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Appartenir

- Non, non, je ne veux pas, dit l’un. Je n’appartiens à personne. Tu m’entends? A personne!

- Enfin, quelle mouche te pique?

- Je n’appartiens à personne parce que je ne suis la propriété de personne.

- Qui a dit que tu étais la propriété de quelqu’un?

- Le dictionnaire. Appartenir signifie: «Etre la propriété de quelqu’un».

- Ah. Oui. Donc tu n’appartiens à personne. Qui est concerné par cette déclaration?

appartenir,famille,amis,couple,liberté,égalité,privilège,préférence,- Ma famille en premier. Je n’appartiens pas à ma famille pour quelques gênes et un nom en commun. D’autres portent le même nom, je ne leur appartiens pas plus. Quant au sang, je ne le verserai pas pour mes parents ou pour ma fratrie. Ils n’ont rien de spécial. Ce sont des humains: pourquoi leur serais-je plus redevable qu’aux autres? Les humains sont égaux et la famille crée les inégalités.

- Et bien moi j’appartiens à ma famille. Le sang, le nom, la proximité permanente, le temps passé, les références communes, lui confèrent un caractère unique. Un jour, pour de bonnes raisons, je devrai peut-être m’éloigner d’eux. Mais ils resteront uniques, même s’il devait y avoir une détestation mutuelle.

- Unique, unique. Je n’aime pas ce qui est unique. C’est anti-démocratique. C’est élitiste et excluant. Si les humains sont égaux ils doivent tous avoir la même valeur à mes yeux. Pas de préférence, pas de privilège.

- Si, justement, des préférences. J’ai des préférences. Des personnes que la proximité familiale, ou l’amitié, ou les affinités de caractère, rendent plus proches de moi que d’autres. Des personnes que j’ai davantage envie de voir que d’autres. L’amitié ne serait-elle qu’un sentiment petit-bourgeois?

- Et voilà, c’est ainsi que naissent les inégalités, les haines, les guerres. Tu as des préférences, des appartenances, et cela divise l’humanité à tes yeux. Tu vis dans une humanité divisée à cause de tes appartenances. Donc tu entretiens la division de l’humanité. Tu favorises les guerres.

- Attends! Le même dictionnaire propose d’autres définitions pour appartenir: «Faire partie organique d'un ensemble», par exemple. Oui je fais partie d’un ensemble. Même de plusieurs. La famille je ne l’ai pas choisie. C’est peut-être pour cela que le lien dure pour la vie. Mais je choisis aussi des familles d’idées, des personnes avec lesquelles je partage les mêmes passions et intérêts.

appartenir,famille,amis,couple,liberté,égalité,privilège,préférence,- Mais tu n’es pas à elles pour autant. Pourquoi veux-tu aliéner ta liberté? Moi je suis libre, je n’appartiens à personne. Aucune famille, pas de club, je ne rends de comptes à personne. On ne me fait pas dire ou penser ce que je ne veux pas.

- Moi non plus. Mais tu mélanges un peu, là. Je peux appartenir sans être prisonnier.

- Non! Impossible. Si tu fais partie d’un groupe ou d’une famille, tu dois lui être loyal intellectuellement et affectivement. Donc tu n’es plus libre.

- Pas moi. Je suis loyal mais pas obligé sans mon consentement. Je peux être proche de quelqu’un et garder ma distance intellectuelle. Cependant si j’accepte la loyauté dans une relation j’accepte aussi que cela m’engage. Si je fonde une famille, je ne vais pas donner mon temps et mon salaire à quelqu’un d’autre. J’appartiens à ceux que j’ai choisis,  dans le sens: je fais partie de cet ensemble, auquel je donne une priorité et des privilèges. Cette préférence ne leur donne aucun pouvoir sur moi puisque je l’ai moi-même choisie.

- Je ne te crois pas. C’est impossible. La seule manière d’être libre est l’effacement de toute appartenance. La netteté intellectuelle, signe d’indépendance d’esprit et de liberté relationnelle, est incompatible avec l’inévitable affect des appartenances.

 - Et comment fais-tu?

