Ils sont tous des Nafissatou Diallo. C’est pourquoi les réactions fort tardives de féministes aux violences de Cologne, expriment un tel désarroi. L’incohérence qui devait tôt ou tard éclater vient au grand jour. C’est fait.
On remarque d’abord que, selon qui est agresseur, le traitement des Gorgones n’est pas le même. Pour DSK le déchaînement avait été mondial. L’accusation était écrite dans la presse avant même qu’il ne soit entendu, et sa condamnation au moins morale sans appel. Peggy Sadstre écrivait sur son blog: « Tous les hommes sont des violeurs ». Un peu comme si j’écrivais: « Toutes les femmes sont des mythomanes ».
Elle roulait sur du velours, la Féminista! Un homme blanc, occidental, hérétosexuel, riche, puissant, et qui se serait attaqué à une pauvre victime noire. Le salaud!
A Cologne les réfugiés et demandeurs d’asiles sont tous des Nafissatou Diallo. Donc des victimes par nature. Pour eux nous ne sommes de riches blancs exploiteurs et colonisateurs, selon la doxa de gauche. Donc nous avons tort par principe. Du coup les agresseurs de Cologne n’ont pas inventé la poudre et nos cochons de maris white hétéros fucking pigs men en font autant à longueur d’année.
C’est ce qu’a déclaré l’idiote utile du PS madame Cesla Amarelle. Elle rappelle que l’Europe n’a pas découvert la violence sexuelle le 1er janvier à Cologne. « Le sexisme et la violence sexuelle dans les espaces publics sont malheureusement eux aussi ancrés depuis longtemps dans nos moeurs ». Pas un mot de condamnation des délinquants à peau foncée du Dom.
Le déni, une philosophie de gauche
C’est cela, Cesla… On sait très bien que des hordes d’hommes fucking white pigs men heterosex se promènent tous les soir à la gare Cornavin et violent en groupes des centaines de femmes entre les bus, les taxis, sur les quais, et même débordent vers le bord du lac, le Jardin Anglais, etc. Ils pratiquent le taharrush gamea (agression en groupe un soir de fête, nom donné en Egypte à cette technique) comme d’autres font de la pelote basque. Pourvu qu’on pelote les nanas!
Dans son récent billet Céline Amaudruz renvoie Cesla Amarelle dans les cordes. A lire. J’y souscris. Je lis enfin des choses censées et réfléchies écrites par une femme sur ces blogs, concernant les événements de Cologne!
Je précise que Cesla Amarelle, protectrice proclamée d’une poignée d’agresseurs immigrés, fait état de statistiques purement inventées et répandues entre autre par le Conseil de l’Europe qui, comme l’Onu, est une officine infectée par le féminisme.
Par exemple une étude de 2014 indique que 33% des femmes de plus de 15 ans auraient été victimes au moins une fois dans leur vie de violence physique ou sexuelle.
On ne sait pas de quoi on parle
Eh bien examinons cette étude puisque Cesla la Déconnectée-du-Réel n’a pas su le faire. Elle est produite par l’Agence de l’Union Européenne pour les Droits Fondamentaux. Une officine totalement inféodée aux thèses victimaires féministes.
Son directeur avait diffusé un communiqué le 2 mars 2014. Il affirmait: « L’enquête réalisée par la FRA montre que les violences physiques sexuelles et psychologiques à l’égard des femmes constituent de sérieuses violations des droits humains dans tous les Etats membres ». L’article original est ici, dont C’est-Cela s’est inspirée.
Que voit-on? Rien. Rien sur la définition de la violence physique ou psychologique, rien sur les niveaux de violence sexuelle et leur gravité, ni sur la répartition entre les différentes violences (et rien sur la violence subie par les hommes bien sûr). Mettre tout en bloc est une technique de manipulation des masses pour faire du chiffre et faire peur. Or il faut donc savoir ceci: dans les enquêtes le fait de critiquer un vêtement, un point de vue, une manière de faire de sa partenaire est déjà considéré comme de la violence psychologique.
La partenaire est donc supposée n’être qu’encensée et incapable de se défendre elle-même si elle reçoit une critique injustifiée. L’infantilisation des femmes est un des aspects de la victimisation putassière et racoleuse.
Dans la violence physique, si l’on décompte les baffes que se donnent les ados, la prise par l’épaule quand on est fâché (on connaît des femmes vénales qui arrondissent leur fin de mois avec ça), ça va sérieusement faire tomber le chiffre.
Pour les violences sexuelles, desquelles s’agit-il? On met tout et n’importe quoi dans ce terme. Siffler une fille, l’aborder et insister pour l’inviter à boire un verre, la regarder trop longtemps, seraient déjà du harcèlement donc une agression sexuelle.
Enfin ce chiffre de 33% est établi à partir de questionnaires orientés, remplis par le sujet (il ne s’agit pas du tout de statistiques judiciaires) donc sans aucun fond juridique, par des personnes orientées, dans un contexte orienté, bref le biais est total. Et il n'y a pas 33% d'hommes violents et abuseurs dans la société européenne. Montrez les moi si vous les trouvez!
C’est de la foutaise à l’état pur. Même pas bon pour se torcher, ça donnerait de l’urticaire.
Cesla Amarelle, honte des femmes
L’autre chiffre de Mais-Oui-Cesla la protectrice des hommes violents s’ils sont immigrés, est l’enquête de 2014 sur les 100% de femmes agressées dans le RER parisien. Un truc encore plus dingue. La France a une incroyable connerie, grâce aux féministes. Comment peut-elle être bête au point de prendre ça comme exemple? Tiens, je l’ai analysé et démonté ici, je n’y reviens même pas.
Autant de connerie, c’est hallucinant.
Cesla est une honte pour les femmes. Et pour les hommes. Une menteuse professionnelle, une misandre acharnée.
Enfin je mentionne cette petite phrase de twitter relayé sur le site d’une féministe américaine, Sue Montgomery: « Où étaient les allemands de souche pendant les attaques à Cologne? »
Ok, enfin une folle qui reconnaît que les femmes ont, parfois, besoin des hommes. Mieux: elle semble faire appel à la force masculine, à la violence masculine, pour les défendre, cette violence qu’elles ne cessent de désigner depuis des décennies comme étant le pire mal de l’humanité!
Sue Montgomery vient de mettre à la poubelle 50 ans de féminisme et toute la théorie du genre.
Il serait temps que la société cesse de payer ces connes de bourgeoises et qu’elles aillent bosser sur les chantiers plutôt que de réclamer des places bien payées et pas salissantes.
Commentaires
Je ne cesse de lire "où sont les féministes" ou encore "les féministes approuvent/minimisent les événements de Cologne", comme si "Les Fémnistes" était un parti politique ou un groupe bien défini.
Je suis une femme, je me considère comme une féministe et les attouchements en meute du 31.12 me choquent profondément. Comme ça, vous aurez au moins une féministe qui s'insurge. Il me semble que je ne suis pas la seule. L'outrage et l'indignation sont générales et même si bruyantes que de nombreuses personnes mettent la pression sur Angela Merkel. Du fait des événements du 31.12, la politique allemande va considérablement changer, qu'il s'agisse de l'accueil ou du renvoi de réfugiés.
Alors qu'on ne dise pas que les féministes se taisent. Ceux qui essaient de cacher ou de minimiser ce qui s'est passé sont toujours les mêmes (hommes et femmes), ceux qui estiment qu'il ne faut jamais faire le moindre reproche aux personnes "issues de la diversité", ce qui équivaut à leur laisser carte blanche. Oups! non, surtout pas blanche :-o)
Ben oui, c'est l’éternelle inconsistance de la gauche bien pensiste, qui me ramène chaque fois a cette plaisanterie:
Qu'est ce que c'est un contrôleur TPG qui verbalise un banquier voyageant sans ticket ? Un camarade héroïque qui interpelle un sale profiteur abusant du bien public !
Qu'est ce que c'est le même contrôleur verbalisant un "migrant" sans ticket ? Un sale raciste qui fait de l’excès de zèle !
Le cas s'annonce déjà tout aussi caricaturale avec l'initiative des jeunesses socialiste "contre l'état fouineur"... Sauf bien entendu quand il s'agit de fiscalité, d'automobiliste ou de détenteur d'armes légales !
Il y a aussi la loi des trois curseurs:
Blanc - Noir
Riche - Pauvre
Homme - Femme
Sans autre forme de jugement plus une personne est a gauche sur ces trois curseur, plus elle sera "mauvaise" par rapport a quelqu'un de plus a droite. Et si il s'agit de différentier deux personnes de même sexe, remplacer simplement homme-femme par hetero-homo, ça marche aussi.
Bon weekend.
idem Arnica. et après le besoin idiomaniaque des politiques accros égomaniaques à leurs ré-élection qui ont voulu balayer les faits sous le tapis
c'est d'abord et surtout encore une fois de trop, l'indigence professionnelle idiomaniaque des journaleux accros à leurs employeurs de merdias, accros à leurs soutiens politicards
le constat est grave de conséquences: que de reculs humains, civilisationnels et d'intelligence
dus à lâchetés et veules paresses
ne cessent de témoigner en masse ces journalistes et politiques, salariés actifs et élus responsables, au sein de tous rouages de nos pouvoirs démocratiques
Eastwood, votre constat par de la gauche "bien pensante" .. de France? sachant que les élus genevois les copient depuis des lustres
ce n'est pas le cas en pays anglo-saxons ni ailleurs en Eu comme à Berlin où de nombreux articles du TAZ, dont ce commentaire:
"Noch kann man sie mit all jenen über einen Kamm scheren, die in arabisch-islamischem Ambiente von Kindes Beinen an einer Mischung aus Patriarchat (draußen) und Matriarchat (zu Hause) unterworfen waren und durch Migration versuchen, sich davon endlich zu lösen."
Le Taz = Tagesanzeiger, quotidien de gauche à l'origine (ai participé à son lancement)
http://www.taz.de/!5265168/
@Homme libre,
100/100 d'accord,merci...!
