Contrôler le langage c’est prendre le pouvoir sur les esprits. En France, des pétroleuses en robe, de Bure, l’ont bien compris et pratiquent l’inclusion façon 1984, par l’inversion du sens: l’inclusion c’est l’exclusion.
Dans 1984 Georges Orwell écrivait: « La guerre c’est la paix ». Aujourd’hui les pétroleuses font pareil. Elles défendent leurs idées avec véhémence en se qualifiant de progressistes et pratiquent l’idéologisation du langage pour faire admettre plus largement leurs dogmes et théories.
En l’occurrence l’inclusion devient exclusion. Cela figure implicitement dans ce blog par un appel à un rassemblement antinucléaire et féministe dans quelques jours à Bure (F). Les courants féministes radicaux, ceux qui mènent le bal médiatique, voudraient faire fusionner leurs luttes avec la lutte écologiste.
Car il y a un risque non négligeable pour ces mouvements: si l’hystérie climatique continue elle finira par éclipser les revendications féministes. Alors il faut associer les femmes et la nature, comme également victimes du vilain patriarcat capitaliste.
Ce rassemblement est annoncé par une affiche (image 1, clic pour agrandir) et sur le blog moulé dans l’idéologie victimaire la plus primaire et stupidement imaginée. « Chez ces ces gens-là, on ne pense pas Monsieur, on ne pense pas: on triche » (Brel).
Sur l’affiche on lit: « En mixité choisie sans hommes cisgenre ». Comme indiqué au bas de l’affiche, cisgenre signifie être en accord avec le genre qui nous a été « assigné » à la naissance, qui est en fait le sexe ou le genre réel d’une personne.
Donc en clair, si vous êtes un homme, « un vrai », un cis- de sexe masculin, et que vous l’assumez, vous êtes exclu, interdit rassemblement. Exclu de l’avenir radieux annoncé sur le tract. La ségrégation s’exhibe sans complexe. On croirait lire une chronique de la haine ordinaire de l’hétérosexualité.
Un homme hétéro barbu, musclé, poilu, trappu avec une forte voix grave ne pourrait s’y rendre qu’à la condition de dire: « Je me sens femme ». Puis une fois admis dans le cortège il pourrait reprendre son identité masculine en déclarant: « en tant que femme je me sens très homme »…
L’expression avenir radieux suggère aussi un homme nouveau. Or à mon sens toute théorie sur un homme nouveau ou un avenir radieux ne peut aboutir qu’au fascisme, rouge ou brun, auquel ces expressions sont historiquement liées.
Ainsi on trouve cette terminologie et thématique dans le fascisme italien:
« La guerre (…) est perçue comme l’épreuve suprême au cours de laquelle « l’homme nouveau », conçu par le régime, doit s’accomplir pour assurer un avenir radieux à la révolution fasciste. »
Aujourd’hui les néo-fascisants tiennent un discours politique excluant, ségrégationniste, dénigrant, haineux. Il y en a à droite, mais on y trouve surtout l’ultra-gauche, les antifas, les radfém, les rouges-verts, entre autres.
Garder une bonne distance critique à l’égard du courant inclusivo-progressiste est une attitude sage.
P.S.: une robe de bure est le vêtement que portaient moines et moniales dans le passé.
Commentaires
J'ajoute cet extrait de leur site où elles revendiquent l'inclusivité:
"Nous tenons à nous excuser pour les formulations précédentes qui ont causé des incompréhensions et exclu des personnes qui ne sont pas des hommes cisgenre.
Nous avons essayé de prendre les remarques en considération et faisons notre possible pour penser la communication ainsi que l’évènement de manière inclusive."
Il n'y a par contre aucune incompréhension sur l'exclusion des hommes qui assument d'être hétéros (cisgenres). L'inclusion c'est l'exclusion.
A ces lectures, la question qui taraude est "Est-ce que c'est l'éducation familiale qui a failli ou est-ce que c'est l'enseignement public?"
P.S. L'ADN, si cher aux Français d'aujourd'hui (ou du moins si répandu dans tous leurs discours) étant évidemment exclu par principe.
Cher Homme Libre,
Je vous écris car l'heure est grave:
Il y a un drame, oui un véritable drame, qui se déroule sous nos yeux et presque personne n’est là pour s’y opposer, car on le cache.
Notre patrimoine et nos poumons de verdures (y compris et même surtout nos arbres centenaires) vont bientôt se réduire à une peau de chagrin et tout cela au nom de contrats juteux et d’une croissance illimitée qui non seulement est impossible mais péjore gravement la qualité de vie des genevoises et de genevois, et bien entendu sans consulter la population.
Rien que de penser à ce qui s'est passé aux Allières et au Mervelet et à ce qui va se passer à la Chevillarde, à la Place du Petit Saconnex, au chemin du Point du Jour et aussi à Vessy et à Pinchat, où on va abattre de superbes villas qui mériteraient d'être classées et des chênes séculaires et à tant d'autres endroits dans notre si petit canton nous rend malades, mais nous allons nous battre.