- Je garde toujours, toujours mes distances. Je n’adhère jamais affectivement. Que l’on m’aime ou non m’est indifférent. Appartenir c’est se sentir accueilli, reconnu, aimé par un groupe. Les politiciens fonctionnent trop par appartenances, par clans et liens d’intérêts. L’un place le mari de sa ministre dans le staff de l’Elysée, l’autre commet des délits d’initiés. La démocratie réelle doit se libérer des clans, des corporations, des communautarismes, enfin de tout ce qui fait appartenance. Et le premier lieu c’est la famille. La famille, l’amitié, les sentiments réciproques d’estime et de respect. Tant que nous fonctionnons avec ces sentiments nous ne sommes pas libres. Nous devons tout partager au même niveau avec tout le monde si nous voulons un monde égalitaire.

appartenir,famille,amis,couple,liberté,égalité,privilège,préférence,- Alors nous ne devrions même pas avoir de préférence dans le désir. Tout le monde devrait être disponible pour tous et toutes. Les préférences amoureuses ou sexuelles sont à proscrire.

- Je n’ai pas dit cela.

- Et pourquoi pas? C’est dans la logique de ce que tu proposes.

- Non. Je dis que démocratie et préférences sont incompatibles.

- Moi je décide que c’est compatible. Je rends cette association des affects et de la netteté compatible.

- Et comment fais-tu?

- Toi tu jettes le bébé avec l'eau du bain parce que tu ne crois pas être capable d'intégrer tes paradoxes. Moi je prends le risque de la proximité harmonieuse ou fusionnelle en même temps que celui du malentendu. Si quand je suis proche tu penses que je suis d’accord en tout avec toi, tu te trompes. Si tu penses que les affects m’empêchent de dire mon point de vue en toute indépendance, tu te trompes. Je ne donne de pouvoir à personne sur moi. Du moins j'y travaille régulièrement.

- Si tu as des préférences, tu dois choisir. Si tu choisis tu n’es plus libre: tu appartiens au groupe que tu choisis. Les membres de ce groupe ont des privilèges par rapport aux humains que tu ne choisis pas. Par exemple un ami proche peut t’appeler au téléphone à trois heures du matin, alors qu’un inconnu ne peut pas le faire. Il y a une discrimination.

- Vive la discrimination!

- Et en famille tu dois respecter les anciens qui te clouent le bec et prennent le pouvoir par l’ancienneté. Les relations, même entre frères et sœurs, ne sont pas égales.

- Vive la part naturelle de l’inégalité! Cela ne me gêne pas de donner une préséance aux aînés. S’ils me respectent, la hiérarchie d'âge n’est pas un pouvoir mais seulement une organisation des relations et un code. S’ils ne me respectaient pas, alors ce serait un pouvoir.

- Tu ne m’auras pas. A bas l’appartenance!

- Je ne veux pas t’avoir. Mais au fait, tu devrais essayer la non-appartenance totale. Tiens, par exemple, ta compagne me plaît. Elle ne t'appartient pas. Tu me laisses avec elle cette nuit?

 

Image 2: danseurs Afrique du Sud et Pologne, festival de Brix, Basse-Normandie (prochaine édition en 2016). Image 3: Riverdance.

Catégories : Humour, Philosophie, Politique 10 commentaires

Commentaires

  • - « ... ta compagne me plaît. Elle ne t'appartient pas. Tu me laisses avec elle cette nuit? ».

    Une nuit, une vie !
    Pourquoi crois-tu que je revendique contre l'appartenance ?

    Parce que, c'est ELLE, qui prétend que je lui appartiens!

  • c'est beau la famille
    avec un copain, on parlait des hominidés, disons de l'homme nu, l'espèce Homo Sapiens (genre homo) dont nous sommes les seuls représentants.
    Oui, débarrassé des qqls autres aussi du cousin Néanderthalien.. enfin seul, plutôt bonnard hein..

