Il y a encore peu le président Hollande affirmait qu’il croyait son ministre. Qu’il avait confiance en sa parole. Il l’a dit publiquement. Le clash politique est d’autant plus grand. On ne peut évidemment pas rendre messieurs Hollande et Ayrault responsables du comportement individuel d’un ministre. On peut toutefois se poser des questions en particulier sur la notion d’autorité, et se demander s’il n’y avait pas moyen d’éviter une telle catastrophe.