crèches, où
    l’objectif était de résoudre les conflits sans
    agressivité, en prônant la coopération et la solidarité.
    Il n’était pas question d’inculquer aux
    enfants le rôle traditionnel de chaque sexe. La
    consigne était : pas de poupées pour les filles,
    pas de petites voitures pour les garçons.
    Autres temps, autres crèches
    Les psychologues Horst Nickel et Ulrich
    Schmidt-Denter, de l’Université de Düsseldorf,
    ont mis à l’épreuve l’efficacité de cette méthode
    en comparant le comportement de plus de
    400 enfants, âgés de trois à cinq ans, ayant fréquenté
    soit des crèches traditionnelles, soit ces
    crèches parentales. Ils constatèrent que les jeux
    dans les crèches parentales étaient moins
    conflictuels, mais pour une raison très simple :
    dans ces crèches, les filles cédaient presque toujours.
    On s’aperçut que les différences de comportement
    entre les deux sexes étaient beaucoup
    plus marquées dans les crèches parentales et
    correspondaient davantage aux clichés habituels
    que dans les crèches classiques ! Les garçons se
    révélaient beaucoup plus agressifs et en venaient
    fréquemment aux mains pour résoudre leurs
    conflits. En revanche, les filles se retiraient souvent
    de bonne grâce et étaient plus anxieuses et
    dépendantes que leurs petites camarades des
    crèches classiques. Il fallait attendre qu’elles
    aient cinq ans pour qu’elles semblent avoir peu
    à peu appris à défendre leur place.
    Malgré d’autres tentatives, les psychologues
    ne purent obtenir aucune preuve convaincante
    que les différences de comportement entre filles
    et garçons résultent de l’éducation. La psychologue
    munichoise Doris Bischof-Köhler est
    convaincue, quant à elle, que l’on ne peut expliquer
    les différences de comportement par le seul
    fait que les parents chercheraient à conforter
    leurs enfants, au cours des premières années,
    dans des comportements conformes à leur sexe.
    La tendance masculine à vouloir s’imposer à
    autrui, et l’agressivité, notamment, semblent
    échapper aux influences éducatives.
    À partir des années 1950, dans les kibboutz
    d’Israël, on chercha à instaurer une égalité absolue
    entre les sexes et à libérer les femmes du
    poids de l’éducation des enfants. L’ensemble des
    activités étaient ouvertes aux deux sexes et les
    femmes adoptaient un aspect extérieur similaire
    à celui des hommes. Le maquillage et les vêtements
    féminins étaient proscrits. Les enfants
    vivaient, non dans des familles traditionnelles,
    mais dans des maisons gérées par un personnel
    spécialisé. Cette éducation, sans distinction de
    sexe, était censée éviter l’apparition des comportements
    typiques de filles et de garçons.
    L’anthropologue américain Melford Spiro
    étudia les effets de ces innovations, au cours des
    années 1956 à 1958. Malgré les consignes du
    personnel, garçons et filles s’orientèrent vers les
    comportements sexués : notamment, les garçons
    se mirent à jouer avec des petites voitures
    et les filles avec des poupées. M. Spiro reprit son
    étude 20 ans plus tard pour voir ce qu’étaient
    devenus les anciens enfants du kibboutz. Il
    constata que les filles, loin de s’être émancipées
    et de choisir les mêmes professions, valeurs et
    objectifs que les hommes, étaient revenues à la
    répartition traditionnelle des rôles entre les
    femmes et les hommes. Au lieu de revendiquer
    l’abolition des inégalités et des discriminations
    subsistantes, elles réclamaient avec véhémence le
    droit d’élever leurs enfants dans leur propre
    foyer. Elles s’opposaient à l’idéal d’égalité absolue
    des sexes. Initialement convaincu que les différences
    de comportement avaient une origine
    exclusivement culturelle, l’anthropologue en
    conclut qu’il devait exister des « déterminants
    préculturels », facteurs biologiques ayant un
    effet notable sur la détermination du comportement
    des jeunes femmes.
    Quels sont ces facteurs biologiques ? S’ils ont
    été sélectionnés par l’évolution, ils ont certainement
    un sens biologique, ils doivent conférer à
    la femme un avantage reproductif. Selon
    D. Bischof-Köhler, les différences résultent du
    fait que les femmes portent les enfants et
    consentent un « investissement parental » bien
    supérieur à celui des hommes. Dans toutes les
    cultures, ce sont les femmes qui prodiguent les
    soins aux enfants. En effet, depuis des millions
    d’années, le développement d’un nouveau-né
    dépend de la qualité des soins maternels. Un
    comportement prévenant, qui s’exprime précocement
    chez les petites filles quand elles jouent à
    la maman, s’inscrit peut-être dans ce déterminisme
    biologique. Plusieurs études ont effectivement
    montré que les femmes éprouvent une
    profonde satisfaction à s’occuper de leurs
    enfants, l’exercice d’une profession n’y changeant
    rien : la plupart des femmes actives prévoient
    aujourd’hui comme hier dans leur projet
    de vie une période de maternage.
    Si les femmes ont une stratégie qualitative, les
    hommes ont plutôt une stratégie quantitative ;
    ils ont tendance à vouloir transmettre leurs
    gènes à plusieurs partenaires. Cette différence de
    stratégie de reproduction se traduit dans les
    comportements : les femmes sont prédisposées
    à la sollicitude, conséquence de leur investissement
    parental élevé, tandis que les hommes
    cherchent à s’imposer, à dominer les « compétiteurs
    » pour séduire les partenaires disponibles
    dont le nombre est limité en raison, précisément,
    de l’investissement consenti.

  • Continuez avec courage à dire ce que vous pensez. C'est bien à cela que devraient servir les blogs. De plus vous pensez souvent juste.

  • Je crains néanmoins que vos réflexions aient perdu beaucoup de leur poids depuis votre défense bec et ongles de l'hyper-riche et hyper-puissant ex-futur président de la France contre la pauvre immigrée qui sacrifie sa vie au travail pour offrir ses chances à sa fille.

  • en suéde il sonts déjà dans cette fumisterie féministe depuis déjà un certain temps

    http://pushsv2.wordpress.com/2009/02/10/pedagogie-non-sexiste-a-lecole-en-suede-pourquoi-pas-nous/

    et les résultats sonts déjà catastrophiques mais comme les hommes sonts complétement exclus de leur rôle éducatif le délire continue.

    http://www.liberation.fr/evenement/0101108464-la-suede-royaume-de-l-enfant-roi

    Ah oui la suéde bel exemple

    "«Ridicule». L'an dernier, c'est un professeur de lycée qui a été condamné pour avoir saisi trop violemment un de ses élèves en voulant mettre fin à une bagarre. Le garçon avait une marque sur le bras et les parents ont porté plainte. «J'y pense tout le temps lorsque je suis dans des classes difficiles», témoigne une jeune enseignante. Paranoïa ? «Pas du tout», déclare Metta Fjelkner, présidente du Lärarnas Riksförbundet, le syndicat des ¬enseignants. L'organisation recommande d'ailleurs à ses membres d'éviter à tout prix le contact physique avec les élèves. Metta Fjelkner est particulièrement remontée contre le débat qui a précédé l'adoption d'une directive, entrée en vigueur le 1er juillet, autorisant les enseignants à confisquer les téléphones portables en classe. «Le problème, dit-elle, c'est que les élèves doivent donner leur téléphone volontairement, car les enseignants n'ont pas le droit de s'en saisir par la force.»
    Résultat : une fois de plus, les professeurs se retrouvent dans une position délicate. «La situation actuelle est ridicule», remarque la syndicaliste, qui s'empresse de préciser qu'elle s'oppose à la violence sous toutes ses formes. Mais qu'un peu de discipline ne ¬ferait de mal à personne. "

    "En 2004, l'organisation a fait appel de la relaxe, en première instance, d'un père de famille accusé d'avoir giflé sa belle-fille. La gamine, âgée d'une quinzaine d'années, lui avait craché à la figure alors qu'il refusait de lui acheter un DVD. Le tribunal a admis la provocation. Mais la cour d'appel a condamné l'homme à une amende de 1 000 couronnes (soit 100 euros)."

    " les homosexuels qu'ils soient mâles ou féminins peu importe sont des adultes restés à l'adoldescence et immatures"

    tout à fait vrai leur sexualité est restée à l'état infantile.

    "«L'école entend tout particulièrement mettre l'accent sur la promotion d'un environnement tolérant envers les homosexuels"

    mais ce qui est demandé aux hétérosexuels c'est plus que de la tolérance

    extrait du terrorisme intelectuel de jean Sévilla

    "Plus de codes, plus de règles, plus d'interdits. L'essentiel, c'est de s'accomplir. Telle est la philosophie dominante. Son effet le plus abrupt regarde l'homo¬sexualité. En une quinzaine d'années, la société fran¬çaise (et occidentale) a vécu ce bouleversement considérable : il n'est plus tolérable d'affirmer que l'homosexualité et l'hétérosexualité ne sont pas équiva¬lentes. Pour les héritiers de 68, toutes les sexualités
    sont égales, puisqu'elles visent à la satisfaction de l'individu. La portée de ce relativisme ne peut être prise qu'à l'échelle de l'histoire de la civilisation. En ruinant tous les repères anthropologiques, l'époque est saisie par un vertige suicidaire. Car il est évident que la société n'existe que par la continuité des êtres, par la chaîne des générations. Or, le fait est là, l'homosexua¬lité est inapte à transmettre la vie. Pour le discours intellectuel, culturel et médiatique, ce n'est qu'un détail. Rien d'étonnant à cela : dans l'univers de l'éphé¬mère, la durée n'a d'autre unité de mesure que l'indi¬vidu. Peu importe qu'un choix sexuel ne soit générateur de rien d'autre que son plaisir : l'essentiel, c'est d'être bien dans sa peau.
    Bien dans sa peau ? L'homosexualité a toujours existé, elle existera toujours. Les homosexuels sont des citoyens comme les autres, pourvus des mêmes droits et des mêmes devoirs. Souvent, artistes et créateurs, ils incarnent une sensibilité dont la richesse bénéficie à toute la collectivité. Il reste que l'homosexualité est une singularité dont l'apport n'est pas du même ordre que les relations hommes-femmes : la pérennité du genre humain ne lui doit rien. Cette différence ne peut donc être érigée en modèle, sauf à éliminer des principes fondateurs de la société la dimension de l'avenir.
    D'autant que s'il est des homosexuels heureux, il en est qui subissent leur disposition comme un tourment. Les psychologues savent qu'au moment où cette ten¬dance se manifeste, il est possible d'y échapper. Encore faut-il que cette perspective soit envisagée. Normaliser l'homosexualité, c'est condamner certains à la souf¬france à vie. Et la désintégration de la famille ne fera que multiplier les victimes : l'oblitération de la figure du père comme de la mère nourrit la confusion des genres. Le syndrome de culpabilisation qui domine notre temps retourne l'explication : si les homosexuels étaient naguère malheureux, c'est qu'ils étaient empê¬chés de s'épanouir en tant que tels. Mais l'exhibition¬nisme de la Gay Pride respire-t-il la sérénité et
    l'harmonie ? Il est des milliers d'homosexuels que cette parade obscène répugne — comme tout le militantisme gay. Vivant leur spécificité dans la discrétion, ils ne croient pas appartenir à une « communauté » à qui une législation particulière devrait être réservée. Mais ceux-là, par définition, ne s'expriment jamais à la télé¬vision."

  • @leclerq
    Les faits que vous exposez et les études qui les confirment correspondent pour une fois à ce que l'on pourrait appeler un bon sens né de l'observation et de l'expérience. Ce n'est évidemment pas toujours le cas, et les idéologies et croyances les plus absurdes peuvent souvent aussi se prévaloir d'une caricature du bon sens proche du fanatisme. Il n'est pas question ici de critiquer tout ceux qui luttent de manière nécessaire et honorable contre les injustices engendrés par les différences sexuelles. Comme les autres, elle méritent d'être combattues.
    Pour certains, cependant, ces différences sont scandaleuses,inacceptable et haïssables en soi. Ceux qui expriment ainsi leur haine de la différence sexuelle inscrite dans notre nature devront probablement attendre la fin de l'humanité telle que nous la connaissons, pour que d'amélioration en amélioration bionique nous soyons finalement débarrassés de toutes ces faiblesses que représentent nos différences et nos inégalités, dont l'une des principale semble bien être, pour certains (qui ne se trouvent pas tous en Suède) la sexualité.
    Désigné par un terme issu du latin "secare", qui signifie "couper" comme le savent tous les jardiniers amateurs, la "sexualité", qui désigne cette différence, ou différenciation, si fertile par les innovations qu'elle a permise grâce aux variations génétiques, a toujours par ses effets tourmenté certains d'entre nous à la mesure, et même au-delà, de l'enchantement qu'elle a pu nous faire connaître.

  • @leclerq
    Mon commentaire précédent concerne votre première intervention en particulier.

  • " Moins d’identité ce sera plus de petits robots prêts à obéir à l’autorité."

    non pas des petits robots prêts à obéir, mais des enfants ayant reçu une éducation maternante sans figure du pére. sans frein à la toute puissance de toutes ces méres donts ils sonts entourés. qui sonts sans contre pouvoir masculin.

    "En matière de mœurs, les acquis de 68 passaient pour intangibles. Certains redécouvrent pourtant la vertu des interdits et la nécessité de l'autorité. « L'expression " il est interdit d'interdire " n'a pas grand sens, souligne Jean-Claude Guillebaud. Va-t-on justifier la transgres¬sion du meurtre ? De l'inceste ? De la pulsion violente ? Refonder l'idée de limite, reformuler des interdits démocratiquement définis, est devenu une tâche néces-saire, pour ne pas dire urgente » (Le Nouvel Observateur, 11 septembre 2003). Psychanalyste et ancienne de 68, Geneviève Delaisi de Parseval aboutit à ce constat : « Nous, psys, voyons depuis trente ans dans nos cabi¬nets des enfants de divorcés, de mère célibataire fragilisés, mais on ne le disait pas parce que c'était politiquement incorrect. Aujourd'hui, on peut réfléchir sur ce qui s'est passé, énoncer certaines vérités... Il est essentiel de réinjecter de l'autorité dans les familles » (Le Nouvel Observateur, 21 novembre 2002)."

    extrait du terrorisme intelectuel.

    "L’adolescence est une période de transformations difficiles, marquée entre autres par le besoin de se différencier et la crainte de perdre le contrôle de soi. Pour le psychiatre et professeur Philippe Jeammet, grand spécialiste de cet âge, c’est là « tout le paradoxe de l’humain : pour être soi il faut s’identifier à d’autres mais pour être soi, il faut ensuite s’en détacher en créant des différences ». C’est le maniement de cette distance relationnelle qui est angoissante — pour l’adolescent et pour le père mis à mal dans son identité et son organisation — car il répond à un double besoin : celui de se rapprocher et celui de se différencier. Le « père modèle » étant en voie de disparition et le père « maman-bis » ne remplissant pas son rôle, c’est dans les familles où la différenciation des couples est marquée que l’adolescent pourra trouver un repère, tout à la fois pour signifier sa différence par des conflits ou des actes d’opposition mais en même temps sans disqualifier ses parents et, plus particulièrement celui qui représente l’autorité : le père. "

    http://www.lien-social.com/spip.php?article251&id_groupe=5

    ça peut donner ça aussi.

    "Que peut-on faire pour lutter contre cette violence, comment tenter de la prévenir ?
    L’éducation peut jouer un rôle très important, en permettant aux individus de prendre une mesure des effets dramatiques que la violence peut avoir. De ce point de vue, il faudrait peut-être commencer par faire comprendre aux jeunes l’existence de limites, et leur montrer comment ces limites font partie de la condition humaine. Et cela, non seulement parce que l’être humain est une créature « limitée » et « mortelle » (c’est-à-dire un être qui n’est pas tout-puissant), mais aussi et surtout parce que toute action humaine est limitée par la présence d’autrui et par son désir qui peut ne pas correspondre aux attentes que l’on a."

    http://www.lien-social.com/spip.php?article212&id_groupe=5

    et vu ce qui se passe actuellement en suéde l'éducation avec des limites ils n'onts pas l'air de trop connaitre.

  • extrait du livre de jean gabard du male dominant au pére contesté.

    56

    LE FEMINISME ET SES DERIVES

    Il y aurait inféodation à la norme sexuelle, contre laquelle l'individu de¬vrait entrer en dissidence. Il aurait ainsi le choix de son identité sexuelle. N'étant plus une essence mais une performance, elle deviendrait assez floue et inclassable. Ainsi les différences entre les hommes et femmes, entre homosexualité et hétérosexualité pourraient se dissiper.
    D'après ces théories culturalistes, il suffirait de changer la culture de l'homme dominant pour mettre fin à toutes les injustices que repré¬sentent les différences.
    Alors que de plus en plus, une éducation « unisexe » est dispensée par des femmes ou par des hommes acquis à la cause « féministe », cer¬taines inégalités qui s'estompent laisseraient croire au bien-fondé de la théorie du « gender » et à la nécessité de continuer dans cette voie. Des « féministes » n'en doutent pas et luttent contre tout manque de parité. L'école a ainsi pour mission d'« égaliser les destins scolaires et profes¬sionnels des filles et des garçons8 ».
    3. La différence présentée comme le résultat d'une évolution
    Les théories féministes culturalistes ont contribué à la remise en question d'un pouvoir patriarcal qui accentuait les différences pour jus¬tifier sa domination et qui laissait peu de place à la liberté individuelle. Cependant, elles sont de plus en plus remises en question. Des scienti¬fiques démontrent que certaines différences entre les hommes et les femmes apparaissent dès la naissance, avant qu'un « modelage » n'ait été possible. Pour Doreen Kimura, les différences ont des causes biolo¬giques liées à l'organisation cérébrale. Celle-ci varie suivant le sexe et il existe bien un « cerveau d'homme » et un « cerveau de femme9 ». Axel Kahn est lui aussi catégorique : « Il existe une indéniable sexua-lisation du cerveau et des compétences propres à chaque sexe10. » L'im¬portance des sécrétions hormonales sur la construction du sexe psycho-
    8. Dominique Torsat, chargée de mission sur les questions d'égalité et de parité au ministère de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche du gouvernement Raffarin, interview de Béatrice Monnet dans « Femmes-hommes, quelle égalité ? » TDC, n° 848, janv. 2003.
    9. Doreen Kimura, Cervau d'homme, Cerveau de femme, Odile Jacob, 2001.
    10. Axel Kahn dans Psychologies Magazine, n° 202, nov. 2001, Dossier Hommes-
    Femmes, « vivre nos différences ».


    Le triomphe de la féminité et de l'idéologie «féministe » 57
    logique a été aussi étudiée. Ainsi, l'invasion de la testostérone, indis-pensable au modelage physique du petit garçon, lui donne une propen¬sion plus forte à la compétition et à une certaine forme d'agressivité. Les recherches récentes en neurophysiologie et en psychologie compor¬tementale", confirment qu'une hormone - l'ocytocine - contrôle une part des comportements de la femme au moment de la naissance et fa¬vorise « l'accordage » de la mère aux réactions de l'enfant. Sylviane Giampino constate que la maman se retrouve « dans un certain état de fragilisation psychique pour se mettre au diapason des besoins de son tout-petit [...] un état fusionnel indispensable les premières semaines12 ». Denis Vasse parle à ce propos d'une « fabuleuse régression massive » là où d'autres parlaient d'intuition féminine. Sarah Blaffer Hardy13, qui pourtant cherche à démontrer que le sexe anatomique n'est pas déter¬minant, reconnaît qu'il existe des mécanismes biologiques qui atta¬chent la mère à son petit.
    Ces travaux scientifiques, qualifiés de réactionnaires par les fémi-nistes culturalistes - qui craignent un retour aux clichés traditionnels sur les hommes et les femmes - connaissent cependant de plus en plus de succès parmi des féministes. Celles-ci conviennent qu'à force de par¬ler de la construction des genres, elles ont oublié les différences innées. Corrigeant Simone de Beauvoir, Sylviane Agacinski précise : « On ne naît pas femme, mais on naît petite fille ou petit garçon14. » Ainsi, les féministes du courant évolutionniste considèrent maintenant que les différences résultent d'une adaptation de l'espèce humaine et qu'elles sont donc appelées à évoluer encore. Avant d'être le résultat d'une cons¬truction sociale, les différences seraient le résultat d'une longue évolu¬tion.
    4. La différence non assumée
    Les théories évolutionnistes semblent apparemment accepter la dif-férence des sexes. Elles n'assument cependant pas plus que la théorie
    11. Citées par Edwige Antier, Eloge des mères, Laffont, 2000.
    12. Sylviane Giampino, Les mères qui travaillent sont-elles coupables ? Editions Albin Michel, 2000.
    13. Sarah Blaffer Hardy, Les Instincts maternels, Payot, 2002.
    14. Sylviane Agacinski, La Politique des sexes, Le Seuil, 1998.

    58 LE FEMINISME ET SES DERIVES
    culturaliste, les différences inhérentes à la structuration du psychisme de n'importe quel petit garçon ou petite fille qui se fait indépendam¬ment des cultures où ils grandissent15. Ainsi, les différences qui sont pour les culturalistes les conséquences d'une construction sociale, sont pour les évolutionnistes, le résultat d'une avance ou d'un retard dans l'évolution. Dans les deux cas, elles paraissent anormales.
    L'idéologie « féministe » qui devient conservatrice campe sur ses positions. Parce que les hommes se sont souvent servi des différences pour en faire des stéréotypes et « ghettoïser » les femmes, la nouvelle pensée dominante persiste à voir dans toute différence une anormalité ou une injustice « comme si l'asymétrie était associée à une forme de domination16 ». Tony Anatrella en fait le constat : « nous sommes dans une société «incestueuse», c'est à dire dans une société dont les repré¬sentations dominantes nient les différences, induisent une vision fu-sionnelle au nom de laquelle nous serions tous semblables et égaux, sans distinction17. » Ainsi, en rendant « la différence interdite18 », l'idéo¬logie « féministe » et égalitariste a besoin (elle aussi) de trouver un coupable et fait souvent de l'homme, un horrible macho incorrigible ou un attardé.
    15. Paul Cissou, Séminaires Psychogénèse.
    16. Edmond Marc et Dominique Picard, « Face à face : les relations interpersonnel¬les », Hors-série Vivre ensemble, Sciences Humaines, n° 33, juin-juillet-août 2001.
    17. Tony Anatrella, op. cit.
    18. Tony Anatrella, La Différence interdite. Sexualité, éducation, violence. Trente ans après Mai 1968, Flammarion, 1998.

  • Excellent article.

    D’ailleurs sur une chaîne française LCP qui parlée du droits des femmes, un reportages dans une école suédoise, on apprenez aux filles a ouvrir leur gueule à s’imposer violemment etc etc, il est a noté que si un garçon aurait eu un tel comportement il aurait était mis sous ritaline direct et rééduqué, deux poids deux mesures intéressant.

    Puis les garçons a qui ont apprenez pas grand chose, a part a se faire des massages, la pudeur, l’intimité inexistante apparemment les garçons non pas le droit de dire non.

    Mais le plus drôle c’est que ça parle d’égalité mais 100% du personnel était féminin.



    Le gender est probablement l’aliénation suprême de l’être humain je ne pense pas que l’on puisse faire pire.



    De toute évidence pour que de telles lois passe il faut que les hommes soient culpabilisé a un point inimaginable et ceci en permanence, et que les femmes aient un gros complexe d’infériorité (souffrent elles d’un manque de phallus ?).



    Il faut bien comprendre une chose plus la gynocratie misandre frappera fort et aveuglement sur les hommes, plus le retour de bâton de la part des hommes sera violent. Il ne faut pas se voiler la face dans 50 ans en Suède les hommes se vengeront, l’idée même d’une femme libre sera une hérésie absolue, elles seront probablement esclave et pucer etc etc.

    D’un beau projet d’égalité, (épanouissement pour les hommes et les femmes dans la société), les féministe misandre on fait une merde sans nom.

  • Désolé de revenir là-dessus, mais vous avez fait preuve d'une trop grande gentillesse de répondre poliment à cet idiot utile de Julien Cart, dont les écrits sont tout droit tirés du parfait petit ayatollah, mais écolo-bobo-anti-soit-disant-facho-macho, s'il-vous-plaît. Il suffit de lire la description de son blog pour comprendre : ce sont toujours les convertis sur le tard qui sont les plus zélés. A croire que le procès d'intention et dénonciations calomnieuses sont vraiment une marque de fabrique des gauchistes énervés.

  • @ Courant alternatif:

    ... Raaahhh.... J'avais envie de lui répondre que le pouvoir est aussi dans les couches-culotte, c'est-à-dire dans l'éducation et la socialisation que font les mères quand ce sont elles qui éduquent (le plus souvent).

    Oui je suis au fond quelqu'un de poli, même si parfois je grogne.

  • @ Courant altzrnatif encore:

    Je crois que ce serait bien de faire un billet sur le pouvoir dans les couches-culottes.

    Parce que être banquier, vu que seule une très très infime portion de la population dirigera un jour une banque, la plupart des femmes qui ne s'occupent pas des couches-culotte sont employées au guichet, caissières, enseignantes, infirmières. Pendant qu'elles gagnent de quoi payer leurs factures et quelques fringues, elles rêvent à être banquières. C'est l'avenir professionnel des femmes proposé par le féminisme. Et pendant que la très grosse majorité des femmes fait ces jobs, les leaders féministes se font des places dans les conseils d'administration, dans les uni, ou à la tête d'association qui touchent des subvention.

    Tandis que les couches-culottent préparent réellement l'avenir de l'humanité.

  • John, il s'agit d'une école, et si chacun est libre d'y inscrire ou non ses enfants, il n'y a rien à y redire. Il faudrait plutôt trouver le théoricien dont l'école applique les principes, comme elle en a le droit, et discuter de ses thèses, en les expliquant en détail. Ce n'est pas très clair, à cet égard. L'Etat de Suède, s'il est libéral sur le plan culturel, comme tout Etat doit l'être, n'a pas à contester des choix libres. Il est normal qu'il bénisse ceux qui entreprennent de créer des écoles selon leurs principes propres, car l'Etat est bien là pour garantir la liberté d'entreprendre et de conscience. Les Etats qui font autrement ont tort.

    Sur le fond, ce n'est pas très clair, car il est très vrai qu'il ne faut pas faire la différence entre les sexes, dans le traitement des élèves. C'est une question d'individu, et non de catégorie regroupée. Créer une pédagogie à partir du nombre de filles dans une classe, cela ressortit au préjugé. L'enseignant s'adresse à une tranche d'âge. Ensuite, en fonction des individus concrets qu'il a, il fait évoluer, s'il est libre, son programme et sa pratique (ou le peu qui lui reste comme prérogatives à cet égard, l'Etat les lui ôtant sous prétexte de ne pas avoir à bénir des initiatives indviduelles qui ne seraient pas dans les purs principes et les valeurs de l'Occident, de la chrétienté, de l'humanisme ou de je ne sais pas quoi).

  • Cet article dénote de la part de l'auteur (et à ce dont j'ai pu juger rapidement, de la plupart des auteurs des commentaires) une totale fermeture à la réalité de la société actuelle, une absence de connaissances sur les personnes intergenres et transgenres et une quantité non négligeable de clichés/mauvaises conceptions.

    Ne pas imposer socialement un genre à un enfant ne veut pas dire qu'il n'en a pas.
    Laisser à l'enfant le choix d'être perçu par ses pairs comme il le souhaite ne veut pas dire le rendre lisse, sans personnalité ni passion.

    Quelle tranquillité d'esprit pour un enfant de pouvoir faire ce qu'il a envie de faire et pas ce qu'il est dicté sous la pression du genre !

    Qu'il soit bien clair : si vous êtes bien dans votre genre, tant mieux pour vous. Mais de grâce cessez d'imposer votre vision du genre - ou a fortiori celle qui vous a été martelée depuis votre naissance - à l'ensemble de la société. Ça ne vous rend que méprisable.

  • "les couches-culottent préparent réellement l'avenir de l'humanité"

    Vous n'auriez pas pu mieux dire en effet. On attend avec impatience votre prochain billet sur la formidable puissance et liberté qu'octroient le privilège unique et transcendant des couches-culottes !

  • Michel, c'est vrai que depuis un blog de la Tribune de Genève, journal hautement philosophique comme peuvent l'être le Matin et le 24 Heures, HL impose sa vision de genre au Monde Entier, à l'Univers. Et si VOUS cessiez de réclamer la censure pour les personnes qui ne pensent pas comme vous ? Qui impose la vision de non-genre, Egalia ou HL ? Qui a un pouvoir institutionnel, la Suède ou HL ?

  • Voyez-vous Julien,

    Je me suis occupé de ma fille avec mon ex-femme. Je lui faisais prendre son bain, changeais ses couches, me levais une fois sur deux quand elle pleurait la nuit (plusieurs fois par nuit pendant un an). Personne ne me l'a suggéré. Je l'ai fait naturellement. Je n'y ai aucun mérite. C'était mon bonheur. Mon ex-femme pourrait en témoigner.

    Alors, voyez-vous, je n'ai pas votre mépris quand je parle des couches-culotte. Je n'ai pas comme vous de mépris pour les couches, pour les femmes qui s'en occupent au lieu de trouver un poste de banquier.

    Non, je n'ai pas votre mépris pour l'éducation, l'humain, la mère, la vie de la maison. Changer les couches ce n'est pas une aliénation, c'est s'occuper du petit humain.

    Mais j'ai bien compris que vous avez fait un choix différent: celui du pouvoir et de l'argent. C'est votre liberté. C'est le choix de nombreuses féministes actuellement. Moi j'ai choisi l'humain.

    Alors, je ferai peut-être ce billet sur les couches-culotte. Car vous m'inspirez bien!

  • @ Michel:

    Le dénigrement, comme l'insulte, comblent le manque d'arguments, comme souvent.

    @ Michel et RM:

    Ne pas dire il ou elle est tout sauf anodin. L'enfant est ou un garçon ou une fille. Il a un sexe, et a priori il s'identifie à ce sexe. Il a besoin de savoir que s'il est un garçon, il y a de grandes chances pour qu'un jour il soit père, et pareil dans l'autre sens pour les filles.

    Leur dire qu'ils sont garçons et filles est une balise fondamentale. Comment peut-on ne pas voir cela? Le genre se construit en grande partie sur le sexe, et l'enfant se prépare à la vie selon son genre. Même s'il devient homosexuel, il est d'abord un garçon - sinon il ne serait pas gay.

    Parlons aux enfants en leur reconnaissant une sexuation, apprenons-leur que ce sexe détermine un genre, montrons-leur pourquoi les genres ont été déterminés en archétypes et pourquoi il y a eu une répartition des rôles, parlons-leur de l'évolution de notre société sur le fait que rôle et genre sont aujourd'hui différenciés, ne valorisons pas un genre plus que l'autre, n'interdisons pas l'accès à quelque activité que ce soit sous le prétexte du genre. Mais cessons aussi de leur apprendre qu'à cause des hommes les femmes ont été des esclaves depuis la nuit des temps. Cessons de culpabiliser le masculin.

    Car là on est en plein dans la discrimination de genre.

    Je me fiche de faire pipi debout ou assis, je fais comme cela se présente le mieux. Mais n'interdisons pas aux garçons de faire pipi debout, car là on leur inculque le genre en lui donnant en plus une connotation très dévalorisante.


    Pour le reste, Michel, comme dit Courant Alternatif: vous êtes très optimiste de m'attribuer la possibilité d'imposer ma vision du genre à l'ensemble de la société. Ce sont plutôt les défenseurs des théories du genre qui imposent leur vision à la société.

    Et ma foi, ne trouvez-vous pas normal de débattre? Vous pouvez ici exprimer une pensée ou une perception différente. Au moins on débat, dans une société qui a tendance à tout consommer, y compris les idées, et qui a pris le pli de faire passer nombre de théories pour vraies juste sur la culpabilisation des hommes.

  • Le problème est que certains sont sûrs d'œuvrer pour le bien supérieur de l'Humanité et que toutes les personnes ne partageant pas cet idéal sont des, à choix : fachos, racistes, sexistes, rétrogrades, etc. Liberté de penser ? Oui, pour autant que cela rentre dans le cadre de l'Idéal. Je paraphrase un blogueur français que j'apprécie : "La vérité sans liberté, ça s'appelle la Pravda".

    Mais osez vous risquer dans cette posture, à savoir que la gauche, historiquement, a été bien plus autoritaire, et pas seulement politiquement...les réflexes pavloviens et le tryptique 'sexiste-raciste-fasciste' apparaissent. Débattre, discuter, même de sujets controversés, c'en est trop pour les ayatollah du Penser Juste.

  • @courant alternatif: pov' calimero..

    @HL: il serait quand-même hypocrite, ou faussement modeste, de prétendre qu'on ne tient pas à influencer par son discours ou ses écrits (destinés à être lu) la société dans son ensemble pour qu'elle devienne plus fidèle à ce que l'on pense être un idéal.

    Sur le fond, je ne vois pas où est le problème. J'y suis même plutôt favorable. Cela pourrait éviter qu'on en arrive à une dictature de l'apparence et du bling-bling-glamour.

  • @ Fufus:

    Votre remarque me fait préciser ceci: je ne peux prétendre, à mon petit niveau de blogueur, influencer la société. Mais oui, bien sûr, j'espère interagir et faire progresser l'analyse que je fais du sujet, dans une mesure que je ne peux estimer, mais dont je ne crois pas qu'elle atteigne le niveau que l'on me prête plus haut.

    De plus, je n'ai aucun moyen d'imposer. Je n'ai que ma conviction pour tenter de convaincre, ou au moins proposer un autre angle de vue et espérer qu'il soit peu ou prou partagé.

  • John, je suis d'accord qu'il ne faut pas se sentir obligé de délivrer la bonne parole qui culpabilise les mâles. Cependant, c'est vrai que les toilettes des garçons sont sales, parce que la cuvette est trop loin. Pour les pissotières, elles sont toujours collectives, et c'est plutôt désagréable. Il faudrait créer des pissotières individuelles.

    Pour la grammaire, il est également vrai qu'il est un peu ridicule de la changer d'autorité, il faudrait qu'elle puisse n'évoluer qu'en fonction d'un sentiment profond qui s'impose de lui-même. Mais remarquez que les Etats s'emploient aussi à empêcher ces évolutions naturelles par la façon dont ils pétrifient la grammaire. Ensuite, donc, je ne pense pas que l'on soit obligé de mettre ses enfants dans cette école, les enseignants font le choix de changer la grammaire, et ceux qui ont un sentiment comparable au leur leur confient leurs enfants.

    Mais je ne pense certainement pas que l'individu se construise à partir du genre auquel il appartient. Je vous renvoie à mon article du jour: http://remimogenet.blog.tdg.ch/archive/2011/06/29/77ef82b3895a92afab618e33b42e27d5.html . La nature différencie les sexes, et l'éducation ne doit pas essayer, de façon délirante, d'aller contre la nature, mais elle ne doit pas en rester non plus à la nature. Je pense qu'il faut plutôt insister sur l'humanité, qui unit les sexes. L'être humain idéal est celui qui aurait les qualités des deux sexes, et non simplement les qualités du sien. Mais bien sûr, il ne s'agit pas, sous prétexte d'égalité, de prendre comme étalon uniformisateur les qualités d'un sexe ou d'un autre, comme en général on le fait quand même très souvent.

