Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Mort d’Alexia : il n’y a qu’une victime

Nous préparerait-on une affaire Jacqueline Sauvage à l’envers? Le meurtrier a-t-il agi dans une une sorte de légitime défense face à son épouse? Au point où l’un de ses avocats puisse affirmer qu’il y a deux victimes dans cette affaire?

 

alexia daval,mort,violence psychologique,mensonge,lola,victime,schiappa,Mensonge

Il ne faut pas pousser le bouchon, même si, comme la presse le relate depuis les aveux du mari, sa femme était la personnalité dominante du couple. Et même si lui a été objet de violences psychologiques répétées dans son ménage, selon ses avocats. Il se sentait rabaissé et humilié. Et lors d’une nouvelle dispute il aurait dépassé son seuil de tolérance. Du moins d’après leurs déclarations les plus récentes.

« D’après Me Randall Schwerdorffer, dont les propos font polémique, son client est passé à l’acte après "des mots de trop, la crise de trop". "Ils avaient une relation de couple avec de très fortes tensions. Alexia avait une personnalité écrasante, il se sentait rabaissé, écrasé. C’est un couple dont malheureusement l’un des conjoints était violent mais ce n’est pas celui auquel on pense, c’est à dire qu’Alexia, en période de crise, pouvait avoir des accès de violence extrêmement importants à l’encontre de son compagnon. »

Ce drame pourrait être un exemple de la violence faite à un homme qui, une fois retournée, devient une violence faite à une femme. Ce pourrait donc bien être une violence partagée, co-créée, où chacun est à la fois, de manière successive, victime et bourreau.

N’empêche: quelques soient les circonstances qui ont abouti à ce drame, on ne peut affirmer qu’il y a deux victimes. Il y a une morte, et un meurtrier qui a avoué: il ne peut donc y avoir qu’une seule victime. Et comme le dit l’avocat de la famille, Me Florand: « Il y a eu une dispute très violente. Mais ça ne peut jamais être une circonstance atténuante, ça peut permettre de comprendre le passage à l’acte, mais ça ne peut pas être une circonstance atténuante. »

Nous sommes d’accord.

 

 

alexia daval,mort,violence psychologique,mensonge,lola,victime,schiappa,Apitoyer

À côté du drame lui-même il y a trois mois d’un ahurissant mensonge. Le mari a été présent à toutes les étapes de l’affaire, se montrant dévasté et en larmes à la télévision. Il a été soutenu comme s’il était lui-même victime. Il semblait crédible. Alors que tout cela n’était que mise en scène et mensonge.

Cela me rappelle l’affaire Lola à Perpignan. Victime supposée de viol dans la rue, une marche blanche avait été organisée en sa faveur. Son mensonge a tenu un mois devant les médias avant qu’elle n’avoue avoir tout inventé.

Pour le reste l’affaire Daval est un dossier comme on en voit fréquemment aujourd’hui dans certains pays: l’instruction n’est plus un secret et toutes les informations, vraies ou non, ainsi que toutes les hypothèses, s’élaborent dans la rue ou sur internet bien avant qu’un vrai procès n’ait lieu.

On en saura peut-être davantage lors de ce procès. Mais est-il raisonnable de prétendre qu’il y avait deux victimes? Non: c’était au mari de réagir s’il était violenté psychologiquement. Tuer n’est pas une option: on peut aussi partir. Ou dénoncer. Ou en parler avec des proches. Mais pas tuer.

Enfin, les déclarations de la secrétaire d’État Marlène Schiappa et d’autres féministes montrent quel usage médiatique généralisé pourra être fait de ce drame: la violence faite aux femmes. Elles s’approprient déjà du cadavre et refusent d’emblée la défense du meurtrier. Elle veut faire rentrer Alexia dans les cases prévues par la victimisation habituelle alors qu’elle ne connaît pas plus le dossier que nous. Le drame familial privé ne lui suffit pas. Madame la secrétaire d’État n’a aucune retenue.

Après le mari, ce sont donc les organisations féministes qui vont tenter d’apitoyer l’opinion. Nous, lecteurs et lectrices, nous devons rester prudents. Apitoyer ne prouve rien, comme le démontrent les larmes étranges du mari d’Alexia ou celles de Lola de Perpignan.

 

 

 



Catégories : Féminisme, société 44 commentaires

Commentaires

  • Très bon article. J'aurais aimé que Madame Schiappa est la même retenue que vous. J'espère que le gouvernement va réagir. Il est inadmissible qu'une secrétaire d'état interfère dans un dossier judiciaire.

  • Vous avez fort bien résumé, Hommelibre. Votre article prouve que les personnes qui vous reprochent souvent d'être toujours du côté des hommes (et donc contre les femmes)ont tort.

  • Ignoble cet avocat de la défense. et illégales ses déclarations répétées dans les médias, où il construit la défense de son client par médias interposés, en déplaçant le rôle meurtrier de son client sur tous doutes, en déportant toutes responsabilités du meurtre sur la victime
    - clair que l’assassinée qu'il incrimine publiquement ne va pas le contredire.

    On se fiche des non-respects du cadre juridique français, on fait pas mieux en Suisse. Par contre, quid du barreau: pourquoi cet avocat ne craint-t-il pas d'être démis?

    Assistons-nous à la création d'une nouvelle catégorie de Tueurs "à l'insu de leur plein gré", en quête d'une jurisprudence malléable à merci?

    Un seuil incontournable pour le tueur et ses juges: le passage à l'acte.

  • Divergente hein... :-)

    Votre proposition consiste donc à déclarer qu'un avocat -dit de la défense- ne doit pas défendre son client? C'est bien ça votre position? C'est intéressant. Un peu loin du principe de fonctionnement normal de la justice, heureusement, mais c'est rigolo. Le dit avocat est normalement sensé employer tous les arguments possibles en faveur de son client... mais à vous lire, je me dis qu'il est possible que je me trompe: après tout, je ne suis qu'un homme, et donc limité intellectuellement par définition!

