On se souvient de la terrible tempête qui a frappé la Corse au mois d’août. La température élevée de surface en Méditerranée avait favorisé le phénomène.
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On se souvient de la terrible tempête qui a frappé la Corse au mois d’août. La température élevée de surface en Méditerranée avait favorisé le phénomène.
L’intensification des ouragans en nombre et puissance était annoncée comme un signal majeur du réchauffement anthropique. Mais est-ce bien la réalité? L’influence humaine est-elle décelable dans l’évolution des ouragans? La presse l’affirme presque quotidiennement. Certains scientifiques sont plus prudents.
En juin dernier la saison des ouragans de l’Atlantique nord était annoncée comme potentiellement très destructrice. Selon le site Ta Météo du mois de juin: « Tous les scénarios des différentes institutions et agences météorologiques prévoient une activité cyclonique supérieure à la moyenne cette année, ce qui en ferait la septième saison cyclonique consécutive très dynamique et intense. »
Selon le Giec le réchauffement lié au CO2 augmenterait l’intensité des ouragans et ce serait catastrophique. Qu’en dit la météo dans l’océan Indien? Selon ce site Météoi les météorologues de là-bas ont un avis intéressant sur les ouragans. L’océan Indien est une des surfaces à cyclogenèse de la planète. Les îles de Madagascar et celles plus à l’est de la Réunion et Maurice sont sur leur trajectoire habituelle.
Je rebondis ici au billet de Sylvie Neidinger sur le nom de l’ouragan Ida. La blogueuse du bout du lac fait remarquer que plusieurs ouragans terribles avaient reçu un prénom féminin. Ce débat a commencé à l’époque de la guerre, alors que l’on ne donnait que des prénoms féminins aux cyclones.
Ce n’est pas moi qui le dis. C’est Le Centre National des Ouragans, le NHC (image 1, clic pour agrandir), à propos de l’Atlantique. Mais d’autres disent le contraire. Météo France propose, toujours pour l’Atlantique et sur la même période, un autre graphique (image 2).
Alors que depuis Noël l’Europe grelotte et que des records de froid sont battus en plusieurs régions, la presse a encore pris prétexte de la tempête Bella (et des autres) pour incriminer le réchauffement climatique. À tort, une fois encore.
Passé en catégorie 4, l’ouragan Laura atterrit en Louisiane. La presse ressort ses annonces alarmistes par réflexe conditionné. D’abord on l’annonçait possiblement joint à la tempête tropicale Marco. Maintenant on le dit plus puissant que Katrina, qui pourtant était de catégorie 5. Que croire?
Rebelotte dans le sud de la France. Une semaine après la première vague d’inondations une deuxième assomme encore une fois la région. Quelques habitants désabusés se consolent: tout avait été dévasté la première fois, il n’avaient plus rien à perdre.
C’est parti d’une note de synthèse de MétéoFrance: « Il n’est pas démontré d’augmentation sensible du nombre de cyclones sur l’ensemble du globe dû au réchauffement de la Terre durant ces dernières 50 années. Les experts de l’OMM et du GIEC s’accordent à avancer que cette tendance à la « stabilité » devrait se poursuivre … ».
« Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes? » Ces mots d’une pièce classique ne sont ici qu’une lointaine métaphore. Les serpents de ce jour sont le plus souvent silencieux, et invisible d’en bas.
J’ai envoyé le lien vers mon précédent billet au site ventusky.com, présenté hier. J’ai reçu une réponse d’un des responsables, David Prantl. Il m’informe que l’Europe centrale attend un sérieux coup de chaleur suite au passage du cyclone Hélène.
Florence, en phase d’atterrissage, a été rétrogradé cette nuit en catégorie 1. Les vents ont faibli, ils varient entre 130 et 150 kmh hors rafales. Les pluies, elles, resteront catastrophiques. Florence est gorgé d’eau suite à sa longue course sur l’Atlantique. Des pluies diluviennes sur un territoire urbanisé sont ravageuses.
Le réchauffement actuel n’est qu’un sous-cycle dans la tendance générale à long terme de l’holocène. Il est peu significatif quand on le compare aux dix derniers millénaires. Et il est bienvenu. Car nous sortons d’une des périodes les plus froides depuis la dernière glaciation.
Ils font partie des phénomènes atmosphériques naturels les plus violents. Certes les vents de tornades sont plus rapides que ceux d’ouragans: on mesure au sol jusqu’à plus de 400 kmh pour les plus puissantes d’entre elles. On estime également la vitesse du vent à l’intérieur d’un tube de tornade aux alentours de 600 kmh.
Les certitudes des années 1990 ont changé. On nous prédisait alors que les ouragans seraient et plus nombreux et plus puissants à cause du réchauffement de l’atmosphère depuis le petit âge glaciaire. Aujourd’hui les Madame Irma du climat changent d’avis: les ouragans pourraient finalement être moins nombreux. Sans autre explication.
Cette rafale a été le déclencheur de la dramatisation. Elle a permis de faire dire aux météorologues qu’Irma est l’ouragan le plus intense jamais vu dans l’Atlantique et sur les Petites Antilles. Du moins dans son petit coin d’océan.
Peu à peu d’autres informations sur le climat sont rendues publiques. On a vu que la banquise antarctique s’étend et s’épaissit malgré le réchauffement. Pourtant même l’ONU se sert du réchauffement comme d’un fourre-tout et peint l’Apocalypse à notre porte.
En septembre déjà, l’agence météorologique américaine, la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration), annonçait les températures moyennes les plus chaudes jamais relevées sur la planète depuis 1880 pour un mois d’août. J’avais alors fait remarquer que les moyennes «mondiales» de la NOAA ne s’appliquaient pas... au monde entier. L’Europe de l’ouest a connu un été assez humide et frais, le plus frais depuis une quarantaine d’années pour un mois d’août.
En novlangue, un constat s’appelle un préjugé. Par exemple, si vous pensez que les chênes sont plus larges que les roseaux, ce n’est pas un fait. Vous avez probablement une préférence pour la solidité légendaire du chêne, alors que la fragilité du roseau vous rebute. C’est donc un préjugé.