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Interdit aux… aux quoi?

Interdit aux… aux quoi ?

Interdit aux quoi? Ah ah! Voici une info croustillante qui vaut son poids de gènes Y. À Genève s’est organisée une soirée jazz très particulière. Sa particularité principale?

 

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Être interdite aux hommes hétérosexuels, cisgenre et dyadiques. L’association musicale AMR, dont on a vu les responsables mieux inspirés quand ils s’occupaient de musique et non d’orientation sexuelle, en a décidé ainsi. C’est à la mode, un peu Cour des miracles, ça permet d’être bien vu entre soi par un public niche. Et moins on est nombreux, plus on est mieux... 

Qu’en dit la Tribune de Genève? Qu’on:

« vous interdisait l’entrée si vous étiez un homme, né avec des caractéristiques biologiques masculines (dyadique), qui s’identifie avec le genre qui lui a été assigné à la naissance (cisgenre), et qui est attiré par des personnes de sexe opposé (hétérosexuel). »

L’entre-soi, qui se décline ici en excluant les hommes hétérosexuels, ronge les cerveaux. Ces personnes qui réclament la non-discrimination contre elles la pratiquent ouvertement et sans scrupule contre les hétéros.

Gosh!… Ils piétinent leurs propres valeurs.

L’inclusion c’est entre eux, dans leur jardin d’enfant qualifié de safe space, espace protégé. Les oppresseurs, eux, dégagent. La nouvelle religion a ses parias, en plus de ses imbéciles. 

Indirectement la ville de Genève est complice de cette fantaisie hétérophobe puisqu’elle subventionne largement l’AMR. Messieurs, vous payez des impôts pour vous faire maltraiter en raison de votre sexe et de votre orientation sexuelle! Elle est pas belle la vie?

 

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Le journaliste Kevin Schmid oppose à cette « mixité choisie » (entendez excluante et discriminatoire) le principe d’égalité, qui est inscrit dans la Constitution et dont il est une pierre angulaire. Il en rappelle la teneur.

Un responsable de l’AMR s’est justifié. Il:

« invoque le fait que les femmes et personnes LGBTQIA+ ne se sentiraient habituellement pas légitimes dans ces soirées, du fait d’une sous-représentation et finiraient par s’exclure d’elles-mêmes. »

Un petit coup de victimisation ça ne mange pas de pain, cest dans lair du temps et ça peut rapporter un privilège. On assiste à l’instauration d’un privilège LGBT avec l'assentiment des autorités.

Mais c’est une mauvaise, une très mauvaise raison. Un artiste doit avoir le courage d'affronter le public. Je n’ai jamais vu de concert, à Genève ou ailleurs, où un musicien ou une musicienne serait mal perçue en raison de son orientation sexuelle. Cet argument est mauvaise foi ou jardin d’enfants.

En corollaire de cette posture hautement humaniste le responsable traite évidemment de rétrogrades, et de masculinistes, les personnes fâchées par cette androphobie et  hétérophobie. Ils font feu de tout bois en utilisant des concepts inventés par eux et pour eux et dont l'utilisation en boucle les protège de la nécessaire critique. Ils s’excluent dans leur safe spaces.

Avoir connu les grands mouvements du passé vers plus de liberté et d’ouverture, et voir ce qui arrive là, dites-moi que c’est un mauvais rêve.

Non, c’est réel. Préparez les chaloupes.

 

 

 

Précédente note: Pour une Europe à géométrie variable.

 

 

Catégories : Féminisme, société 4 commentaires

Commentaires

  • Bonjour, merci pour le billet! Tout cela, c'est clairement de la discrimination. C'est donc anticonstititionnel et illégal. Ce qu'il faut faire, c'est les attaquer en Justice!

  • Par ailleurs, je constate que les femmes hétérosexuelles, cisgenre et dyadiques ne sont pas interdites de concert, ce qui crée une sorte de discrimination dans la discrimination! Bien à vous, Hommelibre!

  • Tout-à-fait.

    S'ils tiennent à rester ensemble, ils peuvent organiser une soirée privée. Le problème ici est que c'est public et subventionné.

  • Le sexisme misandre est une réalité, comme le prouve cet ostracisme.

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