    Merveilleux.. plus de concurrent alors de raison de se plaindre (de se battre etc.) nan, je déconne, sinon quel ennui !

    l'homme prospère (!) dans des activités very variées.. rites et croyances, langues et coutumes, comportements, arts.. tout ce qui nous permet de rire et aussi de pleurer !
    je dirais bien "en profiter" mais serait discriminatoire..

    qu'importe si Caïn se distingua et initia qql mauvais réflexe, on préféra blâmer Eve (espèce de femelle) plutôt que l'homme, tout à son innocence (parait que ça n'existe pas..)
    toussa pour dire, no souci, soyons tranquille et be happy, à tout problème une solution, nous sommes venus de l'Espace (un truc bourré de poussières) et y retournerons !
    ..me suis-je égaré..

    c'est sûr, le cognitif toussa.. invite, permet qql interprétation aussi celle de l'instinct de propriété (plus ou moins développé etc.) et autre souci familial
    souvent on voit, entend: "mais lui, fils-de" suit qql adjectif d'activité péjorative, enfin en fonction du sujet, article n'est-ce pas..
    je réponds (en gnl) "orphelin, jamais emmerdé"
    et aussi par ex, ces 2 types s'insultant: "fils de p..!" l'autre: "bâtard !" qu’importe qql légitimité (?) le produit adultérin, lui connait son père..

    moralité: aucune idée.. sinon: le paradoxe, belle invention !
    ne sommes nous pas tous frère ? mon droit à la naïveté, la candeur, à l'échange et l'hospitalité

  • A boire et à manger pour tout le monde ...

    - « Et bien moi j’appartiens à ma famille. Le sang, le nom, la proximité permanente, le temps passé, les références communes, lui confèrent un caractère unique. ... »

    A l'exception du sang et du nom (et encore, vu que tout le monde a son petit nom d'intérieur: papou, mamie, cocolet, bubu ...), ce que vous décrivez c'est simplement l'expérience vecue par un groupe d'êtres "habitant" (à distinguer de "demeurant" ou "vivant") pendant des années sous le même toit.

    - « Un jour, pour de bonnes raisons, je devrai peut-être m’éloigner d’eux. Mais ils resteront uniques, même s’il devait y avoir une détestation mutuelle. »

    Ou eux, vous éloigner d'eux ...
    Ou eux, être éloignés de vous ...
    Ou vous, être éloigné d'eux, de force ...
    Ou vous, vous éloignez d'eux, de votre plein gré ...

    - « Je n’aime pas ce qui est unique. C’est anti-démocratique. »

    ?????

    - « C’est élitiste et excluant. »

    Si tout jugement de valeur est la naissance d'un ordre hiérarchique, aucune préférence n'exige exclusion, à moins qu'une exclusion n'ait été déjà décidée. En d'autres termes, l'exclusion n'est pas la conséquence de l'affirmation d'une préférence, qui, par exemple, contribue à l'émergence d'élites.

    - « Si les humains sont égaux ils doivent tous avoir la même valeur à mes yeux. Pas de préférence, pas de privilège. »

    Non.

    Si les humains sont égaux, c'est qu'ils ONT tous la même valeur, aux yeux de TOUS les humains, car ils doivent le reconnaître entre eux pour pouvoir TOUS l'admettre.

    Ce qui, de la façon qu'elle est exprimée, est une idée complètement absurde menant droit à une impasse.

    Mais si l'on est tenté de s'en rapprocher, alors il faudrait que tous les humains rêvent aussi tous de la même chose. Et là, bien le bonjour pour accrocher tes wagons.

    - « Si, justement, des préférences. J’ai des préférences. ... Des personnes que j’ai davantage envie de voir que d’autres. L’amitié ne serait-elle qu’un sentiment petit-bourgeois? »

    Attends, je demande à mon chien ...

    Il a levé la tête, baillé à se décrocher la mâchoire, et retombé la tête sur ses pattes de devant.

    Ca veut dire quoi, Docteur ?

    - « Et voilà, c’est ainsi que naissent les inégalités, les haines, les guerres. Tu as des préférences, des appartenances, et cela divise l’humanité à tes yeux. »

    Teu, teu, teu, pas si vite!

    Les inégalités physiques, c'est la nature qui les créé, ou, si tu préfères, la grande loterie Géno-millions!

    Les haines, c'est un produit de l'imagination cultivé aux frustrations personnelles et autres émotions humaines.