    On ne doit pas tuer quelqu'un: c'est très vilain. Qui que ce soit d'ailleurs, homme ou femme, contrôleur des impôts ou policier mal embouché.

    Mais je demeure convaincu à force d'expériences(pour y avoir assisté ou l'avoir subi) qu'il y a des moments ou face à la haine, à la manipulation, au dénigrement, à la bêtise et à la mauvaise foi, après quelques heures d'insultes et autre joyeusetés, on tordrait bien le cou à l'adversaire (Adversaire étant un mot épicène, j'en profite à fond, j'imagine que vous l'aurez compris :-))

    Porter ce genre d'acte définitif dénote d'un manque - ou d'une perte- de contrôle. En principe, on prend la porte, et on s'abstient de tuer ou de frapper. Evidemment.

    Mais c'est comme la Seine actuellement: toujours en principe, tout se passe bien. On se promène sur les berges, on s'y repose, on y joue... mais parfois ça déborde.

    Donc selon moi, c'est une possibilité qui mérite d'être évoquée par la défense... c'est même son rôle et ce serait une faute de ne pas le faire. Et l'intervention de tantine Schiappa est clairement malvenue... comme il semble que ce soit la vôtre aussi, je vous laisse en tirer les conclusions éventuelles.

    Evoquer la perte de contrôle d'un individu peut paraitre surprenant pour certaines, mais ça ne leur fait pas de tort d'être surprises de temps à autres.

    Avec mes hommages vespéraux, chère Divergente. Bien sur.

  • Lorsque Marie Trintigant a été massacrée, j'ai entendu plusieurs femmes oser dire qu'elle l'avait cherché! Marie Trintigant était une femme très fragile et compliquée, avec des sautes d'humeurs et un grand désarroi, libre à l'homme qui était avec elle de partir! En 1992 elle était "Betty" dans un film de Claude Chabrol, Elle était elle même complètement dans ce film, avec toute sa fragilité et ses démons, sa beauté et son talent! On ne tue pas une femme, on part! Il n'y a pas d'excuse pour un acte pareil! Une femme tuée est la seule victime!

  • L'égalité des sexes ne donnera jamais le droit de tuer.

  • Merci de le relever, Kissa.
    La même exigence de responsabilité individuelle doit prévaloir pour tout le monde, surtout en matière pénale.

  • @ Nessa:

    C'est une habitude très française: des ministres tentent parfois d'interférer ou d'influencer l'opinion publique.

    Le drame humain et familial est ici assez grand pour ne pas en rajouter ni le réduire à une question idéologique. Si l'on veut comprendre comment un individu entre à ce point en rupture il faut creuser sa personnalité et son mode de fonctionnement, sans biais idéologique.

  • Les méthodes des avocats sont parfois cavalières, mais c'est aussi l'époque qui le favorise. Tout est mis partout sur la place publique. Même les conférences de presse des procureurs sonnent déjà, souvent, comme un tir public à charge.

    L'avocat tente en face de construire l'histoire de son client. Il sait qu'au moment du procès les jurés pourraient être influencés par un climat psychologique général pas trop défavorable à l'accusé. Ici son avocat tente, me semble-t-il, de continuer à capitaliser sur l'image de victime éplorée qui avait ému la France.

    Il a exprimé son réel malaise dès lundi, quand il a pris connaissance des derniers éléments de l'enquête. Mardi il a dû rapidement construire une nouvelle histoire, car d'avocat de la partie civile il est devenu avocat du meurtrier. Changement total de perspective.

  • dominique degoumois @ "On ne tue pas une femme, on part! Il n'y a pas d'excuse pour un acte pareil!"
    Cette phrase laisse entendre que cet acte a été commis en pleine conscience, et ce n'était très vraisemblablement pas le cas. Une sorte d'accident, comme l'explique PDO. Certaines femmes peuvent aller très loin et pousser à bout n'importe qui...
    Après cela, le mari aurait du tout mettre en oeuvre pour sauver sa victime, alerter les secours, etc, etc. Et c'est cela qui va peser très fort contre lui...

    Quand on commet une erreur, si grave soit-elle, il faut l'assumer et non chercher à la dissimuler, cela ne fait qu'empirer la situation. C'est ce qu'enseignent toutes les religions, toutes les morales qui essaient de guider les humains dans la vie. Il y a des milliers d'années d'expérience de l'humanité derrière tout ça.

  • Bon article, mais on ne peut s'empêcher de penser qu'à l'inverse, les ligues féministes auraient mis le même zèle à trouver des excuses à la meurtrière.
    D'ailleurs, dès qu'une femme commet l'irréparable (EX : enfant noyé de Berck) la presse s'empresse de lui trouver des circonstances atténuantes. (En grande souffrance, enfance diffic

  • Bon article, mais on ne peut s'empêcher de penser qu'à l'inverse, les ligues féministes auraient mis le même zèle à trouver des excuses à la meurtrière.
    D'ailleurs, dès qu'une femme commet l'irréparable (EX : enfant noyé de Berck) la presse s'empresse de lui trouver des circonstances atténuantes. (En grande souffrance, enfance diffic

  • Bon article, mais on ne peut s'empêcher de penser qu'à l'inverse, les ligues féministes auraient mis le même zèle à trouver des excuses à la meurtrière.
    D'ailleurs, dès qu'une femme commet l'irréparable (EX : enfant noyé de Berck) la presse s'empresse de lui trouver des circonstances atténuantes. (En grande souffrance, enfance diffic

  • Bon article, mais on ne peut s'empêcher de penser qu'à l'inverse, les ligues féministes auraient mis le même zèle à trouver des excuses à la meurtrière.
    D'ailleurs, dès qu'une femme commet l'irréparable (EX : enfant noyé de Berck) la presse s'empresse de lui trouver des circonstances atténuantes. (En grande souffrance, enfance diffic

