Personne ne leur en a fait grief. Personne ne les a qualifiés de racistes ou xénophobes. Les mexicains n’ont pas fait mur contre eux le long de la frontière, comme c’était le cas il y a deux jours contre le Donald.
Pourtant les propos des deux anciens présidents Clinton et Obama à propos de l’immigration, préfigurent ceux de Trump. Pourquoi donc les mêmes propos, les mêmes constats politiques, les mêmes décisions concernant l’immigration illégale, sont-ils auréolés de sainteté civisme quand les anciens présidents démocrates parlent, et deviennent-ils sulfureux quand c’est le président républicain?
La vidéo en bas est le discours de Bill Clinton sur l’État de l’Union en 1995. Et que dit-il?
« Il faut réprimer les étrangers illégaux.
Nous sommes une nation d’immigrants, mais nous sommes une nation de lois.
Notre nation est à juste titre dérangée par le grand nombre d’étrangers illégaux qui entrent dans notre pays. Les immigrés illégaux prennent les emplois de citoyens ou migrants légaux, ils imposent des charges à nos contribuables.
C’est pourquoi nous doublons le nombre de gardes-frontières, déportant plus d’immigrants clandestins que jamais auparavant, réprimant l’embauche illégale, refusant des avantages pour les étrangers illégaux, et nous ferons plus pour accélérer la déportation des immigrants illégaux arrêtés pour crimes.
Il est erroné et au final suicidaire pour une nation d’immigrants de permettre d’abuser de nos lois sur l’immigration comme cela s’est produit ces dernières années, et nous devons faire plus pour arrêter cela. »
Pour ces propos de 1995, Bill Clinton a reçu une standing ovation de la part de tous les élus, donc du pays politique entier. Aucune critique, aucune accusation de xénophobie. Pas de campagne de bisounours en faveur des migrants illégaux. Pas de people moralistes pour manifester devant la Maison Blanche.
Barak Obama, lui, a voté pour la construction du mur en 2006 déjà. En 2014 il prononçait un discours sur l’immigration, dans lequel il reconnaissait les problèmes et proposait une régularisation partielle de certains sans-papiers tout en renforçant les contrôles aux frontières. Ces quelques propos en sont extraits:
« Aujourd’hui, nous avons plus d’agents et de technologies déployées pour sécuriser notre frontière sud qu’à tout autre moment de notre histoire. Et au cours des six dernières années le franchissement illégal des frontières a été réduit de plus de la moitié. (…)
Même si nous sommes une nation d’immigrés, nous sommes aussi une nation de lois. Les travailleurs sans papiers ont cassé nos lois sur l’immigration, et je crois qu’ils doivent en être tenus responsables, en particulier ceux qui peuvent être dangereux.
Voilà pourquoi au cours des six dernières années, les déportations de criminels sont en hausse de 80%, et voilà pourquoi nous allons continuer à concentrer nos ressources sur les menaces réelles envers notre sécurité. »
Les relation entre les États-Unis et le Mexique n’ont jamais été simples. Au début de son premier mandat Barak Obama y était déjà confronté:
« Pour Barack Obama, la crise avec le Mexique vire au casse-tête. «Il a promis pendant sa campagne de renégocier l’Alena à l’avantage des travailleurs américains, une proposition rejetée par Mexico, rappelle Tomas Ayuso, chercheur au Coha (Conseil sur les affaires hémisphériques) de Washington. (…)
Parallèlement, les États-Unis envisagent de placer des troupes en état d’alerte, probablement des réservistes de la Garde nationale, qui seraient envoyés à la frontière en cas d’urgence. »
Renégocier l’Alena? Obama préfigurait Trump… Déployer la Garde Nationale? Il l’a fait partiellement en août 2014 en ordonnant le déploiement de 1’000 soldats de la Garde Nationale du Texas « pour stopper l’arrivée en masse de mineurs clandestins ».
Bref, on le voit, l’immigration illégale est un vieux thème aux États-Unis. La politique affichée de longue date par les Démocrates comme par les Républicains a été de faire respecter la loi. Rien de vraiment neuf sous le soleil.
Aujourd’hui, prétexter des Droits de l’Homme pour justifier l’immigration illégale – comme on l’a vu parfois – est une dénaturation de ces mêmes Droits, puisqu’ils s’opposeraient au droit des sociétés à s’organiser selon leurs propres règles et besoins. Et qu’aujourd’hui on parle de « villes sanctuaires » pour accueillir les étrangers illégaux et refuser de coopérer avec les services de l’immigration est un déni de la démocratie en temps de paix.
Commentaires
Ce matin la démonstration par la presse-merdique est faite! Regardez les 4 images qu'ils ont placardées pour parler d'Oskar Freysinger, de Trump, d'Orban et d'Erdogan.
Rien que cela suffit à faire dire et répéter n'importe quoi des gens aux gens, et là-dedans ils y infiltrent de l'émotionnel et le tour est joué.
Maintenant c'est la presse qu'il faut diluer puis supprimer. Ces gens sont des nuisibles parce qu'ils savent pertinemment ce qu'ils font et trompent délibérément la grande majorité des lecteurs -passifs-!
Que leurs charrettes de chômeurs se poursuivent pour notre plus grand bien à tous.
Cher hommelibre,
- « Bill Clinton : "Il faut réprimer les étrangers illégaux. Nous sommes une nation de lois." »
- « les propos des deux anciens présidents Clinton et Obama ... Pourquoi donc les mêmes propos ... sont-ils auréolés de sainteté civisme quand les anciens présidents démocrates parlent, et deviennent-ils sulfureux quand c’est le président républicain? »
Ah ben ! Enfin une question facile.
Voyez-vous ... c'est très simple.