  • @hommelibre
    Finalement c'est vous qui avez commencé à parler de "folie", d'"humiliation", "déculturation", "cauchemar". À employer des mots aussi forts on se soumet à des réactions aussi épidermiques que la mienne.

    @Courant alternatif et @hommelibre
    Il y a vraie confusion dans votre façon de penser et de voir les choses. Cette école n'impose pas des êtres asexués mais donne à chacun la liberté de vivre son genre comme il le souhaite, de définir lui-même ce qui constitue sa personnalité, et surtout d'accepter que l'autre en fasse de même.

    Je vous suggère réellement si le sujet vous intéresse tant que ça de vous pencher sur les conditions de vie, la philosophie et le réel ressenti des personnes intergenres et transgenres. Sortez cependant de la littérature médical-philosophico-trans/homophobe et confrontez-vous à la réalité des choses, aux témoignages.

    Le bien-fondé d'une telle école est un vrai sujet, la façon dont vous l'abordez me semble à côté de la plaque si j'ose dire.

    Enfin, c'est grâce au débat que j'ai la possibilité de vous bousculer ainsi - j'espère - dans votre façon de pensée ;) J'en ai tout à fait conscience et, bien que farouchement opposé à votre argumentation, je suis tout à fait opposé à la censure et je serai des premiers à vous laisser/donner la parole.

  • @ Michel: j'ai repris le mot "folie" d'une opposante que je cite dans mon billet (folie de genre).

    Je ne suis pas du tout sûr que l'on puisse laisser des enfants, surtout si petits, déterminer quelle identité ils veulent développer. Cela me semble juste un pari ou un challenge d'adultes avec des rats de laboratoire. Sans balises l'enfant ne se construit pas tout seul. Du fait de l'importance qu'a prise la culture dans notre espèce, il y a besoin de définitions extérieures pour poser une première identité. Ensuite, il sera possible de s'y opposer. Et c'est là où je pense que l'on doit être très libéral: ne pas forcer un individu à suivre et reproduire la définition qu'on a fait de lui s'il ne la veut plus. Ne pas l'empêcher de sortir de cette définition.

    Je suis certain qu'il faut une marque initiale, une forme initiale, pour en changer ensuite. On ne part pas de rien. Ce mythe du paradis perdu, cette pureté originelle, lisible dans l'idéal du monde sans stéréotypes d'Egalia, me paraît au mieux théorique. Au pire, digne des courants prônant l'être parfait dans les années 20.

    La déculturation passe par le reniement de ce dont nous sommes pétris, que ce soit biologiquement ou culturellement. Pris dans un labyrinthe, il ne suffit pas de dire qu'il n'existe pas pour en sortir.

    Je pense donc que l'enfant a besoin qu'on le définisse. Un jour il dira oui ou non à cette définition. Toutes les femmes ne sont pas des poupées obéissantes parce qu'on leur a lu des contes de fée. Tous les hommes ne sont pas Rambo parce qu'ils ont joué à l'épée. On transporte un passé. Pour le dé-passer, il faut le digérer et aller plus loin. Pas faire comme s'il n'existait pas.

    Il me paraît important que les enfants identifient le monde où ils sont. Ils en feront ce qu'ils veulent par la suite. Dans ce monde ils ont besoin de repères qui viennent d'abord de l'extérieur. Comme le langage.

    Je pense que l'identité est un long processus. Les identités collectives en font partie. Le passé en fait partie. Les archétypes, long processus d'élaboration de l'organisation sociale, sont fondamentalement complémentaires les uns aux autres. Ils participent à la construction d'identités fonctionnelles. S'en priver c'est comme se priver de ses yeux.

  • @ michel

    "Cette école n'impose pas des êtres asexués"

    faux puisqu'elle supprime du vocabulaire le "il" où le "elle".

    et d'imposer une éducation a ce point unisexe n'a aucun sens
    cette éducation repose sur une théorie fausse la théorie "GENDER"
    qui n'a strictement aucune base scientifique. c'est rien d'autre que du pur délire de féministes radicales. cette école est dans la continuité de l'éducation suédoise qui est un échec. éducation maternante dont le genre masculin est exclu.

    "le réel ressenti des personnes intergenres et transgenres."

    ces personnes sonts comme les homosexuels onts des problémes psychiques.
    la réalité ce ne sonts que des malades qui onts besoin de soins.

    "Sortez cependant de la littérature médical-philosophico-trans/homophobe"

    je comprends là votre façon de penser.

    "On se refuse, dans le climat actuel entretenu et relayé par des productions médiatiques de plus en plus nombreuses qui la banalisent et en font la promotion, de se poser les vraies questions sur l'homosexualité, La simple réflexion sur le sujet (alors que nous ne sommes pas dans l'ignorance quant à ses structures psychiques) et toute critique des projets qui visent à l'inscrire dans la loi, se voient systématiquement neutralisées sous couvert d'homophobie. Mais cette invective n'est-elle pas d'abord un déficit de la pensée dont l'objet est surtout de mieux paralyser l'interlocuteur? "

    voilà votre façon de penser le terrorisme intellectuel.
    vous considérez tous ceux qui disent que l'homosexualité et hétérosexualité ne sonts pas équivalents comme des homophobes.

  • "La remise en question des éducations genrées ce n'est pas proclamer l'inversion des genres (les filles au foot, les garçons à la cuisine)"
    Cela fait tout de même un moment que les garçons sont en cuisine et que d'ailleurs, ils sont "chefs", ils n'ont pas eu besoin de grand débat sur le genre pour se lancer avec une batterie de cuisine.

    "(l'idée de complémentarité des sexes que vous défendez si bien est forte utile pour justifier l'injonction hétérosexuelle, laquelle rend possible l'homophobie par exemple)."
    Il n'y a pas "d'idée de complémentarité des sexes" : il s'agit d'une évidence anatomique et physiologique mise en place pour rendre possible la procréation naturelle.
    Depuis, la médecine a déja mis en place pas mal de moyens pour que 2 femmes ou bien 2 hommes puissent avoir des enfants, ça n'empêche qu'il faut de toute façon faire appel à l'autre genre à un moment du processus pour permettre une naissance, encore plus dans le cas de 2 hommes : ovocyte + utérus obligatoire pendant 9 mois.....les expériences scientifiques d'utérus artificiel n'étant pas encore concluantes.

    "mère de famille c'est aussi bien que banquier". Sauf que les banquiers savent très bien que dans ce monde-là, le pouvoir n'est pas dans la maitrise des couches culottes... La preuve, ils les fuient."
    Si, mère de famille, c'est aussi bien que banquier du moment que le choix soit source d'épanouissement.
    D'ailleurs, une mère de famille ne se contente pas de "gérer des couches".
    Elle forme souvent une équipe avec son partenaire.
    Contrairement à vous, je trouve même plutôt très courageux de choisir de consacrer sa vie à sa famille et de renoncer à tout sorte de rémunération personnelle en prenant le risque de se faire "bazarder" du jour au lendemain et de se retrouver dans une situation catastrophique.
    ça s'appelle travailler sans horaires et sans filet et ça ne mérite pas de mépris.

    Pour finir, je vais sans doute vous faire bondir mais je suis une fervente partisante de la section du cordon ombilical par le père :
    La maternité et la paternité sont des choses totalement différentes mais parfaitement complémentaires.
    La femme, marquée par son expérience viscérale de se sentir physiquement habitée ( sensation qui reste souvent parfaitement intacte dans les rêves toute une vie)garde instinctivement son enfant près d'elle et le protège, le père, lui, a justement un rôle primordial à tenir auprès de l'enfant dans sa conquête de l'autonomie.
    La section du cordon ombilical en est le premier geste symbolique.

  • @ Patricia

    "(l'idée de complémentarité des sexes que vous défendez si bien est forte utile pour justifier l'injonction hétérosexuelle, laquelle rend possible l'homophobie par exemple)."

    pas trés clair vos explications, je ne vois pas le rapport entre la complémentarité des sexes et l'homophobie.

    d'ailleurs quelle est votre définition de l'homophobie ça sera un bon début.

    "lui, a justement un rôle primordial à tenir auprès de l'enfant dans sa conquête de l'autonomie."

    le deuxiéme et de casser la trop grande fusion de l'enfant avec sa mére.

    "Contrairement à vous, je trouve même plutôt très courageux de choisir de consacrer sa vie à sa famille et de renoncer à tout sorte de rémunération personnelle en prenant le risque de se faire "bazarder" du jour au lendemain et de se retrouver dans une situation catastrophique."

    vous devriez vous renseigner ce sonts les femmes qui dans une grande majorité bazardent les hommes cause principale manque de romance dans le couple.

    et j'estime que vous comprenez trés mal le point de vue d'HL relisez bien au lieu d'écrire n'importe quoi.

  • Méthode d'enseignement comportementaliste "pavlovienne".
    Dangereuse car elle efface l'aspect psychogène de la biologie, et crée un environnement artificiel dans le seul but d'obtenir un résultat.
    Technique manipulatrice, bien loin de l'humanisme des philosophies progressistes.


    Au vu du curriculum du sieur Julien Cart, son intervention fait un peu peur.

  • @Julien Cart.
    Appeler Simone de Beauvoir à la rescousse de votre argumentation, c'est mal venu d'un côté et bon de l'autre : vous dévoilez là, dès votre second paragraphe, l'aspect le plus fâcheux de la théorie du genre, la mise à égalité avec l'hétérosexualité de toutes les formes de sexualité, pédophilie comprise. Eh si... vous pouvez vous défendre, il n'empêche que l'agenda est bien là.
    Cherchez sur le Web américain, il y a de quoi frémir.
    Simone de Beauvoir a été signataire d'une pétition de soutien à des pédophiles condamnés. Sous le masque souriant de la tolérance et de la liberté, une réalité de dégénérescence, de régression vers des comportements inhumains. La peste.
    Et la tendance ne fait que se préciser avec la pionnière de la théorie du Gender, Judith Butler elle-même, qui souhaite gommer les différences entre les genres, les sexualités et, écoutez bien : les âges. Plus d'hommes, plus de femmes, plus d'orientations sexuelles définies et surtout, plus d'enfants. Butler en est à demander la révision, par les cercles académiques, des "notions erronées" (sic) de pédophilie et de "sexe enfant-adulte".
    Ce n'est une théorie de prédateur sexuel parée d'oripeaux féministes et jargonnants. Pire qu'indéfendable, mortifère.

  • "(l'idée de complémentarité des sexes que vous défendez si bien est forte utile pour justifier l'injonction hétérosexuelle, laquelle rend possible l'homophobie par exemple)."

    ==> Les mêmes personnes disaient que le multiculturalisme et le métissage allé supprimer le racisme/xénophobie, ça a fait exactement le contraire.

    .les expériences scientifiques d'utérus artificiel n'étant pas encore concluantes.

    ==> J’ai vue une émission la dessus les recherches était plus que concluantes les états ou se déroulé les recherches (occidents) ont ordonné l’arrêt immédiat de ses recherches, sinon dans une dizaine d’année l’utérus artificiel aurait été sur le marché.

    "mère de famille c'est aussi bien que banquier". Sauf que les banquiers savent très bien que dans ce monde-là, le pouvoir n'est pas dans la maitrise des couches culottes...

    ==> Pour un homme oui c’est source de pouvoir de séduction.
    Pour une femme banquière (la working-girl) arrivait à 40 ans ça déchante sévère, elles pensaient que leur statut social avait un pouvoir de séduction sur les hommes, il n’en aient rien. Résultat beaucoup lâche leurs boulots partent chercher du sexe et de l’affection en Afrique surtout derrière de soit disant « mission humanitaire «

  • @hommelibre
    "il y a besoin de définitions extérieures pour poser une première identité"
    Et vous poserez donc à ce que je comprends les définitions suivantes :
    - pour un petit garçon : tu dois être fort, ne pas pleurer, savoir te défendre, savoir nourrir ta famille, aimer les filles, etc.
    - pour une petite fille : tu dois être sensible, gentille, douce, savoir faire le ménage, t'occuper des enfants, aimer UN garçon, etc.
    Je ne vous souhaite sincèrement pas d'avoir un enfant qui s'éloignerait de ces modèles, auquel cas vous iriez au devant de grandes tristesses, mais j'y reviens un peu plus tard.

    Quelles sont les conséquences d'une éducation où la société n'imposerait pas à l'enfant, sous prétexte qu'il est né avec une physiologie de garçon ou de fille (ou des 2), un choix et un environnement aussi différent. Parce qu'il ne faut pas nier qu'il y a un environnement différent uniquement provoqué par le fait qu'on soit homme ou femme : lorsqu'on couple va au restaurant, on tend l'addition à l'homme ; lorsqu'un homme pleure, c'est une disgrâce ; si un coupe achète une voiture, à qui le vendeur va parler technique d'après vous ? Je vous conseille le blog "Vie de meufs" qui vous fera peut-être comprendre - ici du point de vue des femmes mais l'inverse est également imaginable - le lot de préjugés subis au quotidien (et je pèse mes mots).
    C'est ça que cette école essaye de gommer : les préjugés basés sur le sexe physique de la personne et je crois - mais nous sommes ici en désaccord - qu'un individu se construit aussi bien voire mieux sans que sa personnalité et ses centres d'intérêts soient catalogués directement en se basant sur son sexe. Si je devais reprendre de vieilles théories, je dirais qu'il se sentira d'autant mieux dans sa peau en se basant sur des référents qui lui ressemblent/qui l'attirent par leur caractère plutôt que par leur sexe physique.
    Je ne souhaiterais pas être un petit garçon qui a plutôt envie de jouer à la poupée qu'au football à la récré, et inversement. Cette école peut fournir aux enfants un environnement dans lequel ils peuvent le faire. Et si je suis un petit garçon qui a envie de jouer au football ou une fille qui veut jouer à la poupée, il n'y a pas non plus de problème :) Rien n'est imposé, si ce n'est que l'autre ne se définit pas par son sexe, mais par son genre.

    Et puis, même si vous-mêmes avez réussi à surmonter ces obstacles, à faire fi de les cadres qui vous ont été définis, n'oubliez pas que les taux de suicide ou tentative de suicide chez les personnes homosexuelles ou transgenres sont impressionnants. Tout le monde n'arrive pas à "dé-passer" cela, à dire "oui" ou "non" à des années et des années de ce genre de contraintes. Je pense que si on ne se frotte pas de près au ressenti de ces gens, on ne comprend pas toute la difficulté pour eux de sortir du cadre.

    Juste pour comparer ce qui n'est peut-être pas comparable et avoir l'occasion de placer une question rhétorique : défendriez-vous l'idée de donner à deux petits garçons, l'un noir, l'autre blanc, donc de physiques et d'histoire a priori différents (d'où la comparaison), des définitions du même acabit ?
    (Pour information, la société le fait déjà, en témoigne un effrayant reportage d'un journaliste allemand grimé pendant plusieurs mois en une personne noire de peau)


    @leclerq
    Je crois pouvoir affirmer que les propos que vous tenez sont condamnables en France. L'homosexualité a été rayée des maladies mentales par l'OMS en 1990. Ça a été un chemin très difficile pour faire comprendre à la société qu'un homme qui aime un autre homme ou une femme qui aime une autre femme pouvaient le faire sans avoir intention de nuire à autrui, ou en l'occurrence à vous, qu'ils cherchaient juste à être heureux ensemble, et je vous suggère donc de rattraper dès à présent votre retard sur ce point.
    En l'occurrence, je considère effectivement comme homophobes tous ceux qui estiment qu'une personne homosexuelle vaut moins qu'une personne hétérosexuelle.


    @Patricia
    C'est très bien pour vous de trouver qu'une femme qui choisit de rester au foyer et d'élever ses enfants est courageuse. Mais je trouve identiquement (au sens strict) courageux qu'un homme le fasse. Et qu'une femme choisisse de travailler au risque de moins voir ses enfants. Et qu'un homme le fasse. Et qu'une femme choisisse de ne pas avoir d'enfants. Et qu'un homme le fasse.
    Tout l'objectif est de donner un choix moins biaisé et plus égalitaire à chaque individu, choix qui n'est pas aussi fortement lié au sexe qu'actuellement.
    Cette école veut donner à chaque enfant l'opportunité du choix, et de surcroît l'éducation pour qu'ils donnent à leur tour le choix à leurs pairs et leurs éventuels enfants.

  • "Je vous mets au défi de trouver un seul billet où j'aurais écris ce que vous affirmez, soit: "... les masculinistes de votre genre (sic!) qui prônent le retour en arrière car les femmes auraient obtenu trop de droits - et les hommes perdus trop de privilèges." Un seul endroit, un seul billet ou partie de billet où je laisserais entendre cela."

    Pourtant vous-mêmes ne cachez pas votre connivence naturelle avec le masculinisme :

    « Ce terme masculiniste recouvre donc une réalité avec ses thèmes légitimes. Mais dans l’ensemble c’est plutôt revendicatif - ce qui est normal en soi. Le terme hoministe a été utilisé pour marquer une intention plus nette vers l’harmonisation des relations hommes-femmes comme étant la finalité. (...) Tout en tenant compte de ce que le masculinisme recouvre, l’hominisme propose d’avoir cette finalité globale d’une harmonisation, du moins dans l’intention des hommes. (...) Ces deux termes ne sont pas en contradictions, et certains se définissent comme masculinistes parce que ce terme à l’antériorité, et qu’il semble pour eux signifier davantage la notion de combat pour la justice que mènent ces hommes. Perso je ne me difinis jamais par un seul terme trop réducteur. Je suis un masculiniste-hoministe-philosophe-poète-philoggyne-militant-penseur-libéralsocial-etc etc... » voire le blog retiré (tiens donc) : http://auxfrontieresdelextreme-centre.blog.tdg.ch/

    Donc de ce fait, vous devez bien accepter une des caractéristiques principales de ce mouvement qui est justement de prêter aux hommes un statut de victime face aux femmes en général, lesquelles bénéficieraient de privilèges grandissants (dans le monde du travail, de l'éducation, sans parler des quotas). Les femmes sont désignées comme responsable du prétendu recul des privilèges des hommes, même si vos adversaires demeurent avant tout les féministes, que vous accusez de complot contre les hommes, de connivence avec l’État, les juges, les policiers, l’école et les médias.

    Mais cela ne vous empêche pas de dire avec vos amis hoministes que vous êtes pour la paix entre les sexes. Cette paix s'exprime magnifiquement d'ailleurs dans une de vos citations :

    « Par la force de notre vérité nous vous arrêterons avant que notre monde ne soit contaminé entièrement par votre poison idéologique. Avant qu’il ne soit à votre botte - botte dont le modèle est repris de vos copines nazies qui gazaient des juifs il y a 65 ans dans les camps de concentration. » in "Après le règne des talibanes, construisons la société post-féministe", septembre 2008, blog de John Goetelen, http://hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2008/09/16/apres-le-regne-des-talibanes-construisons-la-societe-post-fe.html

    Traitez les féministe de tous les noms ("vaginocrates", "fémininazies", "féminihilistes", "fémino-centristes", etc.) est un réflexe constant des masculinistes, dont vous ne dérogez manifestement pas.

    Mais je vous laisse avec vos amis hoministes vous efforcer "de développer en [vous] toutes les qualités humaines susceptibles de [vous] rendre fiers d’être hommes." Au moins vous avez là un beau plan de vie, bien ancré, bien fiable, bien explicite. Vous parliez de l'importance d'une définition à imposer à l'enfant en construction pour qu'il puisse la contester plus tard. Il semble que chez vous ce travail n'a pas (encore?) été fait. Mais l'espoir fait vivre...

  • @ Michel

    nul part je n'ai écrit qu'ils ne valaient pas une autre personne.
    mais ils ne peuvent nullement être érigés en modéle.

    "le terme d'homophobie s'est imposé : ce mot piégé confond (volontairement) le refus de la normalisation symbolique et sociale de l'homosexualité avec l'ani-mosité à l'égard de la personne des homosexuels. "

    tu est en retard peu nombreux sonts les personnes qui ont de l'animosité envers les homosexuels et je fait parti de ceux qui n'en ont pas.

    par contre faire passer pour des homophobes comme le font actuellement les médias les personnes qui refusent la normalisation sociale de l'homsexualité.
    c'est inadmissible. c'est du terrorisme intelectuel pas autre chose.

    et sur ce point je suis en accord avec tony Anatrella.

    "L'HOMOSEXUALITÉ n'est pas nouvelle. Depuis que les hommes et les femmes ont à construire et à organiser leur sexualité psychique, selon des tâches particulières qui marquent l'enfance et l'adolescence, elle existe. Qui peut nier avoir fait l'expérience de l'amour de son image, de la quête de l'identique ou de l'idéalisation du semblable sans pour autant s'y arrêter ? Mais il semble qu'on ait oublié, au cœur des débats parlementaires sur le PACS et l'inscription du concubinage dans le code civil, de répondre à un certain nombre de questions. Qu'est-ce donc que l'homosexualité pour lui accorder une place de plus en plus importante dans les représentations sociales ? La société doit-elle la légitimer, lui offrir un cadre juridique pour l'organiser, la financer par l'impôt, en faire une norme ? Que signifie enfin de vouloir instituer du sexuel, et de quel sexuel s'agit-il ?
    Il est utile de rappeler que c'est à partir de son identité sexuelle que chacun va socialiser sa sexualité à travers des relations, tenables dans la réalité. Et non pas à partir de tendances sexuelles, comme l'affirment de façon bien hasardeuse le traité d'Amsterdam et le Parlement européen. Car enfin, à moins de vouloir s'installer dans une société prégénitale et éclatée, c'est à partir de la relation homme- femme, qui s'exprime à travers l'hétérosexualité et dont découle la famille, que se fonde la société. Mais la symbolique des deux sexes a tellement de difficulté à être représentée dans la culture actuelle, empêtrée dans le subjectivisme et l'irrationnel, qu'elle se confond avec l'unisexe. Le discours homosexuel profite de ce flou pour se présenter comme le "troisième sexe". Plus libre, plus généreux, plus créatif que celui de ceux - l'homme et la femme - qui seraient fatigués à force de ne plus savoir comment s'associer.
    J'ai déjà eu l'occasion de faire observer le paradoxe actuel. On veut inscrire dans la Constitution la différence des sexes, alors qu'elle n'est pas nécessaire puisque, à compétence égale, la fonction représentative peut être exercée aussi bien par un homme que par une femme. En même temps, on cherche à supprimer la différence des sexes dans le couple, voire la famille; qui ne peut pourtant qu'être fondée sur cette asymétrie. Le discours homosexuel vient se caler sur ce déplacement où le social serait sexué alors que le couple devrait, de plus en plus, être asexué, puisqu'on va jusqu'à assimiler l'homosexualité au couple homme- femme dans le concubinage.
    Cette fin de siècle voit peu à peu l'individualisme régnant faire éclater les distinctions nécessaires entre le psychologique et le social, afin que la société s'organise en fonction des tendances de chacun, vécues à ciel ouvert. Au lieu d'inviter chacun à se socialiser, mieux vaut faire fi des normes objectives. A chacun sa loi, selon sa tendance, ses goûts, ses aspirations, bref sa subjectivité.
    C'est ainsi que le PACS, voulu et conçu par les homosexuels, se présente comme un nouveau statut juridique. En fait, il contribue à brouiller le lien social : il laisse croire que la société doit organiser toutes les formes d'associations affectives, même les plus complexes. Nous devrions multiplier les cadres juridiques pour reconnaître le plus d'unions possible (union libre, concubinage, PACS, mariage), afin d'obtenir des droits parfois incompatibles avec certaines situations. Mais la loi peut-elle régler toutes les insécurités et toutes les incertitudes qui se cachent derrière ces demandes alors que d'autres solutions peuvent être envisagées ?
    Emporté dans un élan euphorique, le législateur va plus loin quand il encourage le concubinage. En l'inscrivant dans le code civil, il en fait un mariage déguisé, puisqu'il bénéficie des mêmes droits sans avoir été officialisé. Mais élargir le concubinage à la relation homosexuelle revient implicitement à instituer, en la gommant, la différence des sexes, en même temps qu'est affirmée l'impossibilité d'envisager un mariage pour les homosexuels et encore moins, pour eux, l'adoption d'enfants. A partir du moment où une égalité est établie au titre du concubinage, comment pourra-t-on justifier que tous ne puissent bénéficier des mêmes droits ? Finalement, cette solution est pire que le PACS, car elle oblige à penser que la réalité du couple, composé de deux personnes de genre différent, un homme et une femme, est semblable à une relation homosexuelle. La négation de l'altérité, c'est-à-dire du masculin et du féminin, au fondement du couple, de la réalité matrimoniale et de la parenté, serait créée dans le code civil.
    En adoptant de telles lois, la société va entretenir la précarité affective, laissant croire qu'un particularisme, voire une orientation pulsionnelle, vaut une réalité universelle. Ce qui s'apparente à une imposture intellectuelle ajoute au brouillage des normes qu'on ne cesse de déplorer par ailleurs. La multiplication des situations singulières, pas plus que l'union libre, ne peuvent être considérées par le législateur de façon neutre ou équivalente à la relation matrimoniale.
    On se refuse, dans le climat actuel entretenu et relayé par des productions médiatiques de plus en plus nombreuses qui la banalisent et en font la promotion, de se poser les vraies questions sur l'homosexualité, La simple réflexion sur le sujet (alors que nous ne sommes pas dans l'ignorance quant à ses structures psychiques) et toute critique des projets qui visent à l'inscrire dans la loi, se voient systématiquement neutralisées sous couvert d'homophobie. Mais cette invective n'est-elle pas d'abord un déficit de la pensée dont l'objet est surtout de mieux paralyser l'interlocuteur?
    S'il est vrai que certains slogans, entendus ici ou là, sont inacceptables, personne n'entretient une quelconque haine à l'égard des homosexuels ou ne leur reproche leur tendance. De là à laisser organiser socialement une tendance sexuelle... seule la personne est sujet de droit et de devoirs, ce qui n'est pas le cas d'une tendance sexuelle. En revanche, certains militants, en exhibant leur tendance, en deçà de leur identité, ne peuvent que susciter une réaction de mise à distance. Cela s'explique fort bien : par leur attitude, c'est comme s'ils voulaient réactiver, chez les autres, ce qu'il y a de plus primitif dans la sexualité. Chacun ayant pu s'élaborer autrement que dans le début de sa vie sexuelle, on comprend dès lors, chez beaucoup, le refus de se comporter dans la réalité comme au cours de sa préhistoire affective.
    Qu'on le veuille ou non, l'homosexualité reste le symptôme d'un problème psychique et d'un en-deçà de la différence des sexes. C'est pourquoi elle provoque une réaction pour ne pas se laisser prendre dans l'enfermement du même et du semblable. L'impuissance et l'infécondité dont elle témoigne ne peuvent pas être source de lien social. De ce fait, comment justifier que la société ait des dettes à honorer à son égard ? L'inquiétude qu'inspire l'homosexualité, au-delà du respect des individus, est un sain réflexe de survie quand elle apparaît comme la négation du sens de l'autre, de l'amour objectal et de la filiation. Inscrire dans la loi le droit à la confusion des sexes est une folie dont les générations futures auront à assumer les conséquences.

    Tony Anatrella est prêtre et psychanalyste.
    LE MONDE / SAMEDI 26 JUIN 1999 / 17

    "L'homosexualité a été rayée des maladies mentales par l'OMS en 1990."

    oui aprés un vote belle fumisterie.

    l'homosexualité ce n'est qu'un particularisme sexuel pas autre chose.

    "Prendre homophobe au mot…
    Le célèbre psychanalyste, Tony Anatrella, prêtre de son état, faisait remarquer dans un article de septembre du Figaro que le terme « homophobe » signifiait littéralement «avoir peur de son semblable ». Le semblable étant par définition celui qui n’est pas identique, on est en droit de s’interroger sur l’intérêt soudain de certains groupuscules qui se reconnaissent une « culture commune » dans la pratique de l’homosexualité… Autrement dit : Qui a peur de qui ?
    Je serais même tenter de penser que ces lobbies créent une réelle ambiguïté dans notre société. Elle s’est construite au long des âges, malgré les ruptures qui se sont succédées ces deux derniers siècles, autour de principes partagés relatifs à « la chose publique ». Or, ils introduisent des notions qui ne relèvent strictement que d’intérêts particuliers, sectoriels et relativement minoritaires en voulant substituer « le principe de désir au principe de réalité ». Mesurent-ils d’ailleurs le danger qu’il peut y avoir à vouloir faire absolument intervenir l’Etat dans la sphère privée ? Veulent-ils voir rejouer l’arroseur arrosé ?
    Qui est mon semblable en effet ? : Celui qui partage mes valeurs spirituelles, morales, esthétiques ? Ou bien celui qui partage mes « orientations sexuelles ? » Anatrella, en bon psy, connaît bien les mécanismes qui mènent aux particularismes sexuels. Ce n’est pas notre moderne société, qui bat le triste record en Europe du taux de suicide, qui est capable de combler le vide de sens et de fraternité qui submerge une bonne partie de notre jeunesse. Quid de l’altérité ? Quid de la différence ? L’intérêt de la chose publique qui consiste à trouver le plus petit dénominateur commun pour vivre ensemble est-il conciliable avec la reconnaissance sans limites des particularismes.
    Du reste, il semblerait que l’écrasante majorité des homosexuels ne se reconnaisse pas dans les revendications les plus récentes et notamment celles, les plus choquantes, du droit au mariage et à l’adoption d’enfants ou celles véhiculées par le parisianisme médiatique.
    Car enfin, l’homosexualité humaine ne date pas d’hier et n’a pas toujours été réprimée dans toutes les sociétés, chez les antiques Grecs, dont la réputation n’est plus à faire, et dans la fière cité guerrière de Sparte en particulier. Cependant, on n’avait jamais vu fleurir des revendications d’assimilation aussi normatives que le mariage et l’adoption d’enfants.
    Cette volonté d’obtenir un statut reconnu et bourgeois, ne tiendrait-elle pas au fait que le lobby homo est devenu dans notre société une affaire de notables ? Paradoxalement, cette recherche de respectabilité, ne cadre pas très bien avec les démonstrations provocantes des manifestations comme la Gay Pride. La présence de plus en plus nombreuse d’élus, pas forcément homosexuels, mais toujours inquiets de rater le train du progrès, magnifiquement instrumentalisés d’ailleurs, conduit à transformer un épiphénomène en phénomène de société.
    Marx, il est vrai, nous a enseigné que la révolution avait besoin de la bourgeoisie pour commencer le sale boulot. Il y a du reste longtemps que la déstabilisation de la famille est entamée notamment en dévalorisant le rôle des mères.
    La définition d’une appartenance communautaire à travers « l’orientation sexuelle » est, de ce point de vue là, une nouvelle trouvaille qui emportera la bourgeoisie libérale dont les principes ne sont que malentendus et apparences.
    Faudra-t’il à ce compte là, prendre en considération les revendications de la communauté des adeptes de l’onanisme ou du fétichisme ?
    Le combat « révolutionnaire », qui est toujours à la recherche d’une minorité supplétive pour remplacer le prolétariat défaillant, a trouvé là un nouveau bras de levier.
    A l’heure où, au nom de l’état de droit et des valeurs républicaines, une chasse impitoyable est menée contre les jeunes filles voilées, issues de l’immigration, on met en cause parallèlement, au nom d’intérêts très particuliers, les fondements de la famille, telle que la conçoit la civilisation judéo-chrétienne dont nous sommes tous les héritiers. Bonjour l’intégration !…
    Perceval, le lundi 22 novembre,
    en ce jour de la Sainte-Cécile, a.d. 2004."

    extrait de la différence interdite de tony anatrella

    "Un problème social
    L'homosexualité pose de nombreux problèmes psycholo¬giques et sociaux. Ils sont actuellement déniés et cette attitude d'esprit rejoint la façon dont on voudrait concevoir la sexualité humaine, laquelle ne devrait relever d'aucunes contraintes, bio¬logiques, psychologiques, sociales et morales. Il n'est pas éton¬nant, dans ces conditions, que la sexualité devienne complexe pour beaucoup, voire en récession. Envisageons donc mainte¬nant les questions qui se posent quand on veut faire de l'homo¬sexualité un modèle social.
    • Reconnaissance et déterminisme social
    L'association des psychiatres américains a décidé, de façon curieuse, en 1973 de rayer l'homosexualité de la liste des affec-
    tions mentales. C'est en effet par un vote des plus houleux que fut ratifié ce projet. Sur 10 000 bulletins, 5 816 confirmèrent cette option et 3 817 exprimèrent un refus alors que 367 s'abs¬tenaient. Pour la première fois dans l'histoire, une question scientifique était tranchée par un simple vote, ce qui provoqua de vives réactions dans l'association et la promesse pour l'avenir de ne plus jamais traiter de questions psychiatriques de façon aussi peu méthodique. Il n'est pas, en effet, conforme à l'esprit scientifique de régler par un vote une question théorique et pra¬tique si cruciale (a-t-on jamais décidé par un vote que la tuber¬culose était ou non une maladie ?). Cette décision n'a pas été remise en question. Le conseil d'administration et les membres de cette association avaient subi le siège des associations homo¬sexuelles qui cherchaient à les persuader par des conférences, des circulaires et diverses publications de ne plus considérer l'homo¬sexualité comme « un désordre mental ». À la suite de ce coup de force, l'OMS puis de nombreux pays ont rayé à leur tour l'homosexualité des listes des maladies mentales. Cette modifi¬cation a été effectuée grâce à des luttes de pouvoir et non pas en fonction d'études, d'analyses et de réflexions sur la question. Deux faits ont été ici confondus : la discrimination des homo¬sexuels, contre laquelle il s'agit de lutter, et la question homo¬sexuelle, laquelle ne doit pas disparaître. Depuis ce malentendu, certains homosexuels voudraient que l'homosexualité soit objet de droit ; ce qui n'est pas évident.
    L'homosexualité n'a pas à être pensée d'abord en termes de maladie, ou de délinquance, mais il paraît pour le moins embar-rassant que soit mise en cause la différence des sexes, et que, sous le prétexte que nous sommes tous égaux, revienne le fantasme du sexe unique.
    On l'a vu au début de ce chapitre, le mythe de l'androgyne est souvent réactualisé dans la culture, représentant l'homme pri-mordial, l'Ancêtre mythique de l'humanité, ce que Mircea Eliade considère comme « un thème fondamental de l'anthropo¬logie archaïque ». La société, engagée actuellement dans le déni de la différence des sexes, retrouve la croyance dans cet état sexuel indifférencié à partir duquel il serait possible de vivre. Il n'y aurait plus des hommes et des femmes mais des personnes. On ne devrait plus utiliser le terme générique d'« homme » pour désigner l'humanité dans son ensemble mais parler d'« êtres humains ». La différence sexuelle serait secondaire, et pas plus
    importante que la couleur des cheveux ou des yeux, puisque nous sommes d'abord des humains. Mais c'est alors oublier qu'on ne peut exister humainement qu'en étant sexué, homme ou femme. J'ai déjà eu l'occasion de montrer que la différence sexuelle ne se joue pas toujours aujourd'hui dans le discours social entre le fait d'être homme ou femme mais d'être hétéro¬sexuel ou homosexuel. Ces effets de langages, venus de courants philosophiques produits en Amérique du Nord, sont le symp¬tôme d'une sexualité définie en termes de pouvoir. Il est aussi significatif du matriarcat américain, dont le discours social tente de réduire et de neutraliser l'autre sexe. Le matriarcat crée les conditions d'une homosexualité réactionnelle, mais aussi d'une agressivité contre la femme et la mère dont les thèmes se retrou¬vent dans les chansons des rapeurs et qui donnent lieu à des plai¬santeries injurieuses. On les retrouve d'ailleurs dans un livre, Ta mère w, publié en France et qui reprend la plupart des formules agressives contre les mères utilisées par les adolescents dans les cités et sur les cours de récréation. Le matriarcat a toujours incité les hommes à la violence et à la guerre, et non pas à la paix, afin de se libérer du lien fusionnel et incestueux à la mère dans les sociétés primitives. La dévalorisation du père qui revient à éli¬miner l'homme, même si ce n'est pas délibéré, conduit par con¬trecoup à une image homosexuée des relations pour lutter contre une angoisse identitaire et rechercher le parent manquant.