Montagnard, vous êtes sous nouveau pseudo - pas moi. par contre, je suis de ces suissesses qui disent et ont fait ce que j'ai dit depuis des années sur ces blogs.
à moins que vous n'ayez également eu le courage et alors bravo! de vous interposer en foule pour défendre une femme attaquée par un groupe.
& autres actes de défense de minoritaires que j'ai - faible femme, effectués solo face à big blocks (soit en pays pas vraiment favorables, sans aides soutiens & blabla)
@ Arnica,
Je lis que vous vous revendiquez féministe? Je ne le pensais pas. Je vous voyais plus ouverte d'esprit que focalisée sur une forme de communautarisme. Mais bon, cela vous regarde.
En parlant de déni : voici précisément un site qui non seulement nie l'existence de groupuscules féministes extrémistes bien que les faits soient têtus, mais en plus prennent celà en moquerie.
L'occident ou les pays où il ne fait pas bon être un mâle.
http://www.slate.fr/story/91069/misandrie-ironique-feminisme-male-tears
Lien intéressant Spartacus, merci. Je garde au chaud, cela peut me donner des idées.
@Spartacus, et ses potes,
qui trouve que "l'occident est un lieu où il ne fait pas bon être un mâle" :
Faut arrêter de vous plaindre dans le vide à moins de proposer des faits concrets et analyses
ou vous atteler à vivre votre vie "de mâle qui vit bien" chez vous, en Malaisie ou aux Maldives, en Arabie Saoudite ou au Soudan ou a Tombouctou
@Spartacus, qui se plaint d'être un mâle mal protégé en occident:
on vous conseille d'aller revendiquer votre place de mâle protégé, chez vous
au Pakistan ou en Angola, en Arabie Saoudite et au Maghreb.
faut dire que notre organisation civile suisse n'a pas prévu de venir en soutien à vie
aux cas des mâles que vous revendiquez
HL, vous savez que Spartacus ne s'est même pas donné la peine de savoir de ce dont parle la page du site qu'il avance - et dont pourtant vous le félicitez:
http://www.slate.fr/story/91069/misandrie-ironique-feminisme-male-tears
Etre féministe n'est pas un communautarisme, sauf peut-être à vos yeux.
Pour moi, le féminisme signifie qu'une femme peut voter et être élue, elle touche un salaire égal à celui des hommes pour un travail égal, elle peut être ministre ou conduire un camion, elle peut sortir dans la rue tête nue et non accompagnée d'un tuteur, elle ne doit pas baisser le regard et rester silencieuse, etc.... Rien de cela n'est anti-homme ni n'exclut qui que ce soit. Je ne vois pas en quoi c'est une forme de communautarisme.
Donc: en tant que féministe, j'estime que les femmes et les jeunes filles ont le droit de fêter la Saint-Sylvestre dans l'espace public, comme les hommes, avec les hommes, sans devoir craindre pour son intégrité corporelle.
C'est plus clair?
S&GD: Spartacus a certainement très bien lu la page qu'il mentionne. Le lien avec ce billet est le déni et le féminisme, et l'existence de groupuscules idéologiques. C'est un lien indirect.
De toutes façon il est en droit, aussi, de faire un apparté, ce n'est pas à vous de dire ce qu'il doit écrire ou de deviner ce qu'il a lu.
Qu'est-ce que le féminisme ?
Ici, il apparaît la plupart du temps dans le rôle du "gros mot".
Si on le tape dans un moteur de recherche, on constate qu'il est proposé en compagnie de nombreux adjectifs ou adverbes:
féminisme suisse, féminisme radical, différentialiste, libéral, féminisme aujourd'hui etc
Cela signifie donc fort probablement que si on se dit féministe, on n'a encore rien dit. Mais il est clair qu'on a envie d'affirmer qu'il y a encore du boulot.
En l'état, je pense qu'il y a à nouveau du boulot, afin de défendre les acquis.
Cette discussion concernant le féminisme revient régulièrement ici et j'y participe parfois. Que ceux qui m'ont déjà lue à ce sujet excusent ma persévérance et passent leur chemin !
Personnellement, je déconseille d'agiter ici ce drap rouge, qui consiste à dire "je suis féministe", car cela bloque toute de suite la possibilité de parler du fond.
Ca a certes le mérite de la franchise, mais si on a envie de discuter de la pertinence de certaines revendications, autant faire l'économie de ce drap rouge.
Selon le Larousse, le féminisme c'est :
- Mouvement militant pour l'amélioration et l'extension du rôle et des droits des femmes dans la société.
- Attitude de quelqu'un qui vise à étendre ce rôle et ces droits des femmes : Un féminisme actif.
- État d'un individu du sexe masculin présentant des caractères de féminité plus ou moins marqués (développement des seins et des hanches, absence de barbe, finesse de la peau, etc.). [On attribue cet état à l'absence ou à l'insuffisance des sécrétions internes testiculaires.]
Il n'est pas abusif d'affirmer que les agressions de la St Sylvestre en Europe ont mis en évidence la nécessité de ré-affirmer que les femmes dans notre société ont non seulement des droits, mais qu'elles sont à considérer comme les égales en droit des hommes. C'est une évidence pour nous tous à présent.
Mais il faut se rappeler qu'il a fallu se battre pour que ça le devienne. Ce mouvement s'appelait "le féminisme" au XXème siècle.
Ces droits occidentaux ne sont pas un acquis dans le monde entier et il reste donc encore des espaces réels ou imaginaires et mentaux dans lesquels ces droits ne sont pas les mêmes.
Ainsi, j'ose affirmer que les hommes et les femmes européens sont solidaires dans cette bataille, qui est une sorte de résistance face à une remise en cause possible.
J'ose également affirmer que malgré les souffrances de hommes occidentaux, ils sont moins mal dans notre société que dans une société pratiquant une relégation de la femme dans un statut particulier.
Ici, il a souvent été dit que les femmes ou féministes occidentales n'ont pas à aller répandre la bonne parole dans les pays préservés par le discours égalitaire. Mais voilà que ce monde-là vient à nous et nous devons donc accepter de nous battre au moins chez nous pour bien signifier l'état des lieux : les femmes sont des Hommes comme les autres !
Comme hommelibre, je vois dans l'explosion de Cologne en premier lieu un acte de criminalité face à la société toute entière.
Il s'agissait d'humilier, de voler, de montrer une capacité de nuisance et de s'affirmer en tant que "Lumpenpack", une sorte de horde d'asociaux. En se mettant en groupe, ces hommes renoncent à leur individualité, leur dignité d'individu. (En cela, ils induisent un discours de type généralisant, à leur dépens, mais également au dépens de candidats au refuge, qui n'ont rien à se reprocher ...)
Ils ont aggravé leur cas en ajoutant la dimension de mépris des moins forts physiquement.
Il n'y a pas d'acte plus lâche que de s'attaquer en groupe à ceux ou celles qui n'ont pas la force pour se défendre, sans parler du côté paralysant de l'attouchement à caractère sexuel. (je me rappelle d'attouchements subis jeune, cela m'a simplement tétanisée)
Malheureusement, des personnes âgées ont à subir des actes de vol, avec intimidation physique, sans la dimension sexuelle.
Les agresseurs de la St Sylvestre n'ont strictement aucune excuse. Il est intellectuellement malhonnête de dissoudre cet acte dans la marmite de la "violence faite aux femmes", ni même celle de la "délinquance type pick-pocket".
C'est un mélange des deux, inédit chez nous. On n'a pas de mot pour ça, c'est bien vrai ! Idéalement, cette occurrence devrait rester unique et nous ne devrions pas avoir à inventer de mot pour pour ça...
@ Arnica
"Pour moi, le féminisme signifie qu'une femme peut voter et être élue, elle touche un salaire égal à celui des hommes pour un travail égal, "
je ne vois pas ce que le féminisme a affaire là dedans. dans nos société occidentales l'égalité en droit entre les hommes et les femmes ai un fait acquis.
pour moi être féministe, c'est être en accord sur les mensonges féministes dans le domaine des salaires (travail égal salaire égal, aucune féministe n'a jamais prouvé que pour un travail identique les femmes étaient globalement moins payées), des taches domestiques, de la violence conjugale, du sois disant plafond de verre.
"ou conduire un camion"
être chauffeur routier c'est être absent tout la semaine en général, incompatible avec la vie familiale telle que l'envisage la grande majorité des femmes, en plus un camion c'est aussi ranger les palettes avec un trans palette, travail incompatible avec la force physique de la majorité des femmes, mais par gentillesse masculine, c'est le personnel des quais qui se tape ce boulot là à la place des chauffeurs femme. alors quand on voit aux infos une chauffeur femme traiter les hommes de "macho" parce qu'ils ont conscience de la réalité de ce métier, ça va cinq minutes !!!
@ Calendula
"Il n'est pas abusif d'affirmer que les agressions de la St Sylvestre en Europe ont mis en évidence la nécessité de ré-affirmer que les femmes dans notre société ont non seulement des droits, mais qu'elles sont à considérer comme les égales en droit des hommes. C'est une évidence pour nous tous à présent."
mais cette réalité les hommes occidentaux il y a des décennies qu'ils en ont conscience, au point que les féministes les ont castrés.
HTTP://WWW.LEXPRESS.FR/ACTUALITE/SOCIETE/FAMILLE/LA-VERITE-SUR-LES-VIOLENCES-CONJUGALES_485479.HTML
mais les immigrés auteurs des troubles de Cologne ils en ont rien à foutre de cette réaffirmation.
le compassionnel féminin a tout fait pour protéger les immigrés, pour les faire passer pour des victimes, mais les supposées victimes ont bien compris le message, leur comportement de sauvages revient en pleine face à leur protectrice, et plus d'homme occidental protecteur, celui là en a assez, coupable de tout, face à des compagnes récitants comme des perroquets les mensonges féministes, il se trouve majoritairement sans arguments, donc il n'a plus qu'a se taire, et a subir l'irrespect de sa compagne, n'étant plus respecter par sa compagne, il n'a plus du tout envie de la protéger.
