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En marge de Tango (2): à quoi sert d’être un homme féministe?

«Le féminisme est en réalité une quête de pouvoir. L'égalité en est le cheval de Troie.»

Avant d’ajouter quelques très courtes tranches de philosophie féministe au billet précédent, et puisque certains hommes se soumettent à la doxa Féminista, une question méchante et des réponses qui ne le sont pas moins (c'est du premier-deuxième degré en même temps)

féminisme,hommes,femmes,guerre,lutte,poubelleII. A quoi sert d'être un homme  féministe?

1. C'est pour le plan drague. Tu as accès à des femmes féministes, plus disponibles sexuellement que la moyenne. Il suffit de descendre une fois la poubelle. Si tu la descends deux fois tu as la grosse gâterie. Mais arrête-toi avant la troisième: ça deviendrait suspect. Laisse-lui de quoi te faire des reproches: c’est une féministe.

On peut aussi rencontrer des femmes passionnantes sans être un homme féministe. Des femmes non-féministes: plus cool, plus drôles, plus sensibles, plus respectueuses. Moins prise de tête et plus érotiques. Fières de la belle fierté des femmes libres, sans dogme qui enferme leur esprit!

2. Etre un homme féministe peut aider à obtenir un bon résultat aux prochaines élections. Mais attention, une féministe ne respecte pas vraiment les hommes: elle n'a que son propre objectif en tête. Elles les voient comme des esclavagistes. Il n’y a d’homme valable que formaté par elles. Tiens tête aux féministes si tu es fier de cette belle fierté d’être un homme libre. Veux-tu être un homme libre, un gentleman aimant, audacieux, humble et fier, ou un paillasson dégoulinant de culpabilité?

Le féminisme est en réalité une quête de pouvoir. L'égalité en est le cheval de Troie. Cela ne signifie pas qu'il faille abandonner l'égalité. Cela signifie qu'il faut manier ce concept avec discrimination, prudence et nuances, et découvrir quelle intention cachée y réside. Un jour on jugera très durement la lâcheté des politiques de notre époque face au féminisme intégriste.

3. Etre un homme féministe ça sert à être à la mode quand on n’ose pas trop s’affirmer par soi-même.

Bref, que des mauvaises raisons. Mais voici quelques tranches supplémentaires de philosophie féministe. J’ai déjà documenté les sujets, je ne développe pas. C'est une petite piqûre de rappel.


III. Mythe de la domination masculine

Les hommes seraient des prédateurs, des esclavagistes, et n’auraient eu de cesse que de dominer leurs compagnes, les contrôler, les dénigrer et les enfermer dans leur cuisine.

Faux. La prétendue domination masculine est un mythe moderne. Même le code Napoléon n'a touché qu'une petite partie de la bourgeoisie (exemples littéraires: Madame Boyary, Théreyse Desqueyroux), il ne concernait pas les femmes actives du peuple. N'oublions pas qu'à la période où François Mauriac préparait Thérèse Desqueyroux, Alain-Fournier écrivait Le Grand Meaulnes, dont les personnages masculins et féminins sont si beaux. Rien à voir avec les caricatures de dominants. Le but de ce mythe est de cultiver l’image des femmes victimes et d’en faire de l’argent.


féminisme,hommes,femmes,guerre,lutte,poubelleIV. La violence serait masculine

Les hommes seraient les agresseurs par définition. Le masculin est mauvais, il faut le déviriliser.

Faux. La violence conjugale physique est marginale. Elle touche presque autant d’hommes que de femmes, selon les études poussées faites au Canada et aux USA, entre autres. La violence féminine est un tabou parce qu’incompatible avec le mythe de la bonne mère.

Le but de ce dénigrement des hommes est de faire des femmes des victimes et de toucher des subventions sur leur dos. C'est une exploitation des femmes et une escroquerie.


V. Les hommes ne font quasiment rien à la maison.

Faux. Une étude fédérale suisse montre que toutes activités confondues, professionnelles et privées, femmes et hommes réalisent chacun 72 heures d’activités nécessaires d’un couple. Ce ne sont simplement pas toujours les mêmes. Leur soutien à leur famille par la valeur qu'ils accordent au travail n'est pas reconnue, elle est même souvent dénigrée.

De plus chaque couple s’organise comme il l’entend. Il n’y a pas de «police du couple». Pas encore. Quand il y en aura une il faudra sortir les kalachikov.


VI. Le mythe de l’apparition

Les femmes auraient été invisibles et inexistantes par le passé, enfermées par les hommes comme des boniches. Elle ne seraient venues au jour et au travail que grâce aux luttes féministes.