  • @ Michel

    "- ici du point de vue des femmes mais l'inverse est également imaginable - le lot de préjugés subis au quotidien (et je pèse mes mots)."

    pourquoi appeler préjugées, où stéréotypes ce qui n'est que de la complémentarité homme femmes.
    comment se fait-il que les femmes choississent de travailler majoritairement dans 6 domaines on le les force pas, comment se fait-ill quelles préférent s'occuper de leur famille que de faire carriére.

    " Rien n'est imposé, si ce n'est que l'autre ne se définit pas par son sexe, mais par son genre."

    j'ai cité au début deux exemples concrets de ce type d'éducation.

    qui prouvent que ce type d'éducation indifférencié est complétement bidon, délires d'utopistes pas autre chose.

    http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article298

    "6. Conclusions

    Concernant les six premières années de la vie active, aucune donnée ne fournit des indices de discriminations (au contraire !) à l’encontre des jeunes femmes dans les domaines suivants :

    accès à un niveau de formation élevé

    accès à l’emploi

    accès à des emplois qualifiés

    Trois données pourraient être considérées comme des indices de discrimination, à savoir :

    leur choix de spécialités moins porteuses

    leur plus grand nombre à travailler à temps partiel

    l’infériorité de leur salaire médian tous temps de travail confondus

    Première donnée : sauf démonstration du contraire, ce choix est libre ; il ne peut être considéré comme une discrimination.

    La seconde s’explique aisément par la première.

    La troisième s’explique aisément par la première et la seconde."


    apparement tu n'a pas l'air d'être au courant que les aptitudes des hommes et des femmes sonts différentes, euh le physique aussi.



    "n'oubliez pas que les taux de suicide ou tentative de suicide chez les personnes homosexuelles ou transgenres sont impressionnants. Tout le monde n'arrive pas à "dé-passer" cela, à dire "oui" ou "non" à des années et des années de ce genre de contraintes."

    tiens donc quelles contraintes ? ce sonts les chouchous des médias et des terroristes intellectuels comme toi. trés doués comme censeurs.
    c'est pas trés honnête ça, mais l'honnêté intelectuelle tu t'en fout
    tu préfére culpabiliser les autres, les forcer à gober tes délires.

  • @Fufus : quelle argumentation, j'en reste coi.

  • Alors Julien, petite fouine, vous avez pris le temps de chercher? C'est bien. Mais vous n'avez trouvé aucune citation de ma part Où je prônerais "le retour en arrière car les femmes auraient obtenu trop de droits - et les hommes perdus trop de privilèges". Et pour cause. Je n'ai jamais rien dit ou écrit qui justifierait de près où de loin ce procès d'intention où vous tentez de m'amener.

    Oui, vous trouvez des citations. Comme vous pouvez le remarquer, je fais fi des étiquettes: "masculiniste-hoministe-philosophe-poète-philoggyne-militant-penseur-libéralsocial-etc etc..." J'aurais pu en rajouter. Comme le dit ma phrase fétiche dans ma présentation: "N'être qu'un, oui, mais lequel?" (Alphonse Allais). Mais j'assume qu'il y a des affinités entre les courants - peu importe les étiquettes. Je préférerais qu'il n'y ait ni masculinistes, ni hoministes, ni féministes, mais des hommes et des femmes qui partagent ensemble.

    Vous avez trouvé cela sur un blog retiré (euh... que signifie ce "tiens tiens" que vous ajoutez entre parenthèses? Vous avez une explication rationnelle? Ou c'est un réflexe pavlovien?). Je constate que non seulement vous fouinez, Julien, mais en plus vous gardez en mémoire. On ne sait jamais n'est-ce pas, cela pourrait servir. Ne dit-on pas que pour tenir ses adversaires politiques sous sa domination il faut avoir des dossiers sur eux? Vous commencez tôt, Julien, vous irez loin... Quoique. Pour quelqu'un ayant le pouvoir comme l'une de ses deux priorités, il vous manque quelque chose. Vous serez intellectuellement un second couteau. Les plus dangereux. Je conseille donc à qui veut le faire de commencer à accumuler un dossier sur vous. On ne sait jamais...


    Vous sortez ensuite mon fameux coup de gueule sur les talibanes du féminisme. Vous oubliez (à dessein, j'imagine) le contexte. Après le congrès de la condition masculine de Montréal où des groupes féministes ont attaqué physiquement les bâtiments et fait de la casse, un groupuscule belge a disposé de toute une page dans la Libre Belgique pour démolir le congrès de Bruxelles de 2008, tentant même de faire annuler les maigres subventions de fonctionnement que ses organisateurs avaient reçues. Quand on sait que les mouvement féministes reçoivent par exemple environ 500 millions de dollars canadiens annuels de subvention sur la base de faux chiffres (révélés faux il y a peu) sur la violence conjugale, il y a de quoi être fâché.

    Vu les propos tenus à l'égard des hommes qui parlent des hommes, les mots employés n'étaient pas excessifs. Mais je crois que vous n'êtes au courant de rien de ce qui se passe par exemple au Canada.


    Sur le mot "talibanes", je cite ici un texte:

    Le parti pris idéologique des féministes talibanes prétend que la prestation des services sexuels est le comble de l'humiliation féminine tel un viol permanent et organisé. “

    “Les féministes talibanes s'acharnent pourtant à castrer les hommes, les culpabiliser sur leur consommation de prostituée ..."

    “A force répéter que les femmes sont moins guerrières, dévouées aux bonnes causes, moins arrivistes, on en est venu à dresser un portrait au vitriol des hommes les présentant comme des démons libidineux ayant un vice inné pour la domination, bête de foire dégueulasse à castrer à tout prix”

    "Ce féminisme est insultant pour les hommes, il convient de le dynamiter au plus vite. "




    Ciel! Encore les talibanes féministes! Quel est le sale masculiniste qui a écrit cela?

    ...


    C'est une féministe belge. Madame Catherine François. Présidente de SOS Viol...

    Raaahhh.... Mince alors.

    ...


    Pour mettre dans vos archives, chère petite fouine, (mais vous devez déjà l'avoir, non?) voici le lien:

    http://www.catherine-francois.be/combats/feminisme/fem_moralisatrice.htm


    Bien à vous, chère petite fouine.

  • "==> J’ai vue une émission la dessus les recherches était plus que concluantes les états ou se déroulé les recherches (occidents) ont ordonné l’arrêt immédiat de ses recherches, sinon dans une dizaine d’année l’utérus artificiel aurait été sur le marché."
    Malheureusement, c'est faux et grave :
    Cela laisse penser à de nombreuses femmes privées d'utérus qu'on va mettre en place une matrice artificielle et gérer l'ectogenèse en quelques mois.
    C'est les faire réver pour rien pour le moment.Et Dieu sait combien de femmes en rêvent.........
    On en est très loin,tant sur le plan purement technique que sur le plan éthique.

    @Leclerq :
    "(l'idée de complémentarité des sexes que vous défendez si bien est forte utile pour justifier l'injonction hétérosexuelle, laquelle rend possible l'homophobie par exemple)."

    Relisez le fil au lieu de m'agresser, cette phrase n'est pas de moi. Elle a été écrite par Julien Cart, je me contentais de la citer et de commenter.

  • Patricia,

    Je profite de ce rappel de la phrase de la chère petite fouine pour la commenter.

    "l'idée de complémentarité des sexes que vous défendez si bien est forte utile pour justifier l'injonction hétérosexuelle, laquelle rend possible l'homophobie par exemple".

    D'abord, la complémentarité des sexes est une réalité biologique. Il n'y a même pas à la défendre. A moins qu'il puisse démontrer la procréation entre personnes du même sexe. Je risque de devoir attendre longtemps pour cela.

    "... fort utile pour justifier l'injonction hétérosexuelle:" pour la même raison il n'y a pas a émettre ou justifier une quelconque injonction hétérosexuelle. L'hétérosexualité est la condition de survie de l'espèce, y compris des homosexuel-les qui naissent en général dans des couples hétéros.

    "... laquelle (injonction hétéro, ndlr) rend possible l'homophobie par exemple:" c'est bien ce que je souligne, on jette le bébé avec l'eau du bain. Pour éviter d'avoir à assumer une homosexualité mal vue dans la société, on porte l'accusation et la charge sur l'hétérosexualité. Celle-ci serait la cause du problème que peuvent avoir les homosexuels dans leur vie sociale. Il faut donc relativiser et dénigrer l'hétérosexualité en elle-même, et donc les hétéros eux-mêmes. On arrive à la situation inverse: l'injonction de ne plus faire de l'hétérosexualité une norme rend l'hétérophobie possible.

    Que des gens hétéro méjugent les homosexuels, c'est une réalité. Ce n'est pas mon cas. L'homosexualité n'est pour moi ni une maladie ni une déviance ni rien de tout cela. Pour autant, sur le plan de la procréation, l'hétérosexualité reste la norme de la procréation.

    De plus je trouve curieux de vouloir relativiser l'hétérosexualité et la mettre au même plan que l'homosexualité, alors qu'en réalité elle précède forcément l'homosexualité dans la chronologie du vivant. Le vrai problème est que les gens qui méjugent de l'homosexualité doivent apprendre à accepter que des personnes puissent vivre des partenariats sexuels différent du partenariat dominant (numériquement et chronologiquement parlant). Vouloir amoindrir l'hétérosexualité sous des prétextes étranges ne fait pas avancer la conscience des gens. Elle rend leur jugement invisible, elle ne le déracine ou ne le transforme pas pour autant.


    J'en profite pour faire la même critique à cette autre phrase de la chère petite fouine:

    "faire réfléchir sur une norme, pas parce qu'elle est en soi une norme, mais parce que c'est une norme qui fabrique des inégalités de sexe, mais aussi de sexualité ".

    Le problème n'est pas qu'elle soit en elle-même une norme! Dont acte. Ce n'est pas la norme ni le fait qu'il y ait une norme qui dérange. C'est que cette norme fabrique des inégalités de sexe. Donc ce n'est pas la norme qui est en question, mais les inégalités, et ceux qui utilisent la norme pour les fabriquer. Ah, c'est plus clair. Ne minimisons pas la norme, ne la dénigrons pas, et reconnaissons lui son aspect normatif, mais travaillons sur la fabrique de l'inégalité, qui n'est pas en elle-même consécutive de la norme. C'est sur un autre segment du cerveau qu'il faut travailler: celui qui génère de l'inégalité.

    Julien, cette chère petite fouine, a donc dédouané lui-même, dans son commentaire, la norme que par ailleurs il critique...

    Cherchez l'erreur...


    Il apparaît pour moi que le positionnement de la chère petite fouine est essentiellement électoraliste.

  • @Homme libre :
    "D'abord, la complémentarité des sexes est une réalité biologique. Il n'y a même pas à la défendre. A moins qu'il puisse démontrer la procréation entre personnes du même sexe. Je risque de devoir attendre longtemps pour cela."

    C'est exactement ce que je disais dans mon post;
    ça commence vraiment à me fatiguer cette négation de la réalité biologique. ça devient même malsain par moment.
    A croire qu'on finira un jour par ne plus avoir le droit de dire que nous sommes des mammifères sous peine de passer au tribunal et d'être condamné à payer une amende.

    "elle précède forcément l'homosexualité dans la chronologie du vivant"

    ou nécessite de toute façon son intervention dans le processus de procréation lorsque 2 personnes homosexuelles souhaitent obtenir un enfant.
    C'est ce que je faisais également remarquer et qui n'a rien à voir avec un jugement de valeur sur la sexualité.
    Pourtant, je me demande à quel point dire que toute personne homosexuelle est le fruit d'un processus hétérosexuel n'est plus aujourd'hui considéré comme politiquement correct.
    On a beau tenter de s'adapter à un grand nombre de situations, la classe la plus évoluée des vertébrés est en train de pêter un câble.

  • La théorie du genre est elle-même facile à déconstruire. Il suffit, pour cela, de se pencher sans a priori sur l'une de ses dames patronnesses/instigatrices, Judith Butler. Nihiliste, frigide, enfermée dans un jargon à la limite de l'intelligibilité, obsédée par le pouvoir et la domination (elle n'a pas l'air de concevoir de relations hors d'un modèle dominant-dominé dénué de toute affectivité et d'une brutalité de primate), elle a l'air totalement déconnectée, juste l'incarnation d'un bric-à-brac, d'un conglomérat de citations qui ne l'identifient pas en tant qu'être humain... hors-jeu, presque absente. L'anxiété est le seul sentiment qu'elle semble éprouver ou reconnaître.

    La lecture de sa prose suffit à se faire une idée assez précise : elle veut déconstruire le monde parce qu'elle-même est détruite. Rappelons que le relativisme excessif, la froideur, la distanciation, une grande anxiété, le besoin de faire des associations de mots basés sur des assonances ou à tordre le langage sans recherche de sens sont des symptômes de schizophrénie.
    Effectivement, sans être précisément folle, Butler semble bien être, derrière la patine académique d'une prose absconse, "déconstruite" et raréfiée jusqu'à l'asphyxie, au bord de la dissociation psychotique.

    Cherchez-la dans ce qu'elle écrit : elle n'est pas présente, elle n'est qu'un échafaudage bâti sur la pensée de ses prédécesseurs, une construction littéraire post-moderne et non une personne.
    Si elle dit éprouver une anxiété, elle la situe immédiatement dans une perspective foucaultienne. Ce n'est pas SON anxiété, c'est l'anxiété que Foucault appelait "morale de l'inconfort". Quand elle se plaint d'avoir été conditionnée à lire de façon linéaire, c'est en référence à un concept de Nietzsche, la "séduction de la grammaire". Là encore, notons qu'elle ne parle pas d'elle, mais d'un concept philosophique désincarné par lequel elle transite momentanément.
    En conséquence de sa "souffrance nietzschéenne" d'avoir à lire des phrases entières (et de gauche à droite), elle voudrait lire les points avant les phrases, ou les phrases à l'envers, ou les lettres dans n'importe quel sens et se propose d'en tirer à chaque fois des catégories sémantiques différentes et novatrices.
    Pour elle, cette lecture fragmentée n'est pas un exercice intellectuel ou un jeu : son psychisme morcelé l'y oblige.

    Vous le disiez, hommelibre, et vous aviez raison. Sa théorie du Gender mène effectivement à la folie.
    Pitié ! Vite, un traitement pour elle, la théorie du genre à la poubelle et et la paix pour tous.

  • Nous sommes bien d'accord Patricia. Mais nous avons la chance de ne pas faire de politique: notre parole est moins sous contrainte. Pas besoin de caresser dans le sens du poil, ni d'avoir un langage ambigu.

  • Corine, très intéressant votre commentaire! J'apprends beaucoup. Je m'étonnais aussi un peu de cette sorte de dépersonnalisation du discours en lisant une de ses conférences, ces sauts de concept en concept, comme si la théorie abstraite était à elle-même sa propre justification, sans vécu qui puisse souligner l'idée ou situer son parcours. J'imaginais que c'était l'académisme.

    Cette déconstruction dont elle parle, pourrait en effet être un jeu ou une liberté, à l'instar de certaines expériences surréalistes. Je peux même comprendre l'idée de "réagencer" la communication et le support linguistique et la structure même de la pensée.

    Mais j'ai aussi réalisé que l'on ne part pas de rien. Si le point est à la fin de la phrase il y a une raison. L'agencement des lettres donne un sens intelligible à tous. Le réagencement fait perdre les repères personnels et collectifs.

    Plutôt que la tentation un peu mythique de faire un humain neuf, tentation que l'on peut lire dans cette théorie Gender et que l'on retrouve dans d'autres mouvements sectaires d'autres époques, j'ai passé à l'idée que le travail à faire est plus sur l'accueil de soi, de ce qui est, des blessures aussi, l'approfondissement, la parole vraie partagée. Mettre en place des systèmes de communication ouverts sans leur enlever le minimum de structure sans lequel ils s'épuisent très vite. Les Gender devraient faire un peu de Gestalt de temps en temps. Cela nous recolle à nous-même, et parfois cela peut faire émerger la raison personnelle qui fait aller autant dans une théorie aussi systématique et réductrice (comme si les archétypes n'avaient eu vocation que d'enfermer les gens!).


    J'ignorais les signes que vous décrivez pour la schizophrénie. Très intéressant aussi. Et j'en vois la pertinence.

    Bien à vous.

  • J'ajoute que je rejoins aussi l'idée d'Aoki exprimée plus haut:

    "Méthode d'enseignement comportementaliste "pavlovienne".
    Dangereuse car elle efface l'aspect psychogène de la biologie, et crée un environnement artificiel dans le seul but d'obtenir un résultat.
    Technique manipulatrice, bien loin de l'humanisme des philosophies progressistes."


    Butler était d'ailleurs contemporaine de Valérie Solanas, à qui l'on doit les textes misandres parmi les plus violents, et qui a tenté d'assassiner Andy Wharol avant de finir internée.

  • @hommelibre

    Vous volez en rase-mottes, pas étonnant que vous restiez attaché à défendre une domination masculine archaïque car l'idée vous rassure. Mais traiter les contributeurs de nom d'oiseaux ou de rongeurs ne vous fera pas avoir plus raison. De toute façon, chacun détient sa vérité sur le sujet.

    Mais surtout vous avez l'air de concevoir le rapprochement émotionnel et physique de deux êtres humains dans le but unique de la procréation. Bien. Nous en sommes donc toujours là ? Il faudrait perpétuer l'espèce ? Laissez-moi rire... Le sujet de l'augmentation de la population mondiale n'est que peu discuté parce que peu réjouissant et qu'on ne peut pas y faire grand-chose sans mesures très dérangeantes. Si l'espèce humaine est en danger, ce n'est donc pas par manque de renouvellement.

  • @Corinne

    "Pitié ! Vite, un traitement pour elle, la théorie du genre à la poubelle et et la paix pour tous."

    Traiter l'autre de fou, ça vole vachement haut aussi.

    Et donc la paix pour tous ça veut dire les femmes à la cuisine et les hommes au job ? Ou on en est quand-même pas là ?..

  • Fufus: Je ne vois pas clairement la croyance ou la pensée qui motive votre affirmation à mon égard. Critiquer les excès du féminisme serait par principe défendre une domination masculine, qui plus est archaïque? Je ne suis déjà pas d'accord avec ces concepts issus du féminisme marxiste pour lequel l'homme est le patron dominant et la femme la prolétaire dominée. Ce schéma simplificateur, repris par Bourdieu parce qu'il collait avec ses croyances politiques, permet toutes les sauces, dont celle qui ferait de la femme une idiote congénitale depuis des millions d'années, et de l'homme une survivance naturelle du T-Rex. Je ne suis pas preneur.

    Je vois par ailleurs que vous avez apprécié la fouine fouineuse. Moi aussi cela m'a bien amusé. Mais rappelez-vous en: la chère petite fouine garde en mémoire dans son ordi des dossiers sur ceux qui ne sont pas de son bord. Un jour vous verrez que j'ai raison. Au moins cela est dit.

    Pour votre deuxième paragraphe: la procréation est et reste une fonction première sans laquelle nous ne serions pas là à disserter sur le sexe des anges. Que le plaisir en soit aussi, bien évidemment. Sans le plaisir et l'émotion on irait pas faire l'amour. Riez tant que vous voulez, c'est la loi de la vie pour toute espèce: se perpétuer, et mettre en place les moyens, les stratégies et les différenciations de sexe (et de genre pour la dynamique émotionnelle) afin que cela marche. Je n'ai pas l'impression que vous ayez inventé mieux que ce que le vivant a mis en place depuis des milliards d'années.

  • Vous volez en rase-mottes, pas étonnant que vous restiez attaché à défendre une domination masculine archaïque car l'idée vous rassure.

    ==> Parlez de domination masculine en occident aux 21eme siècle c'est un peu comme parler de spaghetti volant cracheur de feu.
    C'est de l'imagination rien de plus.

  • Ben non fufus, on en est pas là, mais pour je ne sais quelle raison, vous en êtes encore là!
    Car pour vous, dénoncer les dérives de la théorie du gender reviendrai à affirmer la volonté de mettre "les femmes à la cuisine et les hommes au job".
    Il y a un problème dans votre compréhension des choses.

    Quant à l'homosexualité on peut voir que sa perception a largement évolué. Cela fait longtemps qu'elle "normalisée" tant on peut la voir affichée partout. Dans la littérature, le cinéma, le showbiz, même en politique. Pourtant malgré cette banalisation apparente, un malaise semble subsister, d'après les interventions de Michel sur ce blog. Pourquoi en fait ?

    Dans la Grèce antique c'était la norme culturelle, du moins, et l'on oublie de préciser qu'il s'agissait en général de bisexualité et qu'il s'agissait de relation très codifiées entre un homme d'âge mûr et un jeune homme. La "paiderasteia" (paidos=enfant). C'était d'ailleurs grosso-modo un rite de passage pour sortir l'adolescent des jupons des femmes. Les relations entre hommes adultes étaient aussi très mal vues.

    Un des penchants vers l'homosexualité provient parfois de l'attrait pour un mentor par un besoin d'initiation masculine, souvent inconsciente.

    Il me semble à ce sujet que depuis la montée du féminisme et une plus grande affirmation du pouvoir chez les femmes (avec en corollaire un père absent), l'homosexualité s'est amplement développée dans le même temps.
    Depuis la formation de communautés gays, l'homosexualité féminine s'affirme beaucoup plus aussi.
    Mais sans aucun jugements sur ce type de penchant, je doutes que les homosexuels soient plus heureux en s'affirmant comme un programme politique. Car manifestement le malaise intérieur subsiste, malgré une tolérance accueillante dans la société actuelle. Le problème est ailleurs.

    Ce commentaire est une généralité, bien sûr

    D'autres raisons à l'homosexualité et aux "transgenrisme", sont aussi de type médical.Une très grande dose d'oestrogènes durant le développement du foetus est capable d'influencer le comportement futur du garçon en devenir. Les déformations génitales dû au distilbène par exemple sont très connues. Ce médicament heureusement retiré du marché depuis 1977, crée des gens hors-normes jusqu'à la deuxième génération.
    Les bidouillage hormonaux de la médecine ont créé des anomalies dans les deux sexes

    En dernier lieu, je citerai une célèbre psychologue, connue entre autre pour promouvoir l'intégration de la part féminine en chaque homme, mais qui déclarait que la féminisation de la société actuelle était une catastrophe pour les jeunes garçons...et donc pour toute la société.

  • "Vous volez en rase-mottes, pas étonnant que vous restiez attaché à défendre une domination masculine archaïque car l'idée vous rassure."

    "Mais surtout vous avez l'air de concevoir le rapprochement émotionnel et physique de deux êtres humains dans le but unique de la procréation. Bien. Nous en sommes donc toujours là ? Il faudrait perpétuer l'espèce ? "

    @ Homme libre :
    Votre blog me fait du bien. Il me persuade dans mon envie profonde : tout plaquer et recommencer, rembrayer pour 4 ans,rejoindre le monde animal, silloner la campagne et mettre bas.

    J'ai besoin d'évidence biologique et d'échanges visuels silencieux.

  • "Je vois par ailleurs que vous avez apprécié la fouine fouineuse. Moi aussi cela m'a bien amusé. Mais rappelez-vous en: la chère petite fouine garde en mémoire dans son ordi des dossiers sur ceux qui ne sont pas de son bord. Un jour vous verrez que j'ai raison. Au moins cela est dit."

    C'est vous faire beaucoup d'honneur de penser que des gens qui ne partagent pas vos thèses masculinistes n'ont que ça à faire que d'accumuler des dossiers sur votre personnage. Ces informations sont simplement partout sur internet, et oui c'est cela le contre coup des blogs et autres forums de discussions, les traces demeurent, qu'on retire certaines infos ou pas.

    Je pense que vous avez toutes les bonnes raisons au monde pour développer l'idéologie qui est la vôtre, et ne tiens pas à vous juger (contrairement à ce que vous avez fait), simplement ayez le courage de vos opinions, ce n'est pas "les excès du féminisme" que vous combattez, mais le féminisme. Ce qui vous dérange est que les hommes ont perdu certains privilèges : sinon pourquoi défendre autant leurs droits ?

    Vous et vos amis bâtissez votre réflexion sur la croyance en la nature, et l'essentialisation des comportements, soit. Mais le propre de l'humain n'est-il pas de s'extraire du poids de la biologie et des instincts ? De bénéficier de la notion de temporalité et de s'inscrire dans une évolution ?

    Parfois en lisant certain-e-s ici, j'en viens à douter.

  • Si votre idée est de vous inscrire dans une évolution inspirée par le post-structuralisme et la déconstruction, je comprend mal pourquoi vous semblez aussi accroché à vos discours de type "homme défendant ses privilèges dû à son genre". Cela fait assez féminisme des années passées.

    Philosophiquement cela en devient quasi ringard. Enfin si j'en crois les positions de Judith Butler.

  • J'oubliais: "cette égalité que vous défendez si bien pour justifier l'injonction féministe, laquelle rend possible la misandrie par exemple". ;-)

  • @ homme libre

    Je vous cite, "Je m'étonnais aussi un peu de cette sorte de dépersonnalisation du discours en lisant une de ses conférences, ces sauts de concept en concept, comme si la théorie abstraite était à elle-même sa propre justification, sans vécu qui puisse souligner l'idée ou situer son parcours. J'imaginais que c'était l'académisme."

    Nombre de nos évaluations de l'autre partent d'une distanciation, d'un relativisme qui nous mène à juger l'autre sans référence à soi-même. "Il, elle pense comme ça, autrement que moi. J'observe sa façon de penser en l'attribuant à une altérité que je me garde bien de mettre à l'épreuve." C'est respectable, certes, mais c'est aussi ce qui nous fait prendre des vessies pour des lanternes ou une pensée dissociée pour de l'académisme.

    Appelons la bonne vieille empathie à la rescousse et mettons-nous deux minutes à la place de Judith Butler (attention, à n'entreprendre que si vous vous sentez fort : ça va tanguer).

    Prenez deux ou trois concepts non liés et amusez-vous à sauter de l'un à l'autre sans relation de causalité, coupez une phrase en plein milieu et passez à un autre sujet, revenez à votre phrase et inversez-là, puis tentez de la faire disparaître : n'en considérez plus que la forme jusqu'à ce qu'elle vous apparaisse "écrite en martien". Écriez-vous "où est passée la phrase ?" et déraillez vers une proposition déconnectée de 1) la phrase à laquelle vous pensiez, 2) vos deux ou trois concepts de départ, 3) la logique. Et tout ça, dans le sens que vous voulez, mais oubliez toute relation de causalité, sinon, ce n'est plus du jeu !
    Bannissez tout affect, tout sentiment, toute empathie de l'exercice. Il s'agit de jongler avec des concepts abstraits tout en morcelant votre pensée, en évacuant tout raisonnement discursif.

    Je garantis qu'en dix minutes de ce type d'exercice, vous aurez l'impression de "larguer les amarres". Vous aurez fait une excursion - dont vous mettrez une bonne heure à vous remettre - dans une pensée schizoïde. Bon voyage !
    Butler nage dedans en permanence. De quoi frémir...

    Je vous re-cite, "Mais j'ai aussi réalisé que l'on ne part pas de rien. Si le point est à la fin de la phrase il y a une raison. L'agencement des lettres donne un sens intelligible à tous. Le réagencement fait perdre les repères personnels et collectifs."

    Butler, précisément, refuse "l'agencement des lettres qui donne un sens intelligible à tous." Entendons qu'elle n'en est malheureusement pas capable, j'en ai peur. Elle vit dans un univers mental dont elle est la seule résidente... ce qui est un autre symptôme : pour un schizophrène, 2+2 = 5, ou 7, ou ce qui lui vient à l'esprit. Mais pas 4.
    2+2 = 4, c'est la raison. Or il est, précisément, trop déstructuré pour y accéder.

    Vous dites : "J'ignorais les signes que vous décrivez pour la schizophrénie. Très intéressant aussi. Et j'en vois la pertinence".

    J'y ajoute que la psychose (la schizophrénie, donc) se caractérise aussi par un manque total d'empathie et à ce sujet, je cite un commentaire sur Butler trouvé sur le Web (traduit de l'anglais), "Dans son travail, tout signe d'éthique, d'empathie, de compréhension de l'humanité ou de la sexualité sont totalement absents. Complètement. C'est pourquoi sa prose est si glaciale. On dirait une apparatchik marxiste qui aurait perdu son âme".

    Ce commentaire résume tout.
    Et merci de vos appréciations !


    @ Fufus

    Je vous cite, "Traiter l'autre de fou, ça vole vachement haut aussi."

    Qu'est-ce qui se passe s'il l'est ? Est-ce que vous voulez vraiment suivre la pensée de quelqu'un qui n'a pas toute sa tête ? Vraiment ? Sûr ? C'est contagieux, vous savez (cf, le petit exercice que je propose plus haut. Ne vous y risquez pas si vous n'êtes pas solide, s'il vous plaît...).

    Vous dites ensuite : "Et donc la paix pour tous ça veut dire les femmes à la cuisine et les hommes au job ? Ou on en est quand-même pas là ?.."

    Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. Alors, soit on avale tout rond une théorie aussi abracadabrante que le "Gender", soit on est une affreuse réac ? C'est un peu court, jeune homme ! Je peux vous donner des liens sur des sites féministes radicaux qui conspuent le "gender", tout simplement parce que la théorie est irrationnelle - rien d'autre qu'une mode intellectuelle toxique - et qu'elle dessert la cause féministe, la vraie. On ne se bat pas contre l'oppression par des contre-vérités aussi grossières, sauf à se ridiculiser et à tendre le bâton pour se faire battre.


    @ aoki

    Vous dites au sujet de la pédérastie, "Dans la Grèce antique c'était la norme culturelle, du moins, et l'on oublie de préciser qu'il s'agissait en général de bisexualité et qu'il s'agissait de relation très codifiées entre un homme d'âge mûr et un jeune homme. La "paiderasteia" (paidos=enfant). C'était d'ailleurs grosso-modo un rite de passage pour sortir l'adolescent des jupons des femmes. Les relations entre hommes adultes étaient aussi très mal vues."

    Oui.
    On oublie aussi de dire que la pédérastie servait à dominer, par l'humiliation, les enfants mâles (les filles, on se chargeait de les faire taire par d'autres moyens tout aussi efficaces, en particulier l'enfermement et pour elles aussi, des relations sexuelles trop précoces avec des hommes trop âgés pour elles. L'âge du mariage pour les filles à Athènes : 12 ans. Pour les hommes : 30 ans).

    Tous les codes qui régissaient les "relations" pédérastiques, si on les décortique un à un, tendaient vers un seul but : humilier, abaisser, dominer.
    Effectivement, arrivés à l'âge adulte, c'était leur tour de se venger en humiliant les faibles. C'est pour ça que l'homosexualité entre adultes était si mal vue : elle était vécue comme l'expression d'une domination qu'on fait subir à celui qui ne peut pas se défendre, à l'esclave, à l'enfant, au vaincu - certainement pas à un autre citoyen libre.
    Que les LGBT arrêtent de glorifier ce modèle, de grâce ! Il n'a rien à voir avec l'homosexualité moderne et ne peut servir de référence qu'à ceux qui proposent un modèle de relations sexuelles basées sur une domination patriarcale extrême : violeurs, pédophiles, etc.

  • Michel,

    J'ai pris du temps à vous répondre car je n'arrivais pas à faire court. Je pense que votre questionnement demande des développements. J'ai donc posté un nouveau billet en suite à celui-ci, où je vais plus précisément dans la problématique que vous soulevez.

    http://hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2011/07/02/egalia-genre-et-education-eloge-de-la-difference.html

  • Corinne: yes.....

    J'essaierai l'exercice plus tard, je m'en sens assez solide, mais là je vais commander "Les fers de l'opinion" de Philippe Bénéton.

  • Pour poursuivre sur les méfaits dus au relativisme (et parfois au snobisme) des lecteurs, j'ajoute deux commentaires trouvés sur le Web à propos d'un des pionniers de l'expérimentation sur le langage, James Joyce.

    "Les intellectuels sont fascinés par le langage, que ce soit le jargon de Joyce ou de n'importe quel article pseudo-scientifique soumis à des critiques littéraires. Si Joyce a pu escroquer les universitaires, un sociologue fallacieux et habile peut escroquer des critiques littéraires prétentieux et un psychopathe au verbe facile à peu près n'importe qui. Le langage est une arme de séduction."

    Un autre commentaire ajoute que "Joyce, qui, pour écrire "Finnegan's Wake", avait emprunté les processus mentaux de sa fille atteinte de schizophrénie, l'avait payé de sa santé, de son bonheur et de la perte de la plupart de ses relations. Et que si c'était une tentative d'escroquerie littéraire, il s'était auto-escroqué..."

    Bon, c'était un nouveau chapitre à mon propos sur les dangers de confondre génie et troubles psychiatriques sévères.
    Bonne journée !

  • Corinne, votre réflexion est certes intéressante. Le genre d'escroquerie intellectuelle que vous dénoncez existe bien entendu ailleurs que dans le domaine de la philosophie ou de sociologie. Il est cependant rare que quelqu'un ose régler son compte à la folie déconstructiviste, mais il y a tout de même quelques excellents exemples, comme celui-ci

    http://utsa.academia.edu/NikosSalingaros/Books/111157/ANTI-ARCHITECTURE_ET_DECONSTRUCTION_tout_le_livre_

    Où l'auteur, mathématicien, met en évidence le mauvais usage de notions comme "chaos" "fractales" ou "systèmes non linéaires", utilisés dans le domaine de l'architecture par des gens qui n'ont aucune idée de leur signification. Pour Salingaros "nous nous trouvons confrontés à un culte mystique qui utilise une terminologie scientifique comme un ensemble de mots magiques dont les effets produits ne dépendent que de leur sonorité". Remplacez architecture par sociologie, psychologie ou autre, ajoutez des jeux de mots à la noix et vous obtiendrez un certain succès chez les béotiens complexés qui n'osent pas appeler un chat un chat et une "théorie du genre" un fatras incompréhensible et mal écrit.

    Quant à l'école suédoise, pas de panique. Je fais confiance aux Suédois* pour se libérer par eux-mêmes de toutes ces c...eries et expérimenter par eux-mêmes l'attrait des contraires, des semblables ou de ce qu'ils voudront (la liberté de faire ce qu’on veut est passée où ?) ne serait-ce que par esprit de révolte et par dégoût de ce féminisme de trou de serrure, voulant codifier et réglementer les affaires privles. On va se gêner, tiens.