LA VERITE SUR LES VIOLENCES CONJUGALES - ARTICLE D'ELISABETH BADINTER
[ Mercredi 01 Mars, numéro 88 ]
L'Express du 20/06/2005
La vérité sur les violences conjugales
par Elisabeth Badinter
"Dans les enquêtes et discours sur les violences conjugales, le partage des rôles sonne comme une évidence: les hommes sont coupables et les femmes sont victimes. Un présupposé justifié par les faits, étayé par les statistiques, quand il s'agit des violences physiques, coups, viols, meurtres. Mais, dans la plupart des cas, incantations et travaux mélangent tous les types de violence conjugale, celle des poings et celle des mots. C'est l'addition à laquelle s'est livrée la seule étude sérieuse menée en France sur ce sujet, l' «Enquête nationale sur les violences envers les femmes en France» (Enveff), rendue publique en 2001. De ses conclusions est sorti un «indice global» de la violence conjugale: 10% des femmes s'en déclarent victimes. Ce chiffre effrayant et la terminologie utilisée occultent le fait que les trois quarts de ces «violences» sont des agressions psychologiques - insultes, dénigrement ou harcèlement. Une question se posait: et les hommes, massivement accusés à l'aune de ces agressions psychologiques, ne leur arrive-t-il pas d'en être victimes, eux aussi? Selon l'étude réalisée par l'institut BVA pour L'Express, hommes et femmes se déclarent à peu près également victimes de cette guerre conjugale, qu'on doit hésiter à qualifier de «violence», fléau trop grave pour être abandonné aux mots. Il faut s'en tenir aux faits: c'est le sens du combat mené sur ce sujet par la philosophe Elisabeth Badinter, dont nous publions le discours prononcé lors d'une conférence-débat organisée, le 16 juin, à Lyon, par Amnesty International
Cette enquête est une grande première. Poser aux femmes et aux hommes les mêmes questions sur les tensions qui peuvent exister au sein de leur couple constitue une rupture avec le discours dominant sur les «violences conjugales». Constater qu'hommes et femmes se plaignent à peu près également l'un de l'autre (et, même, que les hommes subissent deux fois plus d'insultes que les femmes) renforce le double malaise que j'ai toujours éprouvé, d'une part à l'égard de la méthode habituellement choisie pour parler des violences faites aux femmes et, de l'autre, à l'égard des conclusions que l'on en tire.
D'abord, la méthode revendiquée par la plupart des institutions ou associations est globalisante: la violence des hommes contre les femmes est, nous dit-on, universelle. On lit, par exemple, dans la brochure d'Amnesty International (2004): «Partout dans le monde, des femmes subissent des actes ou des menaces de violence. C'est une épreuve partagée, au-delà des frontières, de la fortune, de la race ou de la culture. A la maison et dans le milieu où elles vivent, en temps de guerre comme en temps de paix, des femmes sont battues, violées, mutilées en toute impunité.»
Cette approche fait un amalgame entre toutes les sortes de violences, pourtant de nature différente: violences en temps de guerre et en temps de paix. Violences d'Etat et violences privées. La violence du mari ou du compagnon, celle du harceleur sexuel ou moral, du soldat ou du trafiquant. Amalgame aussi entre la Parisienne harcelée dans les transports et la petite Nigérienne victime d'un trafic sexuel ou la Jordanienne victime d'un crime d'honneur. Violence psychologique et violence physique. Violence des Etats totalitaires et patriarcaux, et violence des Etats démocratiques.
Cette approche admet aussi un continuum des violences en mettant sur le même plan la menace d'une gifle conjugale et la lapidation d'une femme adultère: «La main aux fesses dans le métro, les sifflets dans la rue, les coups, les insultes, les humiliations du conjoint, les mariages forcés, les filles violées, etc.» (Collectif national pour les droits des femmes, 2005). Faute de distinctions, on additionne des actes hétérogènes qui ressemblent à un inventaire à la Prévert, où tout vaut tout: l'agression verbale, les pressions psychologiques et les atteintes physiques.
Enfin, il me semble qu'on est peu regardant sur les statistiques utilisées et encore moins sur leurs sources ou leur interprétation. Ainsi, dans l'opuscule d'Amnesty, on lit: «Au moins 1 femme sur 3 a été battue, forcée à des rapports sexuels ou violentée d'une manière ou d'une autre à un moment de sa vie» (Population Reports, n° 11, Johns Hopkins, School of Public Health, déc. 1999). Que signifie «violentée d'une manière ou d'une autre»? Faute de précision, on ne retiendra qu'une chose, à savoir que 1 femme sur 3 est battue ou violée.
Pis: sur Internet, on trouve que «près de 50% des femmes dans le monde ont été battues ou maltraitées physiquement à un moment de leur vie par leur partenaire». Selon le Conseil de l'Europe, la violence domestique est, pour les femmes de 16 à 44 ans, la principale cause de mort et d'invalidité, avant le cancer ou les accidents de la route. Propos lancés par les féministes espagnoles en 2003, cités partout, notamment dans le rapport du Conseil de l'Europe. Ai-je été la seule à sursauter en lisant cela? Les statistiques de l'Inserm indiquent que, pour 2001, 2 402 femmes âgées de 16 à 44 ans sont mortes des suites d'un cancer!
L'Enquête nationale sur les violences envers les femmes en France (Population & sociétés, janvier 2001) révèle un indice global de violence conjugale à l'encontre des Françaises de 10%, qui se décompose bizarrement ainsi: insultes et menaces verbales (4,3%), chantage affectif (1,8%), pressions psychologiques (37%), agressions physiques (2,5%), dont répétées (1,4%), viols et autres pratiques sexuelles imposées (0,9%). Les journalistes et les politiques traduisent: 10% de femmes sont battues en France. Tous les 8 mars, nous avons droit à cette affirmation erronée, sans que jamais personne ne songe ni à consulter les chiffres ni, évidemment, à les rectifier.
Quatrième illustration de l'utilisation publicitaire des statistiques: en 1980, deux chercheuses, Mmes Linda MacLeod et Andrée Cadieux, publient un rapport sur la femme battue au Québec et annoncent les chiffres de 300 000 femmes battues et de 52 femmes assassinées par leur conjoint ou ex-conjoint. Durant vingt-quatre ans, les «300 000» deviennent le leitmotiv des mouvements féministes québécois, jusqu'à ce que l'Institut de la statistique du Québec publie une enquête digne de ce nom, en 2004, qui ne compte plus que 14 209 femmes se disant victimes de violences conjugales. Quant aux 52 Québécoises assassinées par leur conjoint ou ex-conjoint, les chiffres publiés par la Sécurité publique du Québec en 2000-2001 donnent 14 femmes et 7 hommes assassinés par leur conjoint. Linda MacLeod a reconnu son erreur dès 1994. Elle s'est défendue en disant: «Je me sentais sûre de ce chiffre, parce qu'il reflétait une réalité corroborée par ceux et celles qui travaillaient sur la ligne de front. C'était une supposition admise.» Je ne mets pas en doute la bonne foi de ces chercheuses, mais je ne peux m'empêcher de penser que c'est moins la vérité que l'on cherche que la confirmation de présupposés. On charge la barque des violences masculines, on gonfle les chiffres au maximum au point de les défigurer, comme si s'exprimait là le désir inconscient de justifier une condamnation globale de l'autre genre. L'enjeu n'est plus la condamnation des hommes violents, la seule légitime à mes yeux, mais celle des hommes en général.
D'où ma stupéfaction devant l'utilisation par les Nations unies, reprise par Amnesty, de l'expression «violence de genre». Expression tirée des travaux des féministes anglo-saxonnes les plus radicales, publiés dans les années 1980-1990. Que signifie «violence de genre»? Faut-il comprendre que la violence est le propre du mâle? Que la masculinité se définit par la domination et l'oppression de l'autre sexe? Que les femmes ignorent la violence?
L'enjeu des termes est considérable. Car, si l'on admet cette notion de «violence de genre», on en revient à une définition duelle et opposée de l'humanité: les bourreaux contre les victimes, ou le mal contre le bien. Je pense, pour ma part, que l'on commet une double erreur. D'une part, le concept de «violence de genre» ne me paraît pas fondé. D'autre part, en globalisant la violence masculine, sans la moindre distinction qualitative, culturelle et politique, on se condamne à n'y rien changer.
Les dérapages de la vie à deux ne suffisent pas à définir le «terrorisme conjugal»
Pour tenter de convaincre que la violence n'est pas le propre d'un genre, je m'en tiendrai aux violences conjugales dans les démocraties occidentales, où l'on est censé avoir une approche plus fouillée et plus scientifique de la question.
Premier constat: les enquêtes à notre disposition, tant en France qu'en Europe, notamment celles du Conseil de l'Europe, me semblent trop souvent partielles et donc partiales. Elles sont partielles parce qu'elles ne concernent que les victimes femmes. On a choisi partout, délibérément, d'ignorer s'il y avait des hommes victimes. La justification avancée de cette omission est toujours la même. Elle tient en deux arguments: nous n'avons pas de statistiques, mais nous avons de bonnes raisons de croire que 98% des violences conjugales sont le fait des hommes (cf. Marie-France Hirigoyen dans L'Express du 25 avril 2005: «Les hommes? On ne les a pas sondés. On leur confère par définition le statut d'agresseurs: ils le sont dans 98% des cas»). Quant à la violence des femmes, elle ne serait qu'une légitime défense contre la violence première des hommes.
Second constat: faute de travaux indiscutables, les chiffres les plus fantaisistes circulent. Exemple: y a-t-il en France 6 femmes tuées tous les mois par leur conjoint ou ex-conjoint, soit 72 par an, ou 400, comme on l'a dit à l'émission de TF 1 Le Droit de savoir? Et comment évaluer l'ampleur et la signification de ce phénomène quand les statistiques judiciaires et policières ne distinguent pas entre les femmes mortes de violences conjugales et les autres?
