Caroline de Haas fait marche arrière. La co-fondatrice d’Osez le féminisme revient sur sa déclaration incendiaire, celle qui a déclenché de grosses turbulences. Ses outrances sont certes connues. Mais jusque là personne n’osait Caroline, je veux dire: n’osait la contrer ouvertement.
Le 14 février dernier elle donne une interview téléphonique à L’Obs. Elle y déclare, selon le journal: « Un homme sur deux ou trois est un agresseur ». Jolie attention pour la Saint-Valentin! Mais cette fois la désapprobation de ces propos misandres arrive, virulente.
Des réactions avaient déjà eu lieu à propos de l’éviction brutale par France 2 de l’humoriste Tex, réduit au silence télévisuel pour une blague provocatrice. Il faut dire que le climat à la télévision d’État française est brûlant depuis la nomination (contestée) de la sulfureuse directrice Delphine Ernotte. Elle restera marquée par cette saillie raciste, sexiste et âgiste sur Europe 1 en septembre 2017: « On a une télévision d'hommes blancs de plus de 50 ans, et ça, il va falloir que cela change. » Elle n’a pas été débarquée pour ces propos.
Suite à ses propos Caroline de Haas a été violemment prise à partie sur les réseaux sociaux. Conséquemment elle a publié une mise au point. Dans cette mise au point elle se plaint d’abord d’avoir été enregistrée à son insu par le journaliste Matthieu Aron, et de n’avoir pas relu ses réponses avant publication. Elle se pose ensuite en victime:
« Au fond de moi, je ne peux m’empêcher de penser qu’un journal qui choisit de titrer ces propos le fait délibérément. Pour faire le buzz. Sans se soucier qu’au passage, on casse, on brise. Causeur a essayé à de nombreuses reprises sans succès. L’Obs l’a magistralement surpassé. »
Toutefois le média se défend d’avoir voulu tenter un simple buzz. Voici la position de L’Obs, reprise par L’Express:
« Le samedi 10 février, Caroline De Haas [...] a originellement déclaré: S’il y a une femme sur deux qui est victime de violences sexuelles en France, j’en sais rien, c’est peut-être... pas un sur deux parce qu’il y a peut-être des mecs qui violent plusieurs meufs, mais c’est au moins un sur trois, c’est énorme, c’est énorme. Et en fait c’est trop dur à admettre, ça. Enregistrés, comme le reste de l’entretien, ces propos ont été retranscrits, puis mis en forme pour en assurer leur lisibilité. Elle n’a pas demandé à les relire. »
Caroline de Haas publie alors une réponse-justification en vidéo. Propos révélateurs de l’état d’esprit de la dame:
« On estime en France qu’une femme sur deux a déjà subi des violences sexuelles. C’est un fait massif qui nous concerne toutes et tous. Dans votre entourage il y a des femmes qui ont été victimes de harcèlement, d’agressions ou de viols. (…) il y a un truc qu’on n’arrive pas encore à imprimer, c’est que si une femme sur deux dans notre entourage a été victime de violences sexuelles c’est sans doute que des hommes dans notre entourage ont été des agresseurs sexuels. Est-ce que c’est un homme sur deux? Est-ce que c’est un homme sur trois? Je n’en sais rien, nous n’avons pas de statistiques pour le dire. »
Dans cet extrait on découvre d’abord que CdH fait ses propres sondages fantaisies. Personne n’a vérifié si une femme sur deux ou trois a subi des violences sexuelles – notion rendue aujourd’hui confuse par les amalgames entre les comportements.
L’interprétation extensive de l’agression ou violence sexuelle court en effet du sifflement de rue ou de la proposition directe et crue, à l’insistance dans la drague, et culmine avec le viol. Cet amalgame de tous les actes et niveaux d’importance, du plus anodin au plus grave, sert évidemment le discours victimaire, mais ne rend pas compte de la réalité.
De plus, aujourd’hui, le ressenti prend parfois la place de faits: « Je me suis sentie abusée, violée ». Parfois c’est pour se dédouaner ou de se refaire une virginité après par exemple une relation d’un soir consentie mais foireuse, ou après une tromperie inavouable, où l’on s’invente agressée après-coup par la grâce du discours victimaire.