Voyez-vous ... c'est parce que ... Bill Clinton ... et les "anciens présidents" ... ont renoncé à faire ... de la répression des "étrangers illégaux" ... une valeur de marchandage ... pour gagner les élections présidentielles ... parce que pour eux ... c'est pas une valeur zaméricaine, comme les dollars ... et même pas une valeur du tout ... puisque aux Zétas-Zunis ... les valeurs c'est des récompenses, ... comme les dollars ... et que ... la repression des étrangers illégaux ... c'est une punition ... et les punitions ne sont jamais des récompenses aux Zétas-Zunis ... parce que les "anciens présidents" font la différence entre les récompenses et les punitions.
Parce que si les présidents ne font pas la différence entre les récompenses et les punitions ... ben ... les zaméricains ne sauraient pas non plus comment faire la différence, ... et alors les zaméricains comprendraient plus pourquoi ils travaillent ... et qu'ils pourraient croire alors qu'ils sont des esclaves, ...
... ce qu'ils sont dans la vraie réalité ... mais sans le savoir.
Voila pour les "anciens présidents" et les zaméricains.
Quant à Donald, ... ben Donald ... il fait des affaires, et il a donc fait du marchandage et vendu tou un stock de répression des "étrangers illégaux", ... et avec son marchandage il a gagné plein de voix ... et qu'il va vite convertir en dollars, ... en roubles ... et en francs suisses.
Comme vous qui marchandez des histoires de Trump pour des clics de pub et qu'ensuite vous convertissez des clics de pub en sous.
Voyez ? C'est vraiment pas compliqué !
Chuck,
Je tente de rester observateur avec Trump.
La politique américaine sur l'immigration a toujours été ferme. Les discours dont sont extraits les propos cités ici sont des moments importants. Aucun président ne peut passer outre sur l'immigration.
D'ailleurs, contrairement à ce que vous écrivez, Obama avait bien quelque chose à vendre sur l'immigration dans sa campagne de 2008:
www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2008/06/30/barack-obama-et-john-mccain-s-opposent-sur-l-immigration-illegale_1064698_829254.html
Et les latinos avaient acheté...
Trump n'a rien "vendu" que les autres n'aient pas également, d'une manière ou d'une autre, vendu.
Quand à votre remarque me concernant, vous avez raté l'occasion de rester sobre. Vous allez loin dans la pollution intellectuelle et morale. Je ne marchande aucun clic de pub, je me demande où vous avez été inventer cela. C'est même franchement désagréable et dénigrant de votre part et je vois le petit esprit qui vous habite.
Dorénavant je vous emmerde.
Ben ... sur votre blog y'a de la pub pour ...
... "Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par", et "compteur.fr", ... avec un compteur de clics qui indique 504962 au compteur.
Et puis c'est aussi marqué ...
... "Les blogs, en partenariat avec la Tribune de Genève".
... ce qui indique que vous faites de la pub pour la TdG.
Et si la TDG fait de la pub pour vous, ça fait alors de la pub ... _circulaire_, ... comme la danse de la chenille qui fait la roue en s'attrapant la queue.
Mais faut pas vraiment vous vexer ou avoir honte. Tout le monde a le droit de s'amuser à se cliquer les uns les autres et à faire de la pub entre amis.
Bill Clinton : « Il faut réprimer les étrangers illégaux. Nous sommes une nation de lois. »
Et Monica Lewinsky, était elle une étrangère légale, je le pense. Par contre le Bill a t il respecté le "nous sommes une nation de lois"...Boff
Ne dit on pas que le Poisson commence à pourrir par la tête?
Et de même , n est il pas Oscar Wilde qui avait dit à juste titre:"" Les Etats-Unis d'Amérique forment un pays qui est passé directement de la barbarie à la décadence sans jamais passer par la case de la civilisation""
Ce n est plus la décadence mais bel et bien la délitescence surtout à ceux qui lui sont vassalisés ou leur 51ème, 52ème et 53ème étoile du drapeau américain...comprenne qui pourra...
Depuis le temps qu un collègue contributeur,Chuck Jones, écrive sur les blogs du tdg dont Hommes Libres, il se fait toujours le même rôle d un troll qui dévie autant l éditeur (trice)du blog que surtout les autres contributeurs de s intéresser à l essentiel. Hélas, on n a plus que des trolls de bas de gamme, 3 pour le prix de Un! Moi, je zappe...
Cher hommelibre,
- « D'ailleurs, contrairement à ce que vous écrivez, Obama avait bien quelque chose à vendre sur l'immigration dans sa campagne de 2008: »
Mais tout à fait ! SAUFFF que ...
... dans l'article que vous citez, ... ce qu'il vendait, Obama, donc, ... c'était pas la répression des "étrangers illégaux", ... mais la _légalisation_ des "étrangers illégaux", ... _légalisation_ qui était _aussi_ le projet de John McCain, jusqu'à ce que McCain change d'avis.
D'ailleurs lisez vous-même l'article que vous avez cité et voyez vous-même ...
... « John McCain soutenait en 2007 une vaste réforme de l'immigration illégale permettant aux 12 millions de clandestins vivant aux Etats-Unis de suivre "un chemin vers la citoyenneté". »
... « Au cours d'un débat en janvier à la bibliothèque Reagan, la modératrice lui avait demandé s'il voterait encore pour sa propre réforme. M. McCain avait répondu : "Non, je ne voterais pas en faveur de ma réforme... »
Etonnant, ... non ?
Ce sont les bons qui seront dans la charrette et la place des journaleux sera toujours là: Lire les titres sur Trump et la fausse interprétation sur la Suède!
Hé oui hommelibre! Les démocrates et la "presse américaine" ont une mémoire défaillante quand ça les arrange. C'est tout simplement déplorable et lamentable cette chasse aux sorcières.