    *Je tiens soigneusement à éviter les lourdeurs en ajoutant des -es inutiles et ringardes, par respect pour les lecteurs sachant lire.

  • Violette, merci beaucoup de votre lien. J'ai eu un sourire d'oreille à oreille en découvrant ce texte. Décidément, j'adore la remise de pendules à l'heure.

    Vous dites faire confiance aux Suédois et je vous suis sur ce terrain. Bien sûr que, dans la plupart des cas, la nature reprendra ses droits (et engendrera probablement même des rejets violents envers la femelle castratrice et un sexisme accru - et ça sera mérité. La nature niée a une fâcheuse tendance à se venger).
    L'ennui de ces modes intellectuelles successives tient au tribut qu'elles prélèvent à chaque fois au passage, à la casse humaine.
    Est-ce qu'il faut hausser les épaules, ricaner dans notre coin et regarder passer en se disant que nous en avons, allez, à tout casser, pour 20 ans avant l'accès de génie sociétal suivant, le nouveau bidule scintillant qui fera se pâmer les bourgeoises de Saint-Germain, les médias libertaires et les étudiants de Sciences Po ?
    On ferait mieux de râler, non ? Ne serait-ce que par bon vieil esprit de révolte contre la c... ?

    Au sujet du gender, j'ai même lu une réflexion carrément eugéniste. "Il y aura les plus forts, qui s'en tireront, et les déchets humains qui n'auront pas supporté. Le gender à l'école primaire va permettre de faire le ménage."
    Après le nazisme et son "homme nouveau", la survie du plus apte à résister au délire déconstructionniste fera évoluer l'espèce humaine. Bravo.

    Le pire est que cette internaute n'a pas tort - il y aura des victimes, mais pas, comme elle le pense, chez les "déchets" (quoi qu'elle ait voulu dire par là), mais chez les plus sensibles, les plus créatifs, les plus doués. De toutes façons, où que se situent les "ratés", il n'est pas admissible que des enfants paient les folies, le snobisme intellectuel ou le nihilisme morbide de certains adultes tarés. Nous parlons d'humains, pas de rats de laboratoire.

  • @Corinne et @Violette Merci de ces messages ! Il est temps que le monde revienne un peu sur ses pas plutôt que d'oublier ses racines. Les valeurs prônées par cette "théorie" du ""genre"" vont à l'encontre de la Nature, comme le fait cet immonde plastique et ces affreux véhicules motorisés. La Nature nous a fait différents, hommes, femmes, européens, africains, chinois, ce n'est pas aujourd'hui qu'on va essayer de rendre tout le monde égal (de toute façon c'est une utopie !!). Qu'est ce qu'elles ont toutes ces féministes radicalo-marxisto-déjantées contre l'ordre traditionnel qui nous a apporté au cours du temps des choses aussi essentielles que l'apartheid, l'esclavagisme et les camps de concentration ?! Tout va bien dans le meilleur des mondes, pourquoi essayer de changer, pourquoi essayer d'offrir autre chose à des enfants ?!

  • Michel, bonsoir,

    Je n'ai pas encore répondu à votre autre intervention, cela va venir. Je réagis plus vite ici parce que si l'autre intervention est à mes yeux une réflexion, ici je me trouve devant une théorie.

    Les guerres, les relations dominations-soumission existent et ont existé apparemment en tous temps et en tous lieux. Je ne pense pas qu'on puisse les faire découler d'une tension de genre, ni même de classe. Là il y a probablement une différence importante entre votre vision et la mienne. Si l'on en est arrivé à ce qu'une classe plus riche domine une classe plus pauvre, on n'explique pas comment une telle situation s'est construite. Marx a analysé des effets et tenté de soigner les effets. Il n'a pas théorisé les causes profondes dans la psyché.

    Je ne partage pas l'idée que le système ou la société sont la cause de nos comportements. Il en sont plutôt l'expression, l'effet, même si par la suite il peuvent se renforcer en accentuant ce qui en nous va dans ce sens.

    Cette notion de domination est associée à un caractère plus qu'à une éducation, à mon avis. Le caractère étant quelque chose qui englobe des éléments culturels et des éléments d'une autre sorte qui pourraient être en partie biologiques (les substances chimiques pouvant influer sur la manière de réagir et sur le comportement, par exemple).

    La guerre, la domination, ne sont pas selon moi les conséquences d'une différence marquée des genres. J'en vois plus la cause dans le fait que par leur caractère certains humains en entraînent d'autres, et qu'en plus tous ont soit une revanche à prendre quelque part, soit une frustration mal digérée, entre autres.

    Les idéologies de la toute-puissance (Homme nouveau, que l'on trouve dans le communisme et le nazisme) et de l'indifférenciation ou de l'égalitarisme (idem: communisme, nazisme) ont produit les pires monstruosités de l'Histoire. (Ils ne sont pas les seuls.) L'échec intellectuel et politiquo-économique du communisme montre que le système n'est pas la cause de la domination, ni de la motivation qui anime les humains, et qu'un changement de système ne va pas l'éradiquer. Sans un travail sur soi-même - ce qu'ont tenté les religions mais avec de grands échecs aussi car contaminées par le même fléau - il n'y a pas de changement.

    Je trouve donc très idéologique votre comm plus haut. Non les genres ne sont pas la cause des souffrances. Il y a d'autres éléments en amont dans la psyché qui sont à prendre en compte.

    Rendre tout le monde égal? Et qui décide de ce qu'est l'égalité? L'égalité de qui faudra-t-il adopter et sous quelle contrainte, aussi soft soit-elle?

    L'égalité de droits, de devoirs et de valeur est l'égalité que je pense juste.

    Si l'on veut que chaque sexe choisisse son genre, encore faut-il avoir des exemples du genre. Qu'est-ce que le masculin s'il n'est pas modélisé par des gens qui l'incarnent? Et qui semble voué à l'incarner par défaut sinon les hommes?

    Bon, je réponds quand-même un peu à l'autre comm. S'il n'y a plus de modèle, plus de différences incarnées, si le langage et les outils pédagogiques ont effacé les modèles, comment avoir même la possibilité de choisir entre les genres?

    Dans la réalité, à part les répartitions sociales des genres, il y a en fait moins de différences entres hommes et femmes qu'on le pense. Comme les hommes les femmes savent prendre des décisions, diriger, endurer, se battre (pas forcément avec les mêmes armes). Les différences existantes sont largement dues aux caractères, et selon les époques et les sociétés elles sont accentuées par des règles sociales. Mais il y a des femmes soumises et des femmes dominantes, ainsi que des femmes entre deux. Idem pour les hommes. Le fait d'avoir joué à la poupée pour les filles ou à l'épée pour les garçons ne rend pas les genres étanches entre eux. Donc si le monde est ouvert aux différents genres comme c'est le cas, je ne vois pas pourquoi on devrait en plus déconstruire les genres - sinon secrètement pour affaiblir le masculin.

    D'ailleurs votre remarque sur les guerres le dit implicitement, même s'il manque un bout de phrase: les guerres, les camps, etc, sont les produits du masculin-homme. Le problème viendrait des hommes, bien genrés et sexués.

  • @hommelibre
    Si "le système ou la société" ne sont la cause de nos comportements, vous croyez à un prédéterminisme comportemental par les gènes ? Je ne pousse pas plus loin le questionnement de votre raisonnement, mais vous voyez où je veux en venir.

    "La guerre, la domination, ne sont pas selon moi les conséquences d'une différence marquée des genres."
    Pas forcément, mais par la façon en général qu'a l'Homme d'ériger des différences entre les êtres, que ça soit la couleur de leur peau, leur provenance ou leur religion. Les critères changent au cours des années, mais les effets restent les mêmes : la peur de la différence, portés par le même genre de théories (remplacer "genre" par "race") que vous et la plupart des commentateurs de ce blog défendent aujourd'hui, amène le rejet, la haine et ces effets que je cite. Je place la recherche d'égalité comme pré-requis social fondamental.

    "Non les genres ne sont pas la cause des souffrances."
    Vous semblez tellement sûr de vous que j'ose à peine soumettre à votre esprit l'idée que le besoin de domination, de pouvoir et autres puissent imprégner l'éducation des garçons (car genré masculin) au point d'en éveiller ou développer les caractères qui peuvent déclencher... des guerres. Mais sans aller jusque là, le rejet des personnes homosexuelles ou transgenres semblent être un bon exemple de mauvais apprentissage social des genres qui peut très vite dégénérer sur des situations de violence verbales ou physiques.

    "Rendre tout le monde égal? Et qui décide de ce qu'est l'égalité? L'égalité de qui faudra-t-il adopter et sous quelle contrainte, aussi soft soit-elle?"
    L'égalité parfaite n'est pas envisageable (naissance, maladies, etc.). Cependant, ce n'est pas parce qu'on ne pourra arriver à cette perfection qu'il ne faut pas essayer de s'en approcher.

    "L'égalité de droits, de devoirs et de valeur est l'égalité que je pense juste."
    Des droits ? Seriez-vous en faveur de l'ouverture du mariage aux homosexuels ? Vous allez peiner quelques uns de vos admirateurs.
    Pour moi, l'égalité de droits et de devoirs présuppose une égalité de chances. Comment demander à quelqu'un de respecter la Justice et la société si cette Justice ou société, de par sa naissance ou de son genre, ne le traite pas de la même façon que son voisin ?

    "Si l'on veut que chaque sexe choisisse son genre, encore faut-il avoir des exemples du genre."
    Non, dans l'idée chaque "personne" choisit son "genre", enfin plutôt sa propre transcription de son propre genre. Il suffit juste pour cela d'avoir des référents, mais ils n'ont pas forcément à être ultra-genrés. Oui, par exemple, un enfant pourra avoir comme référent un homme qui pleure ou une femme qui se bat. Et si c'est un petit garçon et qu'il penche pour le genre masculin, il pourra ressortir de ses référents les comportements genrés masculins. C'est odieux, je sais, mais il est tard donc je délire certainement.

    Je me sens pas obligé d'appartenir à une société où il existe deux modèles : un modèle homme et un modèle femme. Je trouve qu'au contraire c'est en considérant que chaque personne est un modèle unique qu'on découvre une société riche et qui ne ressemble pas à une fourmilière.
    Mais même vous vous ne vous êtes sûrement pas construit sur une binarité des modèles. Vous puisez dans votre environnement tous les modèles qui vous inspirent, sans distinction de genre. Vous n'avez pas grandi entouré uniquement de Sylvester Stallone et de Pamela Anderson, rassurez-moi ? J'ai parfois l'impression que c'est un blocage volontaire de votre part que de ne pas voir que chaque personne a déjà une propre définition de son genre. Egalia se propose de ne pas appeler systématiquement un homme biologique qui se vie dans un genre plutôt féminin "il" ou "lui" mais de lui laisser le choix, et pas pour vous embêter personnellement, mais pour que chacun puisse exister dans le regard de l'autre d'une façon qui correspond + à ce qui lui correspond.

    Toujours est-il que pour avoir parcouru rapidement quelques autres articles de votre fait (je suis arrivé à l'origine par hasard, conduit par Google News et le mot clef "Suède"), je me rends de plus en plus compte que mes interventions sout vouées à l'échec. Je me bats apparemment contre une vieille frustration transformée en idéologie qui vire à la psychose. J'ai exposé mon point de vue encore une fois, je ne manquerais pas de lire votre réponse mais je vous avoue que je me lasse. J'espère seulement que vous repenserez à moi si un jour vous être confronté à des personnes transgenres ou intergenres et qu'elles vous exposeront leur quotidien. Tout à fait, je vis dans un monde plein d'illusions.

    PS: "une frustration mal digérée" : seriez-vous en phase d'auto-psychanalyse ? ;)

  • @Corinne

    Je ne crois pas que la pédérastie grecque viennent d'une volonté de domination, il s'agit plutôt d'un culte à l'identité masculine. En effet, dans la Grèce antique, l'identité féminine est méprisé et l'identité masculine idéalisé. Les hommes ont aussi des femmes, mais le rôle de celle ci est de procréé.
    Vous pouvez en voir la représentation dans le bataillon sacré thébain, composé uniquement de pédéraste.

  • @ michel

    " le rejet des personnes homosexuelles ou transgenres semblent être un bon exemple de mauvais apprentissage social des genres qui peut très vite dégénérer sur des situations de violence verbales ou physiques."

    le rejet quel rejet !!!! j'estime qu'il est inadmissible de traiter qu'elqu'un d'homophobe, parce qu'il estime qu'étre homosexuel n'est pas un modéle social équivalent à hétérosexuel, et de supposer que ça peut vite dégénérer dans des situations de violences verbales et physique, ce ne sonts que de pures suppositions. c'est du terrorisme intellectuel pas autre chiose.

    " la peur de la différence, portés par le même genre de théories (remplacer "genre" par "race") que vous et la plupart des commentateurs de ce blog défendent aujourd'hui, amène le rejet, la haine et ces effets que je cite."

    encore une affirmation bidon.

    allez pour rigoler un extrait des yeux grands fermés de michéle tribalat page 204

    "Comment justifier la question sur les races alors que l'on s'échine par ailleurs à disqualifier l'usage du terme ? La question précise est la suivante : «Vous, personnelle¬ment, de laquelle des opinions suivantes vous sentez-vous le plus proche ? Les races humaines, ça n'existe pas ; tou¬tes les races humaines se valent ; il y a des races supérieu¬res à d'autres. » Visiblement, les Français n'ont pas encore assimilé l'information selon laquelle les races n'existent pas puisqu'ils sont encore 60 %, en 2007, à déclarer que toutes les races humaines se valent et 12 % à penser que certaines races sont supérieures à d'autres. Seuls 23 % des sondés déclarent que les races n'existent pas."

    comme ça du jour au lendemain le mot race n'existe plus, toute personne qui l'emploie est déclaré raciste par les intellectuels bien pensants.

  • @leclercq
    "le rejet quel rejet !!!!"

    Revenez intervenir sur le sujet quand vous aurez un écho d'un enfant qui se sera fait jeter de chez ses parents pour leur avoir parlé de son hétérosexualité, et quand vous entendrez dans la rue quelqu'un traitant quelqu'un d'autre de "sale hétéro".

    " j'estime qu'il est inadmissible de traiter qu'elqu'un d'homophobe, parce qu'il estime qu'étre homosexuel n'est pas un modéle social équivalent à hétérosexuel"

    Considérer comme inférieur ou rejeter quelqu'un pour seul prétexte de son homosexualité, c'est de l'homophobie. Appelez ça autrement si vous le voulez, ça n'en cachera pas les faits.

    "c'est du terrorisme intellectuel pas autre chiose."

    C'est votre grande idée cela. Vous m'imaginez prendre en otage votre cerveau ? Franchement, je ne saurais pas quoi en faire, ni quel prix en demander...


    "encore une affirmation bidon."

    La peur de la différence n'amène effectivement rien de mauvais, vous marquez un point grâce à votre argumentaire efficace de 4 mots.

    "comme ça du jour au lendemain le mot race n'existe plus, toute personne qui l'emploie est déclaré raciste par les intellectuels bien pensants."

    Il a été montré que les êtres humains ne peuvent biologiquement être classés en races (à moins que vous ne le démontriez avec le brio dont vous avez déjà fait preuve précédemment). Par conséquent, considérer qu'il y a encore des "races" humaines est désuet. De là à considérer ce qui est majoritairement de l'ignorance pour du racisme, c'est un pas que personne ici n'a franchi. Mais si vous-mêmes découvrez qu'il n'y a qu'une seule race humaine, rassurez-vous : il vous reste quelques années pour l'assimiler. Au fait : la Terre est ronde et tourne autour du Soleil.

    Mais vous vivez dans une paranoïa qui vous fait penser que puisque la majorité peut parfois avoir tort, la pensée minoritaire a forcément raison. Vous aimez à vous sentir plus intelligent, différent, simplement parce que vous ne croyez pas à toutes ces "conneries" qu'on assène aux moutons comme moi à longueur de journée. Ça vous fait vous sentir unique, mais ça ne vous donne pas raison, pas plus que la déformation des chiffres et statistiques ni que les copier/coller énormes d'auteurs (à propos desquels vous devriez parfois vous renseigner, notamment au niveau judiciaire) qui dénotent plutôt l'incapacité à vous forger vos propres idées.

  • @ Michel

    (à propos desquels vous devriez parfois vous renseigner, notamment au niveau judiciaire) ne pas donner d'arguments mais s'attaquer aux personnes pour les décribiliser méthode des terroristes intellectuels

    il est vrai que les auteures de la théorie du genre sonts beaucoup mieux, des lesbiennes américaines détraquées rien d'autre. et ce sonts leurs délires que vous appelez vos propres idées, franchement c'est risible.

    "Considérer comme inférieur ou rejeter quelqu'un pour seul prétexte de son homosexualité, c'est de l'homophobie. Appelez ça autrement si vous le voulez, ça n'en cachera pas les faits."

    a parce que considérer l'homosexualité comme un modéle social non équivalent à l'hétérosexualité serait le considérer comme inférieur, tiens donc c'est nouveau.
    n'importe quoi. franchement je ne vois pas le rapport.

    uun extrait du livre de natacha Polony.
    "l'homme est l'avenir de la femme" j'apprécie beaucoup sa belle lucidité.

    " Le queer rejoint donc finalement ce qu'il y a de plus conservateur dans les structures des sociétés occidentales en fai¬sant des catégories sexuelles des entités rigides aux frontières clairement définies. Contresens majeur. Et pure stratégie politique. Disqualifier les fondements même de l'organisation sociale est le meilleur moyen de préparer l'avènement d'un ordre nouveau, celui de l'androgyne narcissique à la sexualité indéfinie. Le phénomène queer, dans ses excès comme dans son principe même, est une forme de dictature des minorités qui n'a rien à voir avec l'aspiration démocratique légitime d'individus écrasés par une majorité intolérante et sûre de ses droits et de sa supériorité. L'enjeu n'est pas d'amener la société et les individus qui la composent à repenser la diffé-rence sexuelle comme un enrichissement culturel, pendant de l'enrichissement génétique, mais bien d'imposer un ordre nouveau où l'humain, peu à peu détaché de toute référence à son inscription corpo-relle dans le monde, pourrait enfin flotter dans la vacuité virtuelle du bonheur narcissique et de l'autocontemplation. Plutôt que d'assumer la diffé-rence, universaliser le rien au nom de la détestation de ses origines. La pire des réponses aux clichés qui enferment les individus, puisque le déni de réa¬lité amène toujours les réactions les plus violentes."

    et aussi extrait du livre de jean sévilla "le terrorisme intellectuel.

    il décripte trés bien ton fonctionnement par rapport au mot homophobie.

    "La bataille des mots a déjà été gagnée, puisque le terme d'homophobie s'est imposé : ce mot piégé confond (volontairement) le refus de la normalisation symbolique et sociale de l'homosexualité avec l'ani-mosité à l'égard de la personne des homosexuels. L'homophobe, c'est le fasciste d'aujourd'hui. Libération, le 26 juin 1999, dans un cahier spécial consacré à la Gay Pride qui se tient ce jour-là, établit ce rapproche¬ment idéologique : « L'homophobie, rejeton de la bête immonde qui accouche régulièrement des nouvelles formes de racisme, exige un nécessaire devoir de vigilance. » Dans les rangs de la manifestation, une banderole porte cette formule : « Homophobie, haine, racisme, antisémitisme, même combat. »
    Accuser de racisme et d'antisémitisme ceux qui criti¬quent le prosélytisme homosexuel, c'est leur ôter le droit à la parole. Mais à l'ignominie, les spécialistes de l'amalgame ajoutent d'étranges contradictions. Car Joseph Sitruk, interrogé par Karl Zéro sur Europe 1, ne s'embarrasse pas de circonlocutions : « — Que dit la religion juive des homosexuels ? — Elle pense que c'est un travers moral. Je pense qu'il ne faut pas les rejeter, qu'il faut les aider dès lors qu'ils sont eux-mêmes d'accord pour diagnostiquer qu'ils sont malades » {Paris Match, 27 mai 1999). Demain, le grand rabbin de France tombera-t-il sous le coup de la loi ? "

    voilà ton fonctionnement culpabiliser l'autre, lui oter la parole, modifier le sens des mots, et judiciariser

    extrait de big mother de michel schneider.

    "
    La réglementation est le quatrième moyen de domination douce de Big Mother. Au premier rang de ces simulacres par lesquels les gouvernants feignent d'être les organisateurs de mystères qui leur échappent, la prolifération des lois. Tous, mais ceux de gauche davantage, semblent pris d'une fureur législatrice inquiétante, traduisant « l'élargissement des domaines d'intervention de l'État et ruinant la stabilité et la solennité attachées à la loi75. » La multiplication des lois n'est que la conséquence de l'effacement de la Loi. Car l'accumula-tion, la complication et le désordre des lois votées pour être annoncées, non pour être exécutées, masquent mal la dispari-tion progressive, dans les esprits des gouvernants comme des gouvernés de toute Loi, au sens symbolique d'un certain carac-tère immuable et valable pour tous. « Il y a, disait Montesquieu, deux sortes de corruption : l'une, lorsque le peuple n'observe 88

    BIG MOTHER



    point les lois, l'autre, lorsqu'il est corrompu par les lois : mal incurable, parce qu'il est dans le remède même76. » Pour qu'une loi soit une loi, il faut d'abord une condition de forme, l'adop¬tion par la représentation nationale, mal remplie en général, les assemblées se voyant dicter la loi par le gouvernement et le parti qui le domine. Mais il faut aussi une condition de fond : la recherche de l'intérêt général7?. Or la loi est souvent une « loi privée » réclamée par un groupe social devant lequel le Parle¬ment se résigne. Il faut enfin une condition de réalisation. Il n'y a pas d'édit, de déclaration, de règle qui ne souffre mille tempé¬raments dans son exécution pratique par l'État. Organisateurs de rave parties, arracheurs de plans OGM, routiers en barrages, gendarmes en uniforme et en grève, chaque solliciteur demande qu'on sorte en sa faveur de la règle établie et exige avec la même insistance que l'autre y rentre. Ainsi font les enfants, accaparant la mère pour qu'elle les dispense de sa sévérité, mais qu'elle ne dispense pas aux frères et sœurs la moindre indulgence. Une mère qui ne fait pas de différences entre ses enfants, ce mythe démenti par n'importe quelle cure analytique, anime cependant les représentations morales de la politique. Il fait tenir la fiction d'un État impartial, mettant fin à toutes les exclusions et pro¬mouvant l'égalité de tous sous son regard couvant. France, mère des lois, ou matrone législatrice ? "

    voilà ce qu'est la loi sur l'homophobie " « loi privée » réclamée par un groupe social devant lequel le Parle¬ment se résigne." pas autre chose.

    qui dénotent plutôt l'incapacité à vous forger vos propres idées.

    brave monsieur ces idées on se les forge en lisant des spécialistes des sujets concernés, ça tombe pas du ciel, où bien comme beaucoup ce n'est que faire le perroquet par rapport au bourrage de crane des médias.

    Ah c'est vrai que la théorie du genre serait scientifique en réalité belle fumisterie.

    autre extrait du livre de natacha polony.

    "Les queer studies sont aujourd'hui un bastion militant au sein des sciences humaines, puisqu'elles ont fait leur apparition à l'École des hautes études en sciences sociales1. Et le «transgenre» est devenu l'étalon à l'aune duquel on mesure la conformité du réel à l'idéologie dominante (domi-nante non pas dans la population, ni même dans les discours, mais dans cette partie de l'élite intellec¬tuelle qui se considère comme représentante du Bien, du Bon et du Moderne, et qui détient quelques relais d'opinion comme certains quotidiens natio¬naux). La Marche des fiertés lesbiennes gays, bi et trans est le 14 Juillet de ces nouveaux combattants, et la pénalisation des propos homophobes, puis bientôt « transphobes » leur arme de destruction massive de toute pensée libre - et de toute vie non aseptisée.
    1. Il est d'ailleurs intéressant de constater que les sciences humaines, et en particulier la sociologie, n'ont finalement jamais pu échapper à leur péché originel, le manque de recul de l'observateur vis-à-vis du milieu observé. De plus en plus spécialisée, la sociologie, qui prétend pourtant au statut de science, voit émerger des domaines plus farfelus les uns que les autres, et qui ne peuvent attirer que des passionnés, donc parfaitement subjectifs : hard rock, gothique... Les queer studies n'échappent pas à la règle, et les chercheurs y sont avant tout militants, ce qui, normalement, devrait susciter quelques interrogations sur la validité des travaux. Mais la démarche critique serait aussitôt considérée comme fasciste par ces grands démocrates..."

    farfelus oui pas autre chose, une idéologie minoritaire, quelle validité onts leurs travaux aucune.

  • @leclercq
    Je vous reproche de pourrir vos interventions de copier/coller illisibles et assez hors sujet, sans aucune analyse et synthèse de votre côté, et vous me répondez par un commentaire rempli de cela. Vous êtes une parodie de vous-même, ça en est assez risible.

    Ce que vous avalez sont des théories, ou même des opinions sur le comportement/l'action de groupes humains. Confrontez-les donc à la réalité, rencontrez vraiment des gens qui sont homosexuels, transgenres ou intergenres, et appliquez les théories à la pratique, parce que c'est ça la vraie démarche scientifique (car oui, il ne s'agit pas seulement de placer "encore une affirmation bidon" ou "terrorisme intellectuel" dans une phrase pour valider un raisonnement).
    Et mon petit doigt me dit que la théorie de la "lesbienne américaine" sera plus conforme à la pratique que celle du "prêtre psychanalyste français", mais mon petit doigt peut se tromper.


    "des lesbiennes américaines détraquées"
    Tiens, pourquoi mentionner leur homosexualité (et leur nationalité) dans l'optique de les décrédibiliser ? Faites-vous de "lesbiennes" un adjectif péjoratif de la même façon que "détraquées" ? Jusqu'ici vous étiez resté presque obscur sur vos idées profondes de l'homosexualité... Faites un peu plus attention ou je pourrais utiliser le mot en "h" sur vous et faire ainsi régner la terreur sur ce domaine ! BOUH!!


    "farfelus oui pas autre chose, une idéologie minoritaire, quelle validité onts leurs travaux aucune."
    Quelle validité ont les travaux des auteurs que vous citez ? Pourquoi les croyez-vous ?

  • @Michel,
    Essayez d'ignorer les "commentaires" du dénommé leclercq, le roi du copier/coller.
    Du reste, sur un autre papier de HL, il a admis lui-même qu'il ne sait pas écrire.

  • @ michel

    mes interventions sonts totalement dans le sujet. et jean sévilla à vraiment vu juste sur votre comportement, censeur, menaçant par la loi, "loi" privée, réclamée par un groupe social, et c'est par des gens comme toi, avec un fonctionnement pareil que viendrait le progrés futur. Ah tu peux bien déblatérer avec tes belles théories, tu révéle avec les propos ci-dessus qui tu est, humainement tu ne vaux pas cher.

    "sans aucune analyse et synthèse de votre côté" ah il faut dire que les délires gender sonts bien synthétisés avec toi, on est dans l'abstrait le plus absolu, complétement déconnectés de la réalité.


    "rencontrez vraiment des gens qui sont homosexuels"

    j'en connais des vrais homosexuels, ils vivent leur spécificité dans la discrétion, ils ne croient pas appartenir à une communauté à qui une législation particuliére est réservée. ils sonts répugnés par le militantisme gay.

    "Et mon petit doigt me dit que la théorie de la "lesbienne américaine" sera plus conforme à la pratique, "des lesbiennes américaines détraquées"
    Tiens, pourquoi mentionner leur homosexualité (et leur nationalité) dans l'optique de les décrédibiliser ? "

    oui effectivement pas besoin de tout ça le post de corinne repris plus haut, suffit amplement à constater que judith était détraquée malade. et plus conforme à la pratique, venant d'une malade je n'y crois pas beaucoup.

    "La théorie du genre est elle-même facile à déconstruire. Il suffit, pour cela, de se pencher sans a priori sur l'une de ses dames patronnesses/instigatrices, Judith Butler. Nihiliste, frigide, enfermée dans un jargon à la limite de l'intelligibilité, obsédée par le pouvoir et la domination (elle n'a pas l'air de concevoir de relations hors d'un modèle dominant-dominé dénué de toute affectivité et d'une brutalité de primate), elle a l'air totalement déconnectée, juste l'incarnation d'un bric-à-brac, d'un conglomérat de citations qui ne l'identifient pas en tant qu'être humain... hors-jeu, presque absente. L'anxiété est le seul sentiment qu'elle semble éprouver ou reconnaître.

    La lecture de sa prose suffit à se faire une idée assez précise : elle veut déconstruire le monde parce qu'elle-même est détruite. Rappelons que le relativisme excessif, la froideur, la distanciation, une grande anxiété, le besoin de faire des associations de mots basés sur des assonances ou à tordre le langage sans recherche de sens sont des symptômes de schizophrénie.
    Effectivement, sans être précisément folle, Butler semble bien être, derrière la patine académique d'une prose absconse, "déconstruite" et raréfiée jusqu'à l'asphyxie, au bord de la dissociation psychotique.

    Cherchez-la dans ce qu'elle écrit : elle n'est pas présente, elle n'est qu'un échafaudage bâti sur la pensée de ses prédécesseurs, une construction littéraire post-moderne et non une personne.
    Si elle dit éprouver une anxiété, elle la situe immédiatement dans une perspective foucaultienne. Ce n'est pas SON anxiété, c'est l'anxiété que Foucault appelait "morale de l'inconfort". Quand elle se plaint d'avoir été conditionnée à lire de façon linéaire, c'est en référence à un concept de Nietzsche, la "séduction de la grammaire". Là encore, notons qu'elle ne parle pas d'elle, mais d'un concept philosophique désincarné par lequel elle transite momentanément.
    En conséquence de sa "souffrance nietzschéenne" d'avoir à lire des phrases entières (et de gauche à droite), elle voudrait lire les points avant les phrases, ou les phrases à l'envers, ou les lettres dans n'importe quel sens et se propose d'en tirer à chaque fois des catégories sémantiques différentes et novatrices.
    Pour elle, cette lecture fragmentée n'est pas un exercice intellectuel ou un jeu : son psychisme morcelé l'y oblige.

    Vous le disiez, hommelibre, et vous aviez raison. Sa théorie du Gender mène effectivement à la folie.
    Pitié ! Vite, un traitement pour elle, la théorie du genre à la poubelle et et la paix pour tous.

    Ecrit par : Corinne | 30 juin 2011

    "farfelus oui pas autre chose, une idéologie minoritaire, quelle validité onts leurs travaux aucune."

    pourquoi parce que ce sonts des idéologues militants pas autre choses, des intolérants comme toi, qui se prennent pour de grands démocrates et interdissent la parole aux autres.

    extrait du male dominant au pére contesté de jean Gabard

    "Il y aurait inféodation à la norme sexuelle, contre laquelle l'individu de¬vrait entrer en dissidence. Il aurait ainsi le choix de son identité sexuelle. N'étant plus une essence mais une performance, elle deviendrait assez floue et inclassable. Ainsi les différences entre les hommes et femmes, entre homosexualité et hétérosexualité pourraient se dissiper.
    D'après ces théories culturalistes, il suffirait de changer la culture de l'homme dominant pour mettre fin à toutes les injustices que repré¬sentent les différences.
    Alors que de plus en plus, une éducation « unisexe » est dispensée par des femmes ou par des hommes acquis à la cause « féministe », cer¬taines inégalités qui s'estompent laisseraient croire au bien-fondé de la théorie du « gender » et à la nécessité de continuer dans cette voie. Des « féministes » n'en doutent pas et luttent contre tout manque de parité. L'école a ainsi pour mission d'« égaliser les destins scolaires et profes¬sionnels des filles et des garçons8 ».
    3. La différence présentée comme le résultat d'une évolution
    Les théories féministes culturalistes ont contribué à la remise en question d'un pouvoir patriarcal qui accentuait les différences pour jus¬tifier sa domination et qui laissait peu de place à la liberté individuelle. Cependant, elles sont de plus en plus remises en question. Des scienti¬fiques démontrent que certaines différences entre les hommes et les femmes apparaissent dès la naissance, avant qu'un « modelage » n'ait été possible. Pour Doreen Kimura, les différences ont des causes biolo¬giques liées à l'organisation cérébrale. Celle-ci varie suivant le sexe et il existe bien un « cerveau d'homme » et un « cerveau de femme9 ». Axel Kahn est lui aussi catégorique : « Il existe une indéniable sexua-lisation du cerveau et des compétences propres à chaque sexe10. » L'im¬portance des sécrétions hormonales sur la construction du sexe psycho-
    8. Dominique Torsat, chargée de mission sur les questions d'égalité et de parité au ministère de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche du gouvernement Raffarin, interview de Béatrice Monnet dans « Femmes-hommes, quelle égalité ? » TDC, n° 848, janv. 2003.
    9. Doreen Kimura, Cervau d'homme, Cerveau de femme, Odile Jacob, 2001.
    10. Axel Kahn dans Psychologies Magazine, n° 202, nov. 2001, Dossier Hommes-
    Femmes, « vivre nos différences ».


    Le triomphe de la féminité et de l'idéologie «féministe » 57
    logique a été aussi étudiée. Ainsi, l'invasion de la testostérone, indis-pensable au modelage physique du petit garçon, lui donne une propen¬sion plus forte à la compétition et à une certaine forme d'agressivité. Les recherches récentes en neurophysiologie et en psychologie compor¬tementale", confirment qu'une hormone - l'ocytocine - contrôle une part des comportements de la femme au moment de la naissance et fa¬vorise « l'accordage » de la mère aux réactions de l'enfant. Sylviane Giampino constate que la maman se retrouve « dans un certain état de fragilisation psychique pour se mettre au diapason des besoins de son tout-petit [...] un état fusionnel indispensable les premières semaines12 ». Denis Vasse parle à ce propos d'une « fabuleuse régression massive » là où d'autres parlaient d'intuition féminine. Sarah Blaffer Hardy13, qui pourtant cherche à démontrer que le sexe anatomique n'est pas déter¬minant, reconnaît qu'il existe des mécanismes biologiques qui atta¬chent la mère à son petit.
    Ces travaux scientifiques, qualifiés de réactionnaires par les fémi-nistes culturalistes - qui craignent un retour aux clichés traditionnels sur les hommes et les femmes - connaissent cependant de plus en plus de succès parmi des féministes. Celles-ci conviennent qu'à force de par¬ler de la construction des genres, elles ont oublié les différences innées. Corrigeant Simone de Beauvoir, Sylviane Agacinski précise : « On ne naît pas femme, mais on naît petite fille ou petit garçon14. » Ainsi, les féministes du courant évolutionniste considèrent maintenant que les différences résultent d'une adaptation de l'espèce humaine et qu'elles sont donc appelées à évoluer encore. Avant d'être le résultat d'une cons¬truction sociale, les différences seraient le résultat d'une longue évolu¬tion.
    4. La différence non assumée
    Les théories évolutionnistes semblent apparemment accepter la dif-férence des sexes. Elles n'assument cependant pas plus que la théorie
    11. Citées par Edwige Antier, Eloge des mères, Laffont, 2000.
    12. Sylviane Giampino, Les mères qui travaillent sont-elles coupables ? Editions Albin Michel, 2000.
    13. Sarah Blaffer Hardy, Les Instincts maternels, Payot, 2002.
    14. Sylviane Agacinski, La Politique des sexes, Le Seuil, 1998.