  • J'interviens une fois encore ( je n'aime pas trop enfoncer le clou, mais bon, pour une fois, je serai peut-être pardonné :-))

    En fait , tout le monde ( le public s'entend, et moi, et vous, et eux) s'en fout totalement du meurtre d'Alexia. C'est un meurtre parmi des milliers d'autres. Ce que ledit public ne pardonne pas, c'est d'avoir été mené en bateau par un garçon qui a eu le "culot" de verser des larmes et de gémir sur son sort (je peux considérer que ses larmes n'étaient pas "du bidon", la question est la suivante: pleurait-il sur lui-même ou sur sa victime? Ou encore, aimait-il vraiment son épouse malgré son geste, et a t'il pris toute l'horreur de la situation en pleine tête? Tout cela est envisageable).

    Et là, on se trompe de cible: le rôle de la justice est de punir le geste létal, pas ce qu'il se passe ensuite. En pesant les fait et les circonstances, (atténuantes ou pas).

    C'est bien le public qui a tordu ses mouchoirs de concert avec le présumé meurtrier: pas les policiers ou gendarmes, qui de leur côté, avaient très vite déterminé le responsable. Et c'est bien le public qui se sent floué. La malheureuse victime n'est qu'un élément collatéral de la vindicte populaire.

  • PDO, Vous passez un peu vite sur quelques évidences dérangeantes pour qui s'identifie au meurtrier.

    Dans ce meurtre, l'absence de légitime défense est établie: la victime a été tuée lors de son jogging. Où son assassin l'a poursuivie. Accablant pour l'assassin: la victime avait informé son conjoint de sa décision de le quitter.

    On est ici en présence de l'un de ces avocats surboostés (certains à la coke) à l'égo surdimensionné, avide de profiter d'un star system virtuel, en quête de buzz médiatique, qui se nourrit sur le dos de l'opinion publique.

    La victime étant morte, l'usage de son profil revisité et déformé dans les médias par l'avocat du meurtrier au gré de ses besoins, grâce à la participation de l'opinion publique
    est un modus operandi détestable de l'avocat qui s'exempte de ses obligations de réserve et sort du système judiciaire traditionnel français. On se rappelle les errances du procès OJ Simpson qui ont conduit à le foutre en l'air, & à modifier drastiquement les conditions de sécurisation des jurés.

    Comme le suggère HL, si l'avocat tente de "capitaliser sur l'image de victime éplorée qui avait ému la France", ses manœuvres pour construire un profil victimaire de son client grâce aux médias risquent fort de se retourner contre ce dernier:

    car l'opinion publique a vu l'assassin sur-jouer son rôle "de victime éplorée", et a vu les parents de la victime: le recueillir, l'héberger et le soutenir - pendant 3 mois. L'opinion publique a vu à quel point les parents se sont fait avoir à son jeu, jusqu'où les parents ont été manipulés par l'assassin, cet homme "faible", "pauvre victime" d'Alexia qu'il a rattrapée dans son jogging avant de la tuer.

    Le profil psy de ce type viré assassin est une horreur mais répandu. Autre histoire.

    Le blème avec votre appréciation positive de l'instruction médiatisée par cet avocat (vos connaissances juridiques?) en faveur de cette ordure, est qu'on risque la réplique face à procès de djihadistes de retour:

    en quelque sorte, un droit d'être victime revendiqué sur le mode du "droit à l'égalité pour tous" revendiqué par les assassins.
    "victimisation, quand tu nous tiens!"

  • "Et là, on se trompe de cible: le rôle de la justice est de punir le geste létal, pas ce qu'il se passe ensuite." Ben non, voir mon commentaire. Mais je croyais que l'élément qui a conduit à soupçonner le mari, c'est le témoignage d'un voisin qui a entendu un véhicule démarrer à 1h du mat de chez lui. Et donc, cette femme aurait été tuée à la maison et non dans la forêt, comme le dit Divergente.

    "C'est bien le public qui a tordu ses mouchoirs de concert avec le présumé meurtrier" Hum, quel est le % du public qui ne l'a PAS cru coupable dès le 1er jour ? Qui n'a pas relevé avec étonnement que cette joggeuse n'avait pas son portable, comme 100% des joggeuses ?

  • Non, Geo. La justice ne juge que le crime. On peut mentir, se taire, tenter n'importe quelle mesure dilatoire, ce n'est pas punissable. Juste, les juges ou les jurés peuvent ne pas apprécier, et cela peut les conduire à moins de tolérance. Mais un accusé a le droit d'employer n'importe quel moyen de "défense" ou de maquillage. Et quant à l'enquête, c'est pareil.

    Quant aux soupçons concernant le mari, il y avait un paquet de facteurs. Certes, le bruit d'une plaque d'égout, mais ça ne démontre rien. Par contre, la voiture utilisée pour se débarrasser du corps était munie d'un gps... pas de chance. Et ses déclarations lorsqu'il a prétendu le lendemain être parti à la recherche de son épouse, les caméras de surveillance du coin ont infirmé ses déclarations. Sans compter les empreintes de pneus trouvées près du corps de la victime qui correspondaient à ceux du véhicule.

    Et oui, tout le monde ou presque a cru à sa détresse, authentique ou simulée. Le jour ou l'oubli éventuel d'un GSM sera une preuve d'implication, on aura du souci à se faire quant à la qualité des preuves apportées et déterminantes.

