- Est-ce un homme ou une femme qui postule dans notre entreprise?
- C’est une femme.
- Payez-la 27% de moins!
Est-ce vraiment ainsi que les choses se passent? Certainement pas. Voyons cela.
Pour sa dernière livraison l’émission Tango (rts.ch, 20h15) traite, demain soir mercredi, du féminisme. Avec des partisans et des avis critiques. Dont celui d’Elisabeth Lévy, chroniqueuse percutante et directrice du magazine en ligne Causeur.fr.
L’émission permet de faire sortir les clichés et stéréotypes en vigueur dans notre société sur un ton léger. Mais une heure d’émission c’est court et tout n’a pas pu être dit et argumenté au fond. Enregistrée la semaine dernière, elle relaie des informations abusives sinon totalement fausses de la part de féministes. Voici quelques corrections.
I. L’inégalité salariale
Les femmes seraient-elle délibérément moins payées?
Les féministes affirment que les femmes gagnent moins que les hommes. Elles mentionnent en moyenne des salaires plus bas de 20% à 27% chez les femmes. Ces pourcentages bruts ne représentent pas la réalité.
Par exemple, les administrations publiques fixent les grilles des salaires selon des critères de compétence, d’ancienneté, de niveau de responsabilités, mais jamais de sexe. Femmes et hommes y sont payés à l’identique. L’annonce d’une différence il y a quelques mois dans l’administration vaudoise est surprenante. Elle n’est pas possible. Et dans le privé? Un coup d’oeil au calculateur de salaire de l’Union Syndicale Suisse montre là encore que les critères sont les niveaux de formation, la nature du poste, l’ancienneté, l’âge, mais en aucun cas le sexe. Donc s'il n'y a pas de salaire égal à travail égal, c'est que des employeurs ne suivent pas la loi. Accuser ainsi exige des preuves.
Où sont les preuves concrètes? Nulle part. Alors d’où vient cette rumeur d’inégalité salariale? De ce que toute les masses salariales sont groupées, toutes entreprises et niveaux confondus, et que l’on comptabilise les salaires moyens. Or la différence de pourcentage global s’explique sans discrimination. Elle tient d’une part à ce que les femmes choisissent majoritairement des métiers liés au social, à la santé et à l’éducation des petits. Ces métiers sont moins bien payés que les métiers plus techniques, même pour des hommes. Ce choix de métier n’est pas le résultat d’une discrimination. On le voit en Norvège: même avec des campagnes gouvernementales incitatives, les femmes choisissent les métiers plus «sociaux» dont elles forment le 90% du personnel (métiers de la santé). Les hommes eux représentent 90% du personnel des métiers de la construction.
La différence tient d’autre part au fait que les femmes sont plus nombreuses à travailler à temps partiel que les hommes. Est-ce voulu ou subi? C’est largement voulu. Beaucoup de femmes sont sensibilisées à la qualité de vie personnelle. Prétendre qu’elles ne sont que les victimes d’employeurs méprisants et discriminants à leur égard est abusif. Un troisième aspect vient de ce que les femmes choisissent moins les carrières professionnelles, souvent pour des raisons de famille: besoin d’épanouissement personnel, éducation des enfants. Elles sont donc moins présentes dans les postes de cadres supérieurs. Pas partout toutefois, puisque l’organigramme du Département de l’Instruction Publique à Genève montre que 80% des cadres sont des femmes pour 20% d’hommes.
Il n’y a pas de discrimination salariale
Si l’on considère que les métiers sont payés différemment, alors les hommes subissent les mêmes conséquences que les femmes dans les mêmes métiers. Il n’y a rien de spécifiquement féminin dans cet état de fait. Faut-il dès lors égaliser tous les salaires? Certainement pas. Les boulots durs, épuisants physiquement, où les hommes sont majoritaires, méritent une contrepartie plus importante qu’un métier moins usant.
Ils devraient même toucher à leur retraite une pension plus élevée que les femmes car ils meurent en moyenne plus tôt. C'est une discrimination.