    58 LE FEMINISME ET SES DERIVES
    culturaliste, les différences inhérentes à la structuration du psychisme de n'importe quel petit garçon ou petite fille qui se fait indépendam¬ment des cultures où ils grandissent15. Ainsi, les différences qui sont pour les culturalistes les conséquences d'une construction sociale, sont pour les évolutionnistes, le résultat d'une avance ou d'un retard dans l'évolution. Dans les deux cas, elles paraissent anormales.
    L'idéologie « féministe » qui devient conservatrice campe sur ses positions. Parce que les hommes se sont souvent servi des différences pour en faire des stéréotypes et « ghettoïser » les femmes, la nouvelle pensée dominante persiste à voir dans toute différence une anormalité ou une injustice « comme si l'asymétrie était associée à une forme de domination16 ». Tony Anatrella en fait le constat : « nous sommes dans une société «incestueuse», c'est à dire dans une société dont les repré¬sentations dominantes nient les différences, induisent une vision fu-sionnelle au nom de laquelle nous serions tous semblables et égaux, sans distinction17. » Ainsi, en rendant « la différence interdite18 », l'idéo¬logie « féministe » et égalitariste a besoin (elle aussi) de trouver un coupable et fait souvent de l'homme, un horrible macho incorrigible ou un attardé.
    15. Paul Cissou, Séminaires Psychogénèse.
    16. Edmond Marc et Dominique Picard, « Face à face : les relations interpersonnel¬les », Hors-série Vivre ensemble, Sciences Humaines, n° 33, juin-juillet-août 2001.
    17. Tony Anatrella, op. cit.
    18. Tony Anatrella, La Différence interdite. Sexualité, éducation, violence. Trente ans après Mai 1968, Flammarion, 1998.

    extrait de michel Schneider "la confusion des sexes"

    "Le délit d'«homophobie »
    Contrairement à ce qu'affirment quelques mili¬tants de mauvaise foi, les pratiques homosexuelles ne font plus l'objet de répression pénale ou de discrimination juridique en France. Grâce à Robert Badinter, l'homosexualité n'est plus aujourd'hui considérée comme constituant ou aggravant un délit. Mais fallait-il aller jusqu'à pénaliser les cri¬tiques opinions ou propos contre l'homosexualité ? À l'exception d'une ordonnance de 1942 du gou¬vernement de Vichy, l'homosexualité n'est plus passible de prison depuis le dix-huitième siècle. Mais voici que, par la grâce d'une « loi Chirac », Panti-homosexualité l'est devenue. Le besoin de punir a changé de camp. Depuis quelques années, la gauche et la droite se livrent à une course pour¬suite pathétique dans la recherche du « vote gay »
    à coups de lois civiles (Pacs, projets sur l'union homosexuelle) et pénales (loi Sarkozy-Lellouche aggravant les peines contre les agressions d'homo-sexuels, loi contre l'« homophobie »). L'étape déci¬sive fut franchie en 2004 par la droite lorsque Chirac imposa une disposition législative punissant les propos homophobes. L'histoire de cette loi est édifiante et illustre les dérives et les délires répres¬sifs concernant la sexualité.
    Première affaire d'« homophobie ». En jan¬vier 2004 à Nceux-les-Mines (Pas-de-Calais), Sébas-tien Nouchet, un jeune homosexuel, dit avoir été aspergé d'essence et brûlé par des délinquants. Un émoi unanime s'empare de la classe politique et une attention particulière à l'égard de la victime est manifestée par le Premier ministre et le président de la République, qui écrit une lettre à son compa¬gnon. S'agissait-il d'une agression crapuleuse sans motif sexuel ? D'une querelle entre homosexuels ? Y a-t-il eu vraiment agression ? À aucun moment, alors que l'enquête examinait ces questions, les médias agités par les mouvements militants homo¬sexuels n'osèrent les formuler. Par crainte d'attaques de la communauté homosexuelle, les juges déci¬dèrent cependant de ne pas y répondre. Un an et demi après les faits, un non-lieu a été rendu. « Rien ne prouve que Sébastien a été agressé », écrit Libé¬ration l. « Rien ne prouve le contraire » ajoute l'article, sans voir qu'en droit comme en logique il est impossible de prouver que quelque chose n'a pas eu lieu. Mais, alors qu'aucune suite judiciaire n'a finalement abouti, une suite juridique a bel et bien
    été mise en œuvre : le Parlement a voté une loi répri¬mant les propos - soulignons : les propos, pas les actes - relevant du sexisme et de l'« homophobie », loi présentée en Conseil des ministres par le garde des Sceaux de droite comme « loi Nouchet »1. La Commission nationale consultative des droits de l'Homme estima que « toute segmentation de la protection des droits de l'Homme remet en cause leur universalité et leur indivisibilité ». Ironie ou perversité des législateurs, c'est à la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse que fut ajouté l'ali¬néa prévoyant que la diffamation et l'injure lors¬qu'elles frappent des personnes « à raison de leur orientation sexuelle » seront désormais plus grave¬ment sanctionnées que pour le commun des mor¬tels2. Les homosexuels sont désormais plus
    1. Au cours du débat parlementaire, on entendit le député socialiste Patrick Bloche déclarer : « Il est clair que ce sont les propos discriminatoires - en l'occurrence, homophobes et sexistes - que nous visons ici. Il s'agit de combler un vide juridique, et la presse n'est pas la seule visée ! Je pense au drame de Sébastien Nouchet - il me semble d'ailleurs que sa mère habite dans la circonscription de M. Garraud, ce qui me laisse d'autant plus perplexe par rapport à ses amende¬ments... » Mandat impératif, peur devant les militants associa¬tifs, chantage à l'émotion, cette intervention est exemplaire de l'Etat maternalo-communautariste que bâtissent les socialistes.
    2. « Seront punis des peines prévues à l'alinéa précédent ceux qui, par ces mêmes moyens, auront provoqué à la haine ou à la violence à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes à raison [...] de leur orientation sexuelle ou auront provoqué, à l'égard des mêmes personnes, aux discriminations prévues par les articles 225-2 et 432-7 du Code pénal. » Plai¬sante ironie qu'une loi créant une autorité chargée de lutter contre les discriminations (la HALDE) crée une discrimina¬tion en faveur d'une catégorie de victimes.
    victimes que les autres victimes. Il existait pourtant des lois pénales générales qui sanctionnent les injures, la diffamation et les atteintes physiques quelles qu'en soient les victimes : homos, hétéros, blancs, noirs, pratiquants, athées... Recourir à une protection spéciale n'était pas nécessaire et s'avère dangereux pour le lien social ainsi fragmenté en liens communautaires à des fins électoralistes. Preuve que les clientèles sont les véritables cibles et non les victimes : l'ouverture dans la loi visant les propos homophobes (comme pour le harcèlement ou la « maltraitance audiovisuelle) d'une action en réparation aux associations communautaires.
    Deuxième affaire d'« homophobie ». Qu'un député rappelle un fait anatomique et biologique, à savoir que si tout le monde était homosexuel, en l'état actuel de la science et de la loi interdisant le clonage reproductif, l'humanité serait menacée de s'éteindre par déclin démographique, et il se trouve en France une loi et un juge pour le condam¬ner en raison de ses propos « homophobes ». Le 7 décembre 2004, l'UMP Vanneste avait déclaré à la tribune de l'Assemblée nationale : « L'idée même d'homophobie tend à accréditer l'idée que le comportement homosexuel a la même valeur que d'autres comportements, alors qu'il est évidem¬ment une menace pour la survie de l'humanité. » Le député avait ajouté que le comportement homo¬sexuel était inférieur sur le plan moral au compor¬tement hétérosexuel. Il ne faisait que reprendre une phrase de Voltaire : « Ce vice destructeur de l'humanité s'il était général. » Le 24 janvier 2006, dans un tribunal encerclé de manifestants récla¬mant un châtiment exemplaire, il fut condamné
    pour « injures en raison de l'orientation sexuelle* ». C'est la première fois que cette nouvelle disposition était appliquée. C'est moins l'atteinte grave à la liberté d'expression qui m'importe ici que le symp¬tôme d'une évolution des mentalités et des repré¬sentations. Se venger sur Vanneste de l'injustice faite à Oscar Wilde, est-ce bien le sens de l'histoire et le destin de la modernité républicaine ?

    1. Vanneste fut condamné à payer une amende de 3 000 euros et à verser 3 000 euros à chacune des trois asso-ciations qui s'étaient portées partie civile (2 000 euros de dom¬mages et intérêts et 1 000 euros pour les frais d'avocats) ainsi qu'à la publication judiciaire de cette condamnation dans Le Monde, La Voix du Nord et L'Express. Le ministère public, qui avait requis la condamnation du député, n'avait pas pré¬cisé le quantum lors de l'audience qui s'était tenue le 13 décembre à Lille. Vanneste encourait jusqu'à six mois de prison et 22 500 euros d'amende. L'affaire est en appel.
    2. Le Monde, 13 mai 2004.


    @ Benoît Marquis

    "il a admis lui-même qu'il ne sait pas écrire."

    faux j'ai admis que d'autres écrivait mieux que moi.

  • suite

    http://anfe.eu/index.php/99-categories/theorie-du-gender/identite-sexuelle-identite-du-genre/76-gender-la-subversion-de-lidentite

    "Avec la théorie du gender, un nouveau courant idéologique apparaît. Une partie des féministes radicales, notamment dans leur composante lesbienne, ne sont pas satisfaites de l’égalité des sexes et de la parité. Pour elles, l’égalité et la parité sont un leurre car elles supposent une distinction entre les sexes, synonyme d’inégalité et de la domination de l’homme sur la femme. Leur féminisme s’inspire d’un mélange de néomarxisme, de structuralisme et d’existentialisme : d’une part, la dialectique dominants-dominés ; d’autre part, la déconstruction des stéréotypes imposés par la culture. Admettre la différence des sexes, c’est admettre la complémentarité des sexes, la domination patriarcale, donc l’oppression et l’aliénation de la femme."

    notre cher michel avait oublier de nous expliquer ça

    "Le deuxième point d’appui de la théorie, c’est l’opposition entre nature et culture. La société de la personne capable de créer des relations avec son semblable est remplacée par la société de l’individu qui se choisit ses vérités, ses intérêts et ses plaisirs. L’individu postmoderne doit se créer lui-même. C’est son droit le plus fondamental : « le droit à être moi ». Or la nature lui impose d’être homme ou femme. Accepter cette dictature, c’est refuser d’être libre. Se considérer comme homme ou femme, c’est refuser de se construire soi-même. Et pour la femme, c’est refuser de s’affranchir de la domination de l’homme. Ainsi, l’individu serait mieux caractérisé par son orientation sexuelle choisie que par son identité sexuelle comme donnée biologique, donc de nature."

    c'est bien une idéologie de dingues

    "Il est urgent de réagir. C’est la mission que s’est donnée l’Alliance pour un nouveau féminisme européen : analyser et informer pour construire une société pacifiée, fondée sur le respect et la coopération plutôt que sur la rivalité et la compétition. Il s’agit bien de nouveaux rapports entre les hommes et les femmes, égaux en droits et d’une égale dignité."

    enfin des féministes lucides

  • suite

    http://www.ethiquechretienne.com/la-doctrine-du-gender-a3851819

    "On l’a compris, le gender est particulièrement difficile à contrer intellectuellement. Vous aurez beau accumuler des arguments fondés sur la nature et la raison, vos adversaires vous rétorqueront qu’ils ne sont que la résultante de facteurs culturels, et qu’ils vous semblent d’autant plus évidents qu’ils ont une position hégémonique dans la société."

    "Le gender qui fait déjà l’objet d’un enseignement obligatoire à Science-Po sera également au menu des cours de Sciences de la Vie et de la Terre (SVT) dans toutes les classes de première à partir de la prochaine rentrée."

    il va devenir urgent de contrer cette bande de fumiers



    "Vers une objection de conscience ?
    Les promoteurs du gender n’ont jamais caché vouloir faire de la subversion de l’éducation un axe essentiel de leur combat. Rien de tel pour formater les consciences des jeunes de tout un pays que de contrôler les programmes et les manuels scolaires. L’importance des changements opérés dans les classes de 1ère est telle qu’on peut parler sans exagérer d’une « zapatérisation » des programmes de l’Education nationale. Or, si l’on regarde de l’autre côté des Pyrénées, on s’aperçoit que des dizaines de milliers de familles catholiques avec le soutien appuyé de la Conférence épiscopale espagnole et le concours de juristes compétents se sont d’ores et déjà organisées pour contester les cours obligatoires sur le gender du gouvernement Zapatero, voire retirer leurs enfants en posant un acte d’objection de conscience. Allons-nous devoir en arriver là en France ? "

    s'il faut en arriver là on en arrivera là

  • suite

    http://www.delire-des-livres.com/article-le-gender-est-une-imposture-76049167.html

    "Il nous faut être vigilants : présente dans un court paragraphe des ouvrages de 1ère L et ES cette théorie fait ainsi partie d’un corpus de « connaissances » exigibles lors du baccalauréat. D'où un dilemme : si nous l'enseignons, nous contribuons à faire de cette théorie une « vérité officielle ». Si, au motif d'une "objection de conscience", nous ne l'enseignons pas, ce sont nos élèves qui peuvent en subir les conséquences. Pour sortir de ce dilemme, il faut considérer que l’absence de données scientifiques associées à cette théorie donne à l’enseignant la latitude et la légitimité de la discuter. Elle nous donne la possibilité de montrer en quoi le gender ne peut avoir que le statut de théorie, au titre de la sociologie, et non celui de connaissance, au titre des sciences de la vie et de la terre.

    Et de faire un utile rappel sur ce que sont les exigences de la démarche scientifique : nous serons là en plein dans la cible de nos cours de SVT ! "

  • suite

    http://www.protection-enfance.fr/references/39/tag/

    "Nous assistons au triomphe du constructivisme de l’individu.

    En effet, le couple hétérosexuel perpétue l’oppression, le couple homosexuel exprime l’égalité parfaite puisque nous l’avons vu, reconnaître la différence c’est d’admettre l’inégalité. La famille traditionnelle est une famille subie, la famille homoparentale, une famille choisie. La parenté doit être libre donc choisie, sauf par l’enfant !
    L’homoparentalité, c’est l’émancipation de l’individu."

  • Leclercq: Merci pour ces liens.

  • @Benoît Marquis
    Le principal problème est surtout qu'il ne semble pas savoir lire/écouter. Merci du conseil en tout cas, j'ai effectivement déjà pu voir l'artiste à l'oeuvre sur pas mal de billets d'hommelibre.

    Quant au sujet qui nous préoccupe, j'y ai bien réfléchi. Au final 2 choses ressortent :
    1/ En regardant un peu plus loin que le bout de son nez, on comprend très vite que la théorie du Gender socialement intégrée aurait permis d'éviter à hommelibre son anti-féminisme puisque la Justice aurait considéré lors de la plainte les 2 partis comme équivalent au regard de la loi, sans pencher a priori plus pour un côté ou l'autre sous prétexte du sexe, et donc sans provoquer cette impression d'injustice source de tout ce malheur. En cela, le féminisme est un moyen (discutable peut-être, mais ce n'est pas mon propos ici) d'essayer de redonner une égalité, mais il est inutile une fois que la théorie est intégrée ;
    2/ Je ne pense pas pouvoir revenir en arrière sur mes pensées et me dire qu'il faut encourager le fait que les êtres doivent être traités socialement différemment et avoir des chemins plus facilement tracés selon leur sexe de naissance. Je suis complètement ouvert sur les moyens d'arriver à cette égalité, mais pas de l'idée générale qui serait pour moi un progrès social aussi indiscutable que la fin de l'esclavage et de la peine de mort. Ni féministe, ni masculiniste : humaniste.

  • @ Michel

    l'artiste comme tu dis si bien, se renseigne va au fond des choses fouine, ça change de certains qui onts la prétention de se forger leur propre idées.

    tu n'est qu'un idéologue censeur, un prétentieux enfermé dans ton totalitarisme.
    tu là prouvé dans tes posts, tu n'est pas humaniste, tu n'est bon qu'a écraser ceux que tu n'arrive pas à convaincre avec tes belles phrases de ta théorie bidon parce que jusqu'a preuve du contraire ce n'est qu'une théorie fumeuse rien d'autre. alors que l'hétérosexualité c'est la réalité c'est concret, ça fonctionne. en réalité ton souhait le plus cher ça serait de pénaliser les gens qui oserait ne pas applaudir à tes délires, voilà comment tu fonctionne.

    "Et le «transgenre» est devenu l'étalon à l'aune duquel on mesure la conformité du réel à l'idéologie dominante (domi-nante non pas dans la population, ni même dans les discours, mais dans cette partie de l'élite intellec¬tuelle qui se considère comme représentante du Bien, du Bon et du Moderne, et qui détient quelques relais d'opinion comme certains quotidiens natio¬naux). La Marche des fiertés lesbiennes gays, bi et trans est le 14 Juillet de ces nouveaux combattants, et la pénalisation des propos homophobes, puis bientôt « transphobes » leur arme de destruction massive de toute pensée libre - et de toute vie non aseptisée."

    tu est un pédant, l'évolution de la société n'a que faire de nuisibles comme toi, c'est une honte en France sur quelque chose qui n'est qu'une théorie.

  • Au moins une chose que j’ai apprise tout au long de cette note, ce sont des noms d’oiseaux qui m’était inconnu jusqu’ici.
    Je vais devoir consulter mon ornithologue sans plus tarder.

  • @ Benoix de Veau (et de Grenoble): MdR! Et oui, c'est un peu un problème récurrent sur le net, quand l'interlocuteur n'est pas physiquement présent.

    Mais c'est une excellente idée de consulter l'ornithologue: il y a peut-être de nouvelles espèces à découvrir. C'est aussi la richesse du net!

    ;-)))

  • Fait amusant, je viens de tomber sur cet article : http://www.la-croix.com/Religion/S-informer/Actualite/Theorie-du-genre-au-lycee-la-crainte-de-derives-_NP_-2011-07-18-690385

    Ne vous inquiétez pas, l'article présente le point de vue d'anti-Gender (bien entendu, c'est La Croix).

    En le lisant avec objectivité, il dénote bien tout le coeur de ce débat. Les manuels contiennent des "affirmations [qui] prises à la lettre et une à une sont exactes", mais qui remuent tellement l'ordre imposé que ça dérange et ça fait dire/penser des sottises, comme cet évêque remonté qui déplore le fait que l'individu puisse "se choisir en dehors de l’identité sexuelle" ou cette autre personne pour qui la famille ne fait pas partie de la société. Amusant, donc.

  • une théorie enseignée dans les écoles, et oui faut vivre avec votre temps cher leclercq, certains évoluent (si si, ça doit vous paraître fou - et pourtant !

    vos amis cathos mâles intégristes que vous aimez citer eux sont comme vous, ils n'évoluent pas et pestent contre l'ouverture des mentalités (au moins avez-vous ainsi l'impression d'exister ?)

    http://www.lepost.fr/article/2011/06/28/2535887_mauvais-genre-la-cathosphere-attaque-des-programmes-de-lycee.html

  • @ Michel:

    Je n'invoquerais pas la théorie gender pour obtenir l'égalité de traitement judiciaire. J'invoquerais simplement l'égalité des citoyens telle qu'elle est dans la loi, ainsi que les règlements d'application des procédures judiciaires qui précisent qu'une instruction doit être menée à charge et à décharge, ainsi que la déontologie professionnelle qui implique une neutralité et une impartialité des magistrats. Si ces trois exigences ne fonctionnent pas alors qu'ils sont fondamentaux, je ne vois pas l'utilité d'ajouter une quatrième couche. Le biais existe parce que même les théories gender assimilent la violence et le masculin, comme le souligne Vanessa Watremez:

    "L'auteure revient alors sur la notion de genre pour expliquer la violence de certaines femmes. La femme de classe "masculine" peut alors devenir violente dans soncouple.

    Daniel Welzer-Lang qui a travaillé sur les femmes violentes dans les couples hétérosexuels dit ceci : "Les femmes violentes que nous avons présentées sont le masculin, le pouvoir dans leur couple, là où les hommes battus représentent le féminin. Les violences qu’elles utilisent tant dans leur symbolique, les formes et leur définition sont des violences masculines domestiques."

    http://www.feministes.net/violence_lesbiennes.htm

    Les études de genre, et de ce genre, sont loin d'être neutres...


    Sur le fait que les hommes et les femmes devraient être traitée socialement différemment, tout dépend de ce que l'on entend. Au point de vue des droits et de la valeur personnelle, il n'y a aucune raison de les traiter différemment.

    Au niveau amoureux, par exemple, dont sexuel, les besoins peuvent être différents et nécessiter une approche différente selon que l'on est homme ou femme.

    Les humains sont des mammifères biologiques et sociaux-culturels. Une part est choisie pour eux, je reste à penser que la culture s'est faite comme elle s'est faite pour des raisons qui ne sont pas la domination comme on le dit habituellement, et que même cette dernière notion devrait être questionnée. J'y reviendrai, probablement dans un nouvel article. La dissymétrie des sexes biologiques n'autoriserait-elle pas une approche socio-culturelle différenciée? Sans pour autant les hiérarchiser - car je crois toujours que c'est là le fond du problème.

  • @ Michel:

    Je n'invoquerais pas la théorie gender pour obtenir l'égalité de traitement judiciaire. J'invoquerais simplement l'égalité des citoyens telle qu'elle est dans la loi, ainsi que les règlements d'application des procédures judiciaires qui précisent qu'une instruction doit être menée à charge et à décharge, ainsi que la déontologie professionnelle qui implique une neutralité et une impartialité des magistrats. Si ces trois exigences ne fonctionnent pas alors qu'ils sont fondamentaux, je ne vois pas l'utilité d'ajouter une quatrième couche. Le biais existe parce que même les théories gender assimilent la violence et le masculin, comme le souligne Vanessa Watremez:

    "L'auteure revient alors sur la notion de genre pour expliquer la violence de certaines femmes. La femme de classe "masculine" peut alors devenir violente dans soncouple.

    Daniel Welzer-Lang qui a travaillé sur les femmes violentes dans les couples hétérosexuels dit ceci : "Les femmes violentes que nous avons présentées sont le masculin, le pouvoir dans leur couple, là où les hommes battus représentent le féminin. Les violences qu’elles utilisent tant dans leur symbolique, les formes et leur définition sont des violences masculines domestiques."

    http://www.feministes.net/violence_lesbiennes.htm

    Les études de genre, et de ce genre, sont loin d'être neutres...


    Sur le fait que les hommes et les femmes devraient être traitée socialement différemment, tout dépend de ce que l'on entend. Au point de vue des droits et de la valeur personnelle, il n'y a aucune raison de les traiter différemment.

    Au niveau amoureux, par exemple, dont sexuel, les besoins peuvent être différents et nécessiter une approche différente selon que l'on est homme ou femme.

    Les humains sont des mammifères biologiques et sociaux-culturels. Une part est choisie pour eux, je reste à penser que la culture s'est faite comme elle s'est faite pour des raisons qui ne sont pas la domination comme on le dit habituellement, et que même cette dernière notion devrait être questionnée. J'y reviendrai, probablement dans un nouvel article. La dissymétrie des sexes biologiques n'autoriserait-elle pas une approche socio-culturelle différenciée? Sans pour autant les hiérarchiser - car je crois toujours que c'est là le fond du problème.

  • Michel, désolé ma réponse ne passe pas. J'essaierai encore.

  • Michel, je n'arrive pas à faire passer ce comm. J'essaie sans le lien (trouvable facilement):

    @ Michel:

    Je n'invoquerais pas la théorie gender pour obtenir l'égalité de traitement judiciaire. J'invoquerais simplement l'égalité des citoyens telle qu'elle est dans la loi, ainsi que les règlements d'application des procédures judiciaires qui précisent qu'une instruction doit être menée à charge et à décharge, ainsi que la déontologie professionnelle qui implique une neutralité et une impartialité des magistrats. Si ces trois exigences ne fonctionnent pas alors qu'ils sont fondamentaux, je ne vois pas l'utilité d'ajouter une quatrième couche. Le biais existe parce que même les théories gender assimilent la violence et le masculin, comme le souligne Vanessa Watremez:

    "L'auteure revient alors sur la notion de genre pour expliquer la violence de certaines femmes. La femme de classe "masculine" peut alors devenir violente dans soncouple.

    Daniel Welzer-Lang qui a travaillé sur les femmes violentes dans les couples hétérosexuels dit ceci : "Les femmes violentes que nous avons présentées sont le masculin, le pouvoir dans leur couple, là où les hommes battus représentent le féminin. Les violences qu’elles utilisent tant dans leur symbolique, les formes et leur définition sont des violences masculines domestiques."

    (lien...)

    Les études de genre, et de ce genre, sont loin d'être neutres...


    Sur le fait que les hommes et les femmes devraient être traitée socialement différemment, tout dépend de ce que l'on entend. Au point de vue des droits et de la valeur personnelle, il n'y a aucune raison de les traiter différemment.

    Au niveau amoureux, par exemple, dont sexuel, les besoins peuvent être différents et nécessiter une approche différente selon que l'on est homme ou femme.

    Les humains sont des mammifères biologiques et sociaux-culturels. Une part est choisie pour eux, je reste à penser que la culture s'est faite comme elle s'est faite pour des raisons qui ne sont pas la domination comme on le dit habituellement, et que même cette dernière notion devrait être questionnée. J'y reviendrai, probablement dans un nouvel article. La dissymétrie des sexes biologiques n'autoriserait-elle pas une approche socio-culturelle différenciée? Sans pour autant les hiérarchiser - car je crois toujours que c'est là le fond du problème.

  • Michel, je n'arrive pas à faire passer ce comm. J'essaie sans le lien (trouvable facilement):

    @ Michel:

    Je n'invoquerais pas la théorie gender pour obtenir l'égalité de traitement judiciaire. J'invoquerais simplement l'égalité des citoyens telle qu'elle est dans la loi, ainsi que les règlements d'application des procédures judiciaires qui précisent qu'une instruction doit être menée à charge et à décharge, ainsi que la déontologie professionnelle qui implique une neutralité et une impartialité des magistrats. Si ces trois exigences ne fonctionnent pas alors qu'ils sont fondamentaux, je ne vois pas l'utilité d'ajouter une quatrième couche. Le biais existe parce que même les théories gender assimilent la violence et le masculin, comme le souligne Vanessa Watremez:

    "L'auteure revient alors sur la notion de genre pour expliquer la violence de certaines femmes. La femme de classe "masculine" peut alors devenir violente dans soncouple.

    Daniel Welzer-Lang qui a travaillé sur les femmes violentes dans les couples hétérosexuels dit ceci : "Les femmes violentes que nous avons présentées sont le masculin, le pouvoir dans leur couple, là où les hommes battus représentent le féminin. Les violences qu’elles utilisent tant dans leur symbolique, les formes et leur définition sont des violences masculines domestiques."

    (lien...)

    Les études de genre, et de ce genre, sont loin d'être neutres...


    Sur le fait que les hommes et les femmes devraient être traitée socialement différemment, tout dépend de ce que l'on entend. Au point de vue des droits et de la valeur personnelle, il n'y a aucune raison de les traiter différemment.

    Au niveau amoureux, par exemple, dont sexuel, les besoins peuvent être différents et nécessiter une approche différente selon que l'on est homme ou femme.

    Les humains sont des mammifères biologiques et sociaux-culturels. Une part est choisie pour eux, je reste à penser que la culture s'est faite comme elle s'est faite pour des raisons qui ne sont pas la domination comme on le dit habituellement, et que même cette dernière notion devrait être questionnée. J'y reviendrai, probablement dans un nouvel article. La dissymétrie des sexes biologiques n'autoriserait-elle pas une approche socio-culturelle différenciée? Sans pour autant les hiérarchiser - car je crois toujours que c'est là le fond du problème.

  • Je conseil vivement Benoix de Veau de consulter Planck. Peut-être va-t-il pouvoir vous orienter vers le fin fond diffus cosmologique. Voici son adresse :
    http://public.planck.fr/

    @ hommelibre,
    C’est vrai que le net est riche et varié, même la cathosphère s’emmêle, foutre Dieu !

  • Désolé pour la répétition. J'ai une comnnexion aléatoire. Je complète ma dernière phrase:

    "La dissymétrie des sexes biologiques n'autoriserait-elle pas une approche socio-culturelle différenciée? Sans pour autant les hiérarchiser - car je crois toujours que c'est là le fond du problème."

    Je pense qu'il y a une peur que différence = hiérarchie, et que répartition = hiérarchie. Or rien n'y oblige. Moi-même je n'aime pas être fixé définitivement ni dépendre de quelqu'un. Mais j'accepte que des répartitions ou des spécialisations se mettent en place, et qu'elles puissent être fonction du sexe. Cela ne me dérange pas. Dans mes relations de travail ou de couple la différence genrée doit faire 10 ou 20% (difficile d'être précis), le reste est mobile et adaptable.

    Il y a des problématique amoureuses ou sexuelles qui sont aussi plus faciles à aborder entre personnes du même genre. La notion de performance, que beaucoup d'hommes connaissent n'est pas une problématique féminine, ou pas identiquement. Les risques encourus par une relation sexuelle sans contraception ne sont pas non plus les mêmes pour les femmes et les hommes; la dissymétrie me paraît culturellement défendable, donc la différence genrée.

  • Oh, et à propos, arrêtez donc votre char leclercq ;)

  • @hommelibre "La dissymétrie des sexes biologiques n'autoriserait-elle pas une approche socio-culturelle différenciée?"

    C'est là où se situe justement le problème : le cas des intergenres ou transgenres échappe à cette association directe entre sexe et genre. Ce qui marche pour vous et pour une bonne partie de la population ne marche pas pour d'autres. D'où l'idée de faire évoluer la société vers une solution qui pourrait marcher pour tous (ou pour beaucoup plus, en tout cas). En dissociant genre et sexe, et surtout en éduquant, cela permet à chacun de se définir socio-culturellement plutôt que d'être défini par les autres. Et je le répète : la théorie des genres n'a pas pour vocation de lisser les genres mais plutôt au final de dissocier genre et caractère ("homme violent" devient "individu violent", "femme victime" devient "individu victime").

    Pour en revenir sur votre procès, je pense que c'est là où la théorie (égalité des individus devant la Loi) pêche devant la pratique, principalement justement selon moi à cause de l'environnement social propice à associer genre et caractère (également pour origine sociale et caractère, couleur de peau et caractère, etc.). Mais je ne me référerai pas davantage à cet épisode de votre vie puisqu'il vous appartient totalement de l'évoquer, pas à moi (excusez-moi d'ailleurs de vous l'avoir emprunté en premier lieu à titre d'argument).

    Quant au fait de dire que puisque c'est toujours vis-à-vis de son sexe que l'être s'est défini, c'est selon moi d'une part faire preuve d'étroitesse culturelle (no offense), et d'autre part accorder beaucoup trop de confiance à l'Histoire.

  • @ Michel

    j'usqu'a preuve du contraire le "gender" n'est qu'une théorie, la différenciation homme femme est réelle, l'anatomie est différente, la force est différente, les aptitudes sonts différentes, les priorités de vie sonts différentes. c'est scientifioquement prouvé et j'usqu'a preuve du contraire, les adeptes de la théorie gender n'onts jamais rien prouvé scientifiquement, des phrases comme "les stéréotypes de genre sonts inadmissibles.

    donc j'usqu'a preuve du contraire les adeptes de cette théorie ne sonts pas des scientifiques mais des imposteurs

  • @leclercq
    Dans votre monde où la "différenciation homme femme est réelle", quelle place pour les personnes intersexes ?

    "les aptitudes sonts différentes, les priorités de vie sonts différentes"
    Êtes-vous bien convaincu qu'aptitude et priorités de vie sont liées au sexe de naissance, pas à l'environnement ? Et tout ceci étant prouvé par des "scientifioques" pertinents ?
    En quoi les adeptes de la théorie inverse (qui serait que le genre social et le sexe sont indissociables dans tous les cas) ont-ils prouvé quelque chose, sinon que par état de fait il y avait des corrélations ? Ont-ils réussi à montrer qu'à environnement/éducation/regard identique un individu né garçon aura des aptitudes et des priorités de vie différentes qu'un individu né fille ?

    Vous vous basez sur un état de fait historique et en fait une preuve. De plus, ce n'est même pas le sujet. L'intérêt est que chacun puisse avoir au sein de son environnement les mêmes chances, sans que le regard social déterminé par le sexe de naissance ne freine ou facilite le chemin.

    Personnellement je suis partisan d'un fonctionnement qui facilite l'accès au bonheur au plus possible de personnes, même s'il faut malheureusement pour cela éduquer la société pour qu'elle soit intrinsèquement plus tolérante et qu'elle laisse moins de personnes sur le bord de la route.

    Que vous y croyez personnellement ou pas, je m'en contrefous. Que vous ignoriez sciemment des êtres humains parce qu'ils n'ont pas eu la chance de naître en collant aux étiquettes sociales que vous défendez, ça me préoccupe. Vous reflétez bien le caractère historiquement sectaire de l'Homme : soit comme nous ou crève. Une bien triste mentalité...

  • @ Michel

    "Êtes-vous bien convaincu qu'aptitude et priorités de vie sont liées au sexe de naissance, pas à l'environnement ? Et tout ceci étant prouvé par des "scientifioques" pertinents ? "

    oui j'en suis convaincu, le livre de Doreen Kimura est suffisament convaincant là dessus, ces études sonts scientifiques, ce qui n'est pas le cas des théories gender.


    "L'intérêt est que chacun puisse avoir au sein de son environnement les mêmes chances, sans que le regard social déterminé par le sexe de naissance ne freine ou facilite le chemin."

    comment peut-tu affirmer que le regard social freinerait le chemin ?
    actuellement on est en pleine discrimination positive par rapport aux femmes dans les entreprises, et il y a tellement de tapage sur les sois-disant inégalitées salariales que ça passe complétement inaperçu, voilà la réalité.

    "Personnellement je suis partisan d'un fonctionnement qui facilite l'accès au bonheur au plus possible de personnes"

    et tu crois que de faire croire à l'indifférentiation homme femme, homosexuel, ça facilitera le bonheur à plus de personne.

    est-ce qu'on peut appeler de la tolérance indifférencier les hommes les femmes, les homosexuels.

    "Que vous ignoriez sciemment des êtres humains parce qu'ils n'ont pas eu la chance de naître en collant aux étiquettes sociales que vous défendez"

    je n'ignore pas les homosexuels, je n'ai aucune animosité envers eux, je leur demande juste de ne pas m'obliger par des lois à penser comme certains d'entre eux, bon c'est tard je vais rejoindre ma chére jeune épouse adorée, tes phrases ci-dessus sans animosité méritent que j'y revienne bonne nuit michel à demain

  • Trois coupures de connexion, j'ai perdu mon comm. Je réessaie demain...

