Le patineur Philippe Candeloro est la cible d’Osez le féminisme. L’asso a saisit le CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel) pour le faire taire. La raison? Les remarques du patineur sur le physique de certaines compétitrices lors des JO de Sotchi, qu’il commentait avec Nelson Montfort pour France 2.
Candel la Chandelle
Candeloro est un provocateur humoristique. Et un personnage. Cet excellent patineur réduit-il les sportifs à un objet sexuel comme le reprochent les matrones d’Oser le féminisme (asso connue pour sa campagne Osez le clitoris)? Il aime lâcher sa langue, en particulier sur le sexe féminin - manière de parler, bien sûr. Je ne lui trouve pas de talent particulier de commentateur. Mais il a son style et sa signature, et on le prend pour ce qu’il est. On sait qu’avec lui on aura droit à des sorties sur la plastique des femmes. Enfin, deux phrases sur dix heures de direct.
Ses remarques sur les patineuses? Je me fais souvent les mêmes, comme probablement beaucoup d’hommes - et beaucoup de femmes aussi. La mise en valeur esthétique des corps, en particulier dans le patinage artistique (masculin comme féminin), est une évidence. L’artistique repose sur la gestuelle, les postures, l’harmonie des enchaînements, le regard, la grâce, le tout généralement souligné par des habits éblouissants. C’est aussi ce qui rend ce sport si envoûtant: mêler la séduction la plus visible à la difficulté technique extrême.
Alors, quand Candel la Chandelle brûle de tous ses yeux pour la beauté de certaines patineuses, c’est la réaction normale d’un homme devant une femme qui use entre autres de ses atouts physiques. Et, on le sait, certaines sont dotées d’arguments plus convaincants que d’autres. C’est comme ça, la nature n’est pas égalitaire. D’ailleurs, que l’on ne vienne pas me dire que des millions d’homos sont restés de marbre en regardant le corps gracile et le joli petit cul du patineur japonais Yuzuru Hanyu (image 1, cliquer pour agrandir). Et de quelques autres. Pour les filles, c’est pareil. Elles regardent tout, comme les hommes: le regard, l’expression, la beauté, le corps, la force de la bête, la forme du cul.
Hypocrisie?
- Ah, oui, mais elles ne le disent pas à la télé!
C’est vrai: la télé montre tout mais parle d’autre chose. Si jamais vous voyez un clip de la chanteuse Beyoncé avec le même string qu’elle porte sur l’image 2, promettez-moi de n’écouter que la musique, et de ne faire aucune remarque sur son anatomie. La femme publique est à poil, mais on ne doit la regarder que dans les yeux. Alors, hypocrisie? Chacun jugera. Moi je m’en fiche: j’aime les femmes peu vêtues, mais pas exclusivement. Je ne joue pas l’autruche, sans pour autant rester figé les yeux comme des soucoupes au moindre espace de cuisse que le printemps dévoile. Mais en matière de cul, il faut reconnaître qu’il y a des différences, chez les femmes comme chez les hommes...
Donc d’un côté on voit des provocations sexy toujours plus poussées commises par des chanteuses à la mode, dont la nudité rapporte de l’argent et de la visibilité. Utiliser sa plastique pour faire de l’argent, ce n’est pas nouveau. Pourtant, dans la logique des matrones, quoi de plus discriminant et sexiste? De l’autre, on trouve l’hypocrisie et le désir de contrôle et de castration sur les mecs. Entre les deux j’aime assez que Candel la Chandelle mette les pieds dans le plat. Etre taxé de sexisme dans ces conditions, pour quelques phrases admiratives sur des fesses délicieuses ou sur un certain anaconda: mince, on ne va pas se laisser brider par les matrones! C’est vrai qu’en regardant Candel avec Candice pour Danse avec les stars (image 3), ces matrones ont de quoi être jalouses. Et je ne vois pas comment un homme ou une femme normalement constitués peuvent s’empêcher d’admirer la plastique valorisée de Nathalie Péchalat (image 4) ou de Kiira Korpi (image 5, ici en 2012). Craquante, non?
On peut ET regarder la performance sportive, ET admirer la plastique d’une concurrente. Le fait que les filles empruntent des codes posturaux et vestimentaires à la photo de charme ne rend pas ces codes inoffensifs parce qu'ils passeraient dans le sport. Le sport devient de plus en plus sexy. Cela plaît aux hommes? Rien de sexiste, non: seulement le réflexe basique du mâle. Heureusement, cela existe encore. Les matrones n’ont pas castré tous les mâles par leur entreprise de culpabilisation. Et puis, cela plaît aussi aux femmes, qui reconnaissent la beauté autant que nous.
