Pour que la France reste la France.
Emmanuel Macron est-il devenu souverainiste? Cette phrase lancée lors de s récente conférence de presse le laisse à penser. À moins que ce ne soit de l’opportunisme politique. C’est dans l’air du temps.
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Pour que la France reste la France.
Emmanuel Macron est-il devenu souverainiste? Cette phrase lancée lors de s récente conférence de presse le laisse à penser. À moins que ce ne soit de l’opportunisme politique. C’est dans l’air du temps.
Politique : réflexions sur la droite dite extrême (1/2).
Dans ma précédente note je citais des éléments de programme du parti des Démocrates de Suède (DS). Ce parti est qualifié d’extrême-droite, il est donc montré du doigt par les médias comme moralement incorrect et forcément dangereux.
Mais qu’ils votent donc pour le Rassemblement national !
Titre provocateur pour illustrer quelques remarques sur la vie politique en Hexagone. Douce France, qui cultive avec régularité les haines intestines et les confrontations partisanes irréductibles. Les français sont facilement excités par la radicalité.
C’est dans l’air du temps en France et ailleurs en Europe, mais il faut un peu chercher. Ce n’est pas Zemmour, pas Ciotti, pas Le Pen. C’est plus ancien. C’était il y a trente-et-un an, à fin mars 1990.
Le gouvernement de centre-gauche du Danemark veut limiter encore plus son immigration. Un projet de loi présenté au printemps dernier propose de limiter à 30% de la population ses résidents non-occidentaux (50% jusque là) dans les quartiers défavorisés.
Les manières lentes et un peu raides, la carrure carrée, le parler mesuré et très construit, le timbre de voix un peu rentré de celui qui n’a pas toujours eu la partie facile, Michel Barnier n’est pas un personnage moderne. Mais ce n’est pas grave.
Trop c’est trop. Trop d’excès de langage et de comportement. Le tribun populiste, dont la marque de fabrique semble être la crise permanente, chute dans l’opinion. Le socle contestataire qu’il a alimenté de sa personnalité colérique et autoritaire s’effrite sous l’effet de ses propres rodomontades.
L’intention des rédacteurs du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières est certainement bienveillante. On pourrait le résumer ainsi: sécurité pour les émigrants, liberté pour les accueillants. Alors pourquoi tant de résistances?
Le point commun entre les deux dirigeants est le recentrage. Emmanuel Macron veut un « Ni droite ni gauche » de rejet, sans ligne très claire. Theresa May assume un « Et droite et gauche » de proposition.
Les universalistes (mondialistes, déconstructeurs) aimeraient sans doute que les nations n’aient plus d’identité. Les résidents seraient comme des passagers d’une croisière: de simples voyageurs de hasard, sans attache particulière.
Le thème des migrations est un des plus clivants aujourd’hui. C’est donc un bon sujet. Pour certains l’immigration est une chance. Pour d’autres une plaie. Comme souvent il y a du vrai dans les deux affirmations.
Comment le candidat hargneux de 2012 est-il devenu le papy rassurant de 2017? Parce qu’il est assez complexe et intelligent pour changer d’apparence, comme un caméléon. Et parce qu’il est probablement très bien coaché.
On croyait que la stigmatisation était le fait principalement des populistes. Eh bien non. Ce simple mot populiste suffit à exclure moralement des millions de gens. La stigmatisation est largement répandue. Les exclusions, sociales et morales, se portent bien, soutenues par ceux qui prêchent l’inclusivité.
Personne ne leur en a fait grief. Personne ne les a qualifiés de racistes ou xénophobes. Les mexicains n’ont pas fait mur contre eux le long de la frontière, comme c’était le cas il y a deux jours contre le Donald.
… jette la première brique à Donald Trump. Ce ne sera ni Bill ni Hillary Clinton. Ni Barak Obama. En effet comme sénateurs ils ont voté pour la construction de ce mur en 2006. Mais alors pourquoi en faire un tel acte d’accusation contre le Donald?
Cette campagne si sympa, si fraternelle en apparence, si jolie et successfull, fut en réalité une tromperie. Mais qui pouvait le dire à l’époque? Toute critique aurait été stigmatisée et qualifiée de raciste. Le débat était étouffé et la réciprocité inexistante.
Hier soir France 2 montrait les images des réactions citoyennes en France. Des manifestations sobres avaient lieu dans de nombreuses villes. Dans les écoles aussi. Les professeurs ont fait respecter une minute de silence aux élèves, ou ont organisé des temps de débriefing où chacun pouvait parler. Le besoin de parler est partout.
C’est vrai, quoi, on n’en parle jamais, des xénophiles. Ils existent et semblent représenter la norme morale à partir de laquelle on juge les autres. A en croire d’ailleurs l’actuel clivage suisse mais aussi européen, la xénophilie est une vertu et la xénophobie un malheur.
J’ai brièvement connu Philippe Roch il y a nombre d’années. J’ai rencontré une personnalité ouverte, dialoguante, sympathique. Rien de ce que ses adversaires - ou ceux d’Ecopop - décrivent. Il est facile de citer des aphorismes de l’écologiste en jouant au rieur et de se faire passer pour l’intello condescendant face au campagnard philosophe, comme l’a fait récemment Julien Nicolet en qualifiant Philippe Roch «d’écotartuffe de l’Allondon», de «messie ressuscité», et tenant ses propos pour du «gloubi-boulga mystique en toc».
C’est une jeune femme issue de l’immigration. Peau mate, cheveux noirs. Son nom? Sihame Assbague. Son job? «Militante associative». C’est une autre manière de dire «politiquement radicale». Elle a exprimé sa posture raciste en prime time sur France 2 jeudi soir (extrait vidéo ci-dessous).