La vidéo en fin de billet est un choc. Elle illustre pourquoi, à l’heure actuelle, les hommes ont perdu la bataille. La bataille médiatique est perdue. La bataille politique également. Le décervelage bat son plein. Les hommes sont mis à genoux. Absents du discours social en tant que victimes de violence. Le stéréotype est installé.
Prenons d’abord quelques chiffres récents de violence domestique.
Derniers chiffres de la violence domestique
L’une des sources est la police qui constate un fait ou enregistre une plainte. Ce n’est pas totalement fiable car tout le monde ne dépose pas plainte. L’autre source est l’enquête de victimisation. Ces enquêtes existent depuis environ 30 ans aux Etats-Unis, 20 ans au Canada, et à peine quelques années en France et en Suisse. Enfin on peut recueillir des chiffres auprès d’institutions comme les centres d’aides au victimes.
La situation réelle est difficile à chiffrer. Les statistiques policières ne sont le miroir que d’une partie de la réalité - mais laquelle? Quel pourcentage de personnes déposent des plaintes ou demandent l’intervention d’agents? On n’en sait rien. Les estimations sont fantaisistes: de 2% à 30% de victimes déposeraient plainte. Ce n’est pas fiable. Une autre enquête a démontré que 72% des personnes impliquées dans des situations de violence domestique réglaient la question par elles-même, ce qui montre que dans nombre de ces situations il n’y a pas de gravité significative. De plus monter le ton contre son ou sa partenaire ou lire ses sms est déjà considéré comme de la violence. La surenchère n’est pas loin. Et les questions posées dans les enquêtes de victimisation incitent possiblement les sondés à dramatiser.
Genève
A Genève le gouvernement cantonal vient de rendre public les chiffres locaux, de sources diverses et compilés par l’Observatoire genevois des violences domestiques. La violence domestique touche 0,8% de la population. Comme dit précédemment tout le monde ne dépose pas plainte. De plus les chiffres proviennent entre autres d’associations féministes et leur résultat est forcément orienté. L’information des autorités genevoises inclut la violence psychologique, sans toutefois préciser sa forme ni sa gravité.
On apprend que 15% des victimes directes sont des hommes et 24% des femmes sont auteurs de violence, soit un quart. Au niveau Suisse le dernier rapport de la criminalité domestique fait état de 30% d’hommes victimes. A Genève la violence psychologique est plus importante que la violence physique. Le rapport de l’Observatoire est disponible ici en pdf. Il présente malheureusement des confusions au niveau du décompte des chiffres. Je rappelle ici une enquête fédérale de 2004 (extrait):
«Questions familiales 2/2004, Office fédéral des assurances sociales, Bulletin d’information de la centrale pour les questions familiales.»
«Violence entre partenaires
8% des femmes et 7% des hommes reconnaissent bousculer, pousser ou secouer leur partenaire sous l’effet de la colère. 1,6% des femmes comme des hommes disent frapper leur partenaire, que ce soit à coups de pied ou de poing; 0,6% des femmes et 0,7% des hommes admettent régulièrement rouer de coups leur partenaire, le maltraiter avec des objets, voire l’étrangler.»
Les hommes sont autant victimes. Le pdf est ici, page 50.
Canada
Au Canada, Olivier Kaestlé rappelle une enquête psychosociale du Saguenay-Lac-Saint-Jean, réalisée en 2000 par la Direction de la santé publique.
«Selon ce document, 5,4 % des hommes qui ont vécu avec une partenaire au cours de l’année précédant l’enquête auraient subi de la violence physique, en comparaison de 2,4 % de femmes pour la même période. Il s’agit de plus du double de victimes masculines. (...) C’est pas tout : 1,3 % des hommes auraient subi de la violence physique sévère, contre 0,8 % des femmes...).»
« Le contraste pourrait indiquer que les hommes demeurent plus longtemps que les femmes dans une union marquée par la violence conjugale », affirme Denis Laroche, de l’Institut de la statistique du Québec. L’enquête de ce dernier révèle que 3,9 % d’hommes ont rapporté au moins un événement de violence physique au cours des cinq dernières années en comparaison de 2,9 % de femmes, ce qui représente 70 200 hommes et 52 600 femmes respectivement.»
France
En France les chiffres récents de l’Office National de la Délinquance mentionnent 25% d’hommes victimes pour 75% de femmes victimes. Selon les années cette proportion est allée à 1/3 d’hommes victimes. Si encore une fois on considère que les hommes se défendent moins et se plaignent moins, le vrai chiffre devrait osciller entre 40% et 50%. Ce n’est qu’une extrapolation mais elle rejoint les enquêtes pointues américaines et canadiennes.
