Récemment un ingénieur de la Nasa, John Grotzinger, attaché au programme Curiosity, a annoncé une découverte capable d’entrer dans les livres d’histoire. Il n’a pas voulu en dire plus, laissant entendre que les semaines à venir seraient riches en révélations.

Quelles révélation? Découverte de vie? Ossements d’humains préhistoriques? Cette annonce étonnante a évidemment fait jaser dans la stratosphère. La Nasa est en général plus prudente et n’annonce que ce qu’elle voit.

On pouvait penser à un plan communication: mettre en apprétit les citoyens du monde pour qu'ils continuent à suivre attentivement la fantastique épopée de Curiosity. On pouvait l’imaginer forer des roches, pulvériser des cailloux, sonder la matière des dunes, faire l’analyse chimique des couches stratifiées au pied du Mont Sharp.

La Nasa annonce aujourd’hui qu’il n’en est rien. Le rover fait tranquillement son job et l’ingénieurs a simplement voulu faire part de son enthousiasme.

Mais... Mais en vérité ce démenti cache quelque chose. Quelque chose de si incroyable qu’il ne peut être dévoilé sans préparation de la Terre au choc des images. La Nasa nous prive donc de la découverte faite par Curiosity. Si, si, nous sommes en plein complot. Il ne serait d’ailleurs pas étonnant que l’on voie planer l’ombre de la planète Nibiru, qui traîne et ne sera pas là à temps pour déclencher la fin du monde.

Seulement la Nasa est bien embêtée. Car grâce à mes antennes branchées en permanence sur TéléMars, la chaîne herztienne de la planète rouge, j’ai capté les images que Curiosity a envoyé vers la Terre.

Et je livre aujourd’hui au monde la primeur de cette découverte: il y a de la vie sur Mars.

Curiosity a ainsi pu photographier trois espèces courantes:

- le kangourou à antennes

- l’escaribou à noeud papillon

- et le morse de Mars.


Je vous laisse admirer l'extraordinaire beauté de ces spécimens. Je reste branché et publierai d’autres images au fur et à mesure de l'avancée des découvertes du rover magique.