Le point commun entre les deux dirigeants est le recentrage. Emmanuel Macron veut un « Ni droite ni gauche » de rejet, sans ligne très claire. Theresa May assume un « Et droite et gauche » de proposition.
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Le point commun entre les deux dirigeants est le recentrage. Emmanuel Macron veut un « Ni droite ni gauche » de rejet, sans ligne très claire. Theresa May assume un « Et droite et gauche » de proposition.
Si le parti socialiste français se réforme profondément, s'il renonce au surmoi marxiste comme suggère Manuel Valls, que lui reste-t-il? Sur quels thèmes les responsables du PS développeront-ils une nouvelle identité alors qu’ils marchent sur les décombres de la lutte des classes et du collectivisme?
Le mot «socialiste» porte en lui la racine «social». On pourrait confondre les deux mots ou penser que seul le socialisme s’intéresse aux relations entre les humains et à l’organisation de la société qui participe de ces relations.
«Dépasser le capitalisme», «Mettre fin au libéralisme», diverses formules expriment la même chose: le refus du capitalisme et du libéralisme économique et leur condamnation au nom de la justice sociale et du refus de l’exploitation de l’homme par l’homme. Le capitalisme libéral serait cause de tous les excès des financiers félons, des traders fous et des exploiteurs de tous genres.
La liberté n’est pas en soi un thème politique: vouloir la définir et la formaliser est déjà une contrainte. On lui pose des cadres, des barrières, des voies obligées et des sens interdits. Politiquement la liberté est bien en-deçà des rêves les plus fous des humains. Elle est initialement plus philosophique que politique.
La victoire d’Obama est aussi celle de la réalité sociale d’une partie des Etats-Unis. Beaucoup d’électeurs démocrates, plutôt urbains, font partie de la classe moyenne intellectuelle, ou sont d’origine hispanique et afro-américaine. L’augmentation de la population non-blanche, dont le nombre dépassera bientôt la population blanche, pourrait à terme renforcer l’assise du parti de Bill Clinton et de JFK.
La tendance est plutôt à la gauche en France. L’approche de la présidentielle avive les espoirs de tous ceux qui voudraient une société moins libérale, plus étatique. Le rejet de Nicolas Sarkozy donne un semblant de légitimité aux surenchères chimériques.
Je me souviens de ce film, interprété dans le rôle principal par l’admirable Nicole Garcia. Il était tiré d’un livre de Marie Cardinal. Je me souviens de cette longue errance et du chemin fait par cette femme pour arriver d’abord à reconnaître son mal-être sans plus aucune justification.
Le chaperon rouge était petit. Et le méchant loup, grand. C’est grâce à cette différence qu’il a pu le manger. Imaginons que le chaperon rouge ait été grand, très grand. Grand comme un rhinocéros, par exemple. Le loup n’aurait pas pu le manger. C’est ainsi: le grand mange le petit.
Si, si, on a le droit de rêver. Ce n’est encore ni taxé, ni interdit, ni soumis à autorisation. Donc, rêvons, rêvons. Par exemple rêvons qu’une vingtaine de personnes se retrouvent dans un paysage sauvage en Afrique ou en Asie, à mille lieues de leur pays, et soient livrés à eux-mêmes. Ce groupe dispose d’un temps fixé à l’avance pour rallier le point final de l’aventure.
La société marchande a toujours existé. Les grandes foires du passé étaient des opportunités pour ouvrir de nouveaux marchés et des moments privilégiés de rencontre des cultures. Commerce et développement social vont de pair. Mais dans le passé le développement commercial était limité par une technologie rudimentaire ne permettant pas de fabriquer des objets aussi nombreux qu’inutiles (par exemple, les jouets kinder). De plus les parents décidaient, les enfants suivaient.
Je dois vous prévenir: c’est une folie contagieuse. Qui y touche n’en sort pas indemne. En plus c’est fait pour. Pour être contagieux. Côa, côa, on nous prépare une nouvelle pandémie? Un nouveau virus?
On a tous nos idées, parfois même un programme idéal de gouvernance. Je me suis pris à imaginer ce que serait le mien si j’étais en lice. J’en ai parlé avec Charly Schwarz et Sarah au Café Blog hier. Charly avait la même idée de livrer son programme, dont il fera part sur son blog. N’étant candidat à rien et sans responsabilité politique, j’ai carte blanche.
Dans un précédent billet, un commentateur - Greg - a posté un commentaire auquel je n’ai pas encore répondu. Après réflexion, ce commentaire vaut bien un billet. Voici d’abord des extraits du commentaire de Greg, que je remercie ici pour sa contribution.
- Voyons, se dit un chef de petite entreprise, il me faudrait quoi? Un million, peut-être deux, pour disposer de quelques liquidités, de quoi passer encore une année de crise et sauver mon entreprise?
La discussion ouverte actuellement, entre autres par Nicolas Sarkozy, sur la répartition des profits des entreprises est fondamentale dans l’évolution du capilatisme. Ce sujet a été rarement abordé publiquement. On constate qu’en cas de difficultés ce sont d’abord les employés qui trinquent.
Plusieurs SDF sont morts en France depuis le début du mois. Le même manège funèbre recommence comme chaque année. Avec cette étiquette, ces trois lettres: S.D.F. qui en deviennent abstraites à force de s’étaler quotidiennement sur les pages des journaux.