On pourrait aussi ne considérer que les chiffres ayant été prouvés et ayant abouti à une condamnation pénale. Ce seraient les plus sûrs. Mais alors les statistiques tomberaient et la mine d’or financière des associations féministes, soit les subventions et dons pour lutter contre la violence domestique, se tariraient rapidement. Les féministes professionnelles, celles qui vivent du sexisme misandre, seraient au chômage.
Une vidéo choc
Cette vidéo est révélatrice des raisons pour lesquelles les hommes ont perdu la bataille. Elle est en anglais sous-titrée en espagnol mais le propos est simple. Deux acteurs miment une scène de violence en public et sont filmés. Quand la femme joue la victime, les passants sont choqués et s’arrêtent. Quand l’homme joue la victime et la femme l’agresseur, les gens passent à côté comme si de rien n’était.
Le tournage a duré des heures. Sur des centaines de passants une seule femme est intervenue dans la séquence de l’homme victime. Une autre a montré par sa gestuelle une jubilation à voir une femme taper un homme. Les personnes interrogées expliquent ensuite que si l’homme bat, il est coupable, et s’il est battu c’est qu’il est aussi coupable de quelque chose.
A ce point de dédain pour les hommes victimes on n’est plus dans la réalité. Autrefois quand une femme tapait un homme (et vice-versa), les gens intervenaient. Ils ne soutenaient pas la femme par principe. Aujourd’hui l’intoxication féministe misandre a pollué la société. L’homme est coupable, l’homme est le salaud universel, il y a une revanche à prendre sur cette brute esclavagiste. Les féministes se sont approprié le thème de la violence domestique et surfent sur la victimisation totale des femmes. Leur hold-up a réussi.
Pas étonnant que la France sombre actuellement dans l’oppression féministe et dans la misandrie la plus crasse. Les hommes ont momentanément perdu la bataille du décervelage, la bataille politique et médiatique. Ils ne le savent pas encore bien. Et ils ne n’osent pas se dresser collectivement, descendre dans la rue et rétablir leur parole. Un jour pourtant il le faudra.
A suivre: le naufrage féministe français - reconquérir la parole.
Commentaires
"La vidéo en fin de billet est un choc. Elle illustre pourquoi, à l’heure actuelle, les hommes ont perdu la bataille. La bataille médiatique est perdue. La bataille politique également."
Que voilà une excellente nouvelle! *)
Parce qu'il y avait "bataille"? PDR!
A force de triturer les chiffres vous parvenez à faire croire le contraire de la réalité. C'est le but de toute propagande. Mais les chiffres sont tétus, comme pour les viols (de plus, grandement sousestimés) et le nombre de personnes tuées dans le cadre du domicile conjugal.
Ah, les pauvres mâles qui sous la pression psychologique de leur compagne ne peuvent retenir leurs coups! Ils sont vraiment à plaindre...
Que vous et les vôtres échouiez est effectivement une très, très bonne nouvelle.
Merci pour cette constatation en forme d'aveu!
Et faut-il vous rappeler Epictère?
*) Malheureusement l'égalité est encore loin.
la réalité c'est ça
http://www.lepoint.fr/actualites-societe/2008-08-22/violences-conjugales-a-qui-la-faute/1597/0/268422
la violence conjugales les deux conjoints sonts responsables quoique tu en pense Johann
"comme pour les viols (de plus, grandement sousestimés)"
prouve le au lieu d'affirmer bêtement et avec mauvaise foi, comme fonts toutes les féministres misandres. ces féministes se prennent au sérieux elles finissent par croire à leurs âneries.
"A force de triturer les chiffres vous parvenez à faire croire le contraire de la réalité."
Quelle réalité celle que t'apprennent tes maîtres à penser et que tu ne remets jamais en question, par malhonnêteté intellectuelle ?
Les chiffres que présentent les médias à la botte (si j'ose dire ^^) des féministes eux ne font que manipuler l'opinion et hommelibre a raison de souligner qu'une révolution et un changement brutal de la face de la société est nécessaire pour un monde libre.
Si encore on dénonçait la violence dont était victime l'homme comme le décrit ce billet ? Mais non au lieu de celà vos amis surenchèrent sur le mensonge, la mauvaise foi et la malhonnêteté la plus abject. Mais tu sais ce qu'on dit tant Vallaud à la cruche qu'elle finit par se briser hahahah
Par contre quand il s'agit de gender studies, parité et autres fariboles, là tout de suite vous justifiez par l'égalité. Bande d'hypocrites !