Faux et tordu. Les femmes ont toujours travaillé: à la ferme, aux champs, dans l’artisanat, le commerce. Dans les usines quand les hommes mouraient à la guerre. Depuis le 20e siècle et les guerres terribles où les hommes mourraient à la pelle, les femmes ont investi le monde du travail et souhaité changer l’ancienne répartition des tâches.

Les femmes ont toujours été importante dans les sociétés. Elles y ont eu leur place. Les plus misogynes des humains sont les féministes qui prennent les femmes du passé pour des connes taiseuses. Elles devraient lire «Les femmes au temps des cathédrales».

Le but: faire des victimes et toucher les subventions. Comme d’hab.

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VII. Le féminisme est un humanisme

- Hum... hum... pffff.... Moua ha ha ha ha ha ha!!!!

Hum... Faux. Le féminisme est un communautarisme. Les féministes ne veulent pas entendre parler des hommes, sauf pour s'y opposer. Quand s'intéresseront-elles aussi aux droits des hommes, qui contrairement à ce qu'elles disent, n'en avaient en général pas plus qu'elles dans le passé (ils ne votent tous que depuis une centaine d'années)?

Et puis, un humanisme ne s’exprimerait pas ainsi: «Maintenant, j’ai l’impression que le féminisme « acte I » a éduqué les femmes, et que le féminisme « acte II » devrait éduquer les hommes.» Cynthia Fleury.

Et quand on lit comment elles se saluent entre elles sur un de leurs forums, c'est davantage une secte ou un couvent qu'une philosophie humaniste:

«Salutations féministes»
«Sororellement»
«Avec mes salutations féministes»


Le féminisme n’est décidément pas «les» femmes. Il est devenu une idéologie victimaire et sexiste dont la  surenchère et les dénaturation du réel servent avant tout à lui rapporter beaucoup d'argent public.


Il y a encore beaucoup à dire. Ce sera pour une prochaine fois, vu qu'elles n'arrêteront jamais de se plaindre - l'enjeu financier est trop important. Les hommes en majorité ne sont heureusement pas dans leur tableau apocalyptique. Ils sont autres. Dans leur majorité leur vie est et a été dure: guerre, travail éprouvant, esclavage, paternité incertaine, etc. Dans leur majorité ils aiment les femmes. Les femmes non hargneuses peuvent les rejoindre. Chez les hommes il y a de la place pour deux.


Emission Tango, ce soir mercredi 28, 20h15, rts. Disponible en streaming sur le net, rts.ch, rubrique En direct.


féminisme,hommes,femmes,guerre,lutte,poubelleEt pour aller plus loin, il y a mon livre disponible dans les librairies romandes:

➥  D’une part en Romandie on le trouve dans les différents magasins de la Librairie Payot.

➥  La FNAC Rive et Balexert, à Genève, l’ont dès maintenant en rayon. Il est en attente pour les autres magasins FNAC à Lausanne et Fribourg.

➥  A Genève toujours il est en rayon à la librairie Jullien, 32 Place du Bourg-de-Four.

➥  Enfin sur France on le trouve à la Librairie Centrale de Ferney-Voltaire.

Il peut toujours être commandé par internet au même prix, 19,80 CHF (frais d’envoi inclus) sur le site des Editions Atypic, où pour mémoire on trouve quelques extraits et le premier chapitre. L'humour côtoie l'analyse critique des théories féministes radicales, et démonte avec parfois un zeste de provocation quelques stéréotypes sexistes sur les hommes entretenus par cette mouvance radicale.

L'interview d'une dizaine de minutes à Léman Bleu figure également sur le site.


PS: faut-il être masculiniste pour s'opposer à ce féminisme de revanche et d'excès? On m'a déjà qualifié de tel, on me présente ainsi dans Tango. Je ne le revendique pas. J'ai signé et co-rédigé un manifeste hoministe il y a quelques années. Je ne renie pas cette plate-forme. Mais je suis trop à l'étroit dans ces définitions. Je suis humain, homme, et moi-même. C'est déjà bien assez!

Pour agrandir les images, cliquer dessus.




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Catégories : Féminisme, Philosophie, Politique, Psychologie, société 14 commentaires

Commentaires

  • "Faux. La violence conjugale physique est marginale. Elle touche presque autant d’hommes que de femmes,"

    Mensonge : dans notre pays selon les dernières statistiques récemment parues, c'est plus de 75% le fait des hommes. "Presque autant", donc... Et pour les homicides dans le cadre conjugal, chiffres non bidouillables à certaines sauces, ces chiffres sont clairs.

    http://www.tdg.ch/suisse/Les-actes-de-violence-domestique-se-font-plus-graves/story/31140421

    Mensonge également sur les conséquences de ces violences conjugales.

    http://securitetraumatismes.inspq.qc.ca/violenceconjugale/homicide-conjugal.aspx

    "Mythe : Les femmes sont aussi violentes que les hommes dans le contexte conjugal :

    Plus de femmes que d'hommes sont victimes d’infractions commises dans un contexte conjugal au Québec (Statistiques– Ampleur- Données policières).

