Elle est fair play cette petite phrase du candidat battu à l’élection présidentielle américaine: je reconnais ma défaite, je concède la victoire à mon adversaire. C’est un rituel. Tout candidat battu doit prononcer ces quelques mots. C’est un sésame pour le gagnant: maintenant il peut parler en toute légitimité. Il n’est pas contesté.
romney
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Malheur aux vaincus
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Amérique: ces étranges Républicains
La victoire d’Obama est aussi celle de la réalité sociale d’une partie des Etats-Unis. Beaucoup d’électeurs démocrates, plutôt urbains, font partie de la classe moyenne intellectuelle, ou sont d’origine hispanique et afro-américaine. L’augmentation de la population non-blanche, dont le nombre dépassera bientôt la population blanche, pourrait à terme renforcer l’assise du parti de Bill Clinton et de JFK.