  • Ouh la, qu'est-ce que vous lisez mal, PDO. On est dans le 100% caricatural...
    Alors, reprenons :
    1. "Non, Geo. La justice ne juge que le crime" La suite du crime fait partie du crime. S'il avait réalisé tout de suite ce qu'il avait fait et réagi en conséquence, le verdict serait différent. Évidemment.
    2. "tout le monde ou presque a cru à sa détresse, authentique ou simulée"
    Alors là, pas du tout. D'ailleurs il a été dit dans le C dans l'air consacré à ce sujet que la rumeur le désignant comme coupable était très forte.
    3. "Le jour ou l'oubli éventuel d'un GSM sera une preuve d'implication" Vous lisez comme un enfant, vous ne comprenez ou ne voyez que ce que vous voulez voir. Qui vous parle de "preuve" ? Vous prenez vos interlocuteurs pour les derniers des cons. C'est de la projection, à mon avis...
    Par contre, regardez toutes les joggeuses partout en Europe : AUCUNE sans smartphone. Si vous ne le voyez pas, c'est qu'elles n'aiment pas la musique en courant, mais cela ne les empêche pas, pour rien au monde, d'en avoir un avec elles, POUR LEUR SéCURITé...
    Cela m'étonnerait que cet élément n'a pas été immédiatement noté par les enquêteurs...

  • Geo, on ne va pas épiloguer pendant 3 plombes.
    Il y a eu des rumeurs. Mais des rumeurs, ça n'est pas une preuve, ni quoique ce soit de déterminant. Le fait de prendre ou de ne pas prendre un GSM n'en est pas une non plus. Tout le monde a le droit de procéder ou pas comme la supposée majorité des gens agit ou pas. Le fait d'avoir ou non tenté de maquiller son crime n'est pas le propos du procès: ce peut être au pire une circonstance aggravante. Le crime, c'est le meurtre.
    J'ose espérer que vous ne serez jamais convoqué comme juré d'un procès.
    Mais vous êtes libre de vos opinions, cela va sans dire.

  • Hommelibre peut me contredire ou préciser son but dans son sujet
    "l’affaire Daval est un dossier comme on en voit fréquemment aujourd’hui dans certains pays: l’instruction n’est plus un secret et toutes les informations, vraies ou non, ainsi que toutes les hypothèses, s’élaborent dans la rue"

    Les infos ne s'élaborent pas, les opinions, si.
    Le secret de l'instruction peut ne plus être hermétique (médias + réseaux sociaux), mais cela reste un jeu parallèle au fonctionnement des systèmes judiciaires existants - les rennes de l'instruction sont tenues de manière différente, selon les pays.

    Si le rôle de l'opinion et des médias peut impacter positivement l'instruction (nouvelles infos, enquêtes relancées), il en va autrement du rôle public d'un avocat partie au procès. Ici celui-ci s'adonne à la manipulation de l'opinion publique par une médiatisation abusive où des éléments en cours d'instruction sont détournés. A titre compartif, E Dupond-Moretti, avocat au procès X, en application de ce principe déontologique - respect du secret de l'instruction, a repoussé la sortie d'un TV reportage relatif à ce procès X, à posteriori de celui-ci.

    La pratique que l'avocat de Daval s'est permise est une dérive conséquente. Son jeu de rôle public ne peut aboutir qu'à détériorer le déroulement du procès. En ce sens, l'intervention de Schiappa était justifiée mais aurait du être remplacée par celle du ministère public.

    La tendance de l'avocat de Daval, à se la jouer "accusateur" de la partie civile même via fausses routes, est un jeu à l'américaine. Mais le système français n'a rien à voir avec la pratique US, sous "Common Law. Où le fardeau de la preuve repose sur l'accusation par le procureur, qui doit prouver la culpabilité de l'accusé, où les avocats ont tout loisir d'accuser & contre-accuser à tort la partie adverse. Si dans les 2 systèmes, les accusés restent présumés innocents jusqu'à preuve etc, le système US ne garantit pas cette présomption d'innocence.

    Par contre en France, le "fardeau" de la preuve repose sur le juge, dont le rôle est inquisitoire, non accusatoire comme aux US. Dans le système français, le juge est en charge de l'instruction ce que, semble-t-il, l'avocat de Daval s'est employé à torpiller. Sans rencontrer trop de barrages de sa hiérarchie ni difficultés.

    A moins qu'une chatte ne lui réserve un petit, cette tendance à la surmédiatisation en cours d'instruction par avocats des parties est plutôt de mauvaise augure pour la jurisprudence à venir en nos contrées.

  • Hommelibre, vous allez sûrement me contredire mais si je précise le sens de votre texte, je ne peux être d'accord sur ces points
    "l’affaire Daval est un dossier comme on en voit fréquemment aujourd’hui dans certains pays: l’instruction n’est plus un secret et toutes les informations, vraies ou non, ainsi que toutes les hypothèses, s’élaborent dans la rue"

    Non. Les infos ne s'élaborent pas, les opinions par contre bien sûr que si.
    Quant à l'instruction, son fonctionnement n'a rien d'une navigation au doigt mouillé mais est soumis à règles & principes, variables selon les pays.

    Le secret de l'instruction peut ne pas être 100% hermétique (médias + réseaux sociaux), mais ces "fuites" dans les médias par proches au dossier restent un jeu parallèle au fonctionnement des systèmes judiciaires existants

    Si le rôle de l'opinion et des médias peut impacter positivement l'instruction (nouvelles infos, enquêtes relancées), il en va autrement du rôle en public d'un avocat partie au procès.

    Quand en cours d'instruction, l'avocat de Daval utilise des éléments du dossier et les médias, pour manipuler l'opinion publique afin de provoquer l'existence d'une défense tenable bien que fictive, il risque évidemment l'auto-goal. Ou pas. A titre comparatif, E Dupond-Moretti, avocat au procès X, a repoussé la sortie d'un docu-TV y relatif, en application de principes déontologiques dont le respect du secret de l'instruction.

