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Quand l'Europe se lâche sur la Suisse

Le pro-européen que je suis est décontenancé à la lecture des propos sur la Suisse, après le vote du 9 février. Je n’en perds pas mes convictions mais la collection de vomissures venant de l’intérieur ou de l’extérieur du pays pourrait remplir un pétrolier.

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Je ne reviens pas ici sur l’idée que je me fais de l’Europe, que j’ai déjà plusieurs fois développée, ni sur le fait que l’on peut être pro-européen et reconnaître une légitimité à la question de la souveraineté (exercice d'équilibre assez difficile par les temps qui courent). Aujourd’hui je me contente d’une petite collection sur la violence des réactions de rejet contre la Suisse. Toutes les réactions ne sont pas de ce style mais il y a de quoi s'inquiéter de la mentalité de nombre d'élus européens.

Il y a celles assez soft de Laurent Fabius: «C'est un vote préoccupant parce qu'il signifie que la Suisse veut se replier sur elle-même et c'est paradoxal car la Suisse fait 60 % de son commerce extérieur avec l'Union européenne. On va revoir nos relations avec la Suisse.»

Celle de Manuel Valls: «Un signe préoccupant d'un repli sur soi (...) et une mauvaise nouvelle pour les Suisses eux-mêmes.»

Manuel Barroso (entre de nombreuses autres réactions): «Ce n’est pas un bon signal.»

Didier Reynders, ministre belge des affaires étrangères: «On ne peut pas laisser passer une votation comme celle-là.»

Antonio Locatelli, président des frontaliers de la région Verbania-Cusio-Ossola, en Italie. «Les frontaliers seront mis au même niveau que les migrants clandestins.»


D’autres sont plus virulentes. Des propos qui dépassent même l’entendement. S’ils expriment le désarroi de certains élus européens, leur désarroi autant devant la mise en question d’un principe de l’UE que devant les risques de la démocratie directe, ils laissent pantois. Tant de mépris donnerait envie de dire comme la secrétaire d’Etat américaine Victoria Nuland, parlant de l’Ukraine avec son ambassadeur à Kiev: «Que les européens aillent se faire foutre (Fuck the UE!)». Petite phrase exprimée dans une conversation téléphonique alors qu’elle évaluait qui devrait rentrer au prochain gouvernement ukrainieneurope,union européenne,suisse,vote,merkel,montebourg,serbie,turquie,socialistes,maoïstes,immigration,souveraineté, et comment contrer les Russes. On se dirait en pleine guerre froide.



Les foldingues

Par exemple Astrid Lulling, députée européenne luxembourgeoise: «Heureusement que nous n’avons pas de référendum. C’est à désespérer du droit de vote si des citoyens sont aussi… bêtes.»

Arnaud Montebourg, le roquet de la République, s’est lâché sans même essuyer la diarrhée sortie de sa bouche: «J'ai beaucoup de respect pour le suffrage universel, mais là, c'est du suicide collectif.» Il parle de «représailles» contre la Suisse. C’est donc la guerre. Plus d’extraits sur la vidéo ci-dessous. Sa haine de la Suisse s’était déjà exprimée en 2007 quand il la menaçait de «blocus» en cas d’élection de Ségolène Royal. Pour la petite histoire, Arnaud Montebourg, ministre improductif et gesticulatoire du «Redressement productif», dont on a vu l’efficacité avec Florange (son échec le plus cuisant selon ses propres termes), Florange où sa seule action concrète fut d’apporter des croissants aux ouvriers en voie d’être licenciés, Arnaud Montebourg donc fut l’un des partisans du non au référendum européen de 2005.

Amazing, isn’t it?

Le roquet de la République, qui disait en son temps: «François Hollande, par deux fois, m’a refusé la VIe République. Ce sont des dirigeants fermés aux idées nouvelles. Je n’ai pas l’intention de leur épargner mon intransigeance», a retrouvé avec la Suisse son bouc émissaire favori et sans grand risque pour lui. Ah que, la belle intransigeance d’un facho rose quand elle n’expose pas à un grand risque.



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Et hier, Nicolas Levrat, Professeur ordinaire à la Faculté de droit de Genève et à l'Institut européen et directeur de l'Institut européen, et donc payé par l’Etat, va encore plus loin dans une tribune publiée par Le Temps d'hier et suggère de refuser le vote:

«Si nous refusons ce résultat, deux pistes s’offrent à nous. La première, qui a ma préférence, consiste à régler une bonne fois pour toutes nos relations avec l’Europe et l’étranger, en nous associant fermement et solidement aux partis humanistes et responsables de Suisse pour arrimer notre pays à un espace fondé sur les valeurs «de respect de la dignité humaine, de liberté, de démocratie, d’égalité, de l’Etat de droit, ainsi que de respect des droits de l’homme, y compris des droits des personnes appartenant à des minorités.»