On note d’abord que sa mise au point reprend le chiffre d’un homme sur deux ou trois en ajoutant que c’est massif. Elle profite d’en rajouter une couche. Elle met la suspicion sur les couples et particulièrement les hommes, à une échelle jamais atteinte dans le féminisme en France. Or la violence n’a pas de sexe.
Mais le plus révélateur de la malhonnêteté ou du possible désordre intellectuel de CdH est son aveu final. Après avoir repris et commenté son chiffre elle admet enfin:
« Est-ce que c’est un homme sur deux? Est-ce que c’est un homme sur trois? Je n’en sais rien, nous n’avons pas de statistiques pour le dire. »
En effet: on n’en sait rien. Alors pourquoi le prétendre? On n’a pas moyen de le savoir. On ne peut pas vérifier si, quand deux hommes se parlent, l’un est automatiquement un agresseur. Ni si, chez vos collègues de travail, un homme sur deux agresse ses collègues féminines. C’est peu vraisemblable. Ce qui laisse dès lors entendre que les chiffres d’une femme sur deux ou trois sont fantaisistes. Et donc les propos de madame de Haas sont dépourvus de crédibilité.
Il demeurent comme une forme d’agression morale, qui s’inscrit dans un harcèlement misandre maintenant installé dans notre société, et perçu presque comme normal. Mais les excès auront peut-être raison du harcèlement de la Bête féministe, et pourraient conduire à son éradication.
Exemple: Dominique Besnehard, producteur français connu et proche de la gauche. Il a déclaré avoir envie de gifler CdH pour ses propos sexistes et stigmatisants des hommes.
La Caroline a annoncé son intention de porter plainte contre le producteur suite à ses propos. Or c’est évidemment une boutade, une manière de dire ce qu’il pense de cette dame et de ses attaques misandres. Dominique Besnehard ne va pas réellement donner une gifle, il en a seulement envie. Quoi? La police du moralement correct voudrait désormais surveiller nos pensées et interdire celles qui ne sont pas du léchage de cuissardes féministes.
Le producteur a par la suite précisé qu’il n’a pas l’intention de présenter des excuses. Ouf! Un homme qui ne se couche pas devant les Gorgones.
« Il paraît que toutes les féministes ne sont pas contentes après moi suite à ma réflexion sur Caroline de Haas . Et moi comment dois je prendre sa réflexion anti homme. Un homme sur 3 est un prédateur ?! Je pense que comme exemple d homme qui respecte les femmes Je ne suis pas mal classe Je le prouve tous les jours Par contre le sectarisme contre les hommes m est insupportable. »
Quand tous les hommes se seront réveillés, quand ils oseront la guillotiner symboliquement, il faudra qu’elle trouve un trou de souris pour se cacher, la Caroline. Ça va être très difficile vu la grosse tête qu’elle a prise.
Commentaires
Caroline De Haas est la nouvelle effigie de ce mouvement féministe auquel les gens sensés ne croient plus... ET IL EST GRAND TEMPS que le peuple dénonce cette calamité qu'est devenu le féminisme, aujourd'hui. Il en va de notre salut, à ce point-ci. La séance de politesse est terminée avec ces viragos.
Misèèère ! Greluchette va terminer routier.
Les Français ont CdH, nous avons CdS, Coline de Senarclens. Si vous voulez vous mettre de mauvais poil pour la semaine, écoutez-la s'exprimer sur la condamnation de Claude Dubois...sur les Beaux parleurs, RTS aujourd'hui.
A propos de Français, et de RTS, que j'écoute en me préparant une pizza version maison, il y a Arthur H qui passe.
Ce mec est très éclairant sur les ambiguïtés de la gauche envers les islamistes ou islamiques ou musulmans (pas de différence). Vous vous souvenez de cette chanson : "tu aimes quand les Indiens font de la femme du shériff une squaw ?" "Oh oui, j'aime".
Traduit en clair : cela t'a plu quand les mâles indiens ont violé la femme du shérif ? Oh oui, j'aime..."
Et ce n'est pas du tout sub-liminal. Il n'y a pas besoin de réfléchir trois heures pour comprendre le message. Les femmes ADORENT Arthur H....
Si une femme sur 2 s'est sentie agressée, il faudrait déterminer exactement de quel type d'agression il s'agit, comme vous le dites bien, mais aussi que le même homme agresse des dizaines de femmes, elle a peu de cervelle la pauvre.