  • Michel, je n'arrive pas à faire passer ce comm. J'essaie sans le lien (trouvable facilement):

    @ Michel:

    Je n'invoquerais pas la théorie gender pour obtenir l'égalité de traitement judiciaire. J'invoquerais simplement l'égalité des citoyens telle qu'elle est dans la loi, ainsi que les règlements d'application des procédures judiciaires qui précisent qu'une instruction doit être menée à charge et à décharge, ainsi que la déontologie professionnelle qui implique une neutralité et une impartialité des magistrats. Si ces trois exigences ne fonctionnent pas alors qu'ils sont fondamentaux, je ne vois pas l'utilité d'ajouter une quatrième couche. Le biais existe parce que même les théories gender assimilent la violence et le masculin, comme le souligne Vanessa Watremez:

    "L'auteure revient alors sur la notion de genre pour expliquer la violence de certaines femmes. La femme de classe "masculine" peut alors devenir violente dans soncouple.

    Daniel Welzer-Lang qui a travaillé sur les femmes violentes dans les couples hétérosexuels dit ceci : "Les femmes violentes que nous avons présentées sont le masculin, le pouvoir dans leur couple, là où les hommes battus représentent le féminin. Les violences qu’elles utilisent tant dans leur symbolique, les formes et leur définition sont des violences masculines domestiques."

    (lien...)

    Les études de genre, et de ce genre, sont loin d'être neutres...


    Sur le fait que les hommes et les femmes devraient être traitée socialement différemment, tout dépend de ce que l'on entend. Au point de vue des droits et de la valeur personnelle, il n'y a aucune raison de les traiter différemment.

    Au niveau amoureux, par exemple, dont sexuel, les besoins peuvent être différents et nécessiter une approche différente selon que l'on est homme ou femme.

    Les humains sont des mammifères biologiques et sociaux-culturels. Une part est choisie pour eux, je reste à penser que la culture s'est faite comme elle s'est faite pour des raisons qui ne sont pas la domination comme on le dit habituellement, et que même cette dernière notion devrait être questionnée. J'y reviendrai, probablement dans un nouvel article. La dissymétrie des sexes biologiques n'autoriserait-elle pas une approche socio-culturelle différenciée? Sans pour autant les hiérarchiser - car je crois toujours que c'est là le fond du problème.

  • Michel, je n'arrive pas à faire passer ce comm. J'essaie sans le lien (trouvable facilement):

    @ Michel:

    Je n'invoquerais pas la théorie gender pour obtenir l'égalité de traitement judiciaire. J'invoquerais simplement l'égalité des citoyens telle qu'elle est dans la loi, ainsi que les règlements d'application des procédures judiciaires qui précisent qu'une instruction doit être menée à charge et à décharge, ainsi que la déontologie professionnelle qui implique une neutralité et une impartialité des magistrats. Si ces trois exigences ne fonctionnent pas alors qu'ils sont fondamentaux, je ne vois pas l'utilité d'ajouter une quatrième couche. Le biais existe parce que même les théories gender assimilent la violence et le masculin, comme le souligne Vanessa Watremez:

    "L'auteure revient alors sur la notion de genre pour expliquer la violence de certaines femmes. La femme de classe "masculine" peut alors devenir violente dans soncouple.

    Daniel Welzer-Lang qui a travaillé sur les femmes violentes dans les couples hétérosexuels dit ceci : "Les femmes violentes que nous avons présentées sont le masculin, le pouvoir dans leur couple, là où les hommes battus représentent le féminin. Les violences qu’elles utilisent tant dans leur symbolique, les formes et leur définition sont des violences masculines domestiques."

    (lien...)

    Les études de genre, et de ce genre, sont loin d'être neutres...


    Sur le fait que les hommes et les femmes devraient être traitée socialement différemment, tout dépend de ce que l'on entend. Au point de vue des droits et de la valeur personnelle, il n'y a aucune raison de les traiter différemment.

    Au niveau amoureux, par exemple, dont sexuel, les besoins peuvent être différents et nécessiter une approche différente selon que l'on est homme ou femme.

    Les humains sont des mammifères biologiques et sociaux-culturels. Une part est choisie pour eux, je reste à penser que la culture s'est faite comme elle s'est faite pour des raisons qui ne sont pas la domination comme on le dit habituellement, et que même cette dernière notion devrait être questionnée. J'y reviendrai, probablement dans un nouvel article. La dissymétrie des sexes biologiques n'autoriserait-elle pas une approche socio-culturelle différenciée? Sans pour autant les hiérarchiser - car je crois toujours que c'est là le fond du problème.

  • Michel, je n'arrive pas à faire passer ce comm. J'essaie sans le lien (trouvable facilement):

    @ Michel:

    Je n'invoquerais pas la théorie gender pour obtenir l'égalité de traitement judiciaire. J'invoquerais simplement l'égalité des citoyens telle qu'elle est dans la loi, ainsi que les règlements d'application des procédures judiciaires qui précisent qu'une instruction doit être menée à charge et à décharge, ainsi que la déontologie professionnelle qui implique une neutralité et une impartialité des magistrats. Si ces trois exigences ne fonctionnent pas alors qu'ils sont fondamentaux, je ne vois pas l'utilité d'ajouter une quatrième couche. Le biais existe parce que même les théories gender assimilent la violence et le masculin, comme le souligne Vanessa Watremez:

    "L'auteure revient alors sur la notion de genre pour expliquer la violence de certaines femmes. La femme de classe "masculine" peut alors devenir violente dans soncouple.

    Daniel Welzer-Lang qui a travaillé sur les femmes violentes dans les couples hétérosexuels dit ceci : "Les femmes violentes que nous avons présentées sont le masculin, le pouvoir dans leur couple, là où les hommes battus représentent le féminin. Les violences qu’elles utilisent tant dans leur symbolique, les formes et leur définition sont des violences masculines domestiques."

    (lien...)

    Les études de genre, et de ce genre, sont loin d'être neutres...


    Sur le fait que les hommes et les femmes devraient être traitée socialement différemment, tout dépend de ce que l'on entend. Au point de vue des droits et de la valeur personnelle, il n'y a aucune raison de les traiter différemment.

    Au niveau amoureux, par exemple, dont sexuel, les besoins peuvent être différents et nécessiter une approche différente selon que l'on est homme ou femme.

    Les humains sont des mammifères biologiques et sociaux-culturels. Une part est choisie pour eux, je reste à penser que la culture s'est faite comme elle s'est faite pour des raisons qui ne sont pas la domination comme on le dit habituellement, et que même cette dernière notion devrait être questionnée. J'y reviendrai, probablement dans un nouvel article. La dissymétrie des sexes biologiques n'autoriserait-elle pas une approche socio-culturelle différenciée? Sans pour autant les hiérarchiser - car je crois toujours que c'est là le fond du problème.

  • Michel, je n'arrive pas à faire passer ce comm. J'essaie sans le lien (trouvable facilement):

    @ Michel:

    Je n'invoquerais pas la théorie gender pour obtenir l'égalité de traitement judiciaire. J'invoquerais simplement l'égalité des citoyens telle qu'elle est dans la loi, ainsi que les règlements d'application des procédures judiciaires qui précisent qu'une instruction doit être menée à charge et à décharge, ainsi que la déontologie professionnelle qui implique une neutralité et une impartialité des magistrats. Si ces trois exigences ne fonctionnent pas alors qu'ils sont fondamentaux, je ne vois pas l'utilité d'ajouter une quatrième couche. Le biais existe parce que même les théories gender assimilent la violence et le masculin, comme le souligne Vanessa Watremez:

    "L'auteure revient alors sur la notion de genre pour expliquer la violence de certaines femmes. La femme de classe "masculine" peut alors devenir violente dans soncouple.

    Daniel Welzer-Lang qui a travaillé sur les femmes violentes dans les couples hétérosexuels dit ceci : "Les femmes violentes que nous avons présentées sont le masculin, le pouvoir dans leur couple, là où les hommes battus représentent le féminin. Les violences qu’elles utilisent tant dans leur symbolique, les formes et leur définition sont des violences masculines domestiques."

    (lien...)

    Les études de genre, et de ce genre, sont loin d'être neutres...


    Sur le fait que les hommes et les femmes devraient être traitée socialement différemment, tout dépend de ce que l'on entend. Au point de vue des droits et de la valeur personnelle, il n'y a aucune raison de les traiter différemment.

    Au niveau amoureux, par exemple, dont sexuel, les besoins peuvent être différents et nécessiter une approche différente selon que l'on est homme ou femme.

    Les humains sont des mammifères biologiques et sociaux-culturels. Une part est choisie pour eux, je reste à penser que la culture s'est faite comme elle s'est faite pour des raisons qui ne sont pas la domination comme on le dit habituellement, et que même cette dernière notion devrait être questionnée. J'y reviendrai, probablement dans un nouvel article. La dissymétrie des sexes biologiques n'autoriserait-elle pas une approche socio-culturelle différenciée? Sans pour autant les hiérarchiser - car je crois toujours que c'est là le fond du problème.

  • @ Michel:

    Je n'invoquerais pas la théorie gender pour obtenir l'égalité de traitement judiciaire. J'invoquerais simplement l'égalité des citoyens telle qu'elle est dans la loi, ainsi que les règlements d'application des procédures judiciaires qui précisent qu'une instruction doit être menée à charge et à décharge, ainsi que la déontologie professionnelle qui implique une neutralité et une impartialité des magistrats. Si ces trois exigences ne fonctionnent pas alors qu'ils sont fondamentaux, je ne vois pas l'utilité d'ajouter une quatrième couche. Le biais existe parce que même les théories gender assimilent la violence et le masculin, comme le souligne Vanessa Watremez:

    "L'auteure revient alors sur la notion de genre pour expliquer la violence de certaines femmes. La femme de classe "masculine" peut alors devenir violente dans soncouple.

    Daniel Welzer-Lang qui a travaillé sur les femmes violentes dans les couples hétérosexuels dit ceci : "Les femmes violentes que nous avons présentées sont le masculin, le pouvoir dans leur couple, là où les hommes battus représentent le féminin. Les violences qu’elles utilisent tant dans leur symbolique, les formes et leur définition sont des violences masculines domestiques."

    http://www.feministes.net/violence_lesbiennes.htm

    Les études de genre, et de ce genre, sont loin d'être neutres...


    Sur le fait que les hommes et les femmes devraient être traitée socialement différemment, tout dépend de ce que l'on entend. Au point de vue des droits et de la valeur personnelle, il n'y a aucune raison de les traiter différemment.

    Au niveau amoureux, par exemple, dont sexuel, les besoins peuvent être différents et nécessiter une approche différente selon que l'on est homme ou femme.

    Les humains sont des mammifères biologiques et sociaux-culturels. Une part est choisie pour eux, je reste à penser que la culture s'est faite comme elle s'est faite pour des raisons qui ne sont pas la domination comme on le dit habituellement, et que même cette dernière notion devrait être questionnée. J'y reviendrai, probablement dans un nouvel article. La dissymétrie des sexes biologiques n'autoriserait-elle pas une approche socio-culturelle différenciée? Sans pour autant les hiérarchiser - car je crois toujours que c'est là le fond du problème.

  • @ Michel:

    Je n'invoquerais pas la théorie gender pour obtenir l'égalité de traitement judiciaire. J'invoquerais simplement l'égalité des citoyens telle qu'elle est dans la loi, ainsi que les règlements d'application des procédures judiciaires qui précisent qu'une instruction doit être menée à charge et à décharge, ainsi que la déontologie professionnelle qui implique une neutralité et une impartialité des magistrats. Si ces trois exigences ne fonctionnent pas alors qu'ils sont fondamentaux, je ne vois pas l'utilité d'ajouter une quatrième couche. Le biais existe parce que même les théories gender assimilent la violence et le masculin, comme le souligne Vanessa Watremez:

    "L'auteure revient alors sur la notion de genre pour expliquer la violence de certaines femmes. La femme de classe "masculine" peut alors devenir violente dans soncouple.

    Daniel Welzer-Lang qui a travaillé sur les femmes violentes dans les couples hétérosexuels dit ceci : "Les femmes violentes que nous avons présentées sont le masculin, le pouvoir dans leur couple, là où les hommes battus représentent le féminin. Les violences qu’elles utilisent tant dans leur symbolique, les formes et leur définition sont des violences masculines domestiques."

    http://www.feministes.net/violence_lesbiennes.htm

    Les études de genre, et de ce genre, sont loin d'être neutres...


    Sur le fait que les hommes et les femmes devraient être traitée socialement différemment, tout dépend de ce que l'on entend. Au point de vue des droits et de la valeur personnelle, il n'y a aucune raison de les traiter différemment.

    Au niveau amoureux, par exemple, dont sexuel, les besoins peuvent être différents et nécessiter une approche différente selon que l'on est homme ou femme.

    Les humains sont des mammifères biologiques et sociaux-culturels. Une part est choisie pour eux, je reste à penser que la culture s'est faite comme elle s'est faite pour des raisons qui ne sont pas la domination comme on le dit habituellement, et que même cette dernière notion devrait être questionnée. J'y reviendrai, probablement dans un nouvel article. La dissymétrie des sexes biologiques n'autoriserait-elle pas une approche socio-culturelle différenciée? Sans pour autant les hiérarchiser - car je crois toujours que c'est là le fond du problème.

  • @ Michel:

    Si l'on ne définit pas des différences entre les genres, comment des enfants pourraient-ils choisir? Choisir en même et même? Il n'y a pas de choix. Pour qu'il y ait choix il faut définir les genre, et mettre en évidence leurs différences. Sur quelle base, quels fondements, les définira-t-on? Sur le sexe biologique? Sur les acquis culturels?

    "Quant au fait de dire que puisque c'est toujours vis-à-vis de son sexe que l'être s'est défini, ". Je ne crois pas avoir dit cela. L'individu est défini par son sexe, par son appartenance culturelle ou spirituelle, par sa génétique qui le prédispose à certaines pathologies plus qu'à d'autres. Je ne vois toujours pas pourquoi les différences sexuées ne feraient pas partie de la définition individuelle, et pourquoi elle ne serait pas enseignée dès l'enfance.

    Dans le domaine social les différences s'appliquent: par exemple une femme fouillée au corps dans le cadre d'une enquête policière l'est par une autre femme, pas par un homme. En sport de nombreuses disciplines sont séparées hommes-femmes. Les toilettes sont séparées... Pourtant cela ne devrait faire aucune différence.

    Maintenant j'entends bien que l'on refuse la fatalité, la rigidité d'une définition ou étiquette si celle-ci interdit arbitrairement par exemple certaines activités. Une femme pilote de F1 ou un homme puériculteur, pas de problème.

    Je n'ai certainement pas encore compris toutes les raisons qui ont amené à la différenciation des genres, et j'ai l'intuition qu'il faut continuer à chercher. Parce que l'argument de la seule domination est très réducteur.

  • @leclercq
    "oui j'en suis convaincu"
    Comme je l'écris plus loin, le problème ne se situe de toute façon pas là puisque dans le monde actuel, à quelques exceptions près, femmes et hommes peuvent exercer le même métier et chacun exceller. Peut-être que leur physique et physiologie leur feront aborder les choses de manière différente, mais c'est un autre débat (bien moins intéressant, par ailleurs).

    "comment peut-tu affirmer que le regard social freinerait le chemin ?"
    Comment pouvez-vous affirmer le contraire ?! Avez-vous petit garçon essayé de dire à vos camarades masculins que vous vouliez être danseur plus tard ? Ou petite fille révélé à vos parents que vous étiez plus intéressée par jouer à la guerre plutôt qu'à la dînette ?
    C'est faire preuve d'un aveuglement notoirement ridicule que de nier que la société (= les gens qui nous entourent), par leurs stéréotypes sur le sexe de naissance, vont faciliter ou compliquer le chemin d'une personne qui ne colle pas à ces stéréotypes. Si vous n'êtes pas d'accord, soit vous vous cachez la vérité, soit vous vivez dans une bulle ou un groupe humain fermé exceptionnel, et dans ce cas - je vous en prie - dites-moi tout de ce monde !

    Je reviens une nouvelle fois sur les discriminations positives : c'est selon moi une méthode pour essayer d'obtenir une égalité, elle est peut-être bonne, peut-être pas, mais je n'ai pas d'avis tranché dessus et ça sort un peu du débat je pense.
    Autre méthode : les dérives féministes (et je parle bien de dérives) alliées au politiquement correct. Je suis tout à fait d'accord que dans le fond on essaye de combattre une inégalité en en créant une autre ou en stigmatisant une partie de la population par des amalgames dangereux, mais je pense que ces amalgames se répondent. Quand l'homme (pas au sens large, mais je caricature) amalgame "mini-jupe" à "femme facile", l'ultra féminisme tente d'amalgamer "séducteur" à "prédateur sexuel". Nier que les amalgames de ce type sur les femmes existent et sont encore bien ancrés dans la société est idiot. Nier que des dérives féministes amènent à amalgamer l'ensemble des hommes à des prédateurs sexuels violents le serait aussi. Répondre à la caricature par la caricature, c'est une méthode qui me semble peu efficace, voire qui peut amener à plus de haine globale. Mon avis n'est pas tranché non plus, et c'est aussi un autre débat. En tout cas, se victimiser vis-à-vis de son groupe social, je trouve ça en général d'un côté comme de l'autre assez pitoyable.

    "homme femme, homosexuel"
    Que vient faire l'homosexualité ici ? Ne pas confondre orientation sexuelle et identité sexuelle (encore un amalgame ;)).

    "je n'ignore pas les homosexuels, je n'ai aucune animosité envers eux"
    Même remarque, vous semblez avoir l'esprit envahit par l'homosexualité.

    "je leur demande juste de ne pas m'obliger par des lois à penser comme certains d'entre eux"
    Oh mais ils ne veulent pas ça. Mais déjà que vous les traitiez de manière égale à un hétérosexuel, ça leur ferait plaisir.

    "je vais rejoindre ma chére jeune épouse adorée"
    Dormez sans crainte, personne ici n'a pensé une seule seconde que vous iriez rejoindre votre jeune époux adoré. ;)


    @hommelibre
    "Si l'on ne définit pas des différences entre les genres, comment des enfants pourraient-ils choisir?"
    Pourquoi absolument choisir ? Et pourquoi entre 2 genres ? Quand je me suis construit socialement, je n'y ai pas vu un choix. C'est un ensemble de facteurs qui m'ont mené à avoir tel ou tel caractère, assimilable ou non à celui d'un homme ou d'une femme. Je suppose qu'il en est de même pour vous : vous ne vous êtes pas réveillé un matin (ou un après-midi si c'était un dimanche) en vous disant "C'est décidé, je vais interagir avec le reste de la société en me basant sur le genre masculin !".

    "Je ne crois pas avoir dit cela."
    Je fais ici référence aux discours qui tendent à dire que puisque la société a toujours fonctionné comme ça, c'est sûrement l'idéal et autant ne rien changer. Et vous avez déjà fait mention de cet argument il me semble.

    "Je ne vois toujours pas pourquoi les différences sexuées ne feraient pas partie de la définition individuelle, et pourquoi elle ne serait pas enseignée dès l'enfance"
    À part les bouleversements physiologiques (puberté...), les spécificités médicales et les comportements sexuels (contraception...), pour quels autres types d'enseignements pensez-vous qu'il serait nécessaire de faire une distinction de sexe ? Où la différence anatomique justifie d'utiliser une certaine orientation ?

    "une femme fouillée au corps dans le cadre d'une enquête policière l'est par une autre femme, pas par un homme."
    C'est justement à cause des amalgames et de ce que la société véhicule comme stéréotypes de genres que cela a été mis en place. Dans un monde où les femmes ne se verraient pas comme des proies et les hommes ne seraient pas amalgamés en prédateurs, cela ne poserait aucun problème. C'est ce monde qu'essaye de construire à son niveau Egalia.

    "Les toilettes sont séparées."
    Où est la justification sexuelle ? Ce n'est qu'une justification sociale, voir le paragraphe ci-dessus. À propose, pour les toilettes handicapées, deux portes différentes ?

    "L'argument de la seule domination est très réducteur"
    Et ce n'est pas le sujet. Vous retombez dans la paranoïa de croire que les ultra féministes sont derrière chaque projet social. Personne à Egalia ne cherche à jeter la pierre sur tel individu sous prétexte de son sexe, au contraire, et c'est bien là une des leçons d'Egalia qui serait bonne à retenir.

    "Je n'ai certainement pas encore compris toutes les raisons qui ont amené à la différenciation des genres, et j'ai l'intuition qu'il faut continuer à chercher."
    Connaître les raisons de tel ou tel état de fait, c'est bien. Cependant, pendant que vous cogitez tout cela, il existent des gens qui sont marginalisés à cause de leur spécificités et des projets qui se montent pour essayer de les prendre en compte dans l'équation. Seulement, parce que vous accusez un retard et des lacunes sur le sujet (notamment sur la méconnaissance du quotidien des intersexes, transgenres et intergenres) et par une réaction d'aversion au changement, vous faites un lot de tout cela et y collez l'étiquette "Fous" (référence au titre de votre billet). Donner son avis c'est bien, ça amène le débat. Admettre ne pas tout savoir et éviter de juger sans comprendre, c'est mieux.

  • hl aime bien ce lien moi aussi

    http://www.homme-culture-identite.com/article-le-gene-ou-la-confusion-des-ideologues-fous-79943018.html

  • Michel,

    D'abord sur le procès d'intention: je n'ai pas d'aversion sur le changement. Refuser des théories féministes serait avoir une aversion pour le changement? J'espère que ce n'est pas ce que vous voulez dire, sans quoi ce serait placer un peu plus le discours féministe comme un dogme indiscutable. J'ai changé moi-même beaucoup de chose par rapport à ma famille et par rapport à la société. Mais je ne vois pas de raison de changer pour changer, sans avoir analysé et discuté le changement proposé. Et je ne suis pas d'accord avec certains projets de changement. C'est encore, heureusement, une liberté. Ce n'est ni être réactionnaire - sauf à reprendre le terme dans le sens de Philippe Bénéton: réagir.

    Je suis en désaccord profond sur l'idée que de gommer les genres changera le monde. Au contraire, je pense que ce sera tôt ou tard source d'une nouvelle violence, insidieuse car inconnue, due au réflexe de dissemblance qui vient nécessairement à tout individu. Que ce soit dans la famille, dans le couple, la dissemblance est un passage vers l'identité individuelle. L'absence de ce passage pourrait créer de nouvelles névroses identitaires, ou engendrer une réaction violente d'arrachement de son identité par la négation de l'autre.

    Les amalgames hommes-prédateurs femmes-proie seraient-ils la raison pour laquelle les femmes sont fouillées par des femmes? Non, je ne le pense pas du tout. L'intimité partagée avec son propre genre est une chose qui me semble souhaitée dans toutes les cultures connues. Nier cela, nier ces différences, reviendrait à nier les différences sexuelles. Là j'ai l'impression que la théorie gender plane... Le meilleur des mondes. On évacue l'expression des amalgames mais l'amalgame est en arrière-plan puisque d'une certaine manière il justifie la théorie. On saura un jour, encore mieux qu'aujourd'hui, que ce genre de théorie s'est construite contre le masculin, par incapacité de gérer le masculin. Car le masculin existe bien, et il reste majoritairement associée à un sexe.

    Je rappelle en passant que cette théorie n'a aucun fondement scientifique et que les études gender n'ont démontré que ce qu'elles cherchaient à démontrer. En tant que théorie je trouve même inacceptable qu'on l'impose à l'école. Il faudrait la proposer en tant que discussion, et proposer aussi d'autres théories sur l'être, et pourquoi pas enseigner à nouveau la religion qui a aussi un discours sur l'être et les sexes, etc.

    A mon avis cette théorie sur l'indifférenciation et sur le "tout socio-culturel" est le fruit d'une peur intense de devoir gérer la différence dans l'égalité. Elle est même le signe de l'échec programmé, anticipé, de gérer la différence.

    Nier la différence, nier sa part acquise, refuser que sa part construite puisse avoir une utilité et un sens autre que la négation d'un genre par l'autre, me paraît bien une forme de déconnection d'avec la réalité, d'où le titre de mon billet. C'est une forme de négationnisme... j'utilise ce mot qui est souvent balancé aux hommes qui osent critiquer la doxa féministe. :-)

    Mon manque d'expérience des trans et inter: oui, en effet. Mais j'ai d'autres expériences qui m'ont appris ce qu'est d'être minoritaire dans la société. Je ne sais si je peux comparer deux types d'expériences minoritaires. Je sais par contre qu'il ne suffit pas de dire à la société: "Accepte ma différence" pour fonder une théorie ou une science imposable à la majorité. Je sais qu'il ne suffit pas d'évacuer les termes du problème pour le résoudre. J'ai vu de près combien les revendications d'acceptation de la différence sont souvent un masque pour créer un champ non différencié, non conflictuel où il suffirait de dire "Je suis" pour être. Je sais que là il y a un manque profond d'assumer.

    Par exemple j'ai mis longtemps à apprendre ce dont les femmes ont majoritairement besoin de trouver dans l'homme. Longtemps à l'apprendre ou plutôt à reconnaître que cette demande est légitime. Je mettais ma différence d'avec le modèle masculin traditionnel en avant: plutôt hypersensible, accueillant, tendre, bref des qualités appréciées chez un amant, pas chez un compagnon. Et si je ne les donnais pas c'est parce qu'en moi je les refusais - pour des raisons qu'il n'est pas utile de développer ici. Sans entrer dans le détail, mon affaire pénale est indirectement liée à ce conflit avec la masculinité, voire ce refus. Cela fut une révélation.

    Donc, pour terminer momentanément, je n'ai pas d'aversion pour le changement: le changement je l'ai déjà fait. Maintenant j'en fais un autre.

  • @hommelibre et @leclercq
    Il n'est pas question de nier qu'un homme (biologique) est physiquement ou physiologiquement différent d'une femme (biologique). Il est question de donner à chacun la possibilité de se définir hors des stéréotypes et de leurs mauvais effets (portes qui s'ouvrent ou se ferment, inégalités de l'éducation ou des salaires, etc.). Au lieu de construire des différences et des ressemblances sur le sexe, elles se construisent sur le caractère propre des gens.

    Concernant la peur du changement que j'évoque, je faisais moins référence à une peur personnelle qu'à une peur globale. C'est ce que vous mentionnez : le profond changement social que pourrait engendrer cette théorie vous effraie, pour les raisons que vous évoquez et qui sont propres à votre façon de voir les choses. Là où il s'agit d'une peur du changement c'est que cette réaction est complètement instinctive et vaguement théorique, s'appuyant plutôt sur un ressenti personnel que sur l'expérience de personnes.

    Là où vous voyez dans cette initiative suédoise la promesse de générations de névrosés qui ne se parlent plus, je vois l'espoir d'une société plus tolérante dans ses fondements, qui permet à l'individu d'exister en plus du groupe. Là où vous voyez une harmonie fondée sur la complémentarité, je vois des fourmis soldats et des fourmis ouvrières, chacun dans son monde de par sa naissance.

    "L'intimité partagée avec son propre genre est une chose qui me semble souhaitée dans toutes les cultures connues."
    Vous ne m'avez pas habitué à des phrases si creuses. Tout le paragraphe d'ailleurs...
    Du coup, cette proximité autorisée, cette intimité, elle vient de quoi ? Une sorte de communication télépathique entre tous les êtres ayant un pénis et ceux ayant un vagin ?
    Qu'est ce qui fait que je me sens plus proche de mon voisin plutôt que de ma voisine (ou l'inverse) sans jamais avoir parlé à l'un des deux. Qu'est ce qui VOUS fait vous sentir plus proche d'un autre homme plutôt que d'une femme ? Ce qu'il a entre les jambes ? Ou les stéréotypes qui vous font croire qu'il va a priori avoir les mêmes centres d'intérêts que vous ?

    "Je rappelle en passant que cette théorie n'a aucun fondement scientifique"
    Comme le quasi ensemble des théories de psychologies (et je parle à peine de la philosophie), ce qui n'a pas empêché Freud de faire un carton pendant un certain moment. Mais c'est évidemment plus pratique de sortir l'argument de la non-preuve pour une théorie à laquelle vous n'adhérez pas au départ plutôt que de vous interroger sur celles auxquelles vous croyez.

    Au passage : "Vouloir aller contre le fait génétique et le fait phénotypique est extrêmement dangereux ! Être femme totalement, être homme totalement, c’est ainsi que s’est construit le monde, c’est comme cela qu’il perdurera !" - Pr. Bernard Debré dans le lien donné par leclercq.
    Ce paragraphe rejoint complètement ce que je disais précédemment. J'ai l'impression de lire un discours religieux de base, fondé sur la croyance. "Vouloir aller contre la volonté de Dieu est extrêmement dangereux ! La Terre est plate, le Soleil tourne autour de la Terre, c'est ainsi que s'est construit le monde, c'est comme cela qu'il perdurera !". Parlez-moi ensuite d'arguments fondés scientifiquement...

    "pourquoi pas enseigner à nouveau la religion qui a aussi un discours sur l'être et les sexes"
    Je suis curieux : de quelles religions parlez-vous ? Bouddhisme, hindouisme, islam ?

    "le fruit d'une peur intense"
    Faites une analyse des textes anti et des textes pro-Gender. La peur, si elle existe, n'est certainement pas que dans un camp.

    "Nier la différence"
    Au contraire, Egalia prend en compte toutes les différences, pas seulement celles que VOUS connaissez.

    "C'est une forme de négationnisme"
    C'est une phrase effectivement amusante au regard de vos autres interventions sur ce site vis-à-vis de la façon dont vous abordez les chiffres, dont vous semblez à tout pris vouloir ignorer la réalité pour continuer à vivre dans le monde que vous vous êtes construit où les hommes sont la minorité opprimée depuis la nuit des temps.

    "Mon manque d'expérience des trans et inter: oui, en effet. Mais j'ai d'autres expériences qui m'ont appris ce qu'est d'être minoritaire dans la société. Je ne sais si je peux comparer deux types d'expériences minoritaires."
    Effectivement. Je vous suggère vraiment de regarder si vous en avez l'occasion le documentaire "Noir c’est noir" où un journaliste allemand blanc se déguise en homme noir pendant 1 an. Vous pourrez peut-être toucher du doigt ce que je nomme gentiment les "freins" sociaux. Je suis vraiment désolé de devoir sortir ce qui est habituellement, j'en suis conscient, un mauvais argument classique de débat : "vous ne pouvez pas comprendre". Tant que vous n'aurez pas fait volontairement un énorme effort de remise en question de votre vision ou que vous n'aurez pas, au hasard du destin, l'opportunité de discuter réellement avec une personne transgenre ou intergenre, vous ne pourrez comparer avec ce que vous connaissez.

    Essayez de faire attention pendant une semaine à tous les détails où les genres sont arbitrairement séparés (blagues, discussions, lieux, activités...). Vraiment, ce n'est pas une parole en l'air de ma part, je vous invite réellement à essayer et à me faire part de votre ressenti à l'issue de cette semaine.

    Concernant votre avant-dernier paragraphe... Ça semble tellement surréaliste que vous écriviez cela.
    Vous nous dites en somme que vous aviez vous-même une décorrélation entre votre genre vécu et le genre masculin. Dans la société actuelle vous avez dû changer pour coller aux comportements de ce genre, dans un objectif de répondre à une pression sociale (ce que recherchent les femmes). À Egalia, vous auriez simplement pu être heureux en restant vous-même.

    C'est une réaction à laquelle j'ai beaucoup assisté dans ma courte vie. L'être humain applique assez naturellement aux autres les souffrances qu'il a lui-même endurées. Pour résumer : "Si moi j'ai dû affronter ça, il n'y a pas de raison que les autres y échappent". Une sorte de bizutage généralisé. Des milliers d'années d'évolution de l'Homme pour en arriver là, c'est bien malheureux...

  • Michel,

    C'est ce que je fais depuis 10 jours: "Essayez de faire attention pendant une semaine à tous les détails où les genres sont arbitrairement séparés (blagues, discussions, lieux, activités...)." Je suis dans le sud et les "camps" masculins et féminins son t très marqués, démarqués, et en même temps très interpénétrés. Les séparations sont jouées, utilisées, transgressées, respectées, selon les besoins. C'est une dynamique relationnelle qui donne à chacun des balises sociales en plus des balises personnelles (croyances, éducation, caractère).

    Je vous trouve assez condescendant ce soir. Globalement sur votre dernier commentaire, je trouve beaucoup de théorie et d'idéologie et de certitudes. Le meilleur des mondes. Egalia va résoudre les problèmes de genre: une croyance parmi d'autres. Une nouvelle religion en élaboration. Des milliers d'années d'évolution de l'humanité, avec des gens qui réfléchissaient au moins autant que nous, pour tout d'un coup découvrir que la modernité aurait tout inventé.

    Le 20 e siècle est fourni en idéologies qui ont voulu créer un nouveau monde.

    Les enfants ont besoin de balises, l'éducation (donc l'influence du milieu) est là pour remplir ce besoin. L'apprentissage du respect de l'autre suppose l'acceptation de la différence. Si la question c'est les salaires, les portes qui se ferment, comme vous le dites, il y a des règles qui permettent de faire évoluer cela. Le passage d'un système de répartition des rôles (une spécialisation) à une équivalence des rôles )une non spécialisation) n'est pas simple, c'est assez normal.

    Bon, il se fait tard, j'y reviendrai, entre autres sur les différences de genre.

  • @ Michel

    "Il est question de donner à chacun la possibilité de se définir hors des stéréotypes et de leurs mauvais effets (portes qui s'ouvrent ou se ferment, inégalités de l'éducation ou des salaires, etc.)."

    inégalités de salaires "laquelle", A part la propagande mensongére des féministes, rien ne prouve une discrimination salariale homme femme, travail égal salaire égal. il ne faut pas oublier que dans les enquêtes des données ne sonts pas prises en compte, comme l'expérience effective. les chercheuses de l'INSEE parlent comme toi des idéologues, qui ne tiennent même pas compte dans leurs conclusions des aptitudes physiques, de l'anatomie différentes des hommes et des femmes, genre il n'y a que 7% de femmes dans le batiment, on a l'impression que leur but c'est d'abimer la santé des femmes.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Patriarcat_(sociologie)

    "• On voit mal comment un fait relevant de la physiologie pourrait être une "justification patriarcale". Le dimorphisme sexuel existe bel et bien dans l'espèce humaine. Les hommes sont en moyenne plus grands (de 10 cm), plus lourds (d'une dizaine de kilos) et plus forts (ils possèdent une masse musculaire nettement supérieure et une moindre masse graisseuse que les femmes, notamment sous l'effet anabolisant des androgènes). La force physique allant de pair avec la masse musculaire, la taille et le poids, la force isométrique maximale (moyenne de 25 groupes musculaires) de la femme moyenne ne représente que 60% de la force isométrique maximale de l'homme moyen (source Traité de physiologie de l'exercice et du sport, éditions Masson, 2002). Ces différences sont par ailleurs plus importantes pour les muscles du haut du corps (bras, épaules) que pour les muscles des jambes. "

    http://www.lepost.fr/article/2011/05/07/2487627_le-mythe-de-l-ecart-salarial-hommes-femmes-de-plus-de-20-a-travail-egal.html

    "en fouinant on trouve des trucs intéressants !!!

    http://lecercle.lesechos.fr/node/36097

    "Les femmes ne sont-elles pas moins disponibles que les hommes au travail parce qu’elles doivent justement assumer une part plus grande des charges familiales ? C’est bien entendu une partie de l’explication, mais ne perdons pas de vue que c’est souvent le fruit d’un choix. Nombreuses sont les femmes qui comme moi ne voudraient pour rien au monde rater le bain de bébé, les contes du bambin et les devoirs scolaires du préado qui manque décidément de concentration.