    Les guerres, ... au début de l'humanité, apparurent d'abord pour chasser d'un territoire des étrangers perçus par les séculiers comme menaçants d'en épuiser les ressources, ou pour reprendre des territoire d'où les seculiers eux-mêmes ont été chassés, sans pouvoir en trouver un autre avant que leurs réserves ne s'épuisent.

    - « Tu vis dans une humanité divisée à cause de tes appartenances. »

    A la naissance, qui a le choix de son appartenance ?
    Enfant, on appartient à ce qui nous nourrit et nous protège.
    Et comment serait-elle donc divisée l'humanité ?

    Et comment est-ce que mes appartenances divisent l'humanité ?

    - « Donc tu entretiens la division de l’humanité. »

    En faisant un grand zoom arrière, ca n'a pas l'air d'une si mauvaise chose que celà, dans le cadre d'une stratégie multiple de survie de l'humanité.

    Je fais une analogie avec la diversification des sources d'énergie, ou des habitudes alimentaires...

    Imaginons un instant les conséquences écologiques si la population mondiale de 2014 se chauffe au bois...

    Ou mange du boeuf à tous les repas ...

    - « Tu favorises les guerres. »

    Au détriment de quelles autres issues possibles ?

    Ce qui favorise les guerres, c'est:

    - la polarization d'intérêts en conflit,
    - l'absence de possibilités d'adaptation aux changements liés à cette polarization,
    - l'instrumentalisation de la guerre pour des motifs de politique intérieure ou de suprématie.

    - « Oui je fais partie d’un ensemble. Même de plusieurs. »
    - « Non! Impossible. Si tu fais partie d’un groupe ou d’une famille, tu dois lui être loyal intellectuellement et affectivement. Donc tu n’es plus libre. »

    C'est l'abstinant qui dit dans quel ordre doit se boire un bourbon-scotch-bière.
    Désolé, je décroche ici.
    Essayons de rattraper le train du délire un peu plus loin ...

    - « Non. Je dis que démocratie et préférences sont incompatibles. ... Si tu as des préférences, tu dois choisir. Si tu choisis tu n’es plus libre: tu appartiens au groupe que tu choisis. »

    Ah! Je reconnais! C'est tiré de "Mon Choix, Ma Liberté, Ma Démocratie!" de George "Dubya" Bush.

    Allez, rideau.

  • Moi, j'adooooooore Chuck Jones :=))))))))

  • Vous avez réussi à le lire ?

  • @ Chuck:

    Je vois que cela vous a inspiré. Yo. Mais...

    «A l'exception du sang et du nom (et encore, vu que tout le monde a son petit nom d'intérieur: papou, mamie, cocolet, bubu ...), ce que vous décrivez c'est simplement l'expérience vecue par un groupe d'êtres "habitant" (à distinguer de "demeurant" ou "vivant") pendant des années sous le même toit.»

    En l’occurrence il s’agit de plus que de simplement habiter. Il s’agit de vivre, partager, demeurer, avec d’autres personnes avec lesquelles il y a un lien particulier. Quant à l’exception du sang et du nom, ce sont quand même de très grosses exceptions...


    La préférence exclut de fait, «naturellement», celui ou celle qui n’en est pas l’objet. Elle l’exclut momentanément, de manière délimitée, et au minimum définit des degrés de valeur qu’ont les gens pour nous. L’égalité en droits et en dignité ne peut se substituer aux préférences et inégalités consécutives. Elle peut seulement éviter des injustices trop flagrantes, en principe. Le fait d’avoir potentiellement la même valeur aux yeux de tous ou d’avoir la même valeur devant la loi sont deux choses différentes.


    Sur l’amitié, peut-être devriez-vous demander ailleurs. Votre chien n’a pas l’air en forme. Vous non plus à lire le reste.

  • "Je ne donne de pouvoir à personne sur moi."

    Je pense que cette phrase résume tout votre personnage.
    Et qu'il découle du traumatisme que vous avez subi.

    Je pense que cela rend une vie de famille très difficile, voire impossible.
    Sans parler de tout travail qui implique une soumission à la volonté d'un donneur d'ordre.

  • Non Johann, c'est bien plus ancien. Cela fait partie de ma "marque de fabrique". Cela s'est nourri aussi d'expériences mais cela m'habitait depuis longtemps.