    Sans scrupules dans sa pratique, l'avocat de Daval s'est permis est une dérive conséquente. Son jeu dans les médias, qui n'est pas à comparer avec le jeu des médias avec l'opinion, ne peut aboutir qu'à détériorer le déroulement du procès. En ce sens, l'intervention de Schiappa est compréhensible mais ce n'était pas son rôle.

    La tendance de l'avocat de Daval, à se la jouer "accusateur" de la partie civile même via fausses routes, est un jeu à l'américaine. Or le système judiciaire français n'a rien à voir avec la pratique US, fondée sur le "Common Law. Où le fardeau de la preuve repose sur l'accusation par un procureur, qui doit prouver la culpabilité de l'accusé, où les avocats ont tout loisir d'accuser & contre-accuser même et surtout à tort, la partie adverse.
    Si dans les 2 systèmes, les accusés restent présumés innocents jusqu'à preuve etc, le système US ne garantit pas cette présomption d'innocence.

    Par contre en France, le "fardeau" de la preuve repose sur le juge, dont le rôle est inquisitoire, non accusatoire comme aux US. Dans le système français, le juge est en charge de l'instruction ce que, semble-t-il, l'avocat de Daval s'est employé à torpiller. Sans rencontrer trop de barrages de sa hiérarchie ni difficultés.

    A moins qu'une chatte ne lui ait réservé un petit, cette tendance à la surmédiatisation en cours d'instruction par avocats des parties est plutôt de mauvaise augure pour la jurisprudence à venir en nos contrées.

  • PDO@ Je ne sais pas d'où vous sortez, mais vous semblez réellement n'avoir aucune idée de quoi vous parlez:
    "Il y a eu des rumeurs. Mais des rumeurs, ça n'est pas une preuve"
    Ah bravo. Qui l'eût cru ? Vous rendez-vous compte des bêtises que vous écrivez ?
    "Le fait d'avoir ou non tenté de maquiller son crime n'est pas le propos du procès: ce peut être au pire une circonstance aggravante. Le crime, c'est le meurtre" C'est donc le propos du procès ! Il a tué, mais dans quelles circonstances, comment et pourquoi !
    "J'ose espérer que vous ne serez jamais convoqué comme juré d'un procès."
    Cela n'existe pas ici et comme on est en Suisse...
    Tout cela est consternant de bêtise.

  • Désolée pour ce doublon, involontaire; Hommelibre, merci de le supprimer:-)

  • Mon pauvre Geo,
    Je suis navré, je conçois que les insultes puissent être votre meilleur, voire votre seul moyen d'expression, mais je ne rentre pas dans ce jeu là.
    Sans moi. Amusez vous bien.

  • "Et donc, cette femme aurait été tuée à la maison et non dans la forêt, comme le dit Divergente"

    Géo@, non je ne dis rien de tel. Libre à vous de ne pas vouloir comprendre ce que j'avance. L'histoire de la joggeuse est la thèse utilisée par l'avocat de Daval à tous interviews, jusqu'à ce que l'info sur le drap ne vienne casser sa stratégie, comme vous pouvez le lire dans la presse.

  • @ dominique degoumois

    "Lorsque Marie Trintigant a été massacrée"

    massacrée vous y allez fort.

    http://hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2011/05/14/bertrand-cantat-ou-le-sacrifice-perpetuel.html

    "Marie Trintigant était une femme très fragile et compliquée, avec des sautes d'humeurs et un grand désarroi, libre à l'homme qui était avec elle de partir! "

    pour simplifier une enfant gâtée !!!

    " là on est clairement en face d'une situation où la femme est co-responsable de la violence physique qui a entrainé sa mort accidentelle. en plus c'est elle qui a commencé la violence physique dans la dispute.
    Bertrand s'est rendu compte un peu tard qu'il avait en face de lui, une enfant Roi narcissique égoïste. en plein bovarysme, larguant les hommes comme des chaussettes, pour passer à autre chose, et les gardant comme amis, ce qu'accepte les personnes de cinéma à l'esprit très "ouvert". 4 enfants 4 pères différents.

    Marie par jalousie n'acceptait pas que bertrand ait des contacts avec son ex épouse, mais estimait normal, elle d'avoir des contacts proches complices affectueux avec ses anciens compagnons, et estimait normal en bonne enfant gâtée élevée dans un cocon n'avoir de compte à rendre à personne, et c'est là
    quelle a eu une vrai attitude d'enfant roi, elle est devenue hystérique pendant la dispute insultant l'ex femme de bertrand.
    les vrais responsables de la mort de marie ce sont ses parents qui l'on élevé
    comme une enfant roi.
    le bovarysme féminin actuel est aussi responsable de sa mort."

    Selon le rapport des experts : "le coma où était plongée M.T. s'apparente au sommeil et rien ne permet au profane de faire la différence". D'autre part (CR du procès) : quelques années avant le drame, après une violente dispute avec son mari, Marie T. prend le volant en état d'ébriété très avancé. Accident. Opération chirurgicale, on est obligé notamment de lui refaire entièrement le nez. Ce qui, d'après les experts unanimes, peut expliquer, en raison de la fragilité du visage après cette opération, la gravité des lésions ayant entraîné la mort après les 4 gifles.

    apparemment ce n'est pas la première fois où cette enfant gâtée était devenue hystérique.

    "Cette phrase laisse entendre que cet acte a été commis en pleine conscience, et ce n'était très vraisemblablement pas le cas. Une sorte d'accident, comme l'explique PDO. Certaines femmes peuvent aller très loin et pousser à bout n'importe qui..."

    http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/entretien-avec-sylvianne-spitzer-57815


    Un homme a généralement plus de force qu’une femme. Comment explique-t-on qu’un homme puisse recevoir des coups d’une personne plus faible, sans réagir, sur des délais parfois très longs ?