En attendant, je voudrais montrer que la violence n'a pas de sexe, en mettant en lumière quelques aspects de la violence féminine dont on ne parle que rarement. En ce qui concerne la violence conjugale féminine, comme d'habitude, il nous faut recourir aux travaux du continent américain pour y voir plus clair. En particulier, à la dernière enquête faite pour l'Institut de la statistique du Québec par Denis Laroche, dont les statistiques ont été entérinées par le très féministe Conseil du statut de la femme du Québec en février 2005. A ma connaissance, c'est la première enquête francophone de grande envergure concernant les violences conjugales, qui traite à la fois de la violence masculine et féminine. C'est aussi la première enquête qui distingue violence grave et violence mineure, en dressant une liste de 10 situations de violences physiques qui vont de la menace aux actes. D'où il ressort quatre informations essentielles: dans les cinq dernières années qui précèdent l'enquête, 92,4% des hommes et 94,5% des femmes se sont déclarés exempts de violence physique. En 2002, au Québec, 62 700 femmes et 39 500 hommes se sont dits victimes de violence conjugale (toutes violences confondues). Les actes d'agression subis par les hommes et les femmes ne sont pas exactement les mêmes. Les femmes sont plus victimes de violences physiques graves que les hommes. Parmi elles, 25% ont été battues (pour 10% d'hommes), 20% ont failli être étranglées (4% des hommes), 19% ont été menacées avec une arme (8% des hommes). Sept fois plus de femmes que d'hommes ont été victimes d'agression sexuelle. En revanche, selon les études canadiennes, hommes et femmes sont quasi à égalité face aux «violences» psychologiques.
Les Canadiens ont repris du psychologue américain Michael P. Johnson (2000) la distinction, qui me paraît fondamentale, entre deux types de violences conjugales: le «terrorisme conjugal» et la «violence situationnelle».
La violence grave qui s'effectue dans un «contexte de terrorisme conjugal» se définit par la volonté d'annihiler le conjoint, de toutes les manières, psychologiquement et physiquement. Cette violence-là provient majoritairement des hommes.
Alors que la majorité des hommes victimes de leur conjointe le sont dans un contexte de «violence situationnelle», qui renvoie soit à l'autodéfense de la femme, soit à la violence réciproque, soit à la lutte pour le pouvoir des deux conjoints. Au passage est introduite la notion de «violence interactive», essentielle pour comprendre une bonne partie des violences conjugales.
On remarquera donc que, si les femmes sont majoritairement victimes de violences, et en particulier physiques, il leur arrive à elles aussi d'exercer cette violence-là, quand elles sont en position de domination physique ou psychique.
Pour s'en convaincre, il faut se pencher sur la violence des femmes à l'égard des plus faibles. D'abord à l'égard des enfants, sujet peu évoqué, quelques études donnent à réfléchir. Le dernier rapport de l'Odas (Observatoire national de l'action sociale décentralisée, dont dépend l'Aide sociale à l'enfance), de décembre 2004, indique le chiffre de 89 000 enfants en danger en France, dont 18 000 enfants maltraités.
Le rapport d'activité 2002 de l'Accueil téléphonique pour l'enfance maltraitée indique que 76,2% des auteurs de mauvais traitements sont les parents, dont 48,8% sont les mères et 27,4% sont les pères des tout-petits, chiffres qui sont probablement sous-estimés. Enfin, le rapport de l'Unicef 2003, sur les décès d'enfants des suites de maltraitance dans les nations riches, fait état de 3 500 décès d'enfants de moins de 15 ans par an. Le rapport ne précise pas la proportion de pères et de mères infanticides, mais il serait mal venu d'en accuser un seul des deux sexes.
Une enquête épidémiologique est en cours en France, effectuée par l'Inserm. Les premiers résultats révèlent une sous-estimation des morts par maltraitance d'enfants de moins de 1 an, qu'on aurait attribuées à la «mort subite du nourrisson» (cf. Journal de l'Inserm, mai-juin-juillet 2003). Or qui, majoritairement, prend soin des nourrissons dans notre société? Enfin, je me contenterai de mentionner l'existence de la pédophilie féminine, qu'on a semblé découvrir depuis à peine un an avec les procès d'Outreau et d'Angers. Je rappelle que dans ce dernier, on comptait, dans le box des accusés, 29 femmes et 37 hommes. Mais sur cette violence-là, nous n'avons, à ce jour, aucune étude sérieuse.
Au demeurant, les enfants ne sont pas les seuls êtres faibles susceptibles de pâtir de la violence féminine. La maltraitance des vieilles personnes est un autre sujet qui implique cette violence féminine. En 2003, le ministre des Personnes âgées faisait état du chiffre de 600 000 qui seraient maltraitées. Maltraitance souvent d'origine familiale, à domicile. Mais, que ce soit dans les familles ou dans les institutions, ce sont les femmes qui s'occupent majoritairement des vieux, comme elles s'occupent majoritairement des plus jeunes.
Reste un sujet toujours tabou qui n'a fait l'objet que de très rares et parcellaires travaux - spécialement en France: la violence au sein des couples de lesbiennes. Une étude de l'Agence de santé publique du Canada de 1998 conclut qu'il y a la même proportion de violence dans les couples gays et lesbiens que dans les couples hétérosexuels. Toutes violences confondues, 1 couple sur 4 fait état de violence en son sein.
De tous ces chiffres fastidieux mais nécessaires, il ressort qu'on ne devrait pas parler de «violence de genre», mais de «droit du plus fort». Un seul crime est indiscutablement plus propre aux hommes qu'aux femmes, c'est le viol, aujourd'hui puni en France aussi sévèrement que le meurtre. Reste qu'hommes et femmes, lorsqu'ils sont en position de domination, peuvent déraper dans la violence. Les photos d'Abou Ghraib en Irak l'ont démontré, comme l'avait déjà démontré la participation des femmes dans les génocides nazi et rwandais. Que les hommes aient été dans l'Histoire les grands responsables de la violence physique est une évidence. Ils sont, depuis des millénaires, les détenteurs de tous les pouvoirs - économiques, religieux, militaires, politiques et familiaux, c'est-à-dire les maîtres des femmes. Mais, dès lors que l'on assiste au partage des pouvoirs qu'appelle la démocratie, il est inévitable que de plus en plus de femmes, en position de domination, tendent à en abuser, c'est-à-dire à être violentes à leur tour.
Par ailleurs, il faut reconsidérer le concept de violence, utilisé aujourd'hui pour désigner n'importe quel acte, hors de tout contexte. Le même mot ne peut pas s'appliquer à un geste déplacé dans un lieu public et à un viol. Ni s'appliquer non plus à de nombreuses situations qui figurent dans les enquêtes de violences conjugales. Une remarque désagréable, une insulte, un acte autoritaire déplacé ou même la menace d'une gifle ne peuvent être, en tant que tels, assimilés à une atteinte destructrice de l'autre. Les dérapages de la vie à deux ne suffisent pas à définir le «terrorisme conjugal», qui est d'une tout autre nature et que de nombreux spécialistes définissent aujourd'hui comme «une dynamique de couple où l'un des partenaires porte atteinte à l'intégrité et à la dignité de l'autre par un comportement agressif, actif et répété dont le but est de le contrôler». Il me semble aussi déraisonnable de mettre sur le même plan la violence contre les femmes observée dans les Etats démocratiques et celle observée dans les Etats patriarcaux, non démocratiques. Dans ces derniers, la violence contre les femmes est une violence fondée sur des principes philosophiques, traditionnels et religieux qui sont à l'opposé des nôtres. Ce sont ces principes qui doivent être combattus. Seules l'éducation des femmes et leur mobilisation finiront par mettre fin à cette aliénation systématique, qui donne tous les droits à un sexe et tous les devoirs à l'autre.
En revanche, la violence à l'égard des femmes dans nos sociétés est tout à fait contraire à nos principes. Elle appelle la répression de ses auteurs, mais, contrairement à ceux qui disent que toute société est structurellement violente à l'égard des femmes, je pense qu'elle révèle avant tout une pathologie psychologique et sociale, qui nécessite des soins et une réflexion sérieuse sur nos priorités. L'augmentation de la violence que l'on observe dans les sociétés occidentales, quel que soit l'âge, le sexe, et le contexte social, est peut-être à mettre en relation avec une incapacité de plus en plus grande à supporter la contrainte des devoirs et une propension inquiétante à confondre droits universels et désirs individuels.
L'hiver 2005 nous a appris qu'il y avait une forte augmentation de la violence des jeunes, dans les écoles, les collèges et les lycées - jusqu'aux maternelles - et qu'elle touchait toutes les classes sociales. Enervements, incivilités, insultes et coups sont devenus l'expression d'une agressivité banale, y compris à l'égard de ceux qui sont censés nous aider et nous protéger, comme les professeurs ou les médecins. Entre 1999 et 2003, l'Insee indique que le nombre de Français victimes d'agressions (injures, menaces, coups) a crû de 20%. Dans ces conditions, on devrait s'interroger sur notre incapacité de plus en plus grande à supporter les frustrations et à maîtriser notre agressivité.
C'est notre éducation qui est en cause, et non nos principes. C'est elle qu'il faut changer. Depuis une trentaine d'années, l'épanouissement individuel et la satisfaction de nos désirs ont pris le pas sur le respect de l'autre et de la loi commune. Cela concerne tant les hommes que les femmes et n'a rien à voir avec ce qui se passe dans d'autres régions du monde où, à l'opposé, la loi est un carcan et où l'épanouissement individuel n'a tout simplement pas de sens. En vérité, nos sociétés ont autant besoin de réapprendre la notion de devoir que les autres, de réclamer leurs droits. En voulant à tout prix confondre les deux contextes, on se condamne non seulement à l'impuissance, mais aussi à l'injustice. A force de crier à la «violence de genre», on se rend coupable d'un nouveau sexisme qui n'est pas plus acceptable que le premier.