Merci aux Verts destructeurs du patrimoine et de la verdure, comme le dit clairement cet article:
"SOS Patrimoine Contre l'enlaidissement de Genève monte à nouveau aux barricades. Le combat est singulier. La droite est pour la conservation du site et les Verts en faveur du béton."
https://www.bilan.ch/opinions/etienne-dumont/labattage-des-arbres-a-commence-aux-allieres-la-maison-du-tir-a-larc-va-suivre
Comme vous le savez déjà cette superbe maison historique, à savoir le Jeu de l’Arc, qui avait été primée est désormais détruite:
https://www.tdg.ch/culture/dit-maison-jeu-arc/story/11806151
alors qu'on avait proposé de l'intégrer au projet de construction en faisant une bibliothèque ou une maison de quartier! Mais non il a fallu la raser inutilement pour la remplacer par du béton. Et je ne parle pas du bois d’arbres centenaires qui l’entouraient!
https://www.facebook.com/contrelenlaidissement/
A la Chevillarde l'état va détruire une maison de maître et abattre plus de 80 arbres contre le préavis de la commune et des habitants:
https://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/chevillarde-sauvee/story/15792331
"Le Conseil d'État refuse de sauver la Chevillarde: 80 arbres seront abattus. Aménagement: La demande de classement de la maison de maître et de ses dépendances est refusée. "
Et ce n'est que le début: Savez-vous que la moitié des villas possédées par la ville vont disparaître suite à une demande d’élus. l’Exécutif a dressé la liste des 42 demeures dont la ville est propriétaire. Parmi elles, 22 vont être démolies.
https://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/moitie-villas-ville-disparaitre/story/17528630
et qu'aurons les genevois à la place? Eh bien du béton pardi.
A ce rythme-là, dans 10 ans on nous dira qu'il faut bétonner le parc des Eaux-Vives et le Parc Mon-Repos
Mais dans quel monde vivons-nous? Le Genevois n'ont pas leur mot à dire? Ces élus vont le payer cher aux prochaines votations, car nos nombreux groupes locaux vont leur faire la publicité qu’ils méritent.
Pourtant des gens réagissent, mais trop tard. Il faut que cette arrogante vague de destruction massive cesse, sinon nos descendants nous maudiront!
Je vous conseille de lire tous les billets et articles suivants qui montrent que le vent tourne.
Cet article reflète l'opinion de la majorité des genevois à savoir qu'on bâtit contre eux:
https://www.tdg.ch/editorial/btir-geneve-genevois/story/16404480
de même que celui-ci:
https://www.tdg.ch/signatures/editorial/Geneve-se-construit-a-la-tronconneuse/story/25639532
et celui-là
https://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/chantier-allieres-immense-colere/story/16535562
ou encore celui-ci
http://postluxtenebras.blog.tdg.ch/archive/2019/08/26/les-verts-participent-a-la-destruction-de-l-environnement-300482.html
ou encore celui-là:
http://andrepfeffer.blog.tdg.ch/archive/2019/08/28/betonnage-et-massacre-de-la-zone-villas-300522.html
et que dire de cet autre article:
http://yingyang.blog.tdg.ch/archive/2019/09/17/geneve-ville-politiquement-nul-300900.html
Que faire pour sauver ces sites et ces poumons de verdure, surtout quand tout le monde prétend lutter contre le réchauffement et les îlots de chaleur? Et dire que Genève qui abat tous ses arbres a déclaré l'état d'urgence climatique. Faut-il en rire ou en pleurer?
Personne ne veut d’une Genève à 1 million d’habitants ou plus, sauf des esprits malades, mondialistes ou rongés par l’avidité.
Je tenais simplement à vous en informer pour que vous en parliez à vos amis et si jamais cela vous inspirait un billet ou deux nous vous en serions très reconnaissants.
Bien à vous!
Le dernier Imédia est arrivé! Pour des infos sans le filtre de la propa gande:
https://www.youtube.com/watch?v=u-dH8ObkHIc
Cher Homme Libre,
Je pense que vous serez intéressé d'apprendre dans quel genre de cours "universitaire" de propagande passe l'argent publique:
Le genre en Révolution : rebelles, insurgé-e-s, révolté-e-s
Atelier d'écriture en Études Genre
De quoi la révolution est-elle le nom? Y a-t-il un paradigme de la rébellion? Un devoir de révolte? Un destin d’insurgé-e? Contre l’autoritarisme et l’absence de liberté, dire non. Pour mieux vivre. Ne pas tout accepter. Mais aussi s’organiser collectivement, s’affronter, confronter ses idées et braver les rapports de pouvoir.
La Révolution a-t-elle un genre?
Aujourd’hui, la violence, la terreur, l’insurrection, l’inégalité traversent nos sociétés contemporaines. La vague MeToo, le mouvement des gilets jaunes ou le mariage gay l’ont suffisamment montré. Les analyses politiques féministes et antiracistes constituent un apport central à la réflexion contestataire. Désormais, les femmes victimes d’agression, les précaires, les homosexuels peuvent se tenir debout, le poing levé, sans subir les effets honteux de l’invisibilité.
Programme
Comment écrire la révolution? Quels sont les points de vue possibles, les modes de narration? Que disent les écrivains, les artistes, et la littérature en général? Quels mots, quelles images, quelles revendications poétiques viennent préparer, identifier, commémorer les aspirations au changement et le rejet de l’ordre établi? Quels usages du genre soutiennent ou critiquent les élans des rebelles, des insurgé-e-s et des révolté-e-s?
Objectifs et compétences
sensibilisation aux problématiques de l'écriture genrée
affirmation d'un style et d'une énonciation personnelles
développement d'une capacité réflexive et critique
Bien que conseillée, la participation au cours général en Études Genre n'est pas requise.
L’atelier aura lieu tous les 15 jours, le jeudi de 16h15 à 19h, salle B 220
Calendrier : 3 octobre - 17 octobre - 31 octobre - 14 novembre - 28 novembre - 12 décembre
"Les Genevois n'ont pas leur mot à dire?"
Je pense que la plupart de nos élus considèrent déjà comme "Genevois" tous ceux qui vivent dans l'espace géographique naturel compris entre les montagnes avoisinantes, à moins que l'idée même de nationalité leur paraisse désuète.
P.S.
Un certain nombre d'entre eux ont déjà profité d'acheter des biens en France voisine lorsque les prix n'avaient pas encore grimpés et d'autres peuvent encore se loger encore sans tomber dans la pauvreté,