    Dans les enquêtes populationnelles canadiennes, la proportion de femmes et d’hommes rapportant avoir été agressés physiquement ou sexuellement par un conjoint est similaire. Par contre, la nature et les conséquences des incidents violents sont plus graves pour les victimes féminines que pour les victimes masculines."

    http://securitetraumatismes.inspq.qc.ca/violenceconjugale/ampleur.aspx#symetrie


    Et maintenant un brin de philosophie :

    "Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, ce sont les jugements qu’ils portent sur les choses. Ainsi la mort n’a rien de redoutable, autrement elle aurait paru telle à Socrate ; mais le jugement que la mort est redoutable, c’est là ce qui est redoutable. Ainsi donc quand nous sommes contrariés, troublés ou peinés, n’en accusons jamais d’autres que nous-même, c’est-à-dire nos propres jugements. Il est d’un ignorant de s’en prendre à d’autres de ses malheurs ; il est d’un homme qui commence à s’instruire de s’en prendre à lui-même ; il est d’un homme complètement instruit de ne s’en prendre ni à un autre ni à lui-même."

    Epictète.

    Pour être libre, ne faut-il pas être instruit?

  • Sous le titre : la domination masculine est un mythe :

    http://www.tdg.ch/suisse/faits-divers/Plus-de-13-ans-de-prison-pour-avoir-tue-sa-fille-a-la-hache/story/22211603

    C'est bizarre, mais ce genre de "situation" ne se produit pour ainsi dire jamais avec des hommes...

    Et ça :

    "La Cour suprême n'en a pas jugé ainsi. Pour elle, il ne s'agissait ni d'un crime d'honneur ni d'un acte dû à des spécificités culturelles. «Quelqu'un qui vit depuis 25 ans en Suisse ne peut plus se réclamer de particularités culturelles de son pays d'origine», a-t-elle estimé."

    Ca, ça vaut son pesant de cacahouètes. Adieu donc les "particularités culturelles" (notamment islamistes) après tant d'années! Si ce n'est pas de l'assimilation... qu'est-ce?

  • Type de violence conjugale exercée par une femme sur un homme:

    "Chéri, descends la poubelle, s'il-te-plaît..."

  • Il faut laisser à HL qu'il amène dans le débat une contradiction utile. Il est vrai aussi qu'à mon opinion, HL va trop loin dans sa logique. J'ai trouvé par exemple que Sofie Peeters avait très bien fait de dénoncer à sa manière le machisme insupportable de certains quartiers envahis par la racaille musulmane à Bxl, et que les objections de HL m'étaient difficilement compréhensibles.

    Johann@ Merci pour cette citation d’Épictète. Cependant, entre nous soit dit, "Mourir, cela n'est rien. Mais vieillir..."

  • "Homme féministe", effectivement, c'est un peu court...

    Je m'applique volontiers les étiquettes suivantes : républicain, antisexiste (ou non-sexiste),antimisogyne, antimisandre, féministe, hoministe (il peut y en avoir d'autres).

    Il me semble que "féministe" se comprend assez bien intégré dans cet ensemble. Sinon, on passe pour un "Homme antiféministe", ce qui est tout aussi court que son contraire...

  • Johann, un peu d'épicerie, ok, puisque les victimes hommes semblent si peu importantes à vos yeux:

    Les statistiques policières suisses sont en dessous de la réalité exprimée. En 2004 une enquête fédérale montrait ceci:


    De: «Questions familiales 2/2004, Office fédéral des assurances sociales, Bulletin d’information de la centrale pour les questions familiales.»

    "Violence entre partenaires

    8% des femmes et 7% des hommes reconnaissent bousculer, pousser ou secouer leur partenaire sous l’effet de la colère. 1,6% des femmes comme des hommes disent frapper leur partenaire, que ce soit à coups de pied ou de poing; 0,6% des femmes et 0,7% des hommes admettent régulièrement rouer de coups leur partenaire, le maltraiter avec des objets, voire l’étrangler. En ce qui concerne la violence psychique, 9% des femmes contre 5% des hommes déclarent menacer leur partenaire; 11% des femmes contre 5% des hommes avouent rabaisser volontairement leur partenaire devant d’autres personnes en cas de conflits. Lors de disputes, 25% des femmes et 24% des hommes blessent volontairement leur partenaire en le dénigrant, en le vexant ou en trahissant sa confiance; 1% des femmes et 2% des hommes endommagent ou détruisent des objets auxquels le partenaire tient particulièrement. "


    Certaines violences ont plus d'auteurs masculins, mais dans l'ensemble de la violence physique au Canada les chiffres sont identique à 0,6% près. Les rapports de police diffères car tout le monde ne vas pas porter plainte (la majorité des gens règlent les problèmes entre eux).