Elisabeth Badinter
Une guerre à deux
C'est dit tout net, de tableau en tableau. La guerre conjugale se pratique à deux. Sondés par l'institut BVA sur les tensions qu'ils ont pu vivre durant les douze derniers mois de leur vie de couple, les Français de 20 à 59 ans ont tous le sentiment d'avoir traversé au moins l'une des situations testées dans cette étude. 44% des personnes interrogées ont essuyé, de la part de leur conjoint, des remarques désagréables sur leur propre famille ou sur leurs amis(es). 34% se sont sentis dévalorisés et critiqués. 30% ont été la cible d'une jalousie questionneuse: «Où étais-tu, avec qui?» 29% ont vu l'autre décider de dépenses importantes sans tenir compte de leur avis. Et 25% ont dû supporter de le voir «cesser de parler, refuser totalement de discuter», bref, faire la gueule. Il y a pire, mais c'est un peu plus rare. 23% se sont entendu balancer des remarques désagréables sur leur physique - «T'es moche!» - et 22% sur leurs performances sexuelles. 23% accusent leur conjoint d'avoir méprisé leurs opinions en privé, et parfois en public (13%).
Mais le plus intéressant n'est pas là. La surprise, ce sont les hommes. Comme les femmes, ils se plaignent d'être à l'occasion rabroués, maltraités, déconsidérés. Plus souvent que les femmes, ils dénoncent le harcèlement jaloux de leur conjointe: 18% d'entre eux (pour 12% des femmes) déclarent que l'autre les empêche de parler à d'autres femmes (hommes). 34% des hommes (26% des femmes) déclarent que l'autre exige de savoir avec qui et où ils étaient; 33% (27% des femmes) que l'autre décide de dépenses importantes sans tenir compte de leur avis. Ce seraient les femmes qui hésiteraient le moins à décocher des critiques sur l'apparence physique. Et elles ne seraient pas les dernières à lancer des insultes ou des injures: 15% des hommes l'affirment, alors que 8% des femmes en accusent leur conjoint. Certes, il s'agit de déclarations. A manier avec précaution, donc. Mais il n'est pas forcément facile, pour un homme, de se dire l'objet de pressions psychologiques
Sur quelques questions, les femmes sont plus nombreuses que les hommes à se déclarer victimes: leur conjoint les «dévaloriserait» plus souvent (37%, contre 30%) et s'attaquerait en particulier plus facilement à leurs compétences sexuelles (25%, contre 19%). A noter: sur certaines questions, les femmes répondent de façon plus pessimiste que dans l' «Enquête nationale sur la violence envers les femmes en France» de 2001. Le cadre de notre sondage, moins sombre et plus léger, a sans doute contribué à dédramatiser le sujet, et libéré la parole. S'il montre bien que les hommes et les femmes sont aussi capables les un(e) s que les autres de «violences» conjugales, il ne dit rien, évidemment, de toutes les querelles qui dérapent, le plus souvent au détriment des femmes, dans le fait divers."
Cet article est disponible sur Internet à l’adresse :
Être féministe n'est pas un communautarisme, sauf peut-être à vos yeux.
Pour moi, le féminisme signifie qu'une femme peut voter et être élue, elle touche un salaire égal à celui des hommes pour un travail égal, elle peut être ministre ou conduire un camion, elle peut sortir dans la rue tête nue et non accompagnée d'un tuteur, elle ne doit pas baisser le regard et rester silencieuse, etc.... Rien de cela n'est anti-homme ni n'exclut qui que ce soit. Je ne vois pas en quoi c'est une forme de communautarisme.
Donc: en tant que féministe, j'estime que les femmes et les jeunes filles ont le droit de fêter la Saint-Sylvestre dans l'espace public, comme les hommes, avec les hommes, sans devoir craindre pour son intégrité corporelle.
C'est plus clair?
==> Ce sont des choses déjà acquise depuis plus de 30 ans à 200 ans. (idem pour les hommes).
On est dans une société post féministe c'est a dire que l'égalité est non seulement acquise depuis un moment mais sur de nombreux point elle a été poussé trop loin et a donné des privilèges aux femmes.
Et dans cette même société post féministe il faut s’intéresser a la condition masculine et leur donner les mêmes droits que les femmes, les mêmes égards.
En résumant tous les mouvements féministes d’aujourd’hui y compris leurs réactions de Cologne, qui est je le rappel un acte de guerre (dernière fois que de telle chose on eu lieu c'était en 1945 berlin, soit il y a 70 ans).
Voila le profil sur le premier point il apparait clair que le féminisme occidental a une profonde haine de l'homme blanc.
Donc racisme comme base.
Second point mentir et manipulé a tous va sur des questions ou les femmes on déjà les mêmes droits que les hommes voir plus de droits, tout en expliquant qu'en faites c'est pas vrai et qu'elles subissent du sexismes sur ses questions.
Donc misandrie.
Refus avec violence dans bien des cas de laissé les hommes et les femmes qui veulent discuter de la condition masculine, l’amélioré etc
Encore de la misandrie.
Donc quel est le point commun de tous les mouvement féministes actuelles, le racisme anti blanc et la misandrie.
Arnica est une douce féministe, rien à voir avec la féministe intégriste, mais tout simplement une femme! :)
"HL, vous savez que Spartacus ne s'est même pas donné la peine de savoir de ce dont parle la page du site qu'il avance..."
Quelle réaction ? Je ne crois pas que vous ayez compris cet article contrairement à Spartacus!
"on vous conseille d'aller revendiquer votre place de mâle protégé, chez vous au Pakistan ou en Angola, en Arabie Saoudite et au Maghreb."
Rhoooo qui vous dit que Spartacus n'est pas un
suisse pure souche? Et non un Suisse binational ou naturalisé, ce qui semble vous causer un gros problème.. vu que ces suisses - toujours étrangers à vos yeux - sont un rejet et la cause de votre frustration annoncée d'emblée par votre "pathétique" pseudo!
Apparement hommelibre vous avez un problème d'identité d'homme. Vous avez besoin que la société vous aide à imposez votre statut d'homme à défaut d'y parvenir seul.
Ne cherchez pas en occident ce que vous souhaitez. Si les femme en occident peuvent choisir de ne pas aimer pas les beauf, et les macho qui traînent leur mains, ne leur en voulez pas, c'est un choix qui n'appartient qu'à elle.
Nous ne somme pas dans un pays où la famille impose le mari à la femme, et qui doit se taire devant tout homme.
Le féminisme est quand même en réaction à une liberté restreinte. Et vous qui aimez le mot "libre", vous devriez comprendre. Mais autant vous criez votre droit à être libre, autant celle des autres, vous peinez à l'accepter, si elle vous gêne.
Le féminisme, comme mouvement, on peut reprocher certaine certaines provocations. N'oublions pas que l'UDC et les autre partis populistes en Europe utilisent aussi les provocations pour se faire entendre, sauf que celle-ci sont lâches.
On peut dire que le féminisme, c'est l'anticorps des beauf !
Houlala Motus! Vous vous égarez.
D'abord je ne crois pas vous avoir demandé de psychanalyse, alors ne vous mêlez pas de mon identité – au fait je croyais que l'identité ce n'était que pour les beaufs. Il me semblait bien que votre structure de pensée était assez beauf français de province se prenant pour l'élite. Genre petit pharmacien psychorigide du XIXe siècle.
D'ailleurs je ne vois pas où serait le problème: les féministes n'ont-elles pas un énorme problème d'identité, entre la mère rejetée, la femme sans mari mais avec mari, le gommage de l'identité de genre, la négation du lien entre une identité de genre et de sexe , etc...?
Vous ne savez pas ce je souhaite, vous faites une lecture complètement à côté de la plaque. Je ne vois pas où vous êtes allé inventer cela.
Quant à:
"Nous ne somme pas dans un pays où la famille impose le mari à la femme, et qui doit se taire devant tout homme",
votre imaginaire est amusant mais pas très original. De telles situations ont pu arriver dans une fraction de la bourgeoisie prise comme étalon universel. Comme il y a eu aussi des hommes silencieux devant Madame. Donc votre image d'Epinal en guise de généralisation victimaire, racontez-la à vos petits enfants pour leur faire peur, ils ne croient plus au loup, il leur faut un autre monstre.
(Au fait, dans ces pays, les familles imposent aussi la femme au mari – en Inde par exemple. Renseignez-vous).
Liberté restreinte, ou répartition? L'homme et la femme avaient leurs espaces, et leur liberté accordée à leurs espaces. Pourquoi se sont-ils donnés ces espaces? Je pense apporter avec d'autres une bien meilleure analyse que la stupidité et le révisionnisme féministes. L'analyse féministe n'apporte rien de sérieux à ce sujet. Quant à dire qu'il s'agit d'anticorps, moi j'affirme qu'il s'agit d'idéologie toxique. Et comme vous n'êtes pas très intelligent, comme votre peu de réflexion le montre, c'est moi qui ai raison.
CQFD!
:-D
Regarder trop longtemps une femme "inconnue" ou en aucun cas proche ne peut pas être du harcèlement, c'"est" du harcèlement.
Une expérience.
Rentrant du Chuv, mon mari venant de décéder, je m'effondre un instant sur une chaise d'un petit établissement public en bas de mon immeuble.
Les serveuses au courant se précipitent, une ou deux personnes de connaissance.
Puis je reste seule. Un homme s'approche.
Il me vante le calibre de ce qui se trouve en bas de son corps.
Aujourd'hui, après quelques années, le pire n'est pas ce que cet homme m'a "offert" mais le regard accompagnant la démarche.
Bonjour hommelibre,
Comme d'habitude, j'adhère à votre analyse.
J'écris pour vous transmettre ce qui est selon moi la réaction la plus immonde des féministes suite à ces agressions : http://www.feministcurrent.com/2016/01/07/its-time-to-consider-a-curfew-for-men/
Pour ceux qui ne comprennent pas l'anglais, cette folle veut imposer un couvre feu à l'ensemble des hommes, car le problème vient de nous tous, évidemment (surtout si on est blancs et hétéros !).
Dans les commentaires, elle précise qu'elle serait aussi favorable à l'interdiction pour les hommes de sortir de chez eux non accompagnés par une femme, et de se déplacer en groupe de plus de 2 ou 3 personnes.
Il y a plus de 800 commentaires et pas mal de folles qui sont d'accord elle. C'est terrifiant.