Si je comprends bien: selon Mme Caroline de Haas, Tariq Ramadan devrait être considéré comme un agresseur sexuel. Un comble! Un homme qui se dévoue corps et âme pour le bien de sa religion ne peut pas être un agresseur sexuel. Tout comme les prêtres pédophiles ne sauraient être des agresseurs sexuels. S'ils agissent comme ils le font, c'est dans le but d'établir un monde meilleur (ce que les chrétiens appellent «le Royaume de Dieu»). Mme de Haas ne voit-elle pas cela?
Lu quelque part, pas loin d'ici: "un homme qui tente sa chance n’est pas un agresseur s’il respecte ensuite le refus de la personne désirée."
Tariq Ramadan est un homme respectable et respecté qui a souvent tenté sa chance. S'il a eu les comportements que la justice française semble lui reprocher, c'est qu'il était persuadé, en toute bonne fois, que les femmes pardonnent à ceux qui brusquent l'occasion mais jamais à ceux qui la manquent.
Un argument que ses avocats sauront sans doute faire valoir.
Il devrait y avoir sur terre plus d'hommes comme Tariq Ramadan.
Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté.
Free Tariq.
@ Mario:
pfff...
second degré un peu lourd.
Oui, je reconnais que c'est du lourd.
Mais que voulez-vous: si l'on veut être compris du profanum vulgus, il faut que ça soit un peu gros...
Vu les abus sexuels incessants dont sont victimes les femmes de la part des hommes, j'ai lancé sur le net la pétition suivante, que j'invite chacun/e à signer:
https://www.change.org/p/emmanuel-macron-pétition-en-faveur-de-la-castration-totale-des-nouveaux-nés-de-sexe-masculin
Il y aurait une autre manière d'éviter que les hommes cessent d'agresser sexuellement les femmes. Découvrez ma proposition et adhérez-y en signant la pétition suivante:
https://www.change.org/p/obligation-pour-les-femmes-de-porter-la-burqa-sur-l-ensemble-du-territoire-suisse
Corrigendum
Dans mon précédent message, il fallait bien entendu lire "éviter que les hommes continuent à agresser sexuellement les femmes" et non pas, comme je l'ai écrit par mégarde, "éviter que les hommes cessent d'agresser sexuellement les femmes".
« Il a été prouvé scientifiquement que les eunuques se comportent de manière correcte et aimable avec les femmes.»
...heu... les "folles", font comment avec des oeufs.. nu... ... ...
Hum... va falloir une variante...
Acceptez-vous le contre projet du conseil fédéral pour la castration totale des individus mâles déterminés hétérosexuels.
@ Michel
Sur ce point, et sur ce point seulement, je pense que Caroline de Haas a raison. Un homme peut effectivement avoir violé plusieurs femmes car l'actualité le montre. Ceci ferait donc chuter le nombre d'hommes agresseurs. Mais elle oublie qu'une seule femme peut aussi avoir été victime de plusieurs hommes ( d'autant qu'il me semble que cette dame se réfère à une enquête concernant des actes vécus au cours de la vie d'une femme). Au bout du compte, les deux variantes s'annulent statistiquement et c'est bien un homme sur deux qui devient un salaud. Entre vous et moi, cher Michel, il y a donc un coupable et un innocent. Tout ceci est tellement ahurissant et contraire au vécu que les gens les plus féministes ont des doutes sur les affirmations de C d H.
Il faut donc examiner de près les études avancées par cette femme, comme l'a fait Hommelibre.Tout est dans la formule employée par C D H, à savoir "On estime que". Qui est ce "On" et que vaut cette estimation ? Il ne s'agit évidemment pas de chiffres émanant des ministères concernés mais de sondages imprécis et insuffisants pour en faire des statistiques fiables (dans le genre micro-trottoir à la sortie du métro). C'est ce type d'enquête bidon qu'affectionnent particulièrement les féministes, mais seulement quand elle va dans le "bon" sens.
Pour moi, tout cela a pour but le racket du gros pigeon solvable ?
Là dedans tout le système judiciaire est récompensé et abreuvé ?
Pour moi, tout cela a pour but le racket du gros pigeon solvable ?
Là dedans tout le système judiciaire est récompensé et abreuvé ?