Mais j’entends bien la désapprobation et l'on peut préférer un commentaire sobre et asexué. D’ailleurs, en tant qu’homme, aimerais-je qu’une commentatrice insiste sur le cul sexy de tel ou tel compétiteur? Si c’est l’ex cheffe d’Osez le féminisme, Caroline de Haas, qui n’a possiblement pas encore osé le pénis, ce ne serait pas un compliment. Mais restons sur ce que c’est: de l’humour gaulois. Candel aime bien l’humour. Il suffit de voir ses exhibitions passées, où la glace des patinoires n’avait pas souvent reflété les coucougnettes d’un sportif dans un slip aussi mince que celui de «Georges of the Jungle» (image 6). Une prestation réalisée lors d’un championnat du monde en 2001, où il se lançait littéralement au milieu des jurés. Il fallait oser.
Continue Philippe, ne les écoute pas!
Donc voilà: même si je n’apprécie pas le commentateur en général, je trouve salutaire qu’il foute un peu la merde dans la religion castratrice féministe. Il est un bon exemple de mâle: insoumis, ce qu’il faut de provocateur, drôle, audacieux, sans crainte du jugement d’autrui.
Le CSA va cependant juger du sexisme anti-femmes éventuel de Candeloro. Le sexisme implique une forme de discrimination. Sans discrimination il n’y a ni misogynie ni misandrie. Or il n’y a aucune discrimination dans les propos de Candeloro. Et franchement, le patinage c'est bisounours à côté des matchs de tennis féminin...
Quant à Candel, qu’en dit-il lui-même?
«On ne peut presque plus revendiquer qu'on est hétéros ! (...) Si les gens sont coincés de la fesse, j'y peux rien ! Mais je n'ai pas eu le sentiment d'avoir été trop loin : je ne fais jamais du trash ni du graveleux. (...) Si je dois dire des phrases toutes faites, validées par un avocat, est-ce que j'ai encore ma place à côté de Nelson?»
Et encore: «On oblige les gens à devenir politiquement corrects et finalement plus chiants et plus emmerdants à écouter. On ne peut plus rien faire, on ne peut plus rien dire chez nous.»
Vas-y Philippe, continue à parler. Fais-nous sourire. Raconte combien les femmes sont belles et désirables (pas que, mais aussi). Bon sang, si ça c’est du sexisme, alors vive le sexisme! Ou alors il faut brûler les livres de nombres d’auteurs et poètes. Tous ces cochons qui parlent de la beauté féminine devraient être enfermés dans le goulag de la pensée féministe.
Si j’en parle avec humour aujourd’hui, on verra dans la suite qu’il y a une théorisation idéologique marquée sur la présence des femmes dans le sport.
A suivre.
Pour le «style» Candeloro:
Et ici, qui regardez-vous le plus: Nadal ou la demoiselle? Et ne regardez-vous que ses yeux? :-)
Et un bonus de Candeloro:
Commentaires
coucou Homme Libre,
ça ballotte pas mal avec Candelero,
on l'aurait voulu encore plus courte son kilt ;)))
http://www.youtube.com/watch?v=PEobfz2zCCI
bizzzouxxx!!!
Coucouz Sarah,
Ah il est bien! J'aime beaucoup comme il reprend les personnages de héros. Quel talent! Derrière le personnage provoc, il y a du travail. C'était l'un des plus expressifs, aujourd'hui on ne voit plus trop cela.
Pour le kilt... de toutes façons - je n'ai pas bien vu mais je crois qu'il n'avait pas les abricots à l'air...
:-))))
Bizzzouxxx!!!
PS: il avait du succès avec les tites japonaises... :-)
Grâce à votre blog, je me suis régalée en allant sur You Tube découvrir Philippe Candeloro patiner vers la fin des années 90! Quel art et humour! Qu'il interprète Dartagnan ou le gorille, c'est un enchantement...
Ah mais tant mieux Michèle. Il a une palette de rôles à déguster, et avec en effet toujours beaucoup d'humour et de bonne humeur. Un bonheur que d'y replonger.
Oh purée plus le droit faire des blagounettes sans offusquer les féministes frustrées!!!! J'aime cet humour un peu graveleux de Monsieur Candeloro, je ne me gêne pas pour faire les mêmes commentaires pour les beaux sportifs (rugby surtout hummm)