Le féminisme qui défend l'égalité en droit, je l'ai toujours soutenu. Le problème c'est que le féminisme moderne, c'est du marxisme culturel : les femmes sont les "prolétaires" (les gentilles), les hommes sont les "bourgeois" (les méchants), et tout est analysé par le prisme de classe, niant complètement l'individualité des gens. Tous les hommes partagent les mêmes intérêts et privilèges, selon elles.
Je vois que des femmes se disent féministes ici, mais elles vont vite prendre conscience que c'est devenu un mouvement de haine fanatique et liberticide. Aux US, elles sont allées tellement loin (safe spaces, contrats de sexe, hommes arrêtés pour "manspreading"...) que la majorité des gens les haïssent. Ici, on n'en est pas encore à ce point, mais ça va sûrement venir petit à petit, comme le délire "SJW" (social justice warriors) dans son ensemble, et comme la plupart des modes américaines, en fait.
Bonne continuation pour cet excellent blog.
Merci pour ce lien Libertarien. Hallucinant, oui. Je le garde pour un éventuel billet.
Bonne journée.
« J'écris pour vous transmettre ce qui est selon moi la réaction la plus immonde des féministes suite à ces agressions : http://www.feministcurrent.com/2016/01/07/its-time-to-consider-a-curfew-for-men/ »
L'auteur de ce que vous dénoncez, qui se présente comme écrivain et journaliste "freelance" (ce qui signifie "indépendante", rattachée à aucun média de référence), si même elle se revendique féministe, n'est pas du tout représentative "des féministes" comme vous l'écrivez.
http://www.feministcurrent.com/about/
Ses pamphlets réactionnaires extrémistes délirants, c'est de la publicité pour ses émissions radio.
Elle est d'ailleurs dénoncée pour son racisme, son intolérance, son sectarisme et ses attaques contre d'autres femmes par diverses organisations féministes qui ont demandé aux chaînes de radio rediffusant ses diatribes de cesser toute collaboration avec elle.
http://shamelessmag.com/blog/entry/an-open-letter-to-the-editors-of-rabble.ca
Il suffit d'ailleurs de lire sa propre opinion sur le féminisme.
http://www.feministcurrent.com/2015/05/01/on-corporate-feminism-and-the-appropriation-of-the-womens-movement/
C'est carrément Anders Breivik dénonçant le terrorisme.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anders_Behring_Breivik
Il est très facile de trouver de la propagande extrémiste d'opportunistes ou de psychopathes/sociopathes "sur internet", à la radio" ou "Vu à la Télé". Ca vend parce que ça distrait, ca sert de justificatif à d'autres délires, et ça permet même de gagner des concours de "celui qui pisse le plus loin".
"Plus le mensonge est gros, plus il passe. Plus souvent il est répété, plus le peuple le croit ..."
Maintenant, de là à affirmer que ce genre d'opinions est représentatif de ce à quoi leurs auteurs se revendiquent ... ou de simplement propager leurs opinions ... c'est faire surtout preuve de naïveté et d'une absence remarquable d'esprit critique, contrairement à ce que pourraient penser ce qui croient transmettre une parole d'évangile ou révéler un scoop.
@ Chuck Jones,
Merci pour vos précisions.
Bien entendu, tous les féministes ne doivent pas être mis dans le même sac, j'en ai conscience. Néanmoins, le féminisme moderne s'appuie globalement sur une rhétorique généralisatrice à l'égard des hommes, basée sur une logique de classe, une victimisation outrancière et une réelle stigmatisation de la gent masculine. En général, le discours n'est pas aussi violent que celui de "feministcurrent", mais le raisonnement manichéen qui caractérise quasi l'ensemble du mouvement féministe actuel mène forcément à la division, à la crainte, davantage qu'au respect mutuel. Et la haine dont on parle découle directement de cela.
L'idée, ce n'est pas de parvenir à l'égalité, mais de tout interpréter de manière unilatérale pour présenter les femmes en victimes et les hommes en coupable. Elles manipulent des données (cf le mythe des "inégalités salariales", les chiffres de la violence conjugale ou du harcèlement...), inventent des faux problèmes (manspreading, "mademoiselle"...), et transforment tout en discrimination sexiste alors que ça ne l'est pas forcément (ça va du manque de parité à la dénonciation grotesque de toute blague prétendument sexiste, qui peut aller jusqu'au lynchage comme avec Tim Hunt).
Tout est bon pour criminaliser et stigmatiser les hommes. Elles vont répéter dans tous les médias qu'il y a "encore du chemin à faire pour l'égalité", en prenant l'exemple des tâches ménagères ou des proportions de femmes dans tel ou tel métier, qui relèvent en fait de la liberté de choix. Par contre, les hommes subissent des discriminations dans le DROIT, et notamment le droit de la famille. Par exemple, une mère a le droit d'abandonner son enfant sans l'accord du père (accouchement sous X), de fuir ses responsabilités et de laisser ce dernier gérer seul s'il veut garder l'enfant. L'inverse est impossible, le père ne peut jamais fuir ses responsabilités (financières en tout cas), on lui dit qu'il doit "assumer", et même si l'enfant n'est pas de lui (en France le test de paternité est interdit). Par contre, la mère a le droit : 1) d'avorter, 2) d'abandonner son enfant, sans que le père n'ait jamais son mot à dire.
Je ne parlerais même pas des violences conjugales contre les hommes toujours oubliées, ou des accidents de travail bien supérieurs chez les hommes. On ne trouvera pas UNE SEULE association féministe pour travailler sur l' "égalité" quand c'est dans ce sens là, car 99% des féministes veulent tous les privilèges des hommes, mais sans leurs devoirs. Le droit de vote mais pas la conscription, n'est ce pas ?
Ces gens sont indéfendables. Ce sont des chauvines, malhonnêtes, communautaristes et misandres. Je défie tout féministe de répondre à ces arguments et de me prouver que je me trompe, qu'il existe bien des associations féministes qui se battent pour que le droit de la famille soit plus égalitaire et pour que les violences conjugales ne soient plus combattues par le prisme d'un seul genre (pour info, 30% d'hommes victimes sur le nombre total, sachant que le chiffre est sous-estimé et que d'autres études montrent que la femme porte plus souvent le premier coup).
Je rajouterais juste une chose :
La plupart des féministes combattent les hommes, mais en particulier les hommes blancs (et hétérosexuels). Car comme beaucoup de gauchistes, elles veulent "déconstruire" leur propre société, dont l'homme blanc est un symbole. Elles voient le multiculturalisme de manière positive car à leurs y eux, il va dans le sens de cette déconstructions des normes occidentales qu'elles haïssent. C'est pour ça qu'elles sont si silencieuses depuis Cologne, et que les rares réactions de nos féministes institutionnelles françaises consistent à réaliser de belles pirouettes pour dire que ce n'est pas un problème spécifique aux migrants, mais aux hommes en général, à ceux de notre société. Encore une bonne excuse pour s'attaquer aux hommes occidentaux, qui ne sont en rien responsables de ce qui s'est passé en Allemagne.
Imaginez maintenant que des femmes immigrées aient été attaquées par des hommes blancs. Imaginez seulement les réactions racistes et sexistes de leur part. Car quand elles disent qu'il ne faut "pas généraliser" en ce qui concerne les migrants, je suis d'accord avec elles, sauf qu'elles sont les premières à le faire en ce qui concerne "les hommes" ou "les blancs" en général.
Cette malhonnêteté est difficilement supportable.
Après l'article, dont je partage le point de vue sur le fond (on pourrait toujours discuter sur les détails), j'ai lu un certain nombre de commentaires.
Je crois qu'effectivement, comme il est dit dans un commentaire, le mot "féminisme" est pris ici comme un gros mot, agité comme un chiffon rouge...
- Je précise que je suis un homme, donc qu'on ne vienne pas me faire un mauvais procès en communautarisme ! -
Il faut en revenir aux faits, ce que fait, peut-être avec un peu d'outrance, cet article.
Autrefois en Europe et dans les pays dits "riches" ou "occidentaux", les femmes avaient beaucoup moins de droits que les hommes, et à part quelques exceptions comme Madame Boucicaut, Catherine de Russie et Marie Curie, elles leur étaient subordonnées. Des mouvements féministes se sont créés, ont lutté, parfois durement, pour obtenir l'égalité des droits. Certains hommes, comme le Général de Gaulle en 1945 avec le droit de vote pour tous et toutes, ont aidé ce mouvement vers l'égalité.
Dire que tous les hommes européens considèrent à présent les hommes comme des égales, ce serait peut-être aller un peu vite en besogne... Mais la perfection n'étant pas de ce monde, on peut quand même dire que les droits des hommes et des femmes sont de nos jours assez bien respectés et égalitaires dans nos pays, et que les comportements [masculins] se sont très nettement civilisés depuis le moyen-âge. Par exemple, depuis que je suis né, je n'ai pas entendu parler d'évènements tels que ceux de Cologne dans aucun pays occidental.
Quant à ces évènements, il s'agit bien d'agressions de femmes - pas uniquement sexuelles, puisqu'il y a eu aussi des vols, mais exclusivement de femmes - par de très grands groupes d'hommes, et ces agressions semblent avoir été coordonnées au même moment dans plusieurs villes d'Europe. D'autre part, les agresseurs sont tous, semble-t-il, originaires de pays où la vision de la femme quand ce n'est pas son statut légal, est celle qui prévalait chez nous au moyen-âge, voire pire, puisque même au moyen-âge, en Europe, la femme avait quand même des droits, dont celui, essentiel, de refuser un époux qui lui était imposé. Ce droit était garanti, à l'époque, par l'Eglise. Ca n'a pas empêché un certain nombre de mariages forcés, par pression psychologique sur l'intéressée, mais il était interdit à un prêtre de célébrer un mariage si l'un des deux époux prononçait le "non" fatidique. Il est encore de nos jours des pays où cette possibilité n'existe pas - pour la femme, du moins.