Comme s’il s’agissait d’humanisme. Exemple vivant d’une déliquescence universitaire, il ajoute:

«Ce sera une limitation définitive de la souveraineté absolue du peuple suisse, certes; mais par quatre fois récemment, ce peuple a montré son incapacité de faire un usage responsable et respectueux de la dignité humaine de sa souveraineté. Il fait donc sens, au nom des valeurs et principes qui sont les nôtres, de nous assurer que ce peuple cesse ses errances au regard des valeurs essentielles au fondement de nos sociétés modernes et ouvertes.»

De tels propos devraient lui valoir une mise à pied immédiate et sans salaire.

Une Europe qui traite les suisses de gens bêtes, qui passe outre le vote de citoyens en France et en Irlande lors de référendums, une Europe autoritaire, qui n’écoute pas les demandes citoyennes de discussion sur la souveraineté exprimées non seulement par quelque droite caricaturale mais par plusieurs pays, une Europe qui pratique l’échange Erasmus avec la Turquie qui pourtant ne reconnaît pas la libre circulation des personnes: il faut vraiment avoir envie d’Europe pour y croire encore.




La souveraineté: un thème fondamentaleurope,union européenne,suisse,vote,merkel,montebourg,serbie,turquie,socialistes,maoïstes,immigration,souveraineté,

La question de la souveraineté est centrale dans la construction européenne, autant que la libre circulation, puisque celle-ci suppose déjà un abandon partiel de cette souveraineté. La limite actuelle au développement européen est bien la question de la supranationalité - donc de la souveraineté. Il n’y a aucune xénophobie à questionner cela. La souveraineté d’une personne ou d’un Etat relève de la même distinction nécessaire entre le soi et le non-soi.

D’autre part, parler de xénophobie à l’encontre d’un pays dont la population étrangère résidente est de 23%, voire 40% à Genève, est assez malvenu. Etrangement on ne parlait pas de xénophobie quand le Québec voulait faire sécession, et certains trouvaient parfaitement justifié que les cubains ne puissent sortir de chez eux sous Castro. Le vote suisse s’est développé sur le sentiment d’en faire beaucoup plus que d’autres et de ne plus se soucier assez de soi-même. Certains européens ont beau jeu de stigmatiser les suisses, alors qu’eux-mêmes reconnaissent la nécessité d’une souveraineté. Ainsi en 2013 le Parlement Européen a voté le possible rétablissement par un Etat membre de la délivrance de visa pour les citoyens de certains pays non-membres s’ils estiment qu’il y a un abus ou une forme de «tourisme social». Cela concerne en particulier la Serbie, qui pourtant a déposé une demande d’adhésion à l’UE. Il ne s’agit pas des citoyens de l’UE, certes, mais il s’agit bien d’une forme de clause de sauvegarde concernant une immigration.

A propos d’immigration: Montebourg, dans sa diarrhée verbale, compare les français frontaliers travaillant en Suisse à des immigrés. Il considère, dans son ton et sa rhétorique, que c’est déshonorant. Etre comparés à des immigrés, quelle déchéance! Cela montre, en arrière-plan, quel mépris il porte aux immigrés... La gauche maoïste est décidément inénarrable.


Notons cependant que la Chancelière allemande, Angela Merkel, a tenu hier des propos plus mesurés à l'égard de la Suisse, en contradiction avec la Commission de Bruxelles.




 

Catégories : Europe, Politique 42 commentaires

Commentaires

  • "De tels propos devraient lui valoir une mise à pied immédiate et sans salaire."
    Oui, évidemment. Mais que va t-il se passer si rien se passe ? Monsieur va tranquillement continuer à donner ses cours comme si de rien n'était ?

    C'est scandaleux, et ce type doit être viré ! On ne peut enseigner le droit et s'asseoir dessus !

  • Le frontalier français est plutôt une aubaine pour la France puisqu'il y dépense une bonne partie de ses revenus donc soutient l'économie, paiement de la TVA et autres taxes d'habitation. Il contribue rétablir la balance commerciale française en amenant des devises suisses.

  • Bonjour John !

    Il fallait bien évidemment s'y attendre.

    Oui effectivement, les propos pragmatiques, mesurés et apaisants de Madame Merkel et de la plupart des Allemands tranchent singulièrement avec le dogmatisme habituel des Français. Mais de cela personne n'en est surpris.

    Quant à Montebourg, j'ai entendu hier sa logorrhée. Sur la présence d'un tel individu au sein du gouvernement d'un pays démocratique au XXIème, il y a vraiment de quoi s'inquiéter. Montebourg est un boute-feu.

    Bonne journée John !

  • Jean d'Hôtaux @ Montebourg, tout le monde s'en fout. C'est un nobody, un rien du tout et même sa marionette aux Guignols a plus de poids que lui. Par contre, que vous gardiez au sein de votre université des gens comme ce Levrat, ça, c'est un véritable problème. L'uni genevoise se spécialise dans le nourrissage de vipères depuis Ziegler...

