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Antisémitisme : gros malaise avec les Césars

Antisémitisme : gros malaise avec les Césars.

La cérémonie des Césars est devenue une tribune politique. On aime ou pas. Moi je n’aime pas. Ce qui s’y passe est malsain. Une sorte de police des mœurs y a pris le pouvoir.

 

 

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Le discours sociétal officiel est maintenant posé. Les femmes ont obtenu un statut généralisé de victimes, entretenu depuis des décennies.

Autour du cinéma français des activistes féministes radicales font feu de tout bois. On se souvient de l’affaire Polanski exposée lors des Césars 2020. Un collectif féministe avait tenté de prendre d’assaut la salle Pleyel, pour empêcher la remise d’un César au réalisateur.

Ces activistes avaient été repoussées par la police au moyen, entre autres, de gaz lacrymogène. Ce qui a suggéré à l’une d’elles un tweet extrêmement grave qui n’avait pas échappé à l’excellent magazine Causeur:

« Le premier clou du spectacle : Darroussin, lorsqu’il remit le César de la meilleure adaptation qui revint à Polanski, s’évertua à mal prononcer son nom, ne laissa entendre que la dernière syllabe. Le réalisateur fut celui dont on ne prononcera jamais le nom durant toute la soirée. »

Mais il y eu pire:

« La première chose que faisaient les nazis lorsque les déportés arrivaient dans les camps était de les priver de leur nom pour leur attribuer un matricule. (…) Polanski est juif, faut-il le rappeler. Dans la soirée un tweet, vite supprimé fut partagé sur les réseaux : « C’est Polanski qui devrait être gazé ». La boucle est bouclée. »

 

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La phrase qui sonne somme un slogan nazi est également citée sur d’autres médias, comme Transfuge:

« Celui qui doit être gazé, c’est Polanski ». Ben oui quoi, les militantes ont reçu des gaz (vous suivez ?) lacrymogènes. (…) Et puis on l’a bien vite fait disparaître, ce vilain slogan, y’a pas d’mal. »

On le trouve également dans l’image 1, relayée par la chaîne officielle TV5, qui montre deux femmes forcément antisémites et pro-nazies à visage découvert. Vous rendez-vous compte? Un slogan à caractère antisémite sorti spontanément de la bouche des activistes, « y’a pas de mal »!

La messe était dite: le féminisme gauchiste et radical dévoilait un antisémitisme que l’on découvre de plus en plus à gauche en France.

En 2024, nouvelle tribune politique tenue par l’actrice Judith Godrèche. Je n’ai pas tous les détails de sa plainte. Elle est sortie entre 14 et 18 ans avec Benoît Jacquot, le réalisateur du film La fille de 15 ans. À quinze ans elle part avec lui. Mais que faisaient ses parents?

J’aime bien Judith Godrèche. J’aime son humour, sa sensibilité, sa manière de dire les choses et une petite étrangeté qui lui donne du charme.

Une vidéo de 2010 (ici, durée 2’01’’) montre madame Godrèche parlant de cette relation en des termes élogieux. Elle dit avoir été sous emprise, notion que je trouve généralement très discutable car on peut lui faire dire ce que l’on veut sans preuves.

 

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Pour moi toute personne amoureuse est potentiellement sous emprise. Cela me semble être une conséquence des sentiments et de l’attachement.

Elle-même dit du réalisateur:

« C’est quelqu’un de brillant, quelqu’un qui réinventait la vie. C’était une emprise extrêmement inspirante. »

J’ai cru comprendre au détour d’un reportage qu’elle a soutenu le film jusque dans les lycées. Mais on ne sait pas  ce qui se passe en elle, sinon qu’elle érige son cas individuel en généralité.

Je n’aime décidément pas les spectacles et divertissement qui deviennent des manifestes politiques. Les Césars ont fixé le nouveau modèle de ce qui doit être dit. C’est la condition pour continuer à faire partie de la caste du divertissement.

Et dans le langage officiel du féminisme victimaire, il n’y a pas de place pour Israël. Pas un mot mentionnant le 7 octobre, alors qu’un soutien sans faille était adressé à Gaza.

Israël est évacué du discours, les victimes juives sont invisibilisées, les femmes juives violées ne sont même pas mentionnées, les enfants assassinés sont déjà oubliés. Rien de tout cela n’est dit.

Elie Semoun a dénoncé deux poids et deux mesures. Sera-t-il encore invité à la télé, ou effacé lui aussi?

En 2020 c’est le juif Polanski qui aurait dû être gazé. En 2024 les femmes juives violées, éventrées, sont invisibles dans le discours féministe. Celles-ci ne semblent pas s'intéresser vraiment aux femmes violées si elles sont juives.

Cherchez l’erreur, l’allégeance politique de la classe divertissante française et la dérive des Césars. Il y a comme une odeur d’antisémitisme dans cette gauche-là. Mais on le savait déjà.

Les Césars: cérémonie inutile, nauséabonde. À rayer de nos écrans.

 

 

 

 

Catégories : Art, Politique 2 commentaires

Commentaires

  • Le féminisme victimaire, nouveau relai de l'antisémitisme…
    Cet antisémitisme se répandant dans les milieux universitaires, culturels, journalistiques, tous forcément de gauche.
    L'aveuglement opportuniste de la gauche antisémite, cultivant le "palestinisme" victimaire, va-t-elle réveiller l'ancien antisémitisme de "l'extrême droite" ?

  • L'antisémitisme est ignoble. Il a marqué le vingtième siècle de ses atrocités et sa condamnation devrait faire l'unanimité. Si la gauche extrême a du mal à s'y opposer c'est en raison de sa proximité avec un monde musulman dont une partie ne cache pas sa haine du juif. Cette gauche a tort car l'Islam politique ne tolère pas plus les autres religions qu' elle n'accepte l'idéologie marxiste.

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