  • Antisthène, vu de ce que devient le féminisme, s'y opposer est une attitude socialement et moralement salutaire.

  • Géo,

    J'avais dénoncé la généralisation faite par Peeters à une population précise, son absence de méthode, la généralisation abusive à l'ensemble de Bruxelles de quelques cas pas assez documentés ni décomptés. Son propos était tendancieux.

  • evidemment une bonne feministe ne peut considérer que le nombre de décès enregistrés par la police.
    Malheureusement pour la France ces données sont biaisées, et on trouve néanmoins une proportion non négligeable d'hommes tués. Comme d'habitude dire que 20 ou 30 morts par an n'est pas négligeaable est aussitot compris comme un négationnisme radical par les sus dites.....affligeant.

  • Mes deux filles jeunes et jolies ne sont quasiment jamais importunées. Elles evitent quelques quartiers qui étaient il y a peu encore des zone de non droit, et ou se promener est risqué par une jeune fille, mais aussi pour un homme... ailleurs elle reçoivent parfois une réflexion très rarement agressive mais jamais ce que l'on voit dans le film, qui est utilisé par certains pour généraliser à certains groupes, a toutes les femmes, et à tous les hommes.....

  • L'homme féministe est assez drôle (je suis un ex), en défendant les femmes et rien que les femmes il espère que les femmes vont trouver en lui un homme digne, superbe. Il est manichéen, lui dans le camp des gentils pour être contre le camp des méchants (les vilains hommes qui veulent ses femelles), le reste c’est du walt disney, lui brave chevalier qui casse la gueule (au sens figuré) aux vilains dragons (bouh tous ses vilains hommes) et à la fin de l’histoire il a le droit de baisé la princesse ou pas (c'est souvent le pas).
    C'est souvent ce genre de profils, il y a aussi le profil du garçon qui a été élevé par sa mère seule et qui a dénigré le père consentement devant l'enfant ce qui se retrouve une fois adulte.
    Mais ce qui est vraiment drôle c'est que le macho (le vrai l'abruti) et l'homme féministe ont un gros point commun c'est celui de serrer les dents et de souffrir en silence (l’idiot utile du système), l'un parce que c'est son code social si tu parles tes un faible, et l'autre tu ne pas être victimes ou avoir des émotions tu es un homme, seules les femmes sont victimes et son capable d’émotion, ce qui fait qu’au final on a une belle brochette de névrosé.
    Si l'homme féministe prenait 5 minutes de réflexions il verrait que non seulement il n'a pas de privilège mais que les seuls choses qu’il domine c’est sa vessie et son rectum et encore c'est très limité dans le temps.

  • Oui Derek, il y'a de ça. C est quasi psychanalytique . Il s'agit d'une suradaption pour faire plaisir à maman ... ooops pardon ...! Aux femmes

  • Un homme qui est féministe c'est un homme qui est efféminé ! Non ?

  • Et là qu'en disent les féministes?

    14H40
    Enfants morts dans un incendie à Pau : la mère aurait avoué les avoir tués

    Dans le cadre de l'enquête sur la mort de deux enfants, âgés de 5 mois et 6 ans, mercredi soir dans l'incendie de leur maison à Pau, leur mère aurait avoué durant sa garde à vue les avoir tués.

    La jeune femme, âgée de 35 ans, aurait indiqué qu'elle avait eu l'intention de se suicider et qu'elle ne voulait pas laisser ses enfants seuls une fois morte.

    Cette ingénieure chercheuse à l'université de Pau, qui souffre depuis longtemps de dépression chronique, a été retrouvée prostrée avec un couteau dans le sous-sol de la maison familiale, le jour de l'incendie qu'elle avait elle-même allumé.

    C'est le père qui a prévenu les secours en rentrant du travail après avoir vu sa maison en feu.

    (...)

    " qu'elle ne voulait pas laisser ses enfants seuls une fois morte."

    Et le père, il compte pour beurre?
    Encore et toujours des circonstances atténuantes. Si toutes les mères en "dépression" assassinaient leurs enfants il n'y aurait plus de place dans les prisons et les cimetières remplis de petits cercueils!

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