Suite à ces évènements de la Saint Sylvestre, qui ont mis plusieurs jours à être connus - sans parler de ceux de Suède, pour lesquels il a fallu un an et demi pour que le silence se déchire - une majorité de "féministes" ont minimisé "l'incident", pour les raisons indiquées dans l'article, tant il est vrai que de nos jours, le crime suprême n'est pas le viol ni le meurtre, mais le racisme...
MAIS, il s'est tout de même trouvé de vraies féministes, qui connaissent encore le sens de ce mot, et le sens de la mission qu'elles se sont données, pour protester sans équivoque. Heureusement ! Le monde n'est pas entièrement noir ni entièrement blanc, si vous me permettez d'utiliser cette expression sans me soupçonner de racisme. Il s'est entre autre trouvé une allemande (dont j'ai oublié le nom pour le moment, je vous prie de me pardonner), très connue et issue de l'extrême-gauche, pour condamner ces agressions et ceux qui les justifient plus ou moins avec les mots les plus durs et les plus appropriés, à mon humble avis du moins.
L'histoire n'est jamais finie, ça ouvre la porte à un peu d'optimisme.
J'ai parcouru l'article donné par Libertarien "A curfew for men", effectivement, c'est hallucinant !
Et elle réussit en plus l'exploit de ne parler nulle part de l'origine géographique - pourtant avérée maintenant - des agresseurs... Bravo !
@libertarien
Je suis d'accord avec vous à un détail d'importance près ...
- « le féminisme moderne »
N'appellez pas ce genre de délire du "féminisme moderne".
Ce n'est pas "du féminisme", c'est du ---sectarisme---, n'a rien à voir avec le féminisme, et c'est tout ---sauf--- moderne, même quand les auteurs se disent "féministes".
Au plaisir de vous lire.
@libertarien
PS: Juste par précision ... naturellement, j'attribue le reste de votre commentaire à la confusion que vous faites, mais tout à fait compréhensible car très largement répandue, entre féministes et réactionnaires sectaires.
C'est un peu comme le R'n'B si vous connaissez le R'n'B des années 50.
Ou ce que les nords américains appellent aujourd'hui "bière", comparé aux bières traditionelles européennes.
@ Chuck Jones
Je me vois obligé d'être en désaccord sur ce point, car aucun élément ne me permet de penser que tout cela n'a rien à voir avec le féminisme. Certes, le féminisme n'est pas un bloc uniforme dénué de nuances. Certes, il existe des féministes dissidentes, comme Erin Pizzey ou Christina Hoff Summers. Mais ce que je constate, c'est qu'à l'exception de rares voix discordantes, les gens et les associations qui parlent au nom du féminisme aujourd'hui sont tous coupables des incohérences que je dénonce.
Le problème, c'est que même l'étude du féminisme originel va dans ce sens. Oui, ce féminisme a permis des avancées incontestables, c'est une évidence (en tant que libertarien, je ne peux que soutenir l'égalité en droit de tous les individus). Mais d'un autre côté, il ne me semble pas que ce mouvement ait lutté pour l'égalité devant la conscription obligatoire, ni pour sa suppression. Au contraire, les suffragettes anglaises ont été parmi les instigatrices du mouvement de la plume blanche, consistant à culpabiliser les hommes refusant de faire la guerre et de se sacrifier pour "défendre les femmes".
Le féminisme, ça a toujours été un mouvement uniquement centré sur l'ascension et les privilèges des femmes, jamais sur l' "égalité". Ce n'est pas une critique en soi, mais il faut juste arrêter de mentir : le féminisme n'a jamais été l'égalitarisme. Le féminisme n'a jamais considéré que la division traditionnelle des rôles représentait aussi pour les hommes des contraintes et des sacrifices que les femmes n'avaient pas. Il préfère rester dans une vision binaire, de l'homme maître et de la femme esclave, comme si l'ouvrier, le petit soldat ou le mineur avait été un dominant, un oppresseur à combattre.
Ceci n'empêche pas de dénoncer les souffrances et les discriminations subies par les femmes dans l'histoire et le présent. C'est très bien de le faire, même. Mais quand on se prétend égalitariste, normalement, on a une conception globale et non unilatérale de l'égalité. Ce que le féminisme n'a JAMAIS eu.
PS : Ou plutôt, que la grande majorité des personnes se réclamant du féminisme, et faisant l'histoire de ce mouvement, n'a jamais eue. La question, c'est : pourquoi ces personnes, selon vous, qui représentent l'immense majorité des idéologues de cette mouvance, seraient forcément des fausses féministes ? N'est-ce pas comme dire qu'Hitler, Goebbels ou Himmler n'étaient pas nazis ?
Personnellement, je pense que tous ceux qui croient en l'égalité en droits, à la liberté de choix et à l'équité réelle entre les hommes et les femmes, devraient se considérer humanistes ou égalitaristes (enfin, à ne pas confondre égalité et indifférenciation). Pas féministes.
Libertarien, vous dites, "la grande majorité". Ne connaissant pas assez bien l'histoire du féminisme, je ne me permettrait pas de vous contredire, mais en êtes-vous sûr ? Pourriez-vous donner quelques grandes lignes, si du moins ça ne vous prend pas trop de temps ? (Je sais, je suis feignant, je pourrais voir ça moi-même sur Wikipédia, mais j'ai peur de ne pas y trouver une synthèse claire et satisfaisante !)
Je sais bien qu'il y avait par exemple une féministe américaine dans les années 20 (j'ai également oublié son nom), qui prônait la stérilisation des pauvres, des noirs, et ce qu'elle considérait comme autres rebuts de la société, mais était-elle représentative de la "grande majorité" ?
D'autre part, il me semble qu'il y a aussi eu beaucoup de femmes, se disant ou non féministes, qui se sont, non pas engagées dans l'armée puisque ce n'était pas possible, mais qui se sont portées volontaires dès 1914 pour des postes dangereux, tels qu'infirmières dans des hôpitaux pour contagieux ; n'y a-t-il pas eu même des brancardières sur le front ? Il y avait en tout cas les cantinières, qui étaient pas en toute première ligne, mais pas bien loin et à portée des obus. La Madelon avait du courage physique.
Et on ne peut pas reprocher à une partie désavantagée de la société de se battre pour ses droits spécifiques : par exemple, les mouvements pour les droits civiques des noirs dans le sud des Etats-Unis.
Après, une fois les droits obtenus, que ça vire à la haine du blanc ou à la haine de l'homme, c'est une autre histoire : c'est le remplacement du white supremacist par le black supremacist, et je ne vois pas pourquoi il n'y en aurait pas : il y a certainement la même proportion d'abrutis et d'égocentriques partout, mais je trouve que le mouvement de départ était légitime.
@libertarian
« .. il faut juste arrêter de mentir : le féminisme n'a jamais été l'égalitarisme ... »
Vous avez tout à fait raison.
Le féminisme c'est la lutte contre les discriminations institutionnelles arbitraires, politiques ou culturelles (à distinguer du folklore, bien évidemment), envers les femmes, et PAS l'application de ces mêmes discriminations aux hommes.
De la même façon ... à l'exception des questions de pensions et de garde d'enfants, l'anti-féminisme n'a jamais été la manifestation contre les privilèges (du même genre que les discriminations ci-dessus) réservés au femmes ou revendiqués par certaines féministes, mais la préservation de privilèges institutionnels dont bénéficient les hommes.
@libertarian
- « N'est-ce pas comme dire qu'Hitler, Goebbels ou Himmler n'étaient pas nazis ? »
Plutôt qu'ils n'étaient pas vraiement socialistes, au sens de l'époque ... évidemment, parce qu'à en croire certains, aujourd'hui, le monde serait composé de ... eux ... et ceux qui sont à la fois nazis, communistes, socialistes, et j'en oublie.
Ah! J'ai oublié, y'a aussi les demi-dieux de la censure.
Mais vous conviendrez que ce sont de tout autres sujets de débat, n'est-ce pas ?
@ Spipou,
"Et on ne peut pas reprocher à une partie désavantagée de la société de se battre pour ses droits spécifiques : par exemple, les mouvements pour les droits civiques des noirs dans le sud des Etats-Unis."
Oui, je suis d'accord.
Mais les noirs n'avaient objectivement aucun privilège dans la société. Ils avaient raison de demander les mêmes droits que les blancs, sachant qu'ils avaient les mêmes devoirs et bien d'autres encore.
Pour les rapports hommes/femmes, c'est plus compliqué. Les hommes ont traditionnellement des devoirs que les femmes n'ont pas. Or, je trouve malhonnête que le féminisme dise vouloir "déconstruire les stéréotypes de genre" tout ne rejetant pas les privilèges féminins. C'est trop facile.
Quant à la question de la majorité, il suffit de voir combien s'attaquent justement à ces privilèges féminins et à la misandrie au nom de l'égalité. Allez, je peux citer : Erin Pizzey (qui n'est plus vraiment féministe), Christina Hoff Sommers, Marcela Iacub (qui dit que les pères devraient avoir droit à un statut de "géniteur sous x" à partir du moment où les mères y ont droit). Peut-être Badinter et Paglia. Mais ça ne pèse vraiment pas lourd face aux misandres et aux associations victimaires que je peux citer par centaines.
@ Chuck Jones,
Alors si le féminisme n'est pas pour l'égalité (c'est pourtant ce que prétendent hypocritement certains), permettez moi de le rejeter.
Et je vous trouve de mauvaise foi dans votre description du féminisme et de l'anti-féminisme.
Le féminisme, c'est précisément la défense des privilèges féminins.
Je ne sais pas si vous vous rendez compte, mais les privilèges institutionnels sont exclusivement féminins aujourd'hui : droit de la famille, quotas, aides contre la violence que les hommes n'ont pas...
Citez moi UN SEUL privilège politique, légal, institutionnel envers les hommes aujourd'hui.
Les salaires ? C'est faux, un mythe qui a été largement démonté.
Le nombre d'hommes dans les hautes sphères ? Aucune loi n'empêche les femmes de faire carrière où elles veulent, c'est souvent une question de choix de vie (regardez le nombre de femmes qui s'intéressent à la politique par rapport aux hommes, qui sont dans les sphères militantes ou inscrites sur des forums politiques, et vous comprendrez mieux certaines choses).