  • Du blog de Philippe Barraud, ex-réd chef de la Gazette de Lausanne :
    "Il faut absolument que nos élus et les médias cessent de se vautrer dans la Schadenfreude, et d’attiser ainsi la soif de vengeance des dirigeants européens. Ils font ainsi le jeu de nos adversaires, médiocre cinquième colonne qui compromet les solutions à venir. Cette politique du pire vise à dégrader délibérément la situation politique et économique de la Suisse, afin de pouvoir en rendre l’UDC responsable et ainsi, réduire son influence.
    Petits politiciens, petits médias, politique nulle…

    www.commentaires.com

  • Montebourg qui n'a jamais planté un clou de sa vie, fait partie de ces politiciens qui théorisent sur tout et sur rien ! C'est un insignifiant qui était fermement opposé à l'Europe, s'est battu contre la nouvelle constitution et se permet de donner des leçons. On croit rêver mais on sait que tout ce qui est exagéré est insignifiant et pour ce qui est de l'insignifiance, avec ce triste sir on est servi...

  • «…Quant à Montebourg, j'ai entendu hier sa logorrhée.»

    Ce type est écœurant !


    "De tels propos devraient lui valoir une mise à pied immédiate et sans salaire."

    On est pas loin d'Hitler et de Mussolini sous couvert de "valeurs humanistes".

    On voit maintenant où sont les salauds !

  • «Heureusement que nous n’avons pas de référendum. C’est à désespérer du droit de vote si des citoyens sont aussi… bêtes.»

    Ben.. elle a bien raison. Je suis sur que Hitler aurait gagné haut la main tous ses référendums.

  • "C'est un nobody.."

    Vous par contre vous êtes bien quelqu'un! Hein?

  • Jojo @ Vous êtes un admirateur de Montebourg ? Cela existe ? Décidément, il faut s'attendre à tout de la part des humains. Enfin, humain, c'est relatif...

  • "Vous êtes un admirateur de Montebourg ?"

    Je vois pas le rapport.

  • Il y a un proverbe, ou plusieurs, qui peuvent venir illustrer ce blog et les commentaires qui le suivent, un commence par hopital et finit par charité, l'autre est moins élégant et finit par chiottes.

    Nous avons d'un côté des parlementaires et autres responsables suisses qui tiennent des propos outranciers à l'endroit de l'UE, comparant une construction basée sur une adhésion volontaire d'Etats démocratiques à un ensemble plus grand, au nazisme et au troisième reich (entre autres réjouissances, car il y a de multiples déclinaisons au niveau cantonal) . Ceci ne mérite pas une seule ligne ou remontrance.

    En revanche, le fait de dire que la Suisse a travers un vote procède à un suicide collectif, déclaration maintes fois moins insultantes (à mon sens, elle ne l'est même pas), est jugée innacceptable et démontre le vice de la partie adverse.

    Il reste à comprendre si cette dissonance est due à de l'arrogance ou à de la schyzophrénie. Probablement les deux.

  • @ Sekant:

    Je n'ai pas vu les propos que vous mentionnez sur la comparaison de l'Europe avec le 3e reich. Je ne les partage pas. J'ai aussi dit ailleurs que l'Europe est autant légitimée à critiquer (mais ici on n'est plus dans la critique) le vote suisse que la Suisse à critiquer certains aspects de l'Europe, et que celle-ci vit à l'étouffée en évitant des débats qui ne sont pas une spécificité suisse.


    @ Jojo:

    Je ne pense pas que Hitler gagnerait tous ses référendums. L'époque n'est pas la même, et le vote du 9 n'a rien à voir avec une politique nazie.

  • Montebourg est un coup pour le protectionnisme, un coup pour la libre immigration...

    Le Canada et les USA contrôlent leur immigration, ça gêne pas l'UE pour traiter avec ces pays :

    http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/societe/201402/14/01-4739119-le-gouvernement-du-quebec-desire-choisir-les-immigrants-selon-leurs-competences.php

    L'UE est actuellement une calamité, tellement sa politique économique est absurde et la démocratie y a été remplacée par des abrutis ignares et méprisables comme Barroso.

  • @sekan : la construction volontaire est à relativiser si l'on se souvient du rejet par le vote populaire de la dernière constitution (entre autres par la France !). L'attitude de ce ministre est indigne car il ramène un commentaire sur une votation dans un pays voisin à une affaire de politique intérieure (allusion au FN et à Lepen). Enfin dernière question qu'aurait dit le même ministre si, suite à l'élection de F. Hollande, un ministre suisse avait déclaré que la France s'était tirée dans le pied et allait vers un suicide collectif ?La démocratie n'est pas à géométrie variable contrairement à l'idée de la politique qu'à ce monsieur.

  • «...sur la comparaison de l'Europe avec le 3e reich...»

    «...comparant une construction basée sur une adhésion volontaire d'Etats démocratiques à un ensemble plus grand, au nazisme et au troisième reich..»

