C’est beau l’amour. Il n’y a pas mieux pour faire danser les petits coeurs anémiques. Parfois un coeur s’emballe comme un piranha oublié dans la baignoire. Il s’agite, crie, mord, ou fait des tours pendables. Quelques exemples.
Europe
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Tranches d’actu : trois variations sur un même t’aime
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Migrants Africains : chiens et esclaves
En viendrons-nous à regretter Kadhafi? La Libye, livrée aux tribus et roitelets, fait à nouveau ce que la culture régionale a longtemps considéré comme normal: le commerce d’êtres humains. Hommes et femmes peuvent être achetés et revendus aux fins de servir de nouveaux maîtres. La route vers la liberté s’achève dans une cage.
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« De boze witte man » : le populisme est-il l’avenir de l’Europe ?
On croyait que la stigmatisation était le fait principalement des populistes. Eh bien non. Ce simple mot populiste suffit à exclure moralement des millions de gens. La stigmatisation est largement répandue. Les exclusions, sociales et morales, se portent bien, soutenues par ceux qui prêchent l’inclusivité.
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Union Européenne : un clip génère un flip anti-raciste
L’Europe est une femme. Une femme qui, grâce à sa douceur et pénétration de pensée, augmentée d’un geste magique, pacifie ses ennemis et les digère. C’est ce que suggère un récent clip de l’Union Européenne.
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Attentats : s’habituer à la mort ?
Morts assis à une terrasse de café rue de Charonne, au Bataclan, ou ailleurs, ils n’ont pas de nom. Il n’est plus temps d’être Charlie ni personne. Charlie est riche aujourd’hui. Qui donnera pour ceux-ci? Pour leurs familles?
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Accueil de réfugiés : les gentils et les méchants
Hors de l’émotion il y a de la place pour réfléchir. L’émotion ne sert que l’immédiat. Elle met en mouvement. Elle n’a pas d’utilité à long terme. Une émotion qui gouverne durablement notre vie est même une forme de maladie.
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Réfugiés : l’ultime identité
« L’identité vient de l’Histoire du peuple et de sa civilisation. »
Repris au vol cette phrase sur un forum internet. Quelle identité? Il y a tant de couches superposées. De l’individu à l’humanité, avec les étapes personnelles, familiales, locales, nationales, culturelles, religieuses. N’en jetez plus! Sujet trop vaste pour être abordé sur un blog. Cette phrase suffit pour le moment et pour parler des réfugiés.
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Bretagne : « Nous sommes une nation »
Binious en tête, drapeaux blancs et noirs gwenn ha du partout, des milliers de bretons - entre 13’000 et 30’000 - ont défilé à Nantes hier. Leur demande: que le département de Loire-Atlantique soit rattaché à la Bretagne.
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Réformer l’Union Européenne (1)
Quel que soit le résultat qui sortira des urnes ce 25 mai, l’Union sous sa forme actuelle restera la cible de critiques sévères. Cette critique est portée de manière visible par des mouvements souverainistes, vite qualifiés de populistes ou fascistes, mais pas seulement. A l’intérieur de chaque grand parti on trouve, peu audibles certes, des voix qui demandent une autre Europe.
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Immigration: la chute d’une illusion
Le mouvement continue: la ministre responsable de l’immigration du Québec, Diane de Courcy, membre du parti québecois (souverainiste), a déposé cette semaine un projet de loi reformulant les conditions de l’immigration dans la province.
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Quand l'Europe se lâche sur la Suisse
Le pro-européen que je suis est décontenancé à la lecture des propos sur la Suisse, après le vote du 9 février. Je n’en perds pas mes convictions mais la collection de vomissures venant de l’intérieur ou de l’extérieur du pays pourrait remplir un pétrolier.
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L’Europe du futur (2): la domination de la banane bleue
Il y a quelques jours je suggérais une évolution des Etats-Unis d’Europe vers une fédérations de grandes régions. Des régions disposant de larges pouvoirs afin de rendre aux citoyens un pouvoir décisionnel sur leur vie. L’Etat fédéral ne serait en charge que des fonctions régaliennes et de lois-cadres que les Etats-régions appliqueront.
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59% des français pour une limitation de la libre circulation
A deux ans d’intervalle le résultat est le même: près de 6 français sur 10 veulent réformer le traité de Schengen et amender le principe de libre circulation des personnes. Autrement dit, ils souhaitent une réactivation des frontières nationales. Il n’y a pas «d’effet suisse» puisque l’opinion est stable depuis deux ans.
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L’Europe du futur
Même en supposant qu’elle se déconstruise - ce que contrairement à d’autres je pense peu probable dans un proche avenir - l’expérience communautaire européenne va marquer longuement les esprits et l’Histoire. L’Europe est là. Mais l’Europe ne saurait être celle du Commissaire européen Viviane Redding (image 1). Après avoir mis la pression sur la Suisse et possiblement contribué à la victoire du «oui» le 9 février, elle trouve que les anglais sont trop ignorants pour voter par référendum sur leur avenir européen. C’est au mieux l’aveu d’un manque de pédagogie et un mépris des dirigeants britanniques, au pire un manque de lisibilité (et peut-être de cohérence?) du projet européen dans son état actuel.
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L’Europe, un vaste marché
Le Marché Commun puis l’Union Européenne se sont mis en place sur l’idée de créer un marché ouvert des biens, des marchandises et de la culture, sans plus de taxes et de règles nationales. Le but était de favoriser les échanges commerciaux, source de développement économique.
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Sainte Europe, flagelle-nous!
On connaissait la propension de nombre d’européens à se fouetter devant l’Histoire, s’attribuant - dans un sursaut d’orgueil - la paternité (ou la maternité) de tous les malheurs de la Terre. Cette prétention à être plus coupables que les autres est une illustration du sentiment de supériorité que nos concitoyens européens ont élevé au rang de grand art.
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La patrie européenne (8 et fin): vers l’empire?
Loin d’avoir épuisé le sujet, je clos ici pour le moment, avec ces deux autres scénarii, mes pérégrinations intellectuelles sur la patrie européenne. Cette Europe, mère de tant de sciences et de foi, des routes romaines au pèlerinage de Compostelle, et de douleurs, de Guernica à Saint-Pétersbourg et de Katyń aux goulags.
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La patrie européenne (7): l’Europe fédérale
Cette réflexion sur la notion de patrie me fait voir la complexité de la question européenne. J’aborde ici l’avant-dernière étape de ma réflexion. Quel avenir voulons-nous pour l’Europe, si nous en voulons un, et si c’est encore possible? Quatre scénarii, dont voici deux premiers.
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La patrie européenne (6): Karim Benzema, français ou algérien?
Les propos du footeux Karim Benzema, que j’ai mentionnés précédemment, peuvent en première réaction susciter un malaise ou une critique. Dans une interview datée de 2011 il disait, à propos de jouer dans l’équipe de France ou celle d’Algérie: «L’Algérie c’est mon pays, mais pour le sport c’est la France». Cette phrase montre que les notions d’appartenance, de patrie, d’immigration et d’intégration ne sont pas aussi simples qu’on le voudrait.
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La bienveillance se retire, les milices de l’ombre avancent
A vrai dire, j'ai un objet d'inquiétude. Ce n’est pas original de constater que le climat social et politique actuel en Europe et dans certaines parties du monde est délétère. L’an 2000 devait être une promesse, promesse de paix et de liberté. La promesse tourne au vinaigre.