Un petit canard dans le café pour terminer (temporairement) cette mini-série. Retour d’abord sur la phrase lue dans le site de Hollaback. Elle est destinée aux passants: «La nuit, n’adressez pas la parole à une femme seule. Changez de trottoir ou éloignez-vous d’elle. Dans un endroit clos (parking, etc) ne vous attardez pas.»
Il y a deux messages dans cette phrase. Le premier est que les rues sont peu sûres la nuit pour les femmes. Elles vivraient sous la menace permanente de l’agression masculine. Cela est faux et abusif. Les agressions nocturnes existent, bien sûr, mais dans un pourcentage très infime de la population. De plus les agressions visent davantage les hommes que les femmes. J’extrais ce commentaire - provenant de statistiques canadiennes - du très féministe site Sisyphe. Il souffre donc peu de contestation:
«Ce qui est encore davantage troublant, c’est que cette peur de l’espace public ne semble pas être le reflet de la réalité. En effet, les hommes sont davantage victimes de violence sur la voie publique que les femmes (29% versus 13%). Ils sont aussi quatre fois plus victimes que les femmes de violence de la part d’un inconnu.»
Pourquoi alors inviter les passants (au masculin, donc les hommes) à changer de trottoir la nuit s’ils sont à proximité d’une femme? Il n’y a qu’une explication, que des années d’analyse des chiffres et du discours féministe confirment: on veut répandre une paranoïa dans la population féminine. Pourquoi cette paranoïa? Parce que le féminisme s’est construit sur la victimisation et qu’il en tire ses principales ressources financières: subventions publiques, dons, budgets universitaires, etc. La peur paie de nombreuses militantes. C’est un véritable fléau moderne. Elles prennent les femmes en otage pour mener leur petit business.
Il faut donc alimenter et amplifier la parano. Tout ce qui concourt à créer un sentiment d’insécurité rend les femmes très perméables au discours victimaire. Ainsi un bonjour dans la rue devient dans leur tête du harcèlement. Un regard appuyé devient une agression sexuelle. Pas étonnant que l’on arrive à dire, comme le fait l’OMS (organisation totalement contaminée, polluée par les féministes), qu’une femme sur trois est victime dans sa vie d’agression physique ou sexuelle. En compilant des pseudo-études, souvent réalisées par des féministes qui vivent sur les subventions, on peut dire n’importe quoi. N’empêche: alors qu’un groupe comme Osez le féminisme lance une campagne contre la peur dans le métro, l’injonction de Hollaback est parfaitement absurde et faite pour alimenter la peur. Mais n’oublions pas: c’est leur fond de commerce.
Domination féminine? Non merci
L’autre message de cette petite phrase est l’ordre donné aux hommes: «Changez de trottoir». Non, mais je rêve. J’hallucine... Quoi? Elles nous donnent des ordres? Elles veulent contrôler notre comportement et nous empêcher d’aller et de venir librement dans la ville? En réalité elle font exactement ce qu’elles reprochent aux hommes: contrôler, dominer, soumettre, assujettir, asservir. Ce qu’elles veulent n’est pas l’égalité - vaste rigolade quand on voit qu’elles n’agissent que pour leurs intérêts et visent à créer un apartheid féministe: elles veulent l’argent et le pouvoir. Mais sont-elles prêtes à endosser les contraintes qui vont avec? Vu le peu d’éthique en général de ces mouvements narcissiques et auto-centrés, j’en doute.
Elles veulent donc contrôler et dominer les hommes en leur imposant ce qu’ils doivent faire. C’est simplement hallucinant. Il faut rééduquer ces gorgonnes - ou les éduquer car je pense qu’il s’agit de dominantes qui n’ont jamais reçu le moindre enseignement familial sur la gestion des relations humaines. A part dire «Moi je» et Girl power». Des baffes, oui!
Contrôler les hommes: j’en donne un autre exemple. Le magazine Elle version anglaise fait un numéro spécial sur le féminisme. Le slogan: «This is what a feminist looks like», que je parodie ici. Des hommes connus ont été «invités» à poser avec le t-shirt. Le premier ministre David Cameron a refusé. Déchaînement sur les réseaux sociaux. Une blogueuse va jusqu’à le traiter d’idiot.
Depuis quand le féminisme est-il religion d’Etat? Depuis quand est-on obligé de se déclarer féministe si l’on ne veut pas être cloué au pilori? Cela doit cesser. Il faut mettre à terre les gorgonnes. Le monde ne leur appartient pas. Les hommes ne leur sont pas soumis, ils ne sont pas leur chose. Certains hommes sont faibles au point de se déclarer féministes. Ils ont peur de la confrontation alors qu’elles les confrontent en permanence. Et la confrontation fait partie de l’égalité. Qu’ont-ils à perdre à s’insoumettre? De toutes façons, quoi qu’ils fassent ils auront toujours tort aux yeux des gorgonnes.
Je préviens: quand les hommes se réveilleront ça va péter. Il ne faudra pas s’étonner. Comme dirait le maire de Champignac: «Quand la coupe est pleine, le vase déborde»...
Commentaires
A propos de changer de trottoir:
Il m'est arrivé d'avoir des craintes la nuit, dans certaines situations. J'ai aussi, d'autres fois, eu le sentiment que ma présence pouvait susciter la crainte. Changer de trottoir serait certes un code visible de non-agression. Mais cela ne résout rien.
Nous devons dompter notre peur et développer un sentiment intérieur de force.De toutes façon les agressions sont rares et si l'intention d'une personne est d'agresser, nous ne pourrons rien y changer. Nous ne pouvons agir que sur notre propre attitude.
D'autre part, pour ne pas éveiller la crainte, nous devons aussi développer un sentiment de bienveillance. Cela passera dans le rythme du pas, dans l'intention telle qu'elle peut parfois se lire dans l'attitude corporelle.
En attendant, la gorgone Trierweiler est encore en liberté...
Admirée sans retenue par la rédac'chef du Matin-Dimanche, Ariane Dayer. Les clowns qui font peur sont là parmi nous et ils dirigent nos journaux...
Ah non ne changez pas de trottoir SVP : plus de sourire masculin, plus d'invitation à prendre un café - harcèlement de ce matin à 8 heures ! - et j'ai accepté :-)))
Ceci est la réponse la plus frappante :
http://www.tdg.ch/vivre/societe/hommes-subissent-harcelement-rue/story/20942469
Et ben voilà... Merci pour ce lien Calendula.
Sympa Lise. Les relations peuvent être cool.
A-t-il été surpris?
@ Géo:
PEt pourtant, cette gorgone VT fait bien du harcèlement moral et de la violence psychologique caractérisée...
@ hommelibre : oui un peu surpris et moi aussi car je ne m'y attendais pas du tout !!!
Cela fait deux mois environ que je le croisais tous les samedis matin mais comme je marche plutôt vite, il est venu à ma rencontre sinon je passais tout droit !!!
"Déchaînement sur les réseaux sociaux."
on leur donne un peu trop d'importance.
la plupart des intervenants une bandes de moutons qui sont les relais de la bienpensance actuelle, qui se prennent pour des inquisiteurs.
Ces harpies ont un désir refoulé de castration qu'elle n'assument pas, elle feraient mieux d'aller consulter au lieu de chercher à capter de l'argent grâce à leur buzz d'ado....