Canicule : ouf, on a évité le pire.
Au quatrième jour de canicule (selon les critères météorologiques) on entrevoit une chute des températures à dater de ce vendredi. Au vu de ce qui pourrait nous attendre cette fin de semaine, j’espère que l’on ne regrettera pas trop rapidement la chaleur.
Mais, hommes et femmes sans mémoire, voyons encore un peu ce à quoi nous avons échappé. Commençons par Tarn Météo qui a affolé les réseaux sociaux. Sa récente publication tombe à pic (de chaleur...).
Ce groupe FB a choisi de parler de la canicule d’août… 1923. Une canicule hallucinante. Voici un extrait de l’article:
« Il y a 100 ans, la France était frappée par une canicule (après un mois de juillet déjà bien chaud) d'une durée de 11 jours entre le 5 et le 15 août 1923 ! D'une durée quasi équivalente à celle d'août 2003 (12 jours) mais avec des valeurs supérieures.
Au maximum d'intensité le 8 août 1923, la ville de Toulouse enregistrait le record national de... 44°c !
En 2003, la ville rose a atteint au maximum 40.7°c.
Angoulême en Charente : 41.4°c, plus qu'en 2003 également.
Nîmes : 41.6°c, alors qu'en 2003, la température maximale fut de 40.5°c.
La ville de Perpignan affiche une liste assez impressionnante quand à elle.
Les 3 valeurs les plus élevées de cette ville datent d'août 1923 avec 39.2°c, 39°c et 39°c.
Août 2003 arrive à la 10ème place avec 38.2°c.
La ville de Marseille affiche 3 valeurs d'août 1923 dans son top 10, avec 38.9°c (×2) et 38.6°c.
Le 5 août 2003 arrive derrière avec. 37.7°c. »
Il ne faudrait pas oublier 1947! 40°4 à Paris (image 1), un vent de sable saharien dans les rues de la capitale, et pas une once de fraîcheur. 1947 est dans la série des étés chauds et secs de 1942 à 1953. Et si l’été 1948 fut franchement pourri, 1949 a envoyé toutes les données anciennes dans les cordes.
Après un début en trombe en avril. Après trois séquences très chaudes et surtout très sèches en juin, juillet et août, il s’est passé la même chose qu’en 2022: le feu dans les Landes. 52 000 ha ont brûlé. Les cultivateurs de cette époque devaient vraiment se demander ce qui leur arrivait.
1921, l’assommoir, j’en ai déjà parlé ici, entre autres.
Et en 1911, la canicule impitoyable a fait 40 000 morts. Je note au passage qu’il fait en général chaud en été.
Bon, mon truc est évidemment de garder l’appartement frais, de ralentir le pas, mais aussi de ne pas me faire ennemi de la chaleur. Dehors je l’accepte et je m’auto-suggestionne. Je me dis: je n’ai pas trop chaud, je respire.
C’est un état d’esprit.
Commentaires
C'est vrai que les pics de chaleur ne datent pas d'hier midi. On en a connus par le passé, aussi forts et durables, mais qui s'en souvient ? Alors on nous rebat les oreilles avec ce réchauffement climatique qui n'a sans doute rien à voir avec ces records de température. Ceci étant dit, il n'y a aucun doute que le climat change et que les températures s'élèvent, en moyenne : il suffit de voir les glaciers qui reculent dans nos montagnes.
Comme le monde moderne a la vue courte et est ignare. Il a colonisé le Sahara mais n'a rien appris des populations autochtones, des primitifs ! Il n'0nt pas appris que pour réduire l'impression de chaleur il faut élevewr la tempèrature du corps, se vétir et boire chaud plustôt que de se bronzer et manger des glaces !