    Perso, si j'ai parlé d'Hitler et de nazisme, c'est des propos de ce professeur.

    Pour la qualification de "dictature" à l'encontre de la Commission, je maintiens.

    C'est aussi obscur que les élections à la Migros. Sauf que la Migros ça fonctionne.

  • "Pour la qualification de "dictature" à l'encontre de la Commission, je maintiens."

    Ah bon?

  • «....Ah bon?....»

    Mais Vouiiiiiiiiiii...

    Philippe Barraud:
    «...La Commission européenne – qui se passe allègrement de l’avis du Parlement européen, parlement-croupion s’il en est – répète plusieurs fois par jour, par la voix du pathétique Barroso ou d’autres petits chefs cooptés, que la libre-circulation n’est pas négociable, qu’elle est un acquis fondamental, et donc qu’il est interdit de seulement en discuter...»

    la suite voir ici:

    commentaires.blog.24heures.ch/

  • @ Géo :

    " Jean d'Hôtaux @ Montebourg, tout le monde s'en fout. C'est un nobody, un rien du tout et même sa marionette aux Guignols a plus de poids que lui. Par contre, que vous gardiez au sein de votre université des gens comme ce Levrat, ça, c'est un véritable problème. L'uni genevoise se spécialise dans le nourrissage de vipères depuis Ziegler... "

    Je ne connais pas Nicolas Levrat, mais pense qu'en tant que citoyen suisse, il est parfaitement autorisé à s'exprimer sur un sujet national, même si on ne partage pas ses propos.
    Quant à Montebourg, ce n'est pas tant son appréciation des conséquences de la votation du 9 février ("suicide collectif") dont il est question ici, mais ses menaces réitérées et ses propos belliqueux contre la Suisse, qui sont en cause. En tant que ministre d'un pays voisin de la Suisse, ce comportement est indigne et inacceptable.
    Je ne regarde jamais "Les Guignols" ... beurk ...
    Ma détestation de Montebourg est à la hauteur de mon aversion pour Ziegler ...

  • @ sekant :

    " En revanche, le fait de dire que la Suisse a travers un vote procède à un suicide collectif, déclaration maintes fois moins insultantes (à mon sens, elle ne l'est même pas), est jugée innacceptable et démontre le vice de la partie adverse. "

    Ce ne sont pas les termes de "suicide collectif" qui suscite mon ire, mais les incessants propos belliqueux, agressifs et déplacés de Montebourg à l'égard de la Suisse.

    Cela dit je condamne tout autant les ténors de l'UDC lorsqu'ils font de l'UE, leur bouc émissaire.

  • Jean d'Hôtaux @ "Nicolas Levrat, mais pense qu'en tant que citoyen suisse, il est parfaitement autorisé à s'exprimer sur un sujet national, même si on ne partage pas ses propos."
    Je répète, persiste et signe, en signalant que la 1ère phrase est issue du billet de HL :
    "De tels propos devraient lui valoir une mise à pied immédiate et sans salaire."
    Oui, évidemment. Mais que va t-il se passer si rien se passe ? Monsieur va tranquillement continuer à donner ses cours comme si de rien n'était ?

    C'est scandaleux, et ce type doit être viré ! On ne peut enseigner le droit et s'asseoir dessus !

  • @ Jean:

    "... les incessants propos belliqueux, agressifs et déplacés de Montebourg à l'égard de la Suisse."

    Oui, c'est ça.

  • Monsieur Philippe Souaille a de drôles de pratiques de la démocratie et de la discussion sans parler de ce qui est un mensonge. J'ai poliment écrit sur son blog:

    "Le nombre de chômeurs à Genève en 2002 : 8400, en 2013 : 13100."

    Sans autre commentaire déplacé ou désobligeant.

    C'était en réponse à son commentaire suivant:

    "Géo et Victor, vous faites de la propagande mensongère et je n'aime pas les menteurs. Vous voulez faire croire que le chômage aurait augmenté du fait de la Libre circulation. Sauf que tous les chiffres disent le contraire."

    Je n'ai pas l'habitude d'être incorrect, mais il a supprimé mon message. Il n'accepte donc pas d'avoir tort et c'est lui le menteur qui fait de la propagande mensongère.

    Désolé d'être si rude, mais "je n'aime pas les menteurs" qui accusent les autres de mentir quand ces derniers disent vrai.

  • Pour Souaille, puisqu'à l'évidence sa mauvaise foi conditionne son discours pompeux supprimant toute disposition au dialogue, je suggère de boycotter totalement son blog!

    Profitez du beau soleil et de ce magnifique paysage qui mérite qu'on le respecte, tout comme les hommes(et femmes) de bonne foi!

  • "je n'aime pas les menteurs" qui accusent les autres de mentir quand ces derniers disent vrai."

