Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Deux ou trois choses de Koh-Lanta

Deux ou trois choses de Koh-Lanta.

En général je regarde quelques minutes puis je zappe vers autre chose. Pourtant mardi dernier j’ai regardé plus longuement l’émission phare de TF1. J’y ai constaté trois choses intéressantes.

 

koh lanta,egalitéIntégration

Le déroulement du jeu tend par fois un miroir à la société. Ainsi quand les équipes sont réunifiées, les anciennes appellations et alliances perdurent.

Les anciens rouges soutiennent les anciens rouges,. Idem pour les anciens jaunes qui soutiennent les anciens jaunes. La première appartenance est prégnante au-delà du temps qui lui est accordé. Les stratégies internes sont imprégnées de cette appartenance. Et chacun défend son clan sans état d’âme, naturellement.

J’y vois un signe de l’importance d’une identité donnée et partagée. Les liens créés sous une identité demeurent marquant après le changement.

Au final les anciens d’une couleur tentent d’éliminer les anciens de l’autre couleur, mus par une sorte de loyauté envers leurs partenaires initiaux.Pour gagner il faut faire nombre.

Transposé à la politique: les populations appartenant à un ensemble tentent naturellement de le protéger. Les autres populations, les étrangers d’ici ou d’ailleurs, sont bienvenues pour autant qu’ils ne perturbent pas l’ensemble initial. Si la société devient un Koh-Lanta où les populations d’origine (de souche comme on dit) cherchent à prendre le pouvoir et à établir leurs règles sur les premiers occupants il y a problème. 

C’est alors un conflit et non une assimilation, une guerre civile potentielle, comme aujourd’hui en France.

Les réactions d’un petit clan ne sont pas très différentes de celles d’une nation, l’attachement à une communauté est un sentiment naturel.

L’intégration de deux groupes d’origines différentes ne coule pas de source.

 

Répartition

Plus tard le groupe vit un moment d’apaisement. Dans ce moment chacun s’occupe d’une tâche: la cuisine, le bois, le feu, etc. Cette répartition des tâches est efficace et chacun y trouve son compte dans un groupe où il a sa place.

Cette répartition est spontanée. Là aussi la transposition à la société est pertinente. Pour différentes raisons chacun a un domaine d’excellence. Cela donne statut et reconnaissance sociale.

Dans une époque où la mobilité et l’interchangeabilité sont valorisées, on retrouve une base simple, peut-être ancestrale, de l’organisation humaine.

 

Égalité

Enfin, lors du jeu où les candidats transportent des sacs de pierre en passant les épreuves, deux filles ont été chargées autant ou plus que les garçons, par une femme et un homme, et elles ont perdu. C’est un petit effet de l’égalité: quelle que soit le sexe, et donc la morphologie et la force musculaire, il n’y a pas de favoritisme ou de paternalisme complaisant.

 

 

Catégories : Politique, société 1 commentaire

Commentaires

  • Autrement dit : d'une part, "assimilation" et "identité" ne sont pas des "gros mots" ; d'autre part, "l'égalité femme-homme" est une vue de l'esprit. Que ce simple bon sens nous vienne de Koh-Lanta en dit long sur la démagogie "hors-sol" de certains hommes politiques.

Les commentaires sont fermés.