Antisémitisme : gros malaise avec les Césars.
La cérémonie des Césars est devenue une tribune politique. On aime ou pas. Moi je n’aime pas. Ce qui s’y passe est malsain. Une sorte de police des mœurs y a pris le pouvoir.
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Antisémitisme : gros malaise avec les Césars.
La cérémonie des Césars est devenue une tribune politique. On aime ou pas. Moi je n’aime pas. Ce qui s’y passe est malsain. Une sorte de police des mœurs y a pris le pouvoir.
Qui se souvient de l’acharnement des actrices françaises contre Roman Polanski? Personne. Parce qu’il n’y a pas d’acharnement. Il a au contraire été très largement soutenu. Pas de porc non plus. Normal: son visage tient plutôt du rapace.
Le dernier rebondissement de l’affaire Polanski soulève une question de fond: la Justice doit-elle être actionnée pour défendre la société ou pour donner un statut et un apaisement à la victime? On apprend ce matin que la victime, Samantha Geimer, a fait une nouvelle demande d’abandon des poursuites. La médiatisation de l’affaire l’a atteinte dans sa santé.
L’arrestation de Roman Polanski et la mise en cause de Frédéric Mitterrand ont réactivé une fois de plus le plus bruyant, le pire des Tribunaux: le Tribunal d’opinion. A la fin du 19e siècle une autre affaire avait poussé ce tribunal à un paroxysme: l’affaire Dreyfus.
Si Polanski, Mitterrand et d’autres n’existaient pas, qui servirait à nous donner l’opportunité de clamer haut et fort notre propre vertu? Nous serions démunis sans boucs émissaires, sans personnages sombres d’avec lesquels nous mettons en contraste notre propre lumière.