    Le traumatisme est aujourd'hui théorisé et regardé par moi comme une expérience révélatrice de mes propres points faibles. Il fait partie de ces épreuves de vie dont on ne sait pas la raison mais qui change notre trajectoire. Mais évidemment il laisse des sonnettes d'alarmes en place. Le contraire, soit ne pas tenir compte des expériences, serait un aveuglement.

  • @hommelibre
    - « En l’occurrence il s’agit de plus que de simplement habiter. ...»

    C'est bien le sens que j'ai maladroitement tenté de donner à "habiter".

    - « La préférence exclut de fait, «naturellement», celui ou celle qui n’en est pas l’objet. »

    A défaut de me répéter, je précise: la préférence n'exclut personne si il n'est pas question au préalable d'exclusion. Il s'agit de deux processus bien distincts.

    Si vous me demandez qui je choisis pour faire une partie de tennis en double, c'est vous qui déterminez le mode de sélection, mais pas si il y aura ou pas exclusion, sachant à l'avance que je ne peux avoir qu'un seul co-équipier et que si il y a plus de un candidat, le processus les exclut à l'avance tous, avant de décider lequel je choisis.

    *** Tous doivent être préparés à être exclus, *** quel que soit le mode de sélection. Un tirage au sort produit le même résultat, le même nombre d'exclus. Que ce soit vous ou moi qui piochez ne change rien. Et que j'ai une préférence ne change rien non plus.

    - « Elle (la préférence) l’exclut momentanément, de manière délimitée, et au minimum définit des degrés de valeur qu’ont les gens pour nous. »

    Voilà qui est ambigü.
    Faut-il comprendre que les gens n'ont pas de préférence et préfèrent adopter la mienne ou la vôtre ? Ou l'inverse de la mienne ou de la vôtre ?
    Ou répétez vous que "avoir une préférence", c'est "définir des degrés de valeur.", ou "tenir compte de certains degrés de valeur" ?

    La question qui transparaît, c'est "A quoi servent les degrés de valeur ?".

    Par exemple, ca ne sert à rien pour déterminer le gagnant d'un match de tennis en double.

    Et ca ne sert à rien pour déterminer si votre soufflé est bien monté et pas trop salé.

    - « L’égalité en droits et en dignité ne peut se substituer aux préférences et inégalités consécutives. Elle peut seulement éviter des injustices trop flagrantes, en principe. »

    Si, dans un contexte donné, des droits sont définis et défendus par le pouvoir qui entend "administrer" ce contexte.

    Si je donne la clé de chez moi à un de mes voisins, cela n'établit pas un droit pour les autres voisins de me demander la même clé. Le pouvoir, en l'occurence l'Etat, n'a pas érigé en droit le fait de posséder la clé de tous mes voisins.

    - « Le fait d’avoir potentiellement la même valeur aux yeux de tous ou d’avoir la même valeur devant la loi sont deux choses différentes. »

    Pour autant que la loi prenne en considération les mêmes critères que tous, par exemple si quelqu'un pue des pieds.

  • - moins que rien est-ce plus que zéro ?

    pourquoi dis-je ça.. franchement la/ma raison n'est pas très clair,
    je lis vos commentaires (disons Chuck) et cela m'est venu à l'esprit

    je dirais: oui c'est plus (à mon avis)
    "rien", en effet ce n'est vraiment pas grand chose (du tout !)
    le fait qu'il y en ait "moins" alors débitable, ôter-de, spécifie, manifeste la présence d'un "truc"

    mais quoi..
    si je dis un souffle (de vie) l'âme par ex, n'est-ce pas trop poétique ?
    /les animaux, en ont-ils une.. oui, si l'on considère qu'ils sont des êtres doués de sensibilité, de conscience.. oup's, je m'égare ? qu'importe si nous partageons sans l'échange, qql rêve et imagination; la nostalgie ? je ne pense pas, comment le savoir..

    tiens, un physicien lui 'verrait' qqls traces, angles & degrés

    à nous folklore et utopie, fiction réalité, qqls symboles aussi, et tous les mythes, la somme de tant d'héritage (merci pépé!)

    pas belle la vie.. Bon lundi ! et tutti quanti

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