Actuellement, dans une même entreprise, à égalité de formation, de type de travail, d’ancienneté, de compétence, d’expérience, de responsabilité, de volume horaire, il n’y a pas de différence salariale. Faites le test: comparez vos fiches de salaires entre hommes et femmes en tenant compte des critères mentionnés. Si vous trouvez des différences significatives et non justifiées par l’un ou l’autre des critères, je m’engage à les publier ici sur mon blog. Je demanderai les preuves tout en respectant votre anonymat en ligne.
Pourquoi donc les féministes professionnelles alimentent-elles ce discours? Pour maintenir une stratégie de la tension envers les politiciens; elles y ont des avantages. Pour alimenter une surenchère victimaire qui maintient les femmes en sentiment de frustration et de revanche contre les hommes; cette frustration sert à faire passer d'autres théories incerrectes, comme l'unilatéralité de la violence conjugale. Pour justifier des demandes de subventions qui nourrissent les groupes féministes et leur gouroutes. Pour imposer la loi des matrones dans les bureaux de l’Egalité et exclure les hommes dans l’indifférence totale. Pour culpabiliser les hommes, les formater et les dominer.
Il ne faut pas confondre l’égalité avec le féminisme. Le féminisme actuel prêche des théories sociales déjantées et prétend parler au nom des femmes dans leur ensemble pour faire taire la contradiction. Le féminisme n’est pas «les» femmes. Le féminisme n’est plus l’égalité. Il faut se réveiller et ouvrir les yeux: le féminisme est devenu une manipulation sociétale à grande échelle.
Commentaires
elles ont tellement infiltrés tout ce qui est enquêtes et institut INSEE y compris, quelles onts tout contaminé, elles onts institué le mensonge et la mauvaise foi partout, comme un cancer qui ronge tout, depuis tant d'années, comme les journalistes sonts majoritairement de gauche et que la gauche soutient à fond le féminisme sans rien remettre en cause, (comme la gauche soutenait sans anbalyser les dictatures communistes), ces journalistes nous assénent à longueur de journées la propagande mensongére féministe, un jour c'est les violences conjugales, le lendemain les inégalités salariales, le surlendemain les taches ménagéres, comme s'il n'y avait que les taches ménagéres dans un couple, comme si tout devait être partagé en égalité dans un couple, comme si homme et femmes étaient indifférencié. depuis 1970 toutes les avançées féministes, toutes les lois votées n'onts été que contre les hommes que contre la famille pour une sois-diants égalité confondue avec l'indifférenciation.
Une piste intéressante avancée par certains chercheurs pour expliquer l'écart salarial entre hommes et femmes au sein d'une même entreprise (quand ces écarts existent, car, dans certains cas, ils existent) est que les femmes négocient moins leur salaire que les hommes.
Un chercheur affirmait que les femmes osent moins négocier leur salaire à l'embauche, mais également qu'elle osent moins négocier d'augmentation. Les hommes, de leur côté, auraient moins de difficulté à aborder ces questions de manière décomplexée avec leur hiérarchie.(*)
Je trouve cette explication intéressante, car elle nous donne un mécanisme possible pour expliquer les différences salariales (je répète: quand différence il y a, ce qui n'est pas forcément le cas, à commencer par le secteur public!). Difficile de savoir ce qui pourrait expliquer cette différence de comportement: manque de confiance en-elles des femmes, qui sont réduites en esclavage par le patriarcat? (^^ je rigole!) Manque d'expérience des femmes sur le marché du travail, puisqu'elles y sont présentes depuis moins de temps? Ou bien le stéréotype selon lequel les hommes se doivent d'être combattifs, et les femmes plutôt conciliantes, aurait-il un effet sur les comportements?
La question reste ouverte.
Au-delà de cette question de l'écart salarial, que pensez-vous du phénomène du plafond de verre?