    L’écart salarial entre hommes et femmes est un fait. Il s’explique en grande partie par des facteurs objectifs : heures supplémentaires, temps partiel, secteur d’activité, niveau de responsabilité, niveau de qualification, ancienneté etc. A facteurs identiques, d’autres éléments entrent en compte comme la durée hebdomadaire au travail et la productivité horaire. Si discrimination, il y a, elle semble très faible. Avant de faire passer les femmes pour des victimes et les employeurs pour des bourreaux, rappelons-nous que les femmes viennent de Vénus et les hommes de Mars et que nous n’accordons pas nécessairement de l’importance aux mêmes choses.

    D’ailleurs, à ce compte-là, ne faudrait-il pas ériger les hommes en victimes des femmes du fait que les hommes ont deux fois plus de chances d’être accidentés du travail que les femmes(2). Et, qu’entre 2007 et 2008, plus de 90% des morts au travail étaient masculins.

    Chercher à gommer systématiquement les différences entre hommes et femmes et vouloir éluder les raisons objectives de certains phénomènes (comme les différences de salaire) mènent à une impasse. Les politiques de lutte contre la discrimination salariale – loin d’offrir des solutions constructives – nient la diversité des situations et crée une lutte entre homme et femme, là où elle n’a pas de raison d’être.

    Cécile Philippe, Institut économique Molinari

    http://www.crest.fr/ckfinder/userfiles/files/Pageperso/raeberhardt/SALFRA06ac.pdf

    "Les résultats présentés ici ne permettent pas une quantification de la discrimination"

    http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ES398-399f.pdf

    "L’écart des salaires entre les femmes et les hommes
    peut-il encore baisser ? Le problème de fond
    n’est manifestement pas dans la discrimination
    salariale au sens strict, qui pèse relativement
    peu face aux facteurs structurels de l’écart"

    à noté que l'expérience effective n'est pas quantifié donc pas prise en compte.

    "Mais, cette part inexpliquée dans les travaux évoqués ne signifie pas qu’il n’existe aucune explication dans l’absolu. Autrement dit, ces 4 % ou 5 % (en plus pour les hommes ou en moins pour les femmes) ne sont pas forcément entièrement dus à de la discrimination."

  • @ Michel

    vu la condescendance de vos propos je suis de plus en plus convaincu que vous êtes un idéologue militant avec des oeïlléres, qu'elqu'un de complétement déconnecté avec la réalité, toute votre prose prouve ce que je viens d'écrire.

    cette théorie "GENDER" n'est qu'un délire féministe de plus, pour annihiler le masculin quelles abhorrent tant. concept de féministes lesbiennes détraquées.

    quelques unes de ces personnages


    http://www.tassedethe.com/cadres/souscadre/journpages/endétail.htm


    "Certaines femmes ont les fonctions reproductives, mais ne sont pas capables d'être enceintes sans intervention technique. Il y a toujours de la technique, partout, il n'y a pas de rapport sexuel hétéro ou homo sans tekhnê, la pornographie est
    une technique. L'autre est une technique: utilise-moi, fais de moi ton instrument de plaisir, voilà ce qu'est un rapport sexuel...Sinon, on ne céderait jamais " !!!

    "Je parie que Beatriz et moi avons offert un nouveau destin sexuel à toutes les féministes qui désirent une relation sexuelle à dominante macho, mais qui ne supportent pas la subordination sociale aux hommes. Ce qui est important, c'est de ne pas laisser croire aux hommes qu'ils possèdent entièrement la masculinité. Mais s'il est encore d'actualité de parler de domination masculine, ce qui est problématique c'est quand on pense que la domination est ce qui caractérise la masculinité. Un macho, dans le stéréotype, c'est quelqu'un qui est incapable de se confronter à sa propre féminité."

    "Est-ce que tu prends toujours de la testostérone aujourd'hui ?
    Beatriz Preciad: Je continue de manière sporadique, avec des prises très éloignées les unes des autres. Pour moi, la testostérone est une drogue sexuelle. Je ne crois pas à la vérité du sexe, ni masculin, ni féminin. Ni avec la testostérone ni sans. Le sexe et le genre se produisent dans la relation à autrui. Comme Judith l'a montré, ils sont des actes."

  • @hommelibre
    "C'est ce que je fais depuis 10 jours"
    Et c'est très bien, ce qui amène au point où je voulais vous faire venir. Imaginez désormais que dans les petits groupes de femmes et d'hommes, il y en ait qui ne se reconnaissent pas du tout dans ce genre. Pour une femme, par exemple, qu'elle ne s'intéresse pas à la maternité, qu'elle soit plutôt branchée technique, mécanique. Comment pensez-vous qu'elle vive les stéréotypes qu'elle perçoit au quotidien ? Comment vivre pleinement alors qu'on vous affecte toujours naturellement dans un groupe qui ne vous correspond pas ?
    C'est en faisant preuve ainsi de cette empathie que vous pourrez vous rendre un peu mieux compte de ce que vivent les personnes transgenres ou intergenres dans la société actuelle.
    Le problème vient d'une assimilation directe entre le sexe et les composantes extérieures du genre (centres d'intérêt, aptitudes, notamment). Comment prôner un modèle qui reproduit bêtement ces stéréotypes plutôt qu'un modèle qui autorise chacun à être perçu dans son unicité ?

    "je trouve beaucoup de théorie et d'idéologie et de certitudes"
    Votre raisonnement se base également sur des théories, la théorie que les gens doivent être bornés à des genres selon leur sexe sinon ils deviennent névrosés et entraînent le déclin du monde.

    "il y a des règles qui permettent de faire évoluer cela"
    Une loi ne reflètent pas forcément l'état d'esprit d'un peuple. En ouvrant la porte aux différences entre les êtres (à toutes les différences, je le répète, pas juste à la binarité), Egalia tente justement de construire une génération qui reflète l'état d'esprit des valeurs que la société essaye de mettre en place (égalité des salaires, de traitement, etc.).

    @leclercq
    1/ Trouvez-vous une justification à la présence très rare des femmes dans les milieux scientifiques ou l'administration ? Quel rôle joue le physique dans les tâches de gestion et les tâches intellectuelles ? Il ne s'agit pas QUE de femmes qui ont fait le choix de faire un enfant et de l'élever.
    2/ Je me fiche éperdument qu'il y ait 50% de femmes dans tous les corps de métiers au final. Ce qui m'importe, c'est qu'hommes ou femmes aient la même chance au départ indépendamment des préjugés de genre. Que vous voyiez dans cet objectif la décadence ou la folie d'une société, ça m'interroge beaucoup sur votre part d'humanité.
    3/ À reprendre à votre compte des mots de moi, d'hommelibre ou d'autres auteurs, vous ne faites que vous décrédibiliser vis-à-vis de votre capacité à intégrer et raisonner. Ayez un peu plus le courage d'écrire vos idées avec vos propres mots afin de révéler exactement la nature de vos pensées. Vous êtes dans la bonne voie avec votre désormais fameux "féministes lesbiennes détraquées". Qui lira, des fous jugera.

  • @ Michel

    " c'est qu'hommes ou femmes aient la même chance au départ indépendamment des préjugés de genre"

    mais qui te fait dire que les femmes et les hommes n'auraient pas la même chance au départ, la propagande féministe sur les inégalités salariales et bien ça fait léger.

    "1/ Trouvez-vous une justification à la présence très rare des femmes dans les milieux scientifiques"

    mais actuellement strictement rien n'empêche une présence des femmes plus importante, c'est uniquement un choix de leur part, j'ai actuellement une expérience de 20 ans en bureau d'étude j'ai cotoyé quelques femmes, franchement plusieurs m'onts répondu par rapport à la technique que ça ne les intéressait pas. mais franchement qu'est quelles foutaient là, réponse ingénierie coercitive.

    commence à prouver qu'il y a effectivement éviction réelle des femmes des milieux techniques, au lieu de nous reservir la propagande habituelle "plafond de verre etc !!!"

    http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article273

    http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article298

  • @ Michel
    Ce sont bien des féministes lesbiennes détraquées ! Aux USA, même des féministes radicales rejettent le Gender, tout simplement parce que c'est une théorie fumeuse, sans fondement scientifique et qu'elle ne marche pas dans les faits. Les féministes ne sont pas forcément des idiotes qui avalent le dernier slogan à la mode dans les universités.

    Par ailleurs, Alan Sokal a impeccablement démonté le déconstructionnisme (en amont du Gender) en prouvant qu'il n'a aucune base scientifique. Ce ne sont que des délires de charlatans pseudo-intellos (quand ce ne sont pas des déséquilibrés) qui se gargarisent de mots...
    http://www.sceptiques.qc.ca/dictionnaire/sokal.html

    Incroyable, ces gens qui prétendent avoir raison contre la science, la nature, l'Histoire de l'humanité, la génétique, la psychiatrie, etc... Mais que faut-il donc pour qu'ils comprennent ?

    Ce n'est pas en niant les genres au bénéfice d'un type androgyne pathologique qu'on progressera, mais en élargissant les stéréotypes. Aujourd'hui, on dit à un petit garçon "ne pleure pas, c'est pour les filles". Eh non, ce n'est pas pour les filles ! Un garçon pleure aussi et n'en est pas moins un garçon.
    Travaillons plutôt a partir de cette optique au lieu de tenter de dé(cons)truire l'humain - car ici, il s'agit bien d'une volonté de destruction.

  • @Corinne
    Bon, déjà, que les choses soient claires : je ne me prétends pas avocat de la théorie du genre, n'ayant jamais eu connaissance de l'entière nature de cette théorie. J'estime cependant que leur sexualité n'a cependant pas à être invoquée pour décrédibiliser leurs auteurs. Quant au caractère soit-disant "détraqué", je ne me permets pas d'être juge de la santé mentale de quiconque.

    Ceci étant, la vision que je défends tout au long de cet article est celle que j'ai acquise par 2 facteurs :
    - l'idée de base de la théorie qui est que le genre - dans l'expression de ces comportements - est une construction principalement sociale, idée qui me semble tout à fait plausible (j'en veux encore une preuve récente qui est le reportage encore disponible sur arte.tv à propos des hommes Samoans élevés en femme et adoptant ce qu'on pourrait caractériser de traits et centres d'intérêts "féminins") ;
    - les relations très proches que j'ai avec des personnes touchées par les problématiques de transidentités.
    De ces 2 éléments, et par le fait du temps (plusieurs années), j'ai pu faire évoluer cette idée de base, la confronter aux cas réels du monde qui m'entoure (transgenres, intersexes et personnes qualifiées de "normales", mais au final plus ou moins à l'aise dans leur genre...), et en déduire tout un ensemble de concordances.
    C'est là toute la différence avec la plupart des intervenants sur les questions de genre : ils ne sont ni préparés ni connaisseurs du sujet. Tout comme hommelibre, je ne les accuse pas de ne rien y connaître, je les accuse de juger publiquement (et parfois légalement pour certains !). Il y a en effet de vrais cas humains derrière ces concepts, et les abandonner à leur sort à ce je-ne-sais-quoi que je n'apprécie guère.
    Néanmoins je comprends tout à fait les réactions. Moi-même, si on m'avait dicté l'ensemble de la théorie du jour au lendemain et sans connaître de vraies personnes dont l'existence même tourne sur ces questions de genre, j'aurais probablement eu une réaction similaire à la votre, un rejet. La petite différence est que j'ai une tendance naturelle à la réserve et que je suis beaucoup moins ancré dans ce que j'appellerais avec délicatesse les "valeurs traditionnelles/religieuses", ce qui fait que soit je n'y aurais pas prêté plus attention que ça, soit j'aurais gardé pour moi mes idées.

    En résumé, je suis parti du constat bien réel qu'il existe, malgré ce que peuvent en dire un certain nombre de psychiatres/psychanalystes, des personnes tout à fait saines d'esprit pour qui le genre qu'on leur a affecté de par leur sexe ne colle pas à leur ressenti, et de l'idée que le genre se construit socialement par l'environnement, le regard, le choix des référents et modèles.
    Ensuite, j'en suis arrivé, à force de discussion et de tentatives de compréhension (ça prend du temps), à me dire que si le genre des personnes que je cotoie n'avait pas été associé arbitrairement, elles seraient plus heureuses. Les (rares) statistiques sur l'état de bonheur avant et après transition pour les personnes transgenres me confortent dans cette impression.
    Enfin, je me dis que la théorie du genre comme l'applique Egalia permet de prendre en compte tout le monde. Pour un enfant "normal", la seule différence par rapport à maintenant c'est qu'il a une notion des genres plus ouverte (moins stéréotypées, plus tolérante). Pour un enfant "transgenre/intergenre", il n'y a plus de pression sociale liée à l'affectation au "mauvais genre" (forcer à mettre une jupe, par exemple) ou à l'image que renvoie ces personnes actuellement (ça va du regard étonné au meurtre, en passant par les discriminations à l'embauche). Pour moi qui vit ça de très près, je vous assure que naître dans une telle société aurait été une bénédiction.


    Pour finir, vous dites : "Ce n'est pas en niant les genres au bénéfice d'un type androgyne pathologique qu'on progressera, mais en élargissant les stéréotypes. Aujourd'hui, on dit à un petit garçon "ne pleure pas, c'est pour les filles". Eh non, ce n'est pas pour les filles ! Un garçon pleure aussi et n'en est pas moins un garçon."
    Si vous élargissez les stéréotypes de cette façon, vous en arriver à justement à les gommer. Si je dis "pleurer c'est pour les filles" et "pleurer c'est pour les garçons", au final j'en reviens à dire "pleurer c'est pour les êtres humains". Donc vous allez complètement dans le sens de l'effacement de la différence entre le groupe homme et le groupe femme au profit de l'émergence d'un groupe "humains". J'aime. ;)

  • @Michel

    Je vous cite "Pour finir, vous dites : "Ce n'est pas en niant les genres au bénéfice d'un type androgyne pathologique qu'on progressera, mais en élargissant les stéréotypes. Aujourd'hui, on dit à un petit garçon "ne pleure pas, c'est pour les filles". Eh non, ce n'est pas pour les filles ! Un garçon pleure aussi et n'en est pas moins un garçon."
    Si vous élargissez les stéréotypes de cette façon, vous en arriver à justement à les gommer. Si je dis "pleurer c'est pour les filles" et "pleurer c'est pour les garçons", au final j'en reviens à dire "pleurer c'est pour les êtres humains". Donc vous allez complètement dans le sens de l'effacement de la différence entre le groupe homme et le groupe femme au profit de l'émergence d'un groupe "humains". J'aime. ;)"

    Oui, je vais dans le sens d'un effacement des stéréotypes, mais surtout pas des genres.

    Prenons l'exemple de la danse classique. Ici, un petit garçon qui souhaite intégrer un cours de danse sera regardé de travers par sa famille, ses petits camarades, etc... on aura tôt fait de lui coller une étiquette humiliante et déstabilisante, qui ne rime à aucune réalité objective mais correspond aux stéréotypes "danse classique = filles" et "danseur classique = homosexuel" (au passage : contrairement à une légende très répandue, la vaste majorité des danseurs classiques ne le sont pas).

    En Russie, en revanche, la danse masculine est inscrite dans la culture. Elle y est non seulement vue comme normale, mais valorisée en tant qu'expression de la virilité. Mikhail Baryshnikov, enfant, présentait des aptitudes telles en danse cosaque que ses parents l'ont inscrit d'enthousiasme dans un cours de danse classique, sans le moindre questionnement mal à propos sur son orientation sexuelle (ou son genre) et avec le succès qu'on sait. Inutile d'ajouter que Baryshnikov est hétéro, vous l'aurez compris. Et il n'y a qu'à le regarder une seconde pour voir qu'il n'a strictement rien de féminin !

    Tout ça pour dire que certains stéréotypes DOIVENT sauter, mais que le genre de l'enfant ne doit jamais être remis en cause, sauf à causer un GID (gender identity disorder, trouble de l'identité sexuelle), donc une pathologie passible d'un traitement psy.

    Parlons-en, de ces stéréotypes : pour les hommes, ils sont invraisemblablement lourds. Un homme doit être fort, tout prendre sur lui, ne pas montrer de sentiments, ne pas faillir à sa parole, ne pas montrer de signes de faiblesse, ne pas avoir peur de quoi que ce soit, ne jamais se plaindre, ne pas avoir mal (je me suis cassé le bras, non, penses-tu, ce n'est rien), ne pas s'intéresser à son look au-delà de certaines limites vite atteintes, avoir son permis de conduire du premier coup, être accro au travail, et j'en passe d'encore plus imbéciles... c'est surhumain !

    D'aucuns, face à l'impossibilité de répondre à toutes ces exigences, se sont crus obligés de revendiquer "la part de féminité qui existe chez tous les hommes" juste pour avoir un peu plus d'espace. Bizarrement, aucune femme ne revendique "sa part de virilité"... tout simplement parce qu'on en demande beaucoup moins à une femme, qui, elle, a le droit d'être humaine et pas un robot insensible.

    Les hommes ont une palette de comportements MASCULINS beaucoup plus larges que ce que les stéréotypes patriarcaux indiquent, tout simplement. Et sans part de féminité. Ils peuvent faiblir, avoir peur, avoir mal, se plaindre, être sentimentaux, etc, tout en étant totalement des hommes.

    Le gender apporte de la confusion là ou il faudrait, au contraire, rassurer. On est un garçon ou une fille - voilà ce qui doit être assuré et ne jamais faire l'objet d'injonctions réductrices ou, a contrario, de nivellements indus. Le "si tu fais ci ou ça, t'est pas un homme" doit être effacé et remplacé par "quel que soit ton comportement, bien sûr que tu est un homme". Ce qui est la stricte vérité...

  • @Corinne
    Vous apportez des éléments intéressants, mais la conclusion me semble un peu hâtive. Au final, à quoi bon se dire "homme" si ce n'est associé à aucun stéréotype de genre ? Quel est le facteur commun de "homme" ? Les capacités reproductives ? L'appareillage génital ?
    D'où une autre question : si on arrive (et je ne suis pas contre) à une équivalence de traitements homme/femme dans le regard de la société, quel serait le but de conserver des groupes "hommes" et des groupes "femmes", si ce n'est privilégier un modèle hétérocentré ? Cela rejoindrait les idées de suprématie de ce modèle sur le modèle homosexuel ce qui, dans la société actuelle, est à mon avis inutile (ne serait-ce que du point de vue de la reproduction de l'espèce), désuet (moralement au moins) et générateur de haine et de malheur (hiérarchie des individus).

    Egalia ne va pas si loin. De manière pragmatique, cette école permet dès le plus jeune âge d'intégrer les personnes transgenres, intergenres voire intersexes au sein d'un environnement où chacun est respectueux du "choix" de vie (même si une personne ne choisit pas ces troubles de genre) de l'autre, que ça soit en accord avec son sexe ou non.
    Egalia est un moyen, l'effacement des stéréotypes tel que vous le décrivez serait plutôt une conséquence.


    Sur une note vaguement liée, on entend beaucoup parler de la Norvège ces derniers temps. Je ne veux pas ici tirer de conclusions (je n'ai moi-même pas approfondi) mais plutôt donner quelques idées qui me font réfléchir et qui peuvent rejoindre le sujet.
    Ce drame est horrible et intéressant car il sort du cadre du terrorisme habituel des extrêmes : ici, c'est une différence d'idées politique qui serait la racine du massacre, et pas vraiment une idéologie religieuse ou raciste. Ici les victimes et leur assassin sont quasiment du même monde, ce qui m'interpelle sur les dérives de la séparation en groupes (quels qu'ils soient) des êtres humains. Est-ce que la violence physique, psychologique ou social dont font preuve les hommes envers les femmes et inversement ne serait pas au moins en partie le fruit de la séparation millénaire de ces groupes humains ?
    Les quelques images données par les médias sont intéressantes quant aux proportions d'hommes et de femmes, notamment chez les policiers et ambulanciers : après recherche rapide, la Norvège semble être le pays où l'égalité homme/femme est la plus proche, notamment dans l'emploi. Loin d'être toutefois parfaite (notamment sur les questions de postes à haute responsabilité et de violences conjugales), cette égalité aurait été issue d'un ensemble de politiques et de moyens pour les mettre en oeuvre. Il est intéressant de noter le pragmatisme des lois : un congé de paternité plus long et rémunéré, des quotas stricts dans les entreprises et administrations, la mise en place de garderies, etc. La politique de la Norvège (et de la Scandinavie en général) en la matière a cette particularité qu'elle se donne les moyens pratiques de correspondre aux valeurs qu'elle défend plutôt que de compter uniquement sur la bonne foi de son peuple.

  • c'est beau les lois en suéde

    http://www.nkmr.org/francais/fessee_ils_sont_fous_ces_suedois.htm

    Commentaires
    Depuis la mise en vigueur de la loi dite 'contre les fessées' des centaines de parents suédois ont été traduits en justice pour avoir frappé ou pour avoir puni physiquement leurs enfants hors de contrôle. Les parents en Suède - indigènes ou immigrés - ont peur de leurs enfants, car ceux-ci subissent l'endoctrinement de dénoncer leurs parents à la crèche, à l'école, partout...
    Et, pour protéger l'enfant contre le 'parent maltraitant' les autorités sociales les enlèvent du foyer familial et les hébergent chez des foyers d'accueil, parmi des gens sans liens avec les parents. En plus, les autorités et les cours administratives limitent le droit de visite entre parents et enfants, souvent à un maximum d'une fois à une heure tous les trois mois ou à une fois par an. La limitation des visites est assurée par la grande distance que les autorités sociales mettent entre la maison familiale et le foyer d'accueil, et surtout par le fait que les nouveaux gardiens soumettent les enfants à un lavage des cerveaux pour qu'ils refusent tout contact avec leurs parents naturels.

    "l'égalité homme/femme est la plus proche, notamment dans l'emploi. Loin d'être toutefois parfaite (notamment sur les questions de postes à haute responsabilité et de violences conjugales)"

    Ah oui égalité, suivant ton dogme de l'indifférenciation, violences conjugales, on sait ce qu'il en est dans les pays occidentaux, on connait la propagande féministe.

    tout ça pour dire que le terme "égalité" employé ci-dessus, sous entendus les hommes et les femmes sonts similaires, théorie "gender", tu pourra l'employer quand tu aura prouvé que ce n'est pas une théorie.

  • la dictature douce suédoise

    http://lajusticedelarbitraire.blogspot.com/2010/09/une-francaise-emprisonnee-en-suede-pour.html

    «J'ai l'impression d'être dans l'ancienne Union soviétique»

    voilà ce qu'a amené le féminisme dans ce pays.

    http://prc-france.org/2010/03/enfantfamille/?option=com_content&task=view&id=229&Itemid=44&PHPSESSID=07n42s62afbdu499dmdaltjut6

    "Dans le même esprit, le CNDH met l’accent sur les dérives de la loi anti-fessée (chapitre 6 de la section 1 du Code suédois), qui définit une simple fessée comme un acte de maltraitance. Sur le fondement de cette définition, des parents sont poursuivis en justice et parfois même emprisonnés."

    "La Suède a ainsi été condamnée à de multiples reprises par la Cour Européenne des Droits de l’Homme pour placements non justifiés d’enfants en famille d’accueil, en violation du droit au respect de la vie privée et familiale. On se souvient notamment de la célèbre affaire Olsson v. Sweden en 1988, et Olsson 2 v. Sweden en 1992."

    Ah c'est beau le pays dégalia

  • @leclercq
    "tu pourra l'employer quand tu aura prouvé que ce n'est pas une théorie"
    Vous pouvez donner des ordres à vos enfants mais pas à quiconque sur ce site ou ailleurs (certainement pas à moi).

    Quant au commentaire, j'aimerais pouvoir le contraster avec des faits plus objectifs. Qualifier des enfants de "hors de contrôle" sans les connaître pour justifier leurs violences physiques subies, c'est dire que son chien à la rage pour pouvoir l'abattre. Le commentaire que vous recopiez dérape donc complètement et se décrédibilise à mes yeux dès la première phrase.

  • @ Michel

    "tu pourra l'employer quand tu aura prouvé que ce n'est pas une théorie"

    j'attends toujours la preuve que ce n'est pas une théorie.
    d'ici là le genre d'exemple ci-dessus se basant sur l'indifférenciation homme femme est hors de propos. comme ça tu vois tu gagneras en honnêteté, intellectuelle, là tu nous ressert, la propagande féministe, ces gens là, mensonge, malhonnêteté intellectuelle, mauvaise foi, c'est leur fonctionnement normal, mais toi qui te veux, convaincant honnête, reprends toi.

    tiens des exemples d'enfants hors controle

    http://www.paspourdesprunes.com/suede/enfants-rois

    http://www.liberation.fr/evenement/0101108464-la-suede-royaume-de-l-enfant-roi

    si dans ces deux liens tu ne trouve pas que les enfants et adolescent sonts hors de controle, c'est que ta mauvaise foi est du même niveau que les féministes suédoise où d'edwige antier pour ne pas là citer.

    "Qualifier des enfants de "hors de contrôle" sans les connaître pour justifier leurs violences physiques subies"

    tu n'a rien compris ils sonts hors de controle parce qu'ils savent qu'ils ne risquent rien(gifle), s'ils dépassent les limites et bien comme ça ils n'onts plus de limites.

  • Michel, deux ou trois petites choses que j'aimerais ajouter.

    Comme je l'avais déjà expliqué, la théorie du gender est l'héritière directe du déconstructionnisme de Jacques Derrida, dont j'avais oublié de mentionner que c'est un philosophe trop déséquilibré pour être pris au sérieux. Derrida était obsédé par sa circoncision, un leitmotiv dans son œuvre. Il se sentait castré, l'a écrit et réécrit en boucle.
    "La circoncision, je n'ai jamais parlé que de ça", "Je me recueille dans la plaie de la circoncision qui éponge sans fin le sang qu'elle exprime", etc... (Derrida).
    Derrida en voulait probablement au monde entier. Quand un penseur, quel qu'il soit, a des comptes personnels à régler, il cesse d'être crédible parce qu'il passe dans la peau d'un activiste pour qui la vérité n'a aucune importance : seule compte son obsession.
    Dans le cas de Derrida, elle s'exprimait sous la forme d'un nihilisme qui, pour académique qu'il ait semblé, n'en répondait pas moins à la définition.

    Quant au gender (le déconstructionnisme de Derrida appliqué à la sociologie), il est également le fait d'activistes dont les motivations n'ont rien à voir avec des recherches objectives - des lesbiennes castratrices dont le but à peine déguisé est bien l'éradication de l'homme, du concept de masculinité.

    Michel (je me base sur votre prénom masculin pour présumer de votre genre), s'il vous plaît, daignez regarder une seconde ce que vous avez entre les jambes. Même sans compter les caractères sexuels secondaires, désolée, mais ça fait de vous un homme. Et même si vous coupiez 'ce qui dépasse', vous resteriez un homme - castré, certes, mais un homme quand même.
    Vous ne pouvez pas supprimer les doses de testostérone que vous avez reçues in utero, en tant que fœtus masculin. Elles ont garanti le développement normal et la bonne conformation de votre appareil génital, et aussi, avant même votre naissance, fourni un socle à votre psychisme.
    Et pour en finir avec les évidences, si on gratte votre peau et qu'on en analyse quelques cellules, on trouvera XY. Aucune opération n'en viendra à bout.
    Freud avait dit "l'anatomie, c'est le destin"... eh oui.

    Partant, faire du genre une "construction sociale", c'est du grand n'importe quoi.
    Les activistes déconstructionnistes-gender n'en ont cure : ils vous répondront que l'ADN (et toute la science avec) est aussi une construction sociale, que votre appareil génital ou votre pomme d'Adam en sont d'autres (vos sens, qui vous le font voir et toucher, vous trompent), etc. Rien n'est vrai, solide ou assuré, tout est fuyant et relatif ; ils promènent leur pensée sur des sables mouvants. Seules leurs œillères de haine envers l'humanité les empêchent de se noyer.

    Pour revenir sur ce que j'avais déjà mis en avant, le mathématicien Alan Sokal a dévoilé leur vacuité intellectuelle en soumettant un article écrit dans un jargon incompréhensible, bourré d'erreurs grossières en mathématiques et ponctué de citations grotesques à un magazine déconstructionniste à la mode. Il était sûr que la supercherie serait découverte mais à sa surprise, l'article fut publié sans la moindre question. Toute l'affaire est relatée dans le lien que je donne plus haut.

    La supercherie de Sokal démontre par A+B que les déconstructionnistes sont soit des militants sans égards pour le sens, le vrai et le juste, soit des poseurs pseudo-intellos, des Diafoirus éblouis par un charabia aux apparences progressistes auquel ils ne comprennent pas un traître mot, soit encore (et c'est le gros des troupes) des soumis prêts à déléguer le soin de penser à n'importe quelle coterie universitaire militante.
    L'article de Sokal était VOLONTAIREMENT incompréhensible, juste composé de phrases aléatoires, de citations absurdes et d'erreurs mathématiques. Il a été accueilli et discuté avec enthousiasme avant que Sokal, plié de rire, ne dévoile la vérité.
    Ceux qui se laissent prendre à ce type d'escroquerie intellectuelle s'appellent des pigeons, désolée !

    Quant à Egalia, comment croyez-vous qu'ils obtiennent la "neutralité" que vous souhaitez ? Mettez des enfants ensemble dans une école et observez-les : vous aurez systématiquement les garçons d'un côté à jouer ensemble, les filles de l'autre et peu d'interactions entre enfants de sexe différent.
    C'est un stade naturel inscrit dans la structure du développement psychologique normal. Demandez à n'importe quel pédopsy, il vous expliquera que les enfants sont plus à l'aise entre gosses du même genre. Pour éviter ça, les gens d'Egalia ont une seule solution : interdire aux enfants de se regrouper par genre, interdire aux petits garçons les attitudes et jeux masculins, de faire pipi debout, interdire aux fillettes d'être fières de leur robe ou de leurs couettes, etc.
    Ce que vous prônez - le choix, la liberté, l'autodétermination - est précisément ce qu'on leur ôte. Ces pauvres gamins vivent dans le monde du Père Ubu.

  • @leclercq
    Au risque de parler à un mur, mais aussi parce que vous m'avez fourni un lien extrêmement amusant, je vous réponds. N'y prenez cependant pas goût, mes mots ont autant de valeur et de beauté que le plus pur des joyaux et je les distille avec avarice aux gens de votre trempe (no pun intended).

    "j'attends toujours la preuve que ce n'est pas une théorie."
    Trois éléments de réponse :
    - il y a une partie de la théorie qui est directement de la morale ou de l'éthique (cf mon laïus sur l'abandon actuel des personnes intergenres, transgenres ou intersexes par la société) ;
    - le fait de côtoyer des personnes transgenres m'amène à penser que la théorie qui régit la société actuelle est inexacte ;
    - Dieu et votre bêtise sont des théories, ça n'empêche pas les gens d'en parler.

    Concernant maintenant l'article sur liberation.fr, un paragraphe à lui seul est source de rire et est le témoin du manque de fondements et de la quantité énorme de mauvaise foi que peut avoir une personne, en l'occurrence l'auteur de l'article. Je ne résiste pas au plaisir de le décortiquer, en indiquant au passage que juste avant sa lecture je n'étais pas pleinement persuadé du bien-fondé de cette loi.

    >> Soit, mais n'est-ce pas aller un peu loin ?
    Belle question rhétorique de l'auteur, mais qui va déchanter rapidement. Autrement posée : "Instinctivement cette idée me paraît mauvaise, serai-je capable de formuler un raisonnement qui me fait dire que j'ai raison ? Le seriez-vous, lecteur ? *clin d'oeil complice*"

    >> Après tout, une bonne fessée ou une taloche bien méritée n'ont jamais traumatisé personne.
    Hop, l'auteur pose ici comme vérité absolue une idée donnée. Pour vous paraphraser, "j'attends la preuve qu'une violence physique, même ponctuelle, n'a pas d'impact sur un être humain".

    >> Lena Nyberg s'emporte : «Accepteriez-vous qu'un collègue vous colle une gifle ?»
    Autant l'auteur reste stoïque, autant l'interlocutrice "s'emporte", comme quoi c'est bien une hystérique. Je n'ai aucune raison de ne pas croire l'auteur sur parole.

    >> Certes non, mais les parents ne devraient-ils pas pouvoir élever librement leurs enfants, sans être menacés en permanence d'une plainte devant les tribunaux ?
    Hmm, le domicile comme zone de non-droit ? Intéressante idée... Mais alors, si l'auteur juge que chacun peut élever un enfant comme il le souhaite, pourquoi ne pas autoriser l'homoparentalité ? D'accord avec ce raisonnement, cher leclercq ?

    >> «Alors vous êtes aussi favorables à ce qu'on laisse les hommes battre leurs femmes ?» Bien sûr que non.
    Oups, terrain savonneux.

    >> Mais on parle ici d'une toute petite fessée.
    Ahh, autant pour moi, j'avais cru que l'auteur parlait d'"une bonne fessée ou une taloche bien méritée".

    >> La médiatrice explose : «Et où donc sont les limites ? Faut-il attendre que l'enfant soit mort pour réagir ?»
    Là, l'interlocutrice devient carrément dangereuse, peut-être que ses parents auraient dû la remettre à sa place par une "bonne fessée ou une taloche bien méritée" lorsqu'elle était enfant.

    >> Difficile de trouver des arguments.
    Eh oui... Mais vous préférez tout de même aller dans le sens de l'auteur de l'article plutôt que de suivre le raisonnement d'une médiatrice des enfants (qu'est ce qu'elle y connait à l'éducation, d'ailleurs ?) hystérique, sûrement féministe et probablement lesbienne. Vous avez raison, à votre place j'aurais fait la même chose.


    Sinon, on s'éloigne un peu du débat qui est, je vous le rappelle : pour ou contre le féminisme qui souhaite châtrer tous les mâles de la planète ?

  • @Corinne
    Je vais essayer de reprendre point par point chaque élément de votre réponse que je trouve soit exagéré, déformé, basé sur vos propres suppositions ou même carrément faux.

    Vous partez de deux principes : la théorie du genre découle des théories de Derrida et Derrida est fou (pour simplifier) pour en conclure "la théorie du genre est folle". Si l'on omet le jugement que VOUS donnez d'une personne, subjectif s'il en est, il reste encore 2 points à démontrer : la relation directe entre les théories, et le fait que la folie se transmet par cette relation (pour faire simple, on peut très bien imaginer une théorie "vérifiée" qui se baserait sur une folie, c'est même couramment le cas en science, pensez à Galilée).

    Vous prenez l'exemple de mon ADN et de mon physique pour en conclure : "vous êtes et restez un homme". Déjà, et surtout pour embêter mon ami leclercq, je dirais plutôt "homme biologique". Ensuite, je vous dirais : "Et alors ?". Qu'avez-vous défini de moi en disant que je suis un homme ? Que j'aime le football et les voitures ? Que je noie mon chagrin dans l'alcool et que je bats ma femme ? Que j'ai une femme ? En 2 mots comme en 100 : le masculin ne permet pas, dans mon cas, ni plus pour vous que pour moi, de me définir. Ce qui me définit c'est une combinaison de ce que je suis par la force des choses (environnement, testostérone/oestrogène, regard des autres...) et ce que j'ai décidé d'être.

