Le billet de Hani Ramadan, «Pas de larmes pour la Syrie», laisse une étrange impression. Il appelle à l’aide de la communauté internationale. La communauté internationale, c’est ainsi que l’on nomme les coalitions occidentales. Américains en tête. Il appelle donc une aide militaire, qui ne vient pas. Alors, en même temps qu’il appelle à l’aide, il lance des imprécations contre cette communauté, cherche à la culpabiliser: «... la communauté internationale, persistant lâchement à ne pas vouloir porter secours à un peuple en détresse massacré par son dictateur...». Les morts de Syrie sont donc un prétexte à une nouvelle attaque contre l’occident.