Bien à vous
(*) Source: souvenirs d'un cours de sociologie... Désolée de ne pas pouvoir être plus précise :S
"Au-delà de cette question de l'écart salarial, que pensez-vous du phénomène du plafond de verre? "
c'est de la fumisterie lire susan pinker "le sexe fort n'est pas celui que l'on croit" édifiant !!!
http://la-cause-des-hommes.com/spip.php?article312
Bonsoir Laura,
Merci pour cette information. Il serait intéressant de connaître la réalité de la différence quand elle existe. Mais une différence globale de 27% ne me paraît pas raisonnable. Les employés ne parlent pas toujours de leur salaire, mais je les encourage à le faire, femmes et hommes, tout en évaluant les critères au plus près. On saurait alors quelle est la part de réalité.
Beaucoup d'entreprises ont des grilles de salaires. Les différences, quand elles existent, touchent-elles les PME ou d'autres? Je suis étonné que depuis le temps que le thème de l'inégalité salariale est invoqué, il n'y ait pas d'analyse plus précise. Mon sentiment est que, si cela existe, c'est un écart faible et des situations minoritaires, et non un phénomène de société.
J'ai constaté que quand un problème n'est pas quantifiable précisément, c'est souvent qu'il est assez marginal. Pas dans tous les domaines pour autant: il est par exemple difficile de quantifier avec précision le taux de violence (dans les deux sens) si l'on accepte que tout n'est pas dénoncé. C'est d'ailleurs très gênant car on arrive rapidement à des hypothèses définitivement invérifiables et à un risque de surenchère dont le but n'est plus la protection des vraies victimes.
Je reviens au sujet et à votre question sur le plafond de verre.
Je ne peux être très bon juge car comme indépendant je n'ai jamais été confronté à cela. Donc c'est un avis très personnel que je puis proposer.
Je pense en premier lieu que le passage d'un système de différenciation-répartition des tâches (la complémentarité) à un système d'interchangeabilité (l'égalité) ne peut se faire d'un coup. Dans l'ancien système chacun avait ses prérogatives. On voit par exemple que certains métiers traditionnellement occupés par des femmes, peinent à être investis par des hommes en quantité égale. A mon avis ce n'est d'ailleurs pas fortuit ni simplement construit socialement. (Et est-ce vraiment nécessaire? Je n'aime pas le dogme de la parité, trop rigide et unilatéral.) De même les activités de soins familiaux (soins aux enfants, repas), ne sont pas toujours laissées aux hommes, les femmes ayant acquis une sorte de prérogative dans ces domaines. Je pense qu'il en est de même inversement dans le monde de l'entreprise. Les hommes ont acquis des prérogatives par l'usage. Ils en ont une culture. L'acquisition d'une culture, dans un sens comme dans l'autre, n'est pas automatique et ne se suffit pas de lois ou de politiques volontaristes (que je n'apprécie guère).
Donc l'acceptation de transmettre une partie du pouvoir par celui qui l'a (ou celle dans le cadre de la maison) n'est pas automatique non plus. Il y a un apprentissage à la fois de confiance à donner pour ceux et celles qui ont le pouvoir, et de compétence ou de culture, de savoir-faire, pour ceux et celles qui vont en acquérir un nouveau.
L'acquisition de cette culture et compétence est à la fois individuelle et collective. C'est un processus. Ni la revendication ni le constat du manque ou d'une supposée lenteur d'évolution ne saurait remplacer le développement progressif.
Il faut aussi réaliser que le plafond de verre concerne nombre d'hommes, qui - effet pyramidal oblige - n'atteindront jamais le sommet de l'entreprise. Cela peut tenir à leurs compétences personnelles ou de formation, à leur personnalité, à leur origine sociale, entre autre.
Il semble aussi nombre de femmes soient moins intéressées par l'objectif de faire carrière. Le bien-être personnel et familial passerait avant le stress carriériste et l'ambition personnelle. Je n'ai pas sous la main le document qui proposait cette hypothèse. En tous cas je ne pense pas que les femmes aient moins d'ambition que les hommes. Mais elle ne la portent pas forcément dans les mêmes domaines.