    Tout d’abord de façon générale, les hommes –tout comme les femmes- ne se mettent pas en couple avec la volonté d’entrer dans la violence. Chacun de nous est capable d’être violent. On nous a appris à nous retenir, à user de notre intelligence pas de notre force musculaire. On sait qu’on peut le faire, mais on préfère régler nos conflits sociaux comme amoureux d’une façon plus « intellectualisée ».
    Ensuite, les hommes victimes de violence physique sont d’abord passés par la phase de destruction mentale. Rabaissés, humiliés, continuellement traités de « bons à rien, mauvais à tout » même devant les enfants, privés de leur capacité de décision et d’action, petit à petit ils perdent leur réactivité. Ils ne savent plus agir par eux mêmes. On a affaire à un vrai lavage de cerveau. L’homme est sans cesse dans l’obéissance parce qu’il ne sait plus faire autrement mais aussi parce que chaque « rébellion » donne lieu à des éclats voire à des représailles.

    Enfin, ces femmes violentes savent utiliser la loi pour elles. En fait parfois elles n’attendent que ça : que leur compagnon réagisse. Cela leur permettra de déposer plainte pour violence conjugale s’il frappe à son tour ou abandon de famille s’il part du logement et avec toutes les sanctions immédiates que cela sous-entend : garde à vue, interdiction d’approcher du foyer, interdiction de voir les enfants…. Elles le disent d’ailleurs à leur compagnon. Donc s’il réagit, il se met immédiatement dans son tort. Les représentants de l’ordre tout comme la Justice portant plus de poids aux dires d’une femme qu’à celle d’un homme.

  • Certaines femmes peuvent aller très loin et pousser à bout n'importe qui..."

    Le cercle vicieux de la violence
    La violence est la conséquence d'une dynamique relationnelle inter¬active due à l'incapacité des deux partenaires à développer une intimité empreinte de respect et d'appréciation des différences existant entre l'homme et la femme. Comment expliquer, autrement, que la violence a tendance à se répéter à l'intérieur d'un même cou¬ple? Comment expliquer qu'une femme battue par un conjoint se retrouve avec un deuxième conjoint, parfois même un troisième, qui exercera lui aussi de la violence ? En accusant tous les hommes d'être des violents (ou des violeurs) en puissance ? Ou en supposant une co-responsabilité des deux conjoints dans la construction d'une situation qui mène immanquablement et inexorablement à l'explo¬sion émotive et physique ? Pourquoi dit-on qu'il faut être deux pour se disputer, mais qu'on n'ose pas poser le même diagnostic lors de violence conjugale? Pourquoi les policiers arrêtent-ils l'homme lorsque des voisins appellent pour tapage dans l'appartement d'à côté? Pourquoi, sur simple allégation de sa conjointe, des maris passent-ils régulièrement la nuit en prison ? Parce que notre esprit humain, conditionné par la notion du bien et du mal, fonctionne de façon bipolaire et recherche donc un coupable et une victime. Tout cela ne peut qu'entretenir le cycle infernal de la violence.
    Est-ce si difficile d'admettre qu'en dehors des situations où l'agres¬seur^) puisse être mentalement et profondément perturbé(e), il y
    a toujours deux victimes dans les cas de violence conjugale (sans compter les enfants témoins de cette violence) et deux co-créateurs de cette escalade vers l'explosion physique, peu importe le sexe de celui ou celle qui passe finalement à l'acte. Le refus ou la négation de cette double responsabilité constitue un obstacle à la prévention de la violence conjugale.
    Les travaux rapportés par le psychologue Daniel Goleman ont levé un voile sur la genèse de la violence relationnelle des « ennemis intimes » en disant tout d'abord que les scènes de ménage font beau¬coup moins peur aux femmes qu'aux hommes, celles-ci étant mieux pourvues biologiquement pour gérer le stress. Les hommes sont plus rapidement submergés par l'attitude négative et les critiques de leur partenaire. Cette submersion se manifeste par de nombreux signes physiologiques: sécrétion d'adrénaline, augmentation de la tension artérielle, accélération du rythme cardiaque, tensions musculaires... La deuxième étape de l'escalade survient lorsque, pour retrouver son calme, l'homme se retranche dans le silence ou s'éloigne de sa parte¬naire en sortant de la pièce: c'est alors que toutes les réactions phy¬siologiques décrites pour l'homme se déclenchent chez la femme. Pour elle, la solution consiste à rétablir la communication pour régler le différend, alors que pour lui, c'est l'inverse. L'une poursuit, l'autre fuit. Plus elle s'accroche, plus la tension monte chez l'autre; plus il garde le silence, plus il provoque, inconsciemment et involon¬tairement, l'acharnement de sa conjointe. Plus il lui dit d'arrêter , plus elle l'injure. C'est l'impasse, qui se termine malheureusement trop souvent par la perte de contrôle des réactions physiques de l'un ou de l'autre. Cette dynamique inter-relationnelle qui génère la vio¬lence conjugale a aussi été démontrée par le psychiatre Robert Levenson et le professeur de psychologie John Gottman
    Gregory Bateson a nommé «schismogenèse complémentaire» la réaction en chaîne par laquelle la réponse de l'un des partenaires
    à la provocation de l'autre entraîne des comportements réciproques toujours plus divergents. Cette escalade se produit parce que les hommes et les femmes ont des sensibilités différentes et qu'ils vivent dans deux mondes tout à fait différents, avec des attentes et des croyances différentes face au couple.
    Tant et aussi longtemps que les femmes ne prendront pas leur part de responsabilité dans la genèse de la violence conjugale, elles resteront impuissantes, dépendantes des changements de leur partenaire et soumises à leur bonne volonté. Est-ce vraiment cela que les femmes désirent? J'ose croire que non. J'ose croire que les femmes peuvent prendre conscience qu'elles ont des besoins, des priorités et des ressources qui leur sont propres et qu'elles prendront la responsabilité des stratégies à utiliser pour satisfaire ces besoins, faire valoir leurs priorités, sans «sataniser» celles de l'homme, et exploiter positive¬ment leurs ressources au profit d'elles-mêmes, du couple, de leurs enfants et de la vie en général. Est-ce que je m'illusionne ? Ne pourrait-on pas exploiter l'expertise des centres d'accueil pour femmes au profit des hommes battus et l'expertise des groupes d'entraide pour hommes violents au profit des femmes violentes ?