    "Partant, faire du genre une "construction sociale", c'est du grand n'importe quoi. Les activistes déconstructionnistes-gender n'en ont cure : ils vous répondront que l'ADN (et toute la science avec) est aussi une construction sociale, que votre appareil génital ou votre pomme d'Adam en sont d'autres"
    Je ne prétends pas être expert sur la théorie, mais s'il y a bien quelque chose que je sais d'elle, c'est que justement elle fait la part des choses en distinguant le sexe, qui est déterminé à la naissance (ADN et autres), et le genre, construction sociale.
    C'est pour moi un élément plus que concevable de me dire qu'une énorme partie de la différence entre hommes et femmes est liée à la construction sociale. C'est peut-être pour vous l'inverse, la chose la plus difficile à croire. Pourtant, les preuves sont assez évidentes :
    - voir le documentaire précédemment cité sur les Samoans et vous constaterez que le comportement social est profondément marqué féminin pour des hommes biologiques élevés en femmes ;
    - se renseigner plus généralement sur les peuples qui font dans leur tradition une distinction sexe/genre (comme quoi ce n'est pas qu'une lubie d'occidentaux dérangés) ;
    - constater par soi-même les proportions de femmes scandinaves dans les métiers qualifiés de "masculins" en France (policières, capitaine de bateau...) pour se faire à l'idée que lorsqu'on leur donne un vrai choix, les femmes peuvent être intéressées également par ces métiers ;
    - enfin, et c'est là le plus important, prêter attention aux personnes autour de vous, vous verrez que même si ce n'est peut-être qu'une minorité, des personnes peuvent avoir des passions et des aptitudes physiques qui sortent de la case de leur sexe.
    Pour tous ces cas que j'ai cités, pouvez-vous affirmer que ce sont uniquement leurs gênes et leur ADN qui les font égratigner voire briser la relation d'équivalence sexe genre ?

    "Mettez des enfants ensemble dans une école et observez-les : vous aurez systématiquement les garçons d'un côté à jouer ensemble, les filles de l'autre et peu d'interactions entre enfants de sexe différent."
    Partant de l'hypothèse que le genre est une construction sociale, ce que vous pouvez observer dans une cour de récréation est biaisé.
    Mais je ne vais pas juste m'en tirer avec ça. Je vais prendre pour cela 3 cas, en vous rappelant que ces 3 cas sont prévus par la théorie du genre, pas par celle que vous défendez.
    Cas 1 : moi-même, j'ai joué dans mon enfance avec les 2 sexes, jusqu'à ce que la pression sociale soit trop forte pour que je m'intéresse plutôt aux jeux des gens du même sexe que le mien.
    Cas 2 : je connais une petite fille qui a un petit frère. Elle a reçu à Noël une trousse à maquillage dont elle n'avait que faire tandis que son frère a reçu des engins de chantier qu'elle a reluqué pendant toute la soirée. Evidemment, elle ne pouvait y jouer parce que ce sont des "jouets de garçon", tandis qu'elle pouvait jouer à "se faire toute belle". Pour ce cas là qui m'a personnellement sauté aux yeux, combien de petites filles et de petits garçons frustrés par les barrières de genre et qui ne laisseront rien paraître ?
    Cas 3 : l'équipe de football de mon petit frère (une dizaine d'années) est mixte. C'est même assez courant dans la région, la faute à des villes pas assez peuplées pour constituer des équipes non-mixtes. La preuve que des enfants de deux genres peuvent jouer ensemble et avoir des passions communes.


    "Pour éviter ça, les gens d'Egalia ont une seule solution : interdire aux enfants de se regrouper par genre, interdire aux petits garçons les attitudes et jeux masculins, de faire pipi debout, interdire aux fillettes d'être fières de leur robe ou de leurs couettes, etc."
    Risible caricature.

  • @ Michel

    "Eh oui... Mais vous préférez tout de même aller dans le sens de l'auteur de l'article plutôt que de suivre le raisonnement d'une médiatrice des enfants (qu'est ce qu'elle y connait à l'éducation, d'ailleurs ?) hystérique, sûrement féministe"

    tout à fait je vais dans le sens de l'auteur. la société suédoise est devenue matriarcale.

    pour répondre à ta question je te donne rois lien où je suis tout à fait en accord avec ses auteurs.

    http://blog.lefigaro.fr/education/2011/04/sos-enfants-battus-et-societe-a-la-derive.html

    "Cette obsession contre la fessée, rebaptisée « violence éducative », ou même « châtiment corporel », est une vieille lune de quelques militants forcenés, parmi lesquels la pédiatre Edwige Antier"

    le probléme de la suéde c'est que ce genre de personnes, il y en a pléthore en suéde, leur militantisme est passé dans la loi suédoise. cette médiatrice est tout à fait dedans.

    "">> Après tout, une bonne fessée ou une taloche bien méritée n'ont jamais traumatisé personne.
    Hop, l'auteur pose ici comme vérité absolue une idée donnée. Pour vous paraphraser, "j'attends la preuve qu'une violence physique, même ponctuelle, n'a pas d'impact sur un être humain".

    l'expérience du pédiatre aldo Naouri, répond a ta question.

    http://www.valeursactuelles.com/public/valeurs-actuelles/html/fr/articles.php?article_id=3286

    "Dans ces conditions, prônez-vous le retour de la fessée, de la gifle ? Absolument pas. J’ai toujours dit que je condamnais totalement les châtiments corporels, jusqu’à la petite tape sur la main. Chaque coup donné est le résultat d’un échec de la parole. Le parent qui sait exercer son autorité n’a pas besoin de donner une gifle, puisque son enfant lui obéit. Pourtant, dans ¬cer-taines circonstances, le parent perd sa maîtrise et le coup part. C’est ¬inévitable mais ce n’est pas une catastrophe. Une fessée n’a jamais ni tué ni démoli qui que ce soit. En revanche, je pense qu’il est fondamental de ne pas intervenir dans ce type de situation et je ¬condamne l’intervention des institutions. Il ne faut surtout pas légiférer. En entrant dans l’intimité de la relation parents-enfants, on nuit encore une fois aux parents, on altère leur position. Beaucoup d’enfants disent encore accepter l’autorité de leurs parents parce ¬qu’elle est juste. "


    ">> Après tout, une bonne fessée ou une taloche bien méritée n'ont jamais traumatisé personne.
    Hop, l'auteur pose ici comme vérité absolue une idée donnée. Pour vous paraphraser, "j'attends la preuve qu'une violence physique, même ponctuelle, n'a pas d'impact sur un être humain".

    ">> «Alors vous êtes aussi favorables à ce qu'on laisse les hommes battre leurs femmes ?» Bien sûr que non.
    Oups, terrain savonneux."

    strictement aucun rapport avec les enfants, un enfant est à éduquer, il n'est pas sur le même plan qu'un adulte.

    et tu devrais savoir que la violence conjugale elle vient majoritairement de disputes qui dégénérent où les deux sonts co-responsables de la violence dans le couple.

    http://www.lepoint.fr/actualites-societe/2008-08-22/violences-conjugales-a-qui-la-faute/1597/0/268422

    "Le cercle vicieux de la violence
    La violence est la conséquence d'une dynamique relationnelle inter¬active due à l'incapacité des deux partenaires à développer une intimité empreinte de respect et d'appréciation des différences existant entre l'homme et la femme. Comment expliquer, autrement, que la violence a tendance à se répéter à l'intérieur d'un même cou¬ple? Comment expliquer qu'une femme battue par un conjoint se retrouve avec un deuxième conjoint, parfois même un troisième, qui exercera lui aussi de la violence ? En accusant tous les hommes d'être des violents (ou des violeurs) en puissance ? Ou en supposant une co-responsabilité des deux conjoints dans la construction d'une situation qui mène immanquablement et inexorablement à l'explo¬sion émotive et physique ? Pourquoi dit-on qu'il faut être deux pour se disputer, mais qu'on n'ose pas poser le même diagnostic lors de violence conjugale? Pourquoi les policiers arrêtent-ils l'homme lorsque des voisins appellent pour tapage dans l'appartement d'à côté? Pourquoi, sur simple allégation de sa conjointe, des maris passent-ils régulièrement la nuit en prison ? Parce que notre esprit humain, conditionné par la notion du bien et du mal, fonctionne de façon bipolaire et recherche donc un coupable et une victime. Tout cela ne peut qu'entretenir le cycle infernal de la violence.
    Est-ce si difficile d'admettre qu'en dehors des situations où l'agres¬seur^) puisse être mentalement et profondément perturbé(e), il y
    a toujours deux victimes dans les cas de violence conjugale (sans compter les enfants témoins de cette violence) et deux co-créateurs de cette escalade vers l'explosion physique, peu importe le sexe de celui ou celle qui passe finalement à l'acte. Le refus ou la négation de cette double responsabilité constitue un obstacle à la prévention de la violence conjugale.
    Les travaux rapportés par le psychologue Daniel Goleman ont levé un voile sur la genèse de la violence relationnelle des « ennemis intimes » en disant tout d'abord que les scènes de ménage font beau¬coup moins peur aux femmes qu'aux hommes, celles-ci étant mieux pourvues biologiquement pour gérer le stress. Les hommes sont plus rapidement submergés par l'attitude négative et les critiques de leur partenaire. Cette submersion se manifeste par de nombreux signes physiologiques: sécrétion d'adrénaline, augmentation de la tension artérielle, accélération du rythme cardiaque, tensions musculaires... La deuxième étape de l'escalade survient lorsque, pour retrouver son calme, l'homme se retranche dans le silence ou s'éloigne de sa parte¬naire en sortant de la pièce: c'est alors que toutes les réactions phy¬siologiques décrites pour l'homme se déclenchent chez la femme. Pour elle, la solution consiste à rétablir la communication pour régler le différend, alors que pour lui, c'est l'inverse. L'une poursuit, l'autre fuit. Plus elle s'accroche, plus la tension monte chez l'autre; plus il garde le silence, plus il provoque, inconsciemment et involon¬tairement, l'acharnement de sa conjointe. Plus il lui dit d'arrêter , plus elle l'injure. C'est l'impasse, qui se termine malheureusement trop souvent par la perte de contrôle des réactions physiques de l'un ou de l'autre. Cette dynamique inter-relationnelle qui génère la vio¬lence conjugale a aussi été démontrée par le psychiatre Robert Levenson et le professeur de psychologie John Gottman
    Gregory Bateson a nommé «schismogenèse complémentaire» la réaction en chaîne par laquelle la réponse de l'un des partenaires
    à la provocation de l'autre entraîne des comportements réciproques toujours plus divergents. Cette escalade se produit parce que les hommes et les femmes ont des sensibilités différentes et qu'ils vivent dans deux mondes tout à fait différents, avec des attentes et des croyances différentes face au couple.
    Tant et aussi longtemps que les femmes ne prendront pas leur part de responsabilité dans la genèse de la violence conjugale, elles resteront impuissantes, dépendantes des changements de leur partenaire et soumises à leur bonne volonté. Est-ce vraiment cela que les femmes désirent? J'ose croire que non. J'ose croire que les femmes peuvent prendre conscience qu'elles ont des besoins, des priorités et des ressources qui leur sont propres et qu'elles prendront la responsabilité des stratégies à utiliser pour satisfaire ces besoins, faire valoir leurs priorités, sans «sataniser» celles de l'homme, et exploiter positive¬ment leurs ressources au profit d'elles-mêmes, du couple, de leurs enfants et de la vie en général. Est-ce que je m'illusionne ? Ne pourrait-on pas exploiter l'expertise des centres d'accueil pour femmes au profit des hommes battus et l'expertise des groupes d'entraide pour hommes violents au profit des femmes violentes ?

    extrait d'un livre d'yvon Dallaire.

    oui bien sur il y a les PN.

    http://www.lien-social.com/spip.php?article212&id_groupe=5

    Que peut-on faire pour lutter contre cette violence, comment tenter de la prévenir ?
    L’éducation peut jouer un rôle très important, en permettant aux individus de prendre une mesure des effets dramatiques que la violence peut avoir. De ce point de vue, il faudrait peut-être commencer par faire comprendre aux jeunes l’existence de limites, et leur montrer comment ces limites font partie de la condition humaine.

    oui en manque de limites en manque de pére, vu le nombre de pére éjecté des foyers, des PN on en verr de plus en plus

    http://lesrapports.ladocumentationfrancaise.fr/BRP/984000424/0000.pdf

  • Michel, je vous cite.
    "Je ne prétends pas être expert sur la théorie, mais s'il y a bien quelque chose que je sais d'elle, c'est que justement elle fait la part des choses en distinguant le sexe, qui est déterminé à la naissance (ADN et autres), et le genre, construction sociale."

    Nous tournons en boucle, là...
    Je vous réponds, moi, qu'il a été prouvé que les deux (sexe et genre) sont indissolublement liés. Les travaux du psychiatre Paul McHugh (parmi de nombreux autres), ainsi que, par exemple, la découverte du charlatanisme du Dr Money (sans même parler des pseudo-recherches du consternant Kinsey) ont suffi à le prouver.
    Aux USA, la théorie du gender est en voie rapide d'obsolescence (sauf chez les militants fanatiques).

    Vous dites
    "Vous partez de deux principes : la théorie du genre découle des théories de Derrida et Derrida est fou (pour simplifier) pour en conclure "la théorie du genre est folle". Si l'on omet le jugement que VOUS donnez d'une personne, subjectif s'il en est, il reste encore 2 points à démontrer : la relation directe entre les théories, et le fait que la folie se transmet par cette relation (pour faire simple, on peut très bien imaginer une théorie "vérifiée" qui se baserait sur une folie, c'est même couramment le cas en science, pensez à Galilée)."

    Galilée était fou ? Première nouvelle !

    Quant à la théorie du genre qui dérive de Derrida, j'ai bien peur que ce soit signalé partout...
    Par ailleurs, bien sûr qu'une théorie étrange qui, renseignements pris, émane d'un philosophe manifestement déséquilibré est forcément suspecte. Surtout quand rien de scientifique ne vient la corroborer (au contraire) et qu'elle devient l'outil d'un groupe militant...

    Passons aux Samoans.
    Les fa'afafines samoans sont un petit millier en tout, en comptant les 500 qui vivent en Nouvelle-Zélande... ils sont moins nombreux, donc, que la population totale des travestis de Paris. La tradition en est peut-être admise aux Samoa, mais pour autant, d'après les statistiques, le phénomène est marginal.
    Quant au documentaire, je me méfie énormément des rapports orientés ou militants. J'attends une étude psychiatrique sérieuse sur l'état psychologique de ces hommes élevés en femmes pour risquer une opinion, surtout après avoir vu un documentaire, il y a longtemps, sur un fait social similaire : la caste des hijras, en Inde.
    Je préfère ne pas en parler...

    Et là, vous me faites peur : l'exemple de Samoa me rappelle un membre de ma famille. Petit garçon, il adorait se déguiser en femme. Heureusement, nous ne sommes pas samoans et personne n'y a prêté attention. Il a tout simplement dépassé ça de lui-même, en grandissant, et est devenu un jeune homme hétérosexuel bien intégré, équilibré et sans le moindre questionnement de genre ou de sexe (comme vous voulez).
    Imaginons ce qui se serait produit si ses parents avaient conclu qu'il était une "fille manquée" et l'avaient mis à la cuisine, au ménage et au repassage, avec ordre de rester vêtu en femme ! C'est là qu'il serait retrouvé étiqueté, enfermé dans un stéréotype imposé... obligé de jouer un rôle à vie, sans jamais pouvoir en sortir et être lui-même. Horrible.

    On ne peut rien conclure du comportement d'enfants. Surtout, il faut les laisser se développer sans pressions et, je le répète, sans JAMAIS remettre leur genre en cause. C'était un petit garçon et personne n'a jamais émis le moindre doute à ce sujet, personne ne lui a dit "ne fais pas ça, c'est pour les filles" ou même "tiens, c'est marrant, tu agis comme une fille".

    Heureusement pour son équilibre !

  • Et hop, quelques petites statistiques que je viens de trouver.
    La Suède est tellement politiquement correcte qu'elle a été décrite comme un totalitarisme de la pensée unique. Depuis longtemps, les féministes radicales y ont la haute main et les LGTB y sont infiniment plus respectés, soutenus et intégrés que n'importe où ailleurs dans le monde.
    On enseigne la tolérance envers les LGTB aux enfants dès leur plus jeune âge.

    Et pourtant... la Suède a l'un des plus forts taux de viol en Europe et a été épinglée par Amnesty International pour son haut niveau de violences conjugales (ainsi que pour le déni des autorités suédoises sur le sujet et l'abandon dans lequel sont laissées les victimes).

    Quelques chiffres rapides (extraits d'un questionnaire envoyé à 10 000 femmes suédoises).
    46% des femmes rapportent avoir été l'objet de violences de la part d'un homme, au moins une fois depuis l'âge de 15 ans.
    56% ont été victimes de harcèlement sexuel.
    67% des femmes divorcées ont subi des abus sexuels, soit de la part d'un précédent mari, soit d'un ex-petit ami.
    50% des femmes en concubinage (non mariées) ont subi des violences domestiques.

    http://susiesays-susie.blogspot.com/2010/08/violence-against-women-in-sweden.html

    Cela-ne-marche-pas.

  • @Corinne
    "Galilée était fou ? Première nouvelle !"
    À son époque, vis-à-vis des autorités religieuses, oui.

    "Imaginons ce qui se serait produit si ses parents avaient conclu qu'il était une "fille manquée" et l'avaient mis à la cuisine, au ménage et au repassage, avec ordre de rester vêtu en femme ! C'est là qu'il serait retrouvé étiqueté, enfermé dans un stéréotype imposé... obligé de jouer un rôle à vie, sans jamais pouvoir en sortir et être lui-même. Horrible."
    Ne tombez pas dans la caricature. Les parents n'auraient alors rien compris non plus. Comme je le répète depuis le début, l'idée n'est surtout pas de forcer le choix, mais de respecter les ressentis. En l'occurrence, un comportement que je jugerais de "bon" aurait été dans ce cas de lui demander son avis sur ses prochains choix de vêtements, de lui poser la question de son ressenti de genre (par exemple si plus grand il voudra être une fille ou un garçon), etc. Evidemment, tout cela n'est possible que dans une société qui ne juge pas un petit garçon qui met une jupe ou une petite fille qui a les cheveux courts.

    "C'était un petit garçon et personne n'a jamais émis le moindre doute à ce sujet, personne ne lui a dit "ne fais pas ça, c'est pour les filles" ou même "tiens, c'est marrant, tu agis comme une fille". Heureusement pour son équilibre !"
    Exactement, cela lui a permis de se construire de la façon qu'il désirait, plus ou moins naturellement. (Notez comme je passe outre votre naïveté de croire qu'il n'a pas été influencé par ce genre de petites phrases, de regards ou de comportements.)

    Considérez maintenant le cas que je connais le mieux, d'une personne née biologiquement femme, et qui a l'impression depuis toute petite qu'elle grandira en devenant un garçon (ressenti transgenre typique). Cependant, cette personne a vécu pendant des années avec des parents et une famille qui la considérait en fille, lui offraient des jupes, du maquillage, etc., alors qu'elle marquait clairement sa désapprobation. Plutôt difficile de se construire ainsi, n'est-ce pas ?
    Pourtant, qui blâmer ? Dans une société ignorante des questions de genre, il ne viendrait à l'esprit d'aucun parent de se dire que son enfant ne rentre pas dans la case de son sexe. Qu'est ce que la société prévoit pour ce genre de cas ? Pas la peine de répondre, je le fais pour vous : psychiatrisation, stérilisation.


    Concernant enfin votre analyse qui consiste à lier les faits :
    - la Suède est le pays le plus tolérante envers les LGBT
    - la Suède a un fort taux de violences conjugales
    Donc, puisque la pollution a augmenté depuis 400 ans, et que le nombre de pirates a lui diminué, c'est que plus il y a de pirates moins il y a de pollution ?
    Je trouve ça d'une mesquinerie intellectuelle rarement atteinte. Vous faites preuve dans l'ensemble de vos commentaires d'une certaine intelligence et d'une propension au débat et à la logique, et vous associez pourtant de manière la plus abjecte qui soit 2 statistiques qui n'ont peut-être aucun rapport entre elle, faisant par là un biais logique d'une dangerosité effroyable. Je n'ose imaginer la teneur de votre prochaine intervention, mais ça fait froid dans le dos.

  • @ Corinne

    le délire de cette école égalia serait de détraquer les enfants normaux, "au profit" d'une extréme minorité d'enfants transgenres, en réalité c'est la mode actuelle de la dictature des minorités. tout ça bati sur du vent "de la théorie", sans rien de scientifique. un truc pour les dingues.

  • @ leclercq

    "Le délire de cette école égalia serait de détraquer les enfants normaux, "au profit" d'une extréme minorité d'enfants transgenres, en réalité c'est la mode actuelle de la dictature des minorités. tout ça bati sur du vent "de la théorie", sans rien de scientifique. un truc pour les dingues"

    Entièrement d'accord avec vous !

    En Suède, c'est bien de totalitarisme "politiquement correct" qu'il s'agit. J'ai lu, à ce sujet, des articles qui font froid dans le dos. En particulier, la lettre ouverte d'un Suédois qui disait avoir un petit garçon avec sa "cohabitant" (terme neutre en anglais) et voulait le scolariser à la maison pour lui épargner la propagande transgenre diffusée par les écoles à destination des enfants, dès leur plus jeune âge (trois ans).
    Il avait peur de quelque chose qui peut arriver à n'importe quel parent en Suède : qu'on lui enlève son enfant pour le faire élever par l'état dans "de bons principes de neutralité de genre".

    Notez qu'il nommait la mère de son fils "cohabitant" (personne qui cohabite avec lui), pas "femme" ou "petite amie".
    Dire "ma femme" ou "mon mari" leur est interdit parce que ça soulignerait que le couple est hétérosexuel. L'absurdité suédoise atteint des sommets... c'est bien le pays d'Ubu.

    @ Michel : plus rien à vous dire. Vous tournez en boucle et, comme tous les activistes, vous projetez votre mauvaise foi sur les autres. De plus, depuis le début, vous n'avez lu aucun des liens que vos interlocuteurs - qui eux, font l'effort d'étayer leur argumentation - vous postent.
    Un mot sur les Samoans avant d'en finir : vous prenez exemple sur une tradition locale (et qui concerne 1000 personnes à tout casser) comme si elle représentait une caution valable et une illustration de l'irréfutabilité de votre point de vue.
    C'est oublier que certaines traditions millénaires ont fait la preuve de leur totale inadéquation à l'humain et ont dû, ou doivent être extirpées. Prenons la polygamie ou l'excision, par exemple, ou en encore pire, le cannibalisme chez les Papous et les sacrifices humains en Inde... Quelle personne saine d'esprit oserait les préconiser ? Il y a des traditions pourries.
    Au revoir !

  • @ leclercq

    "Le délire de cette école égalia serait de détraquer les enfants normaux, "au profit" d'une extréme minorité d'enfants transgenres, en réalité c'est la mode actuelle de la dictature des minorités. tout ça bati sur du vent "de la théorie", sans rien de scientifique. un truc pour les dingues"

    Entièrement d'accord avec vous !

    En Suède, c'est bien de totalitarisme "politiquement correct" qu'il s'agit. J'ai lu, à ce sujet, des articles qui font froid dans le dos. En particulier, la lettre ouverte d'un Suédois qui disait avoir un petit garçon avec sa "cohabitant" (terme neutre en anglais) et voulait le scolariser à la maison pour lui épargner la propagande transgenre diffusée par les écoles à destination des enfants, dès leur plus jeune âge (trois ans).
    Il avait peur de quelque chose qui peut arriver à n'importe quel parent en Suède : qu'on lui enlève son enfant pour le faire élever par l'état dans "de bons principes de neutralité de genre".

    Notez qu'il nommait la mère de son fils "cohabitant" (personne qui cohabite avec lui), pas "femme" ou "petite amie".
    Dire "ma femme" ou "mon mari" leur est interdit parce que ça soulignerait que le couple est hétérosexuel. L'absurdité suédoise atteint des sommets... c'est bien le pays d'Ubu.

    @ Michel : plus rien à vous dire. Vous tournez en boucle et, comme tous les activistes, vous projetez votre mauvaise foi sur les autres. De plus, depuis le début, vous n'avez lu aucun des liens que vos interlocuteurs - qui eux, font l'effort d'étayer leur argumentation - vous postent.
    Un mot sur les Samoans avant d'en finir : vous prenez exemple sur une tradition locale (et qui concerne 1000 personnes à tout casser) comme si elle représentait une caution valable et une illustration de l'irréfutabilité de votre point de vue.
    C'est oublier que certaines traditions millénaires ont fait la preuve de leur totale inadéquation à l'humain et ont dû, ou doivent être extirpées. Prenons la polygamie ou l'excision, par exemple, ou en encore pire, le cannibalisme chez les Papous et les sacrifices humains en Inde... Quelle personne saine d'esprit oserait les préconiser ? Il y a des traditions pourries.
    Au revoir !

  • @ Michel,

    Il y avait beaucoup d’échanges assez denses, j’ai préféré ne pas ajouter de comm. J’y reviens. Je vais reprendre les choses en amont, essayer de simplifier un peu, puis je reviendrai sur un ou deux points.

    Pour des raisons que nous ignorons tous mais dont nous pouvons avoir quelques hypothèses, l’espèce humaine a, dans de nombreux pays et cultures distingué les hommes et les femmes dans leurs prérogatives et représentations familiales et sociales. J’ai déjà évoqué des raisons possibles ou qui méritent attention: la grossesse, l’allaitement et le soin d’un côté qui assurent la survie de l’espèce par la reproduction, et la force musculaire de l’autre qui assure la survie par la lutte physique.

    La différence des prérogatives et représentations s’est mise en place et amplifiée. La culture, soit l’abstraction et la conceptualisation, a prolongé la biologie. La tendance à la spécialisation s’est affirmée. Cette forme d’organisation par spécialisation et répartition semble avoir été plutôt bonne pour le développement de l’espèce. Les matriarcat n’ont pas proliféré. Les fa’afafines ne sont pas discriminés, c’est bien, et ils montrent jusqu’où peut aller l’éducation - à moins qu’il n’y ait quelque chose d’hormonal. Comme Corinne j’aurais besoin d’avoir plus d’éléments.

    Nous vivons un changement dans la spécialisation et la répartition des fonctions par genre et par sexe. Le consumérisme y est certainement pour beaucoup, ainsi que l’extrémisme anti-femmes du code napoléon, et une dérive sociétale qui en est arrivée à une hyperspécialisation. La tendance actuelle de l’égalité est de promouvoir le rapprochement des rôles et fonctions. Cette évolution rappelle que la détermination sociale des individus est plus malléable que ce que l’on ne pensait il y a quelques siècles, et que l’on a besoin de plus de polyvalence. Mais je crois que les anciens le savaient, et les femmes travaillaient, prenaient des décisions, participaient à la vie politique dans certaines civilisations. Les femmes faisaient tourner le monde quand les hommes étaient à la guerre. Ce n’est pas nouveau. Ce qui est saillant c’est de croire que c’est nouveau, révolutionnaire et que cela sauvera le monde. C’est-à-dire d’en faire une idéologie autant et plus qu’une forme d’organisation.

    Si l’on veut évoluer vers une société moins spécialisée où les fonctions des genres sont rapprochées, c’est qu’il y a un besoin. Mais qu’on le pose ainsi et non comme une lutte du féminin opprimé contre le masculin oppresseur. Ça il y en a ras le bol. Et ne pas oser dire «lui» ou «elle» à Egalia va malheureusement augmenter le traumas sur le genre et poser en filigrane la violence masculine comme cause des malheurs du monde. Vous-même avez un exemple malheureux plus haut pour illustrer l’autorité associée au masculin: «vous êtes aussi favorables à ce qu'on laisse les hommes battre leurs femmes?».

    Aïe, ça vous a échappé, mais je crois que cela montre bien le biais de fond de la théorie gender.

    Le garçon est phallique, cela détermine une représentation de lui-même. Le culturel n’est pas une abomination ni une aberration. Jouer à l’épée, cela n’en fera pas un guerrier sanguinaire mais un humain qui connaît sa force et la maîtrise. Mais s’il a envie de jeux plus calmes, ok. Par contre oeuvrer à développer le respect mutuel, ça oui. Mais cela demande plus de savoir-faire que de gommer les différence. Gommer, c’est régressif, castrateur (pour les filles aussi), fondé sur une peur, alors qu’assumer les différences en y mettant le respect et la découverte mutuelle c’est créatif, développant.

    Après on peut refaire une évaluation des différences culturelles que l’on veut garder et celles qui ne semblent plus utiles. Il y a du tri à faire.

    L’égalité est un concept que j’approuve pleinement en droit et en valeur. Si l’on veut éviter qu’un homme soit empêché d’être danseur dans notre culture, ou qu’une femme soit camionneur, pas de souci. Mais je ne vois toujours pas de raison de gommer les genres. On peut dire «les amis (réf. à Egalia) peuvent accéder à tous les métiers». On peut aussi dire: «les filles et les garçons peuvent accéder à tous les métiers». On peut dire: «L’hétérosexualité est la forme originelle et majoritaire pour la reproduction chez les mammifères». Et l’on peut dire en même temps: «Certains humains sont homosexuels». Sans exclure. Mais montrer des livres avec, si j’ai bien compris, autant d’exemples homosexuels qu’hétéros, cela ne décrit pas la réalité.

    Je persiste à penser que l’extrémisme de cette théorie (pas de il ou elle) manifeste une volonté opposée à une reconnaissance du masculin. C’est le masculin qui pose problème, non?

    Je peux comprendre le traumatisme vécu pendant longtemps par les homosexuels, et le désir de vivre sans craindre pour leur existence comme dans certains pays. J’approuve et soutiens leur demande de respect, mais pas plus ni moins que n’importe quel être qui n’en reçoit pas. Etre juif à certaines époques en Europe était pire que d’être homo en terme de dangerosité. Chacun peut être exclus, à un degré ou un autre.

    Vous parlez à mon propos de décorrélation entre genre et sexe. Ce n’est pas ce que j’ai dit. Sur certains plans je n’avais pas envie de ressembler aux hommes que je voyais. Mais sur d’autres j’avais aussi la compétition en moi, le besoin de prendre la tête des opérations dans certains domaines. En fait ma réalité intérieure a plutôt débordé ces limites strictes des genres sans être hors genre. Je suis plus dans une démarche d’intégration de la complexité que dans un choix manichéen. Je ne défends donc pas strictement les genres cloisonnés, mais des préférences genrées. Même si cela suscite des contradictions et des conflits intérieurs. le développement de la culture et de la complexité passe par la différence et la contradiction. Limiter ou gommer cela c’est à mes yeux une régression culturelle. les simplifications intellectuelles ou socio-culturelles n’ont jamais amené la paix mais plutôt des totalitarismes.

    Quant à savoir si c’est une pression sociale qui me fait changer de cap depuis quelques années, non ce n’est pas une pression, c’est un constat que j’ai fait fausse route sur certains points, et que cette fausse route partielle était due au fait de ne pas assez prendre ma place d’homme. J’assume d’être «programmé» pour être un certain genre d’humain de type masculin et que cela ait un lien avec ma biologie.

    Je vous cite:

    «Je suppose qu'il en est de même pour vous : vous ne vous êtes pas réveillé un matin (ou un après-midi si c'était un dimanche) en vous disant "C'est décidé, je vais interagir avec le reste de la société en me basant sur le genre masculin !".» Non en effet, mais que cela m’ait été amené par des exemples imprégnés de culture n’est pas dérangeant. C’est ainsi que la transmission débute, avant de pouvoir être conceptualisée et si besoin remise en question. Le problème n’est pas la programmation bio-culturelle d’une identité de genre qui a des raisons d’être, c’est la rigidité et le manque de marge de manoeuvre, plus la discrimination quand elle a lieu. Ce n’est pas le genre qui crée la violence et le rejet. La violence exite ailleurs qu’entre genre, elle n’est pas spécifique aux genres. Neutraliser les genres ne me paraît pas une remède. Je pense même, comme je l’ai dit plus haut, que c’est un risque. Le fait qu’il y ait une différence et une identification possible autorise l’apprentissage des espaces de chacun et le respect de ces espaces, ce qui est une manière de gérer et de canaliser valablement la violence mimétique naturelle (vouloir être l’autre ou avoir ce qu’il a, ou le rejeter). Je reprends ici René Girard, penseur dont j’apprécie l’approche.

    Il faudrait encore des kilomètres pour développer tout cela. Dire que je voulais faire simple...

    Bon un dernier point: sur le "vous ne pouvez pas comprendre", en effet, très mauvais argument... Limite argument de domination.

  • @ Corinne

    "En Suède, c'est bien de totalitarisme "politiquement correct" qu'il s'agit. J'ai lu, à ce sujet, des articles qui font froid dans le dos."

    pourrais-tu retrouver, les liens de ces articles, j'aimerais les rajouter à ma base de données par théme. merçi d'avance franck

  • @ leclerq

    Vous avez une patience en or! Dois-je vous appeler "poule" ???

    Je ne faisais que passer la porte était ouverte..Mais quant même un mot, en typologie l'attaque personnelle prouve que la personne n'est pas sûre d'elle et de ses arguments....Bravo pour les commentaires de qualité...Bye!

  • @ouaaa ,parcontre en Chine on connait le taux de suicides d'enfants de loin le plus fort de toute la planète et au Japon on connait les mères Tigres qui n'ont rien à envier au système qui voudrait qu'en Suisse les enfants adoptent le même parcours scolaire à savoir bien lire et écrire dés leurs naissance un monde de schizophrènes en puissance qui ou tueront leurs géniteur ou les obligeront à travailler jusqu'à n'en plus pouvoir quitte à observer leur progéniture Tanguiste se rouler de rire en contemplant le tableau de personnes âgées mais obligées de travailler pour entretenir un sale gosse pédant et arrogant se moquant de tous ceux travaillant et n'ayant aucun scrupule à se faire entretenir et qui finira de toutes manières aux sociaux but recherché par certaines mouvances sectaires n'y a t'il rien de plus beau pour manipuler et endoctriner afin de pouvoir obtenir les yeux fermés des appartements de proprios décédés,l'éducation c'est un tout aux Seniors qui ont l'expérience de montrer qu'ils ne sont pas dupes

  • @ouaa,désolée d'autres affaires bien plus urgentes occupent mon esprit!

  • La nudité est si discriminante qu'il va falloir la cacher. Il va falloir inventer de drôles de cache sexes, les plus aliénants jamais inventés… Un monde sans sexe et sans nudité, le pire des enfers !

    Au fait, que signifie homosexualité s'il n'y a pas sexualité ?

  • http://www.psychologies.com/Planete/Societe/Articles-et-Dossiers/L-adoption-par-des-couples-homosexuels-et-l-enfant-dans-tout-ca/7

    l'auteur ne répond pas aux commentaires, il où elle a raison ces personnes quel que soit les arguments ne changeront pas d'avis.

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