Un des fondements du féminisme est la lutte contre la supposée oppression des mâles. Une dérive copiée sur la lutte des classes. Cela fait partie de la doxa, mainte fois exposée dans divers médias, livres et forums féministes. Sa stratégie est l’abus du mode victimaire, qui est un mépris pour toutes les femmes qui ne sont pas et n’ont jamais été des victimes. Les femmes servent d’alibi à une faction dont certaines représentantes sont notoirement déséquilibrées mentalement.
Bien sûr que les féministes font la guerre aux hommes. Bien évidemment qu’il y a bataille. Bataille contre une faction qui veut démolir l’homme, pas contre les femmes, car le féminisme ne représente pas «les» femmes mais un clan bourgeois qui veut un peu plus de fric et de pouvoir. Les grandes féministes étaient et sont de grandes bourgeoises. Pas des caissières de supermarché.
Reconnaître d’avoir perdu une bataille n’est pas avoir perdu cette guerre. La lutte sera longue pour qu’un respect de l’homme soit rétabli. Les hommes se réveilleront de leur torpeur et de leur inutile culpabilité.
Les chiffres sont établis par des offices gouvernementaux. Ils dérangent, j’en conviens. C’est plus simple de faire passer à la trappe les hommes victimes. Des fois que les hommes voudraient partager le gâteau des subventions. Alors on les tait, on les nie. Le négationnisme féministe est comme tous les négationnisme: un modèle de mauvaise foi.
Le viol est und des crimes plutôt masculin. Personne ne le nie. Le nombre de viol? 1600 condamnations en France par année pour 8000 plaintes. Au-delà, personne ne le sait. Le meurtre conjugal est plutôt masculin. Les enquêtes précisent montrent qu’il y a des situation d’alcoolisme à la base, souvent une co-violence, un trouble psychique éventuel. Cela fait environ 140 femmes tuées par année en France.Pour 28 hommes. Si l’on ne parle pas des hommes tuées, il n’y a pas de raison de parler des femmes. Donc on n’en parle plus. 140, c’est quantité négligeable. Des dizaines de millions pour faire vivre les féministes sur ce thème? En met-on autant dans la recherche contre le cancer de la prostate? Ou dans la prévention routière? 28 meurtres d’hommes ce n‘est pas assez. Il faudrait plus de cadavres hommes pour que l’on commence à en parler.
La violence physique est féminine comme masculine. La violence psychologique est féminine comme masculine. La maltraitance aux enfants est presque deux fois plus féminine que masculine. L’infanticide est plus féminin. Les accusations calomnieuses sont plus féminines. Chacun sa part.
Sous prétexte de défendre l'uns, il est simplement injuste de nier l’autre. Je n'ai aucune leçon à recevoir de quelqu'un qui se fout de la justice.
Et puis citer Epictète hors contexte en dit long sur votre faculté de vouloir débattre dans de bonnes conditions.
"C'est le but de toute propagande."
Mais la télévision n'est elle pas à la démocratie ce que la propagande est à la dictature ?
"Malheureusement l'égalité est encore loin."
Si on se place d'un point de vue masculin en effet on en est très loin. Ah mais oui suis-je sot, l'égalité ne concerne que la prise de pouvoir des femmes sur les hommes et refuser cette dictature nous rendrait rétrograde?
Amen
"
Ah, les pauvres mâles qui sous la pression psychologique de leur compagne ne peuvent retenir leurs coups! Ils sont vraiment à plaindre...
Que vous et les vôtres échouiez est effectivement une très, très bonne nouvelle. "
Ah si celà pouvait t'arriver ... mais bon ton manque de fierté masculine évident fait que tu n'éprouve aucune rancune envers des mal-baisées qui passent leur temps à détruire psychologiquement un homme. Mais bon, tout le monde ne s'appelle pas Johann amateur des coups de fouet de maîtresse domina-Femen
Ah mais c'est vrai que l'on est plus à une incohérence prêt avec vos élucubrations dignes d'un ado mal dans sa peau. Mais le jour où ça explosera, et crois moi ça arrivera, ça va faire très mal pour tes maîtres et leurs collabos gare à tes fesses l'ami ;)
"Et ils ne n’osent pas se dresser collectivement, descendre dans la rue et rétablir leur parole. Un jour pourtant il le faudra."