    Il y a deux blogueurs particulièrement vicieux : Souaille et Cuénod. Ils vous laissent passer un commentaire, répondent à leur manière et vous empêchent de répliquer. Ainsi cela renforce leur message qui est particulièrement tendancieux.
    En d'autres termes, il faut que cela se sache et éviter de commenter chez eux.

  • Comme l'avait annoncé Souaille avant la votation, le résultat du vote des Genevois fut à l'inverse des sondages de la TdG électronique, dont la majorité des intervenants et commentateurs exprime des sentiments très très à droite. Merci à Souaille de démonter leurs déformations.
    Charles, courageux corbeau, avance deux chiffres non sourcés, qui isolés, même s'ils sont vrais (le sont-ils ?), ne veulent rien dire.
    N'importe qui peut sortir deux chiffres venus d'on ne sait où à l'appui de n'importe quelle thèse. C'est comme cela qu'on arrive à faire croire que les bananes sont bleues.
    Si l'on prend les chiffres du chômage en Suisse depuis la fin de la seconde guerre mondiale, ils sont proches de zéro jusqu'au début des années septante, puis oscillent autour de 1 jusqu'en 1990.
    Avec la crise consécutive à la 1ère guerre du Golfe, suivis du refus de l'EEE en 92, ils montent en flèche et restent ensuite entre 4 et 5 (en moyenne suisse donc) de 93 à 97.
    De 97 à 2001, la conclusion puis l'entrée en vigueur des bilatérales les fait redescendre à 2, puis à 3, remontant et dépassant à nouveau 4 à l'occasion de la crise de 2007-2008 dont les effets ne sont toujours pas dissipés six ans plus tard.
    Dans le même temps, le Canton de Genève crée plusieurs dizaines de milliers d'emplois, ce qui n'aurait jamais été possible sans la libre circulation. Tous les économistes confirmeront que l'on aurait aujourd'hui un chômage bien plus important si l'on avait continué sur la voie du protectionnisme avancé en 1992.

    Je vous recommande l'excellente étude de HEC Lausanne, Professeur Lambelet, comparant le chômage en Suisse et aux Etats-Unis depuis la seconde guerre mondiale.

  • Il est rassurant de savoir que des gens bien intentionnés et très supérieurs au bon peuple pensent pour lui et savent ce qui est bon pour lui.

  • @Hommelibre en accord complet avec votre article et le premier paragraphe à lui seul reflète le dégout de plus en plus perceptible chez de nombreux citoyens Suisses qui en ont marre de ce jeu de flèches empoisonnées de part et d'autre
    bonne soirée à vous

  • Excellente réflexion comme d'hab'!!! Une ingérence sur le fonctionnement d'un Etat (voisin et ami, en l'occurrence) souverain, se moquer de la vraie vie que mènent certains citoyens au-delà et vouloir neutraliser leur voix, c'est violer des principes élémentaires de politique internationale. On voit les intérêts particuliers de quelques caciques jaloux de leur confort et le mépris de l'intérêt général. Une voix dissonante dans ce chaos s'est fait néanmoins entendre, à savoir celle de Fillon.

    Spectacle vraiment désolant! Le respect est pourtant érigé en valeur! Ne serait-ce qu'un vain mot?

    Il est des jours où l'on se trouve comme plongés dans un obscurantisme digne d'un temps qu'on aime à croire révolu.

    Bonne soirée!

  • Monsieur Erasme Unil (ou dois-je vous appeler Monsieur Souaille?), vous avez raison deux chiffres ne veulent rien dire, alors prenons plusieurs chiffres:

    1997: 16500 chômeurs à Genève.
    2001: 8400 chômeurs
    2002: accords
    2005: 16600 chômeurs (le nombre de chômeurs a doublé depuis 2001)
    2008: 12100 chômeurs
    2010: 16200 chômeurs
    2013: 13100 chômeurs
    Et il faut encore ajouter à ces données les demandeurs d'emplois.

    Jamais depuis 2001 le nombre de chômeurs n'est descendu sous les 10000.

    Vous avez encore raison des dizaines de milliers d'emplois ont été créés. Mais soyons précis: environ 40000. Dans le même temps le nombre de frontaliers a augmenté de 50000.

    Monsieur Souaille a écrit: "Le chômage a explosé dans les années nonante après le refus de l'EEE et n'a recommencé à baisser qu'après l'entrée en vigueur de la libre circulation."

    http://philippesouaille.blog.tdg.ch/archive/2014/02/19/les-qualites-et-les-defauts-du-systeme-suisse.html

    En lisant simplement les chiffres cités ci-dessus, le mensonge de Monsieur Souaille devient évident. Il accuse les Géo et Victor d'être des menteurs. C'est l'arroseur arrosé.

    De corbeau à corbeau, je ne vous faisais pas l'insulte de vous croire assez stupide pour ne pas trouver en deux ou trois clicks la source des chiffres mentionnés.

    Je vois que j'avais tort. Je vous présente mes excuses.

