L’enjeu politique majeur qu’est la régulation des flux migratoires est de retour avec la guerre en Ukraine. Alain Bauer, ancien patron des statistiques criminelles et pénales en France, s’est exprimé sur le sujet.
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L’enjeu politique majeur qu’est la régulation des flux migratoires est de retour avec la guerre en Ukraine. Alain Bauer, ancien patron des statistiques criminelles et pénales en France, s’est exprimé sur le sujet.
Les combattants kurdes ont été au charbon contre Daech. Ils y sont encore et gardent des dizaines de milliers de prisonniers djihadistes (ou leur famille) dont le sort n’est pas réglé.
Des éléments de mur ont été récemment présentés au public américain. Ces nouveaux prototypes vont être testés dans les mois qui viennent. Donald Trump continue la mise en place de la politique pour laquelle il a été élu, avec plus ou moins de bonheur.
Les autorités irakiennes annoncent la chute de Mossoul et sa reprise par les forces gouvernementales. L’annonce est faite avec une certaine distance. Pas de mots-chocs, pas d’accusations contre les libérateurs. Le traitement est très différent que celui lu et entendu lors de la libération d’Alep
Après Aylan sur une plage turque, voici Khan Cheikhoun. Le quotidien Libération fait aujourd’hui sa une très esthétique sur ces enfants morts. Sur fond noir, sans déco, sans contexte. Avec un titre: Les enfants d’Assad.
De quel droit des États étrangers osent-ils implicitement demander au gouvernement syrien de ne pas récupérer sa ville d’Alep? Au nom de quoi Assad devrait-il se soumettre? Et, en pleine guerre, comment la récupérer sinon par la force – ou un siège tout aussi meurtrier?
Des rumeurs terrifiantes circulent sur la chute d’Alep-est. Massacres sur massacres, civils visés: l’armée de Bachar el Assad ferait de la ville un cimetière à ciel ouvert. Même TF1 a diffusé la une de Libération. Sauf que rien n’est vérifié. Alors creusons.
Pas assez de larmes, pas assez de mots. Pas assez pour dire tout. Tokyo, 10 mars 1945: un quart de la ville de bois rasée, 100’000 civils brûlés en une nuit dans une tempête de feu (image 1 et info Wiki). Le bombardement le plus meurtrier de l’Histoire.
Avoir parlé de manière cavalière en 2005 sera probablement fatal pour Donald Trump. Cette petite phrase échangée dans un car avec un journaliste, alors qu’un micro était resté ouvert, va lui rester collée aux semelles. Il est englué. Les derniers sondages montrent un nouveau décrochage du républicain par rapport à la démocrate.
Il a quatre ans. Il se prénomme Omrane. La maison de ses parents a été détruite lors d’un bombardement à Alep. Il attend sur une chaise. Car contrairement à Aylan sur la plage de Turquie, Omrane est vivant.
Manbij? Une petite ville de 75’000 habitants située entre Alep et Kobane, au nord-ouest de la Syrie. 75’000 habitants avant la prise par Daech, qui avait fait fuir des milliers de résidents.
À Nice comme à Bagdad la guerre n’a pas de lignes définies. On meurt sur un front de mer ou dans le quartier de Karada. Musulman, chrétien, juif, hindou, athée. Sous un camion, sous une bombe. What else?
Avec les attentats on parle moins d’autre chose. La COP 21 à Paris – j’y reviens sous peu. Les réfugiés. La situation en Libye. La remise au goût du jour des frontières nationales.
Ainsi Jacques Brel a été convoqué ce matin aux Invalides. Ce ne pouvait être plus symbolique. Dans l’état où il doit être aujourd’hui il n’a rien à envier aux clients du Petit Cambodge. Les morts enterrent les morts.
Heureusement pour lui il n’en a pas. De chapeau. D’autre chose non plus. Mais il a sûrement un tutu pour faire ainsi des pas de danse avec virevoltes gracieuses dans un duo mémorable avec Laurent Fabius.
La femme est-elle l’avenir du djihad à défaut d’être celui de l’homme? Les féministes n’auraient pas pu rêver d’un soutien plus explicite. Il n’y a aucune différence entre les femmes et les hommes, radotaient certaines. Les kamikazes femmes le prouvent au-delà de leurs espérances, à Paris comme à Kano où une ado de 11 ans et une jeune femme de 18 ans ont fait 15 morts sur un marché.
Le Liban a arrêté il y a quelques jours un prince saoudien et saisi deux tonnes de pilules euphorisantes. Du Captagon. Un dérivé d’amphétamine qui fait un malheur au Proche-Orient. Paradoxe pour une pilule du bonheur.
On n’avait pas encore tout vu. Pas tout exploité. Il restait des lambeaux de chair. Il fallait encore racler. Jusqu’à l’os. En sucer la moelle. Lécher l’insertion des tendons. Trouver un peu de coucous au poisson dans les tripes décomposées. La feuille humoristique Vigousse l’a fait. En publiant ce dessin signé Vincent.
Elles auraient pu partir, fuir les combats. Se noyer en mer. Ou sauver leurs jeunes vies. Elles ont choisi de se battre contre Daech. Sur le terrain, dans ses lignes. Elles ont choisi de terroriser les terroristes, qui croient qu’ils n’iront pas au paradis s’ils meurent de la main d’une femme.
On ne peut pas prendre à la légère l’intention d’établir un nouveau califat, structure étatique politico-religieuse, et d’y gagner de larges populations. Le fondamentalisme islamiste montre son dynamisme depuis plusieurs décennies et sa croissance n’est pas le fruit du hasard.