C'est vrai que manifester contre le mariage gay qui à mon avis est de loin moins important que les problèmes que causent le féminisme : propagande dès la crèche pour rendre les gosses hermaphrodites, propagande sur la violence conjuguale (tiens on ne parle plus d'égalité) et l'inégalité salariale travail dont les deux derniers sont basés sur la mauvaise foi. Le féminisme a démontré qu'il s'en foutait royalement de la condition masculine, quoique vous racontent les tenantes de ce mouvement. Leur but est d'instaurer une charia moderne contre les hommes et de les castrer et le commentaire de Johann plus haut souligne justement la dangerosité des sectes féministes
Le féminisme est un communautarisme comme SOS Racisme et l' anti-"fascisme" L'histoire de ce mouvement démontre qu'il est de gauche, même si la droite a récuperé ce mouvement de son côté depuis quelques années. Voir la fin du mandat Chirac et le mandat Sarkozy, mais au moins la droite ne nous a jamais bassiné avec la parité, la théorie du genre. Y avait seulement la mère Bachelot qui a supprimé le "Mademoiselle", mais bon elle c'est l'exception à la règle. La droite a simplement récupéré la violence faite aux femmes, même si je suis contre cette propagande qui cache un alibi misandre, mais je ne crois pas qu'ils soient à l'origine de la théorie du genre.
Faut être de gauche pour être crétin au point de sortir des anneries.
"C'est le but de toute propagande. Mais les chiffres sont tétus"
Mais non Johann, confonds pas, tout le monde a bien compris ici que c'était plutot toi qui était têtu, c'est pas les chiffres!
Hé changes de disque, si tu nous parlait plutot de la violence conjugale chez les homos.
Selon "la National Coalition of Anti-Violence Programms (2008) , le taux de prévalence de la violence conjugale chez les lesbiennes serait similaire à celui des hétérosexuels. En France, un sondage récent effectué par " Yagg.com " fait le même constat."
http://www.montpelliergay.com/nos-actions/violences-conjugales/
Moi je veux que toute la fine équipe du ministère des droits des femmes rappellent publiquement ce constat, pour une vraie égalité.
Au lieu de chercher la paille qui est dans l'oeil du voisin, si tu regardais plutot la poutre qui est dans ton c..
Vivre et laisser vivre.
Merci Didier pour ce rappel qui je n'en suis pas sur pour le coup, clouera le bec à cette binarité argumentaire : homme violent, dominateur et femme victime, soumise.
A croire que certains viennent du siècle dernier
Didier,
Bonne pioche de mettre ce lien. J'avais déjà fait un billet sur le sujet. Et, folie moderne, pour le féminisme c'est la faute aux hommes. Extrait de mon billet:
"Pour preuve ces extraits d’un article de Dominique Foufelle paru en 2002 sur le site pénélopes.org (http://www.penelopes.org/xarticle.php3?id_article=2590):
“ Le système patriarcal est si fortement construit, qu'il s'infiltre au coeur de toutes les relations humaines - les violences domestiques dans les couples lesbiens en témoignent. “
Fallait y penser ! Le patriarcat est responsable des coups dans les couples de femmes ! Et le texte précise :
“ …la mise en évidence de la violence dans les relations lesbiennes met en lumière la logique même du système : la violence est masculine, quel que soit le sexe biologique de la personne. “
Cette théorie a été reprise et développée par une doctorante en sociologie, Vanessa Watremez (http://www.penelopes.org/xarticle.php3?id_article=2579):
“Si la violence domestique masculine est d'ordinaire le fait des hommes, c'est avant tout parce qu'il y a une quasi-parfaite adéquation entre sexe et genre, mais avant d'être le fait d'hommes, la violence domestique est masculine. Ainsi, bien loin de mettre en question la violence masculine domestique, la mise en évidence de la violence dans les relations lesbiennes met en lumière la logique même du système : la violence est masculine, quel que soit le sexe biologique de la personne. “. Elle affirme ailleurs: “Les femmes violentes que nous avons présentées sont le masculin, le pouvoir dans leur couple, là où les hommes battus représentent le féminin.”.
Ainsi donc le masculin est violent par principe et définition, et il y a en plus une quasi-parfaite adéquation entre sexe et genre. Et l’on parle ici, soudain, des femmes qui sont le masculin et des hommes qui sont le féminin. Aucune démonstration, aucun argumentaire élaboré et sérieux sur cette hypothèse digne de Madame Soleil. On navigue à vue sur des clichés déclinés systématiquement par de vagues “sociologues” féministes-marxistes."
http://hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2008/08/10/si-les-lesbiennes-sont-violentes-c-est-a-cause-des-hommes.html
Lol un doctorat pour juste dire que "les hommes sont violents et les femmes sont douces"
C'est là où on voit que le domaine de la sociologie recrute des experts en mensonge et mauvaise foi. Eh oui il paraît qu'il y a pas de sot métier