    Yvon Dallaire

  • @ divergente:

    Les infos aussi peuvent être construites ou brodées ou complétées à partir de quelques éléments. En particulier en matière de justice, où les infos distillées sont presque toujours partielles et demandent à être complétées ou interprétées. De plus ici l’info globale sur ce drame est déjà polluée par les constructions partisanes et politiques, résultat de la tentative de récupération du décès de la jeune femme.

    On peut discuter sur qui fait suivre les infos judiciaires dans la presse, ou à qui cela sert, mais en effet ce n’est pas sans risques. Pas 100% hermétique, une instruction? Probablement pas, en effet, mais parce qu’il y a des personnes qui décident de diffuser. Cela ne se fait pas par hasard.

    Ces dernières années la pratique est devenue de plus en plus fréquente. Si cette pratique s’est autant répandue c’est qu’elle doit bien servir les parties. Sorte d’administration parallèle de la justice, bien au-delà de l’information que le citoyen est en droit d’attendre sur le monde où il vit?

    Avec cette pratique on croit savoir mais on ne sait que ce qu’une partie a bien voulu montrer.

  • "Mon pauvre Geo,
    Je suis navré, je conçois que les insultes puissent être votre meilleur, voire votre seul moyen d'expression, mais je ne rentre pas dans ce jeu-là."

    Pauvre PDO, vous semblez être nouveau ici mais vous avez vite compris. Nous sommes des dizaines d'intervenants à avoir été insulté par Geo dont le but semble être de faire le vide autour de lui pour que seule sa parole si emprunte de sagesse et de respect subsiste. Visiblement, il est en train d'y arriver….

    Désolé HL mais le thème traité ne me passionne pas, selon moi les faits divers aussi sordides soient-ils de ne devraient intéresser que les personnes concernées et la justice. Parce que quand la rue et les médias s'en mêle, l'histoire nous a montré combien cela peut dégénérer….

  • Hommelibre, à propos d'infos construites, bien sûr que vous avez raison. Je ne faisais référence qu'aux éléments d'enquête, "présentés" en conférence de presse par procureurs ou fuités. Ce que je questionne comme vous dans la dérive en surmédiatisation en sont les conséquences problématiques sur le terrain judiciaire.

    A ce propos, dans l'affaire TR, le Genève judiciaire règle les choses à son gré (une tradition locale déjà ancienne): plaintes reçues etc mais rien, nada, zéro poursuite. Constat du jour: les médias & réseaux sociaux en surmédiatisation de l'affaire TR, serait la seule cour qui l'aura jugé.

    Les observations tournées vers la France s'inquiètent de l'exemple que sera le traitement judiciaire réservé avec plus ou moins de faveurs opportunistes, aux djihadistes de retour. Plus particulièrement face à ces tueuses pour motif religieux. En l'actuel, ça risque fort de gagner le ticket "sortie de prison, soignez-moi" grâce à l'opinion, sur du lourdement victimaire "à l'insu de leur plein gré".

  • Nous sommes d'accord divergente.

  • Vincent@ Vous prouvez une fois de plus que vous ne lisez pas les commentaires. Ou que vous ne les comprenez pas, ce qui est encore plus probable...
    Heureux les simples d'esprit, le Royaume des cieux est à eux. On est bien content pour vous, vincent.

  • Vincent, de grâce faites un petit effort pour passer outre les façons de Géo.
    Il est fâché et le dit cash. Au delà de ses manières vous pourriez prendre ce qu'il donne. Il participe à de nombreuses discussions. S'il venait à quitter les blogs je pense qu'il manquerait.

  • Géo grand bwana rugueux...

  • ¨"seule sa parole si emprunte de sagesse et de respect"

    Dans quelle banque qu'il empreinte sa sagesse et son respect, bwana Géo ?
    Ah, ces correcteurs automatiques...

  • On sera d’accord Pierre Jenni, il est vrai qu’il y a des véritables professionnels sur ces blogs qui ont un avis sur tout et surtout un avis.
    C’est eux qui « mettent l’ambiace » et on fait (ou pas) avec.

    C’est juste que je ne comprends pas pourquoi il ne faudrait rien dire à celui qui manque systématiquement de... respect.

    Parce qu’il est fâché ?

    Pauvre chouchou !

  • Maintenant, si on veut que je mette de l'ambiance, il suffit de demander, aussi. j'ai mis clairement un terme au délire d'un participant en partant du point de vue que ce blog semble avoir une bonne tenue... Mais si le jeu consiste à se friter au lieu de donner un avis certes personnel mais relativement sensé... il faut le dire.

    Perso, je ne pense pas que l'ambiance jardin d'enfant pour adulte borderline soit le but recherché. Il y a jeux video.com pour ça. Et j'ai tendance à respecter le propriétaire de ce blog qui d'une part, héberge nos commentaires plus ou moins justifiés, et d'autre part propose des articles qui font sens.

    Si on souhaite lancer un concours d''insultes et envisager des challenges pour déterminer celui qui pisse le plus loin, dites le hein... je peux assumer!

  • @ PDO:

    Je n'aime pas quand les fils tournent en invectives. Ici j'ai laissé. L'un est discourtois, d'autres lui retournent le compliment: petite joute où je n'ai pas envie d'intervenir, même si je sais que cela risque de pourrir le fil.

    Parfois je supprime un commentaire ou partie de commentaire. Cela dépend des circonstances.

