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Sept ou huit cas sur dix

Il n’y a pas grand chose à faire à Elbœuf. C’est une commune de Haute-Normandie située au bord de la Seine, au sud de Rouen. Une elbeuvienne de 17 ans a choisi une manière originale de tuer le temps. Elle est partie en voiture avec deux connaissances masculines. Dans la forêt d’Orival toute proche, ils ont fait l’amour à trois.

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Cela devait être bon puisqu’elle n’a pas vu tourner la montre. Résultat: elle est rentrée tard chez ses parents. Trop tard. 

Pour éviter une réprimande paternelle elle a affirmé avoir été violée. Ça ne mange pas de pain. On peut imaginer son visage en larmes, la voix tremblante, quelques griffures opportunes faites dans les buissons, et ce qu’il faut de terre et de feuilles mortes dans les cheveux pour que l’odeur des champignons confirme ses dires.

On imagine le père, effondré, furieux, qui l’accompagne à la police où elle dépose plainte. Mais voilà, le récit ne tient pas. Lors de l’enquête elle reconnaît avoir menti. Elle-même est maintenant poursuivie pour dénonciation calomnieuse.

 

Le magistrat

Le procureur de la République adjoint Jean-Claude Belot a répondu aux questions de Sylvain Auffret, de Paris-Normandie.fr. Accrochez-vous: 

«Les chiffres de dénonciation calomnieuse sont très importants, notamment en matière d’agressions sexuelles et de viols qui sont en réalité de pures inventions. C’est en général pour ne pas se faire disputer. Le scénario courant, c’est la femme qui sort en boîte de nuit. Elle rencontre un homme avec lequel elle a une relation, seulement elle a un petit copain qui constate quelque chose, et elle lui dit qu’elle a été violée. Ça arrive toutes les semaines, en général le week-end, et les plaintes sont déposées le dimanche ou le lundi.»

Le magistrat insiste: 

«Les policiers ou les gendarmes sont aguerris et arrivent à déceler assez vite, lors du dépôt de plainte, s’il s’agit d’un cas avéré ou d’un mensonge, il y a un écrémage, mais c’est quand même extrêmement fréquent.»

Quant aux policiers, selon une source du journaliste, ils chiffrent sans hésiter:

«dans sept ou huit cas sur dix, c’est du pipeau».

Cela en fait des hommes victimes d’une démolition en règle. Les campagnes excessives et paranoïaques sur le viol y sont pour quelque chose. Le discours selon lequel les hommes sont seuls violents, les hommes sont des violeurs, a fait son nid. Combien de filles aujourd’hui savent qu’en général ce genre d’accusation les sert, voire leur rapporte gros? Les filles ne sont pas idiotes. Elles savent aussi qu’elles risquent très peu.

 

Chiffres irréels

Quand on lit, sur le blog de la rédaction de la Tribune sous la plume de Yannick van der Schueren, que:

«Plus près de chez nous, en France, plus de 75 000 viols sont recensés chaque année, ce qui correspond à un viol toutes les sept minutes. Un chiffre sous estimé en raison du nombre de victimes qui n’osent pas porter plainte, précisent plusieurs associations. On sait aujourd’hui que dans l’Hexagone, une femme sur dix subira des violences sexuelles au cours sa vie.»

On peut légitimement se demander où l’on va sur ce thème. Car 75’000 viols ne sont pas «recensés» en France. C’est le chiffre extrapolé et gonflé produit par les associations féministes, qui font leur argent sur le mensonge. Le journaliste ne vérifie même plus: il abonde et en fait même plus! En réalité en France il y a environ 1’600 condamnations pour viol chaque année. Toutes les femmes ne déposent peut-être pas plainte. Les assos françaises affirment que seules 10% des femmes le font. A Genève, ce serait 30%:

«En Suisse, des organismes comme Amnesty International ou l'association Viol-Secours estiment que seuls 30% des viols donnent lieu à une plainte auprès des autorités.»

Par ailleurs, entre 30 et 35 condamnations pour viol sont prononcés sur le territoire de Genève, pour une population de 470’000 habitants. Cela toucherait donc environ 0,07% de la population. Mais les assos prédatrices continuent à affirmer que 10%, ou 35%, de femmes subiraient une agression sexuelle dans leur vie. Le féminisme cultive un délire pervers et malveillant. 

Et puis quand on sait qu’un regard appuyé, un sourire, une invite, sont considérés aujourd’hui comme des agressions sexuelles, cela fait vite du monde.

 

Une fausse accusation est un crime d’une gravité extrême. C’est un viol moral. La condamnation devrait être égale à celle possiblement encourue par l’accusé innocent.

 

 

Catégories : Féminisme, société 4 commentaires

Commentaires

  • Il existe des accusations mensongères mais le chiffre de 7 à 8 cas sur 10 n’a pas de crédibilité.
    Il ne s’agit pas d’étude maisd’un chiffre balancé.
    D’autres études ont avancé le chiffre de 6,5% , c’est autre chose.
    Les chiffres sur les 75000 viols par an sont peut être exagérés vu la taille des échantillons étudiés mais le chiffre des 1600 est extremement sous-évalué : beaucoup de condamnations ne se font pas faute de preuve parmi les plaintes et des femmes ne portent pas plainte car elles ont honte.
    De plus il faut rajouter tous les abus sur mineurs, les enfants portent dénoncent encore moins ces faits.
    Il existe bien sûr des hommes accusés à tort et emprisonnés mais même si la souffrance peut être aussi forte que le viol d’une femme le phénomène en nombre est beaucoup moins important.

  • @Archibald: "Il existe des accusations mensongères mais le chiffre de 7 à 8 cas sur 10 n’a pas de crédibilité.
    Il ne s’agit pas d’étude maisd’un chiffre balancé.
    D’autres études ont avancé le chiffre de 6,5% , c’est autre chose."

    Vous avez donc encore d'autres chiffres, entre les deux extrêmes? Spéculation ou source vérifiable?
    Les cas cités dans l'article ci-dessus, où la police décèle déjà qu'ils s'agit de mensonges n’entrent probablement même pas dans les rapports ou les statistiques parce que la femme retire son accusation tout simplement avant de signer un protocole.

  • @ Archibald

    vous êtes dans les chiffres, mais le résultat des campagnes féministes c'est ça !!!

    http://www.paris-normandie.fr/detail_article/articles/1750395/de-fausses-denonciations-de-viol#.VGr4KWNQTFr

    "Quand vous leur rappelez la gravité de la situation, elles vous regardent avec de grands yeux, l’air de dire : « C’est quand même pas si grave de dire que quelqu’un m’a violée ». C’est presque vous qui passez pour un tortionnaire d’avoir le toupet de le leur reprocher. Il n’y a jamais un mot de regret ni de remords,"

    ces campagnes fabriquent de petites saloperies chez les femmes, comme les campagnes contre la violence conjugale fabriquent des hystériques chez les femmes.

  • "Les chiffres sur les 75000 viols par an sont peut être exagérés vu la taille des échantillons étudiés"

    ce chiffre de 75 000 ne serait t'il pas extrapolé de la merde qu'est l'enquête ENVEFF

    http://www.scienceshumaines.com/index.php?lg=fr&id_article=3479

    http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article203

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