On ne peut, à mon avis, effacer les rôles biologiques ancestraux, qui ont possiblement en partie modelé l'ancien système de différenciation-répartition des tâches et, partant, des rôles. Quelle que soit la part du biologique et celle du culturel dans la construction des sociétés humaines, ledit culturel n'est pas un simple outil de domination. Ce serait un peu court de considérer l'évolution sous cet angle. L'activité de soins à la famille, dévolue aux femmes, était prenante et très importante. Aujourd'hui les conditions de vie ont allégé cette activité. Sera-ce durable? Faut-il totalement gommer les attributions traditionnelles? Je n'en suis pas convaincu. Il n'y a pas que la question de répartition des tâches, il y a peut-être aussi une question anthropologique dans la définition des identités sexuées. Quelque chose de plus fondamental, qui nous dépasse peut-être, et qui n'est pas du simple fait d'un choix personnel.
On pourrait considérer qu'il n'y a pas de problème à ce qu'une activité soit investie uniquement par des femmes ou par des hommes. Ce que l'on attend est que chacun travaille au bien de tous, quelle que soit sa fonction et son sexe. Donc cela ne devrait pas faire de différence.
La question d'indépendance ou de prise de pouvoir économique est très importantes pour les féministes. C'est là qu'elles situent le jeu de pouvoir et la subordination hommes-femmes. Cela a probablement existé mais en quelles proportions? Il y a eu de longue date des règles et lois qui garantissaient les biens de l'épouse. En Egypte ancienne elle héritait de son mari. Les hommes de pouvoir sont ce qu'ils sont, mais je sais que dans beaucoup de familles proches de la mienne c'étaient les femmes qui géraient l'argent, cela depuis des générations.
On ne peut demander aux humains d'être sages et bienveillants. On ne peut donc attendre qu'ils se fassent assez confiance pour qu'il n'y ait plus besoin de savoir qui gagne l'argent dans un couple. Mais les couples qui fonctionnent à la confiance, et il y en a, sont en général débarrassés des jeux de pouvoir - peut-être justement parce qu'ils ont réussi la répartition et n'en ont pas fait une compétition.
Je suis un peu sorti du sujet, je crois... :-) Si besoin j'y reviendrai.
Bien à vous.
Oups désolé, je me suis trompé de blog: Homme libre, pourriez-vous effacer mon précédent commentaire ? merci d'avance.
Michaïl: c'est fait.
:-)
Quel est le but de ce mythe?
La stigmatisation d'un genre sexuel, de la victimisation pour le plaisir d’être dans la case victime, la haine du masculin pur ?
On ne balance pas comme ça sans aucune idée derrière la tête, un tel mensonge, Quelle est la finalité de ce mensonge ?
(certains ont tenté d'y répondre en expliquant qu'au final une femme qui travail 35 heures sera payé le même salaire qu'un homme qui travail 40 heures (pour ça qu'aux USA les jeunes femmes gagnent plus que les jeunes hommes), mais alors a ce moment l'homme travaillera lui aussi 35 heures, et si les deux se retrouve a être payé 40 heures alors qu'ils ont font 35 heures bonjour le bordel économique.
Nous vous adooorons HL, "choisissent", "Union Syndicale Suisse", on en passe et des meilleures! Elles "chosisissent" comme vous individuellement toute seule sans prédetermination aucune, comme vous le croyez pour vous-même dans votre billet "je hais les masses", ou rien ne semble vous avoir précédé, rien n'est imposé, les rues que vous prenez sont tracées par vous, etc., etc!
Quant à l'USS, ces ex suppositoires du marxisme, ils sont juste là pour garantir que tout fonctionne. Mais d'ici que vous compreniez le moindre concept, qu'il soit marxiste, ou en quelconque opposition à l'Ordre des Choses...
Comme le dit "Mère-Grand" continuez, vous êtes l'exemple exact à ne pas prendre!
On en recause sur notre blog, il y a longtemps que nous n'avons pas distribué de points "Nigowd"
Meilleures salutations, à l'heure de Paris/Europe.