  • La Schiappa est l'outrée d'Etat, on a "ministerisé" cette fonction. Elle a son avis et s'indigne sur toutes les affaires qui concernent de près mais surtout de très très loin au sexisme. Je me rappelle encore avec quel dégoût j'ai vu madame Sauvage venir pavaner au JT pour dire qu'elle ne se sentait responsable de rien. Or: être gracié n'est PAS équivalent à être innoncenté. Cette femme est coupable et on en a fait une victime, ce qui est parfaitement ignoble et scandaleux. Pourtant, j'ai entendu personne relever le caractère parfaitement immonde de tout cela. En effet, en déclarant Mme. Sauvage comme victime, on sous-entend que son mari était le coupable, et donc un salopard qui ne méritait que de crever. Le problème c'est que légalement, aucun tribunal ne l'a jamais condamné pour quoi que ce soit. Société misandre, incontestablement.

  • PDO @ "j'ai mis clairement un terme au délire d'un participant"
    Mais vous n'avez pas répondu à mon commentaire qui répondait au vôtre (juste pour dire qu'il faudrait savoir qui délire...) :

    "Ouh la, qu'est-ce que vous lisez mal, PDO. On est dans le 100% caricatural...
    Alors, reprenons :
    1. "Non, Geo. La justice ne juge que le crime" La suite du crime fait partie du crime. S'il avait réalisé tout de suite ce qu'il avait fait et réagi en conséquence, le verdict serait différent. Évidemment.
    2. "tout le monde ou presque a cru à sa détresse, authentique ou simulée"
    Alors là, pas du tout. D'ailleurs il a été dit dans le C dans l'air consacré à ce sujet que la rumeur le désignant comme coupable était très forte.
    3. "Le jour ou l'oubli éventuel d'un GSM sera une preuve d'implication" Vous lisez comme un enfant, vous ne comprenez ou ne voyez que ce que vous voulez voir. Qui vous parle de "preuve" ? Vous prenez vos interlocuteurs pour les derniers des cons. C'est de la projection, à mon avis...
    Par contre, regardez toutes les joggeuses partout en Europe : AUCUNE sans smartphone. Si vous ne le voyez pas, c'est qu'elles n'aiment pas la musique en courant, mais cela ne les empêche pas, pour rien au monde, d'en avoir un avec elles, POUR LEUR SéCURITé...
    Cela m'étonnerait que cet élément n'a pas été immédiatement noté par les enquêteurs..."

    Plus loin, vous répondez cela : "Il y a eu des rumeurs. Mais des rumeurs, ça n'est pas une preuve, ni quoique ce soit de déterminant. Le fait de prendre ou de ne pas prendre un GSM n'en est pas une non plus."

    Vous revenez donc avec "preuves". Comme tout le monde sait la différence entre indices et preuve, avec le nombre de séries policières qui sévissent sur toutes les chaînes de tv, vous cherchez à l'évidence à faire croire que j'ai prétendu qu'il s'agit de preuves. Ce qui serait bien sûr une totale bêtise...
    Alors, qui délire ?

  • Fuck off Geo.
    Vous n'avez peut-être pas réalisé, perdu dans votre petit monde personnel d'admiration auto-centrée, mais je ne vous adresse plus la parole et je ne considère pas vos écrits. Au point que je regarde la signature de l'intervention pour voir si je la lis ou pas. Vous pouvez donc continuer à faire des ronds dans l'eau si ça vous chante.

  • "Au point que je regarde la signature de l'intervention pour voir si je la lis ou pas" Eh bien, c'est exactement ce que je disais. Alors en effet, pas possible de débattre avec vous.

  • @ omar

    l'armée suisse me font un peu penser au désert des tartares.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_D%C3%A9sert_des_Tartares_%28film%29

    en l'attente de l'ennemi qui ne vient jamais. ils oublient que l'Armée suisse ce sont des miliaires pas des soldats, c'est une Armée qui n'a pas fait la guerre depuis des décennies, et qui fait ce qu'il faut pour s'impliquer militairement nulle part et limite ils donneraient des leçons. à ce type d'Armées. je parle des Australiens.

    http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2015/04/leffondrement-invisible.html

    http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2013/11/sommes-nous-prets-affronter-lennemi-les.html
    image: http://2.bp.blogspot.com/-DkGkFYx1f1I/UpiWJTb1WVI/AAAAAAAADJA/HwKi5dt3pPE/s200/GTIA+2+-+Gao+-+21+fev+-+06.jpg

    "Toute compétence acquise est vouée à disparaître si elle n’est pas régulièrement nourrie ou au moins entretenue. Lorsque les vétérans des conflits afghan et malien auront quitté l’institution militaire, le risque de perdre cette précieuse expérience sera bien réel. Ne pourrait-on alors pas utiliser la simulation pour préparer mentalement les soldats et ainsi remplacer tout ou partie de l’expérience perdue ?

    La cellule de soutien psychologique de l’armée de Terre (CISPAT) répond par la négative en expliquant, d’une part que chaque individu étant différent par nature, la réaction aux horreurs de la guerre ne peut donc pas être prévisible, et que d’autre part, seule la confrontation avec la réalité crée le traumatisme. Ainsi, entraîner les soldats à recevoir des images de violence accrue par la simulation ne prépare pas à la guerre. Pire, la simulation pourrait avoir l’effet inverse soit en déshumanisant l’adversaire avec les risques du manque de discernement, soit en fragilisant certains sujets. L’excellence au combat doit donc se cultiver."

    ""Toute compétence acquise est vouée à disparaître si elle n’est pas régulièrement nourrie ou au moins entretenue. Lorsque les vétérans des conflits afghan et malien auront quitté l’institution militaire, le risque de perdre cette précieuse expérience sera bien réel."

    compétence que ne possède pas L'Armée Suisse.

Les commentaires sont fermés.