    Quant aux économistes, avec des "si" ils sont même capables de nous faire croire que la croissance peut être infinie.

    Et si la libre circulation est une chose si merveilleuse et facteur de richesse, pourquoi l'Union Européenne ne l'étend-elle pas à toute la planète?
    Isolationniste l'Union Européenne? Fermeture au monde extérieur? Mais c'est très vilain et le signe d'une hypocrisie: faites ce que l'Union Européenne dit (à la Suisse), ne faites pas ce que l'Union Européenne fait (au reste du monde).

  • Voici les chiffres, qui confirment ce qu’écrit Souaille.
    A savoir que le chômage était plus important avant la libre circulation, de 1992 à 1998, et qu’il n’a jamais atteint ce taux depuis. De plus, la croissance liée à la libre circulation a permis de payer les cotisations sociales et les indemnités chômage, qui auraient été en péril sinon.

    Il faut raisonner en taux de chômage plutôt qu’en nombre de chômeurs, pour tenir compte de l’augmentation de population, très forte ces dernières années (plus de 1% par an).
    L’accord de Libre circulation a été conclu en 1998, ratifié en 99, voté en mai 2000 et entré en vigueur en juin 2002. Mais dès sa signature et surtout dès son vote par le peuple, les entreprises ont anticipé et commencé à embaucher, d’autant que l’économie européenne de laquelle nous sommes très dépendants remontait en flèche. D’où la baisse du chômage dès la ratification des accords de 99 et surtout aussitôt après le vote de 2000, grâce aux bilatérales.
    De la même manière, le vote de dimanche a déjà conduit des entreprises à envisager leur départ, ou des compressions de personnel.
    De 1975 à 1990, le taux de chômage oscille entre 0,4 et 1,2. À partir de 1991, il prend l’ascenseur pour atteindre un record inégalé en 1997. Le premier chiffre est celui de Genève, le second, à partir de 95, de la Suisse entière.

    1991 2,7
    1992 4,7
    1993 7,2
    1994 7,6
    1995 6,9 4,2
    1996 6,8 4,7
    1997 7,8 5,2
    1998 6,1 4,5
    1999 5,1 2,7
    2000 4,1 1,8
    2001 4,0 1,7
    2002 5,1 2,5
    2003 6,5 3,7
    2004 7,1 3,9
    2005 7,4 3,8
    2006 7,0 3,3
    2007 6,3 2,8
    2008 5,7 2,5
    2009 6,8 3,7
    2010 6,6 3,5
    2011 5,6 2,8
    2012 5,0 2,9
    2013 5,5 3,2

  • Le plus intéressant, dans ce que révèlent les chiffres ci-dessus, c'est que le taux de chômage n'a que peu à voir avec la libre circulation ou l'étroitesse des liens avec l'UE.
    Il dépend d'abord de la santé de l'économie mondiale, des crises qu'elle traverse, du montant des taux d'intérêt fixés par les banques centrales et plus que tout d'une évolution fondamentale, commencé dans les années 70 avec l'OPEP et accélérée brutalement dès 90 avec la chute du mur:
    la fin du néo-colonialisme et l'émergence des puissances nouvelles, du Sud et de l'Est qui nous taillent des croupières, notamment sur e plan industriel et nous contraint à laisser sur le carreau les anciens ouvriers du vieux monde industriel européen.
    Rien ne sera plus jamais comme avant. On peut essayer d'ériger des barrières protectionnistes pour l'empêcher, mais elles ne pourront aboutir qu'à une contraction de l'économie et donc un chômage aggravé.

  • "aboutir qu'à une contraction de l'économie et donc un chômage aggravé."
    Et donc avec une Suisse à 10-12 millions d'habitants, comme le prévoyaient tranquillement nos autorités radicales / socialistes, la Suisse allait se retrouver avec quelques millions de chômeurs à charge à la prochaine crise. Qui bien sûr à en croire les experts du PLR et du PS n'arrivera jamais...

  • Monsieur Stéphane Palois: "On peut essayer d'ériger des barrières protectionnistes pour l'empêcher, mais elles ne pourront aboutir qu'à une contraction de l'économie et donc un chômage aggravé."

    Parce que vous croyez que l'expansion économique peut être infinie?

    Monsieur Philippe Souaille bis: "Il faut raisonner en taux de chômage plutôt qu’en nombre de chômeurs"

    Quand ça vous arrange, vous préférez tripatouiller les chiffres. Le nombre de chômeurs vous importe peu. Seul compte un ratio parfaitement abstrait pour les gens dans la vraie vie. D'où l'on voit que vous n'avez jamais été chômeur.

    Et même en %, jamais les taux ne sont revenus à ceux de 2000 et 2001 après l'entrée en vigueur des accords. Je ne savais pas qu'on pouvait anticiper sur l'entrée en vigueur des accords? Avez-vous essayé de vous déplacer avec un ami étranger requérant un visa Schengen sans ledit visa avant l'entrée en vigueur des accords?