Etc.
Par contre, les hommes ont des privilèges naturels comme la force physique (qui leur permet d'être moins en danger dehors) et le non-enfantement. D'un point de vue sexuel il y a aussi déséquilibre, l'homme étant le "pénétrant" il a moins de chance de subir un viol.
Il y a aussi certaines injonctions sociales que les femmes peuvent subir. Même si les hommes en ont aussi.
Néanmoins, dans l'ensemble, les hommes sont loin d'être privilégiés aujourd'hui, et si 99% pensent que la société est inégalitaire envers les femmes c'est que la propagande victimaire du féminisme institutionnel fonctionne bien.
Chaque sexe subit encore quelques stéréotypes, quelques inégalités, mais si on devait en faire la liste je pense que beaucoup auraient des surprises quant à leur nombre pour chacun. D'autant que la société "travaille" pour lutter contre les uns, mais se fout des autres : merci le féminisme.
Bref, je suis pour l'égalité, donc anti-féminisme. Je ne veux pas garder mes "privilèges", je souhaite que personne n'en ait par rapport aux autres.
Libertarien, j'entends bien !
Mais je parlais là du féminisme historique, celui qui a pris naissance au XIXème siècle, et c'est là que je vous demandais si vous aviez des exemples à l'appui de votre affirmation.
On ne peut pas nier qu'à l'époque, les droits de la femme étaient inférieurs à ceux de l'homme. En ce qui concerne les devoirs, il est vrai qu'elle n'était pas astreinte au service militaire, et que l'homme, au moins dans les mentalités, avait le devoir de subvenir aux besoins de sa famille, encore que dans les milieux pauvres bien des femmes travaillaient comme les hommes. Et l'expression "chef de famille" a disparu il n'y a pas si longtemps. L'exemple que je prenais, le droit de vote universel... pour les hommes, jusqu'en 1945, est quand même flagrant !
Ce que je vous demandais, c'était quelques exemples concrets à l'appui de vos dires, car il me semblait que vous pensiez que même à cette époque, les revendications féministes ne vous paraissaient pas légitimes.
Je ne rangeais absolument pas dans le même sac les "féministes" contemporaines, qui balaient allègrement sous le tapis le sort odieux qui est fait aux femmes dans certains pays.
A présent, le "féminisme" ne devrait même plus se réclamer de ce nom, puisque ces histoires de genre visent à supprimer la notion même de femme ! Ne parlons pas des GPA et autres, dont les doux noms ne visent qu'à désigner la commercialisation d'utérus et d'êtres humains.
On voit couramment de nos jours le même genre de demandes irrationnelles - que j'appelle black supremacism - de la part de militants noirs, ce qui ne diminue pas pour moi la légitimité du mouvement pour les droits civiques.
Cette dame allemande (dont le nom ne me revient toujours pas), et qui proteste violemment contre les violences pratiquées la nuit de la Saint Sylvestre, est à mon sens une des seules qui peut se targuer du nom de féministe, et je dirais qu'humaniste lui conviendrait encore mieux.
@libertarien
- « Citez moi UN SEUL privilège politique, légal, institutionnel envers les hommes aujourd'hui. »
Légal ? Le féminisme ne date pas d'hier. Ce qu'il faut chercher, c'est ce qui n'est pas couvert par la loi. Mais pour aller un peu dans votre sens, je suis d'avis que, aujourd'hui, le mouvement féministe a accompli le plus gros du chemin qu'il s'est donné de faire à l'origine, et que sa mission devrait progressivement passer de l'activisme à l'observation.
Pour le reste, ne m'en voulez pas, mais j'ai perdu l'envie de convaincre.
Je me satisfait aujourd'hui de présenter des perspectives ignorées ou négligées jusque là.
A vous de faire le nécessaire pour satisfaire les besoins de votre intellect. Aujourd'hui, avec internet, c'est pas trés loin du bout de vos doigts.
@ Spipou
"encore que dans les milieux pauvres bien des femmes travaillaient comme les hommes."
vu qu'il y a un important dimorphisme sexuel entre l'homme et la femme, dans ces époques là, les taches des hommes et des femmes étaient complémentaires mais très différenciées à l'usine comme aux champs.
à la campagne le salaire journalier d'une femme était moitié de celui d'un homme.
donc non elles ne travaillaient pas comme les hommes.
"les droits de la femme étaient inférieurs à ceux de l'homme."
dans la loi oui mais dans la réalité, l'homme et la femme étaient complémentaires et se respectaient mutuellement, s'épaulaient, les femmes au début du siècle dernier n'avaient pas de compte bancaire mais ce sont elles qui tenaient le cordon de la bourse !!!
et l'égalité était de fait dans le couple.
http://www.huffingtonpost.fr/nicolas-bersihand/lettre-de-george-sand-au-comite-central_b_5542939.html
"Au reste, quand on demande comment pourra subsister une association conjugale dont le mari ne sera pas le chef absolu et juge et partie, sans appel, c'est comme quand on demande comment l'homme libre pourra se passer de maître et la république de roi. Le principe d'autorité individuelle sans contrôle s'en va avec le droit divin, et les hommes ne sont pas généralement aussi féroces envers les femmes qu'il plaît à quelques-unes d'entre elles de le répéter à tout propos. Cela se dit une ou deux fois dans la vie, à l'occasion, mais elles seraient bien plus dans le vrai et dans la justice si elles reconnaissaient que la plupart des hommes sont très disposés en fait, au temps où nous vivons, à faire de l'égalité conjugale la base de leur bonheur. Tous ne sont pas assez logiques pour admettre en théorie cette égalité qu'ils seraient bien malheureux de pouvoir détruire dans leur intérieur, mais elle est passée dans les mœurs et l'homme qui maltraite et humilie sa compagne n'est point estimé des autres hommes. En attendant que la loi consacre cette égalité civile, "
Puisque les mœurs en sont arrivées à ce point que la femme règne dans le plus grand nombre des familles, et qu'il y a abus dans cette autorité conquise par l'adresse, la ténacité et la ruse, il n'y a pas à craindre que la loi se trouve en avant sur les mœurs. Au contraire, selon moi, elle est en arrière.
"les hommes ne sont pas généralement aussi féroces envers les femmes qu'il plaît à quelques-unes d'entre elles de le répéter à tout propos."
et les femmes mentaient déjà à cette époque ça ne s'est pas arrangé depuis.
"Et l'expression "chef de famille" a disparu il n'y a pas si longtemps."
chef de famille c'est le référent de l'autorité par rapport aux enfants
"Le chef de famille détenait la puissance paternelle"
https://fr.wikipedia.org/wiki/Chef_de_famille_en_France
ce qui signifiait bien que le rôle éducatif entre les deux parents est différent. on a voulu mettre de l'égalité où il n'y avait pas lieu.
il ne faut pas confondre puissance paternelle avec puissance maritale.
"à la campagne le salaire journalier d'une femme était moitié de celui d'un homme"
Sympa ! Je pense aux amusants travaux des moissons, et ça me remet en mémoire un tableau impressionniste connu, qui est assez saisissant.
Et choisir, pour corroborer l'égalité entre hommes et femmes de cette époque, un texte d'Aurore Dupin, la femme la plus indépendante de son temps, qui fut obligée de prendre un nom masculin pour pouvoir publier ses livres, il fallait le faire, Leclercq, je vous tire mon chapeau !
A propos, vous avez visité sa charmante "petite fermette", près de Saint Chartier en Berry ?
Bon, plus sérieusement et pour en revenir au sujet de cet article, Homme Libre, vous m'avez fait découvrir le blog de Céline Amaudruz, et je vous en remercie.
@ Spipou
vous trouvez cette réalité anormale !!! pourquoi? pourquoi un propriétaire aurait t’il payé une femme au même tarif qu'un homme alors quelle était incapable d'effectuer le même travail physique, le dogme de l'égalitarisme vous a t'il embué le cerveau à ce point que vous soyez autant déconnecté de la réalité.
il fallait le faire, Leclercq, je vous tire mon chapeau ! oui pourquoi expliquez vous.
"qui se sont, non pas engagées dans l'armée puisque ce n'était pas possible,"
pas possible ça c'est bien fait en Russie, mais vu le comportement lamentable des femmes ça n'a été renouvelé nulle part.
"n'y a-t-il pas eu même des brancardières sur le front ? "
vos sources ? j'ai vu de nombreux reportages sur la guerre de 14-18 je n'y ai jamais vu de brancardières de premières lignes. renseignez vous au lieu d'écrire des conneries.
en Indochine il y avait des infirmières en premières ça ne leur serait jamais venue à l'idée d'être combattantes !!!
Et l'expression "chef de famille" a disparu il n'y a pas si longtemps.
Loi du 4 juin 1970 - Suppression de la notion de chef de famille au profit de l'autorité parentale conjointe4.
belle erreur, résultat, des mères de familles qui ont pris le pouvoir dans l'éducation des enfants.
http://www.leprogres.fr/rhone/2016/06/15/venissieux-rackette-un-jeune-garcon-de-11-ans-poignarde-son-agresseur-de-12-ans?utm_source=direct&utm_medium=newsletter&utm_campaign=le-progres-l-actu-du-jour-en-un-clin-d-oeil
Parfaitement d'accord avec -Leclercq-. Pour qu'une société fonctionne il faut que chacun soit à sa place, il en va de même dans la vie!
Pour tous ceux qui ne l'ont pas compris qu'il fasse une synthèse honnête de tout les évènements actuels, et la réponse est là......sous leurs yeux!
un lien en rapport avec le lien au dessus.
http://www.uniondesfamilles.org/absence_du_pere.htm
" A Argenteuil, un gamin de 1' ans a mortellement blessé avec un couteau un autre de 16 ans pour un blouson prêté et rendu sali. Je ne partage pas l'avis de certains psychiatres évoquant des désordres graves de la personnalité. Ce sont, en fait des enfants comme les autres. Ces enfants souffrent d'un déficit d'éducation : ils n'ont pas appris à supporter la frustration."