    Et je rappelle qu'à Genève les accords ont profité majoritairement, massivement aux étrangers. + 50'000 frontaliers.

  • Vous pouvez réécouter la chronique de Pascal Bernheim de ce matin sur RSR1.(que les enfoirés aillent se faire foutre pour "Radio Télévision suisse La Première...)
    Sa façon d'imiter les Suisses allemands : incitation à la haine raciale. On dirait que ce type s'ingénie de donner raison à Dieudonné sur ce qu'il dit de sa communauté : Pascal Bernheim peut-il se permettre de se comporter en nazillon parce qu'il en fait partie ?
    (Je ne dis pas ça pour allumer les deux fachos patentés fanatiques anti-Suisse, mais je ne doute pas de leurs réactions..)

  • Ce serait drôle, si ce n'était pas extrêmement significatif d'une forme de pensée d'extrême-droite qui est en train de gangrener des pans entiers de notre société. Une logique clanique qui exclut du groupe tout ce qui ne lui ressemble pas. Ici Souaille, qui évidemment ne peut pas avoir été chômeur puisqu'il prétend compter en taux de chômage qu'en nombre de chômeurs.
    Il y avait 16 500 chômeurs en 97, au plus fort de la crise suivant la non signature de l'EEE, durant laquelle le solde migratoire fut même négatif en 97.
    Il y avait 16 600 chômeurs en 2005 après les bilatérales.
    Sauf qu'en 8 ans, il y a eu 38 000 habitants de plus à Genève et même davantage d'emplois car les frontaliers ont aussi augmenté dans les mêmes proportions. Le taux de chômage en 2005 reste donc clairement inférieur à celui de 97.
    Sur ces 38 000 nouveaux habitants, souvent des familles, certains vont clairement abuser de l'aide sociale ou du chômage. L'UE tolère clairement le renvoi de ses propres citoyens d'un pays à l'autre lorsqu'ils sont dans ce cas. La Suisse ne l'a pas fait et le MCG préfère défendre les résidents contre les frontaliers, qui eux ne coûtent rien aux assurances sociales et chômages suisses, bien qu'ils y cotisent et paient leurs impôts ici. Cherchez l'erreur.
    Il y en a tellement d'autres dans les bêtisiers de l'UDMCG et de ses partisans.

    A plusieurs reprises au cours de ses 37 ans de vie professionnelle, Souaille s'est retrouvé brutalement sans emploi. Et sans indemnité de chômage possible, 3 fois sur 4, étant la plupart du temps indépendant. A chaque fois il s'est réinventé un gagne-pain, qui de plus corresponde à ses envies. Ce qui implique pas mal de sacrifices. C'est un choix, ce n'est pas celui de tout le monde et c'est pourquoi il existe le chômage. C'est très bien ainsi, mais demandez-vous pourquoi vous êtes au chômage et pourquoi vous y restez, dans le pays qui a les taux les plus bas du monde. Surtout si c'est pour fermer la porte aux nouveaux arrivants qui eux vont créer du dynamisme économique... et payer vos indemnités.

    Vous devriez aussi vous demander comment il se fait qu'il y ait une telle unanimité anti-européenne sur ce site, hormis, Souaille, Cuénod et Holenweg, et surtout parmi les commentateurs, que l'on parle d'Ukraine ou d'immigration, alors même que 60% des votants genevois ont dit non à l'Initiative ?

  • Je ne pense pas que la logique clanique soit particulièrement d'extrême-droite. On la retrouve aussi à gauche, différemment. Elle est d'abord l'expression de la nécessité de se définir, et pour cela de poser ses limites et de se grouper entre pairs autour d'un élément commun, primitivement peut-être le territoire et la famille, entre autres.

    Je ne suis pas fan de la nation même si je lui reconnais une valeur structurante, comme le souligne JN Cuénod. Cela fait partie d'un développement individuel et collectif de l'identité. Le mot identité a souvent mauvaise presse, à tort, puisque tous nous nous définissons avec des caractéristiques (nationales, émotionnelles, intellectuelles, etc). Le refus de prendre cela en considération produit la crispation à laquelle on assiste.

    Par ailleurs, bien que je sois pro-européen, je ne le suis plus aveuglément ni sans esprit critique. Je tente plutôt de lier la notion de limite et de territoire avec celle d'altérité, les deux me semblant indissociables et non pas mutuellement excluantes.

    Enfin je ne crois plus que la nation mène obligatoirement au fascisme rouge ou brun. Elle peut simplement être comprise comme une entité, une base à partir de laquelle rencontrer les autres, en définissant comment se rencontrer.

    Poser une limite n'est pas exclure. Exclure est une posture grave. Je suis persuadé que les suisses n'ont pas exclu l'Europe. Pour exclure quelqu'un il faut en général qu'il y ait des raisons. Je ne crois pas à la génération spontanée de l'exclusion. Il faut donc prendre en compte les raisons et les analyser, les traiter comme des objets réels et non comme des chimères. L'exclusion mutuel des "oui" et des "non" ne produira aucun débat utile. C'est d'ailleurs regrettable de politiser ainsi le vote du 9 février, et surtout c'est ne pas prendre en compte qu'il représente au niveau européen l'amorce d'un virage idéologique profond. Ce qui se joue ne me semble pas pouvoir entrer dans les catégories intellectuelles et politiques héritées des maîtres-penseurs d'il y a 100 ou 150 ans.

  • Je me permettrai d'avancer une hypothèse qui consiste à supposer qu'Arnaud Montebourg aurait une prédisposition aux troubles bipolaires de l'humeur.
    Une possible consommation des drogues légères ou d'autres stimulateurs aurait compliqué et attardé le diagnostique définitif...

    Si ça s'avérait vrai, on aurait devant nous, un future cas clinique grave car il s'agit de l'homme qui ne cache pas ces ambitions présidentielles:

    Troisième homme des primaires socialistes en 2011:

    http://www.lefigaro.fr/politique/2011/10/09/01002-20111009ARTFIG00196-arnaud-montebourg-le-nouvel-homme-fort.php

    « Arnaud Montebourg : "J'en ai marre des élections, je ne me représenterai pas" (sauf pour une présidentielle) »

    http://www.huffingtonpost.fr/2013/08/29/arnaud-montebourg-ai-marre-elections-representerai-pas-sauf-pour-une-presidentielle_n_3838985.html?ncid=edlinkusaolp00000003

    L'homme avec un comportement pareil n'a et n'aura jamais de stature présidentielle.

    Il suffit d'analyser par ailleurs sa façon de s'exprimer et de se lâcher verbalement. En même temps (trait propre aux bipolaires), il ne lui manque pas d'idées et d'un certain brio, tout se dégageant d'un être narcissique et condescendant à l'égard de l'autre.

    Encore quelque exemples:

    Hollande seul défaut de Royal selon Montebourg (2007):
    http://www.youtube.com/watch?v=1q6RWSTAaH8

    La Suisse s'indigne de la tribune d'Arnaud Montebourg dans «Libération» (2007):
    http://www.liberation.fr/monde/2007/01/03/la-suisse-s-indigne-de-la-tribune-d-arnaud-montebourg-dans-liberation_9003

    Après des portraits freudiens sarkozien et hollandien qu'on a vu sur ce blog, celui d'Arnaud Montebourg méritera-t-il un jour sa place ?

    PS: après avoir visionné le débat entre Arnaud Montebourg et Marine Le Pen, sur le plateau du Grand Jury RTL / Le Figaro / LCI, le 23 février 2014, je ne peux que constater que ses poussées mégalomanes commencent à prendre une tournure vraiment inquiétante.
    D'ailleurs il a été complètement battu sur le fond des sujets.

    Et il paraît que suite à ses propos diffamatoires, une plainte va être déposée par Jean-Marie Le Pen contre lui...

  • Les propos de M. Montebourg aux "débats du grand jury" RTL du 23 février sur la décision du peuple Suisse, sont inqualifiables et inacceptables.

    Ce ministre a pété les plombs et dépassé les bornes.

    Ça mériterait une intervention de Berne, voire le rappel de notre ambassadeur.

    voir ici:
    www.youtube.com/watch?v=25MeiMADNDo

    «les Suisses n'ont que 3% d'étrangers, le taux le plus faible d'Europe et ils disent on ne veut plus d'étrangers....»

    Et cet abruti est ministre !!!! Il représente le gouvernement d'un pays "ami", la France.

    Tous les Français devraient avoir honte !

  • Montebourg? A côté, Sarkozy était un grand sage...

    Discours totalement inconvenant, méprisant, agressif et mensonger. Propos irresponsables, jusqu'à mentionner l'Ordre du Temple solaire pour comparer la Suisse...

    Il se comporte comme une personnalité histrionique, non comme un homme politique responsable. C'est un effort de rester poli en l'écoutant. Au minimum il devrait, lui, être botté au cul et sorti de son ministère, où seule son incompétence est remarquable.


    @ Vlad: oui, il monte en puissance dans son délire. Je vais l'observer encore, et si je trouve un bon angle je ferai son portrait, à ma manière.

  • C'est vrai qu'il parait parfois un peu borderline.
    Bougillon, véhément, parle fort sans trop martelé les consonnes, comme s'il les avalait et varie le volume sonore de ses propos presque de manière théâtrale. L'impression générale fait assez désordonné et agité. Aucune postures sereines qui rassurent en tous cas. Alors que la diction rapide mais régulière et posée de MLP tranche cruellement.

  • Histrionique est un adjectif intéressant pour le cerner dans ce débat.

    Voir les signes de ce trouble de la personnalité

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Trouble_de